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Partie I :

Conception d’un pont


suspendu
1-Le principe de fonctionnement d'un
pont suspendu

• Un tablier assure la continuité de la voie portée et la répartition des charges,


• Les suspentes supportent le tablier et transmettent les efforts aux câbles,
• Les câbles, d'allure parabolique, assurent la fonction porteuse
2-Les types des ponts suspendus :

Pont suspendu à câble de tête

Pont suspendu à câbles de briquet

Ouvrages à trois travées suspendus


Critère de choix :
• l’absence de piliers régulièrement espacés

• Seules ponts capables d'atteindre de très longues portées

• Esthétique
Les composantes élémentaires du pont
suspendu :

1. Tablier :
• Fonction porteuse est assurée par la suspension

• le tablier rempli alors seulement les


fonctions de continuité de la voie

• répartition et de transmission de la charge

Critère de choix de type de Tablier (portée)


- Béton porté jusqu’à 300 m.
- Mixte acier-béton jusqu’à 500 m.
- Tout acier au-delà de supérieur a 500m.
2. Poutre de rigidité :

Exerce deux fonctions :

• Une fonction de répartition longitudinale


des charges entre les suspentes
• Une fonction de stabilisation de l’ouvrage
sous les effets du vent

Exemple :
• Poutre a treillis
• Poutre triangulée
• Poutre à âme pleine
3. Pièce de pont :

• Entretoise : Poutre transversale destinée à transmettre


les efforts apportes par les nervures

• Longeron : Poutre secondaire longitudinale


supportant la couverture et reportant les
efforts sur les pièces de pont
Suspension :
1. Les câbles :

• Les câbles dont les éléments primaires sont des fils dont
le diamètre est généralement
compris entre 4 et 5 mm

Disposition Géométriques des câbles :

Les câbles élémentaires sont groupés en :


o nappe
o faisceau
o couronne
Classification des câbles suivant leur fonctionnement :

• Câble de retenue
• Câble de tête
• Câble de pied
2. Les suspentes :
Elément vertical ou peu
incline constitue d’une barre
ou d’un câble reportant les
charges du tablier aux câbles
porteurs.

• Les types de suspentes :


- Suspente en fer forgé.
- Suspente Toronnées.
- Barre d’acier.
Changement des suspensions :

1 - Changement des suspentes :


- C’est la tache la plus facile, on peut
déposer une suspente puis la remplacer
sans engendrer sans engendrer des
contraintes trop élevées.
- Il est nécessaire de prévoir, avant
démontage de la suspente, la mise en
place d'une suspente provisoire
permettant de maintenir constante la
dis- tance entre le câble et le tablier.
2- Changement complet de la suspension :

Deux techniques différentes peuvent être


utilisées:

– Changement de la suspension complète en une seule phase

– Changement câble par câble


Changement de la suspension complète en une seule
phase :
Changement câble par câble :

• Libérer de tous ses colliers, des selles d'appuis et de ses


ancrages un des câbles de la suspension, à le démonter et à
l'évacuer

• mettre en place un nouveau câble, bloqué au moins


provisoirement sur ses selles d'inflexions

• à l'aide d'un système de vérins et d'attaches provisoires, à


mettre en place le nouveau câble dans les colliers de l’ancien.
Infrastructure des ponts suspendus
• L’infrastructure des ponts suspendus
comporte essentiellement :
– Les fondations
– Les piles
– Les pylônes
– Massifs et chambres d’ancrages.
Types de dispositions :
 Cas 1 : la travée suspendue couvre la longueur de la brèche :
• Dans ce cas les pylônes sont situes sur les culées et les massifs
d’ancrage peuvent soit faire partie intégrante sur ces dernières, soit être
reportes assez loin en arrière dans les terres.
• Les culées sont soumises principalement a la réaction verticale de la
suspension est suivant le type des pylônes, à des sollicitations secondaires
correspondant aux déplacements longitudinaux des câbles.
 Cas 2 : la travée suspendue ne couvre pas toute la longueur
de brèche :
• Les pylônes sont situes sur des piles en rivière qui supportent
donc la réaction de suspension des culées assurent le rôle de
massif d’ancrage.
• Ces derniers sont alors soumises principalement a un
moment de renversement dû a l’effort de tension dans les
câbles de retenu, et la réaction d’appui, relativement faible,
de travée latérale en général non suspendues
Les effets du vent sur les
ponts suspendus:
Techniques de construction

Les ponts suspendus les plus connus, tels que GOLDEN GATE de
San Francisco ou le pont AKASHI ( le plus long pont du monde
dont la portée central est de 1990 m ) au Japon sont bâtis sur le
même modèle que les anciens ponts , de même que les
techniques de constructions,
1-Aménagement du chantier
• C’est la préparation de chantier en tous ce qui concerne les
aires disponibles pour les installations du chantier et les
stockages c.-à-d. la zone de stockage de cages d’armatures à
coté de la zone de fabrication et La zone de stockage de
panneaux de coffrages est proche des pylônes, et
• la préparation des matériels à utilisés d’après les méthodes
d’exécution choisies et les possibilités dans la région de la
construction du pont, parmi les matériels :
• une centrale à béton satisfaisant les exigences du chantier,
• une grue à tour pour les pylônes,
• etc. . .
2-Terrassements
• Les travaux de terrassement comprennent le débroussaillage,
l’enlèvement de sols, l’évacuation des roches, les purges
éventuelles et les mouvements de terre nécessaires à la
préparation et à la réalisation des pistes d’accès au chantier et
aux pylônes du viaduc, ainsi que la réalisation des
soutènements qui s’y rattachent, la signalisation et l’éclairage.
• Les principaux travaux de terrassement sont les déblais des
zones de stockage et de travaux aux pieds des pylônes, liaison
entre les différents postes sur le chantier et avec l’extérieur.
3-Fondation
• les fondations ont pour but de reporter les charges (poids, masse) à
un niveau convenable en fonction du terrain , si le niveau
« convenable » est proche de la surface du terrain, la fondation est
dite superficielle; Pour que ce niveau soit proche de la surface du
terrain ,les roches doivent être peu fissurées ,non désagrégée. C’est
ainsi que sous les pylônes, on trouvera des semelles en BA ou en
Béton non armé;
• Si le niveau « convenable » est très en dessous de la surface de
terrain c.-à-d. le cas d’une mauvaise sol alors la fondation est
dite profonde ; il arrive fréquemment qu'un sol de fondation
présente une couche résistante, non pas en surface mais en
profondeur donc Il est indispensable d’appuyer la masse du pont
sur la couche résistante par l’intermédiaire des pieux;

Fondation profonde…………………………………….Semelle sur sol stable profond


• Cependant dans certains cas , il n’y a pas de couches résistantes
en profondeur, dans ce cas on plante les pieux dans un matériau
qui n’est pas résistant, le pieu est alors appelé « pieu flottant ».
La résistance à l’enfoncement est alors provoquée par le frottement
des couches de terrain sur la surface latérale du pieu
• On distingue 2 sorte de pieux :
• Pieux battus: ceux-ci sont enfoncés dans le sol grâce
à des «sonnette de battage » munies de « moutons
batteurs ».ces pieux peuvent être préparés à l’avance
sous la forme des pieux en BA, en BP, en bois ou
encore en acier. Ils peuvent être creux ou pleines .
• Pieux forés: ceux-ci sont réalisés par extraction du
sol et bétonnage en place. Le forage peut être
exécuté mécaniquement ou à la main.
4- Pylônes
• Les pylônes sont les organes d'appui des câbles. Une pile peut porter deux
pylônes isolés portant chacun une nappe ou un faisceau de câbles .
• Souvent, pour mieux supporter les efforts transversaux ou pour des
raisons relevant de l'architecture, ils sont reliés par une ou plusieurs
traverses et forment un portique . Ce portique est couramment appelé
"pylône".
• La constitution des pylônes a évolué avec les matériaux de construction,
maçonnerie à l'origine, puis fonte et fer, et maintenant acier ou béton
armé.
• Suivant la conception générale de l'ouvrage, les pylônes peuvent être :
– encastrés rigides, c'est-à-dire peu déformables ;
– encastrés flexible, volontairement déformables pour suivre le
déplacement des câbles à leur sommet;
– articulés à la base, pour suivre sans contrainte ces déplacements.
• la méthode la plus courante de construction des pylônes se réalise à l’aide
de coffrages par levées. Les coffrages déterminent la forme et l’aspect de
l’ouvrage en assurant la stabilité du béton frais jusqu’à son durcissement.
Chaque pylônes est réalisée à partir d’un certain nombre de levée, Chaque
levée est réalisée selon la séquence de tâches suivantes :
o Coffrage ,
o Mise en place de la cage d’armatures conçue préalablement,
o Bétonnage,
o Décoffrage 2 jours après le bétonnage,
La liaison entre les levées est faite à partir du moment où le coffrage de la
levée de dessus commence à être réalisé le lendemain du décoffrage de la
levée du dessous.
5-Les coffrages
• La méthode retenue pour la réalisation des pylônes,
compte tenu de la géométrie constante des parois,
est le coffrage grimpant ajustable à chaque levée. Il
s’agit de la méthode la plus courante de construction
des grandes piles aujourd’hui.
• Le principe du fonctionnement est simple : le coffrage
s’appuie sur la partie déjà bétonnée pour se hisser à la
hauteur prédéterminée. C’est un système de coffrage
autonome. La caractéristique la plus fondamentale réside
dans son rythme d’ascension.
• Ce coffrage accepte une charge admissible élevée,
permet une grande précision des cotes et un rythme de
travail rationnel pour tous les ouvrages de construction
de grande hauteur.
6. Les massifs d’ancrage
L’ancrage des câbles se réalise sur les
rives soit enterré ou une partie en
élévation.

Le massif d’ancrage de la rive est


constitué d’une structure creuse en
béton armé.

Les tiges d’ancrages, support de


suspension, sont encastrées dans les
murs latéraux du massif.
Le massif d’ancrage peut, tout
comme les piles, être lié au sol
par des pieux.

Si le niveau convenable est très


profond ou absent, il est
nécessaire, pour les mêmes
raisons que pour les piles,
d'assurer une stabilité parfaite.
Le coût des ponts suspendus est largement tributaire
de celui des massifs d’ancrage des câbles porteurs, qui
peut être gigantesque si le sol naturel n’est pas un
rocher résistant.

Pour réduire ce coût, certains ingénieurs eurent l’idée


d’ancrer directement les câbles porteurs sur le tablier
en ses extrémités (ponts «autoancrés »).
Exemple de construction du massif d'ancrage du Pont de
Tancarville:

Fondations du massif d'ancrage Elévation du massif d'ancrage


7. Les câbles
Les câbles sont réalisés par simple juxtaposition de fils d'acier,
ces fils étaient ensuite ligaturés, afin de les serrer et d'essayer de
fermer le câble contre les entrées d'eau.

Lors de la construction, pour les ponts de faible portée, les


câbles sont assemblés en usine puis transportés sur le chantier.
En revanche, pour les plus grands ponts, les câbles peuvent
atteindre un diamètre de plus d'un mètre, et une longueur de
plus de 1000 mètres ; ils sont alors assemblés sur le site même
du chantier.
Le funiculaire «A», placé sur les pylônes à l'aide d'un hélicoptère,
entraîne un chariot «B» qui forme une boucle «C» avec le fil
déroulé de la bobine dont l'extrémité libre est ancrée en «E».
Lorsque le chariot arrive à l'autre extrémité du pont, on détache
la boucle et les 2 brins sont ancrés. Le chariot reçoit alors une
nouvelle boucle de la bobine située sur l'autre rive et pose ainsi
deux nouveaux brins pendant son retour et ainsi de suite jusqu'au
nombre de brins désirés.
• Les suspentes

En tout point du détroit on


fixe les câbles aux blocs
d’ancrage. Et ensuite
attacher les suspentes
verticales sur les câbles.
• La passerelle • Toronnage

• Le collier
8. Le tablier

•La première méthode consiste à


amener les caissons par la route et
de les mettre en place à l'aide de
grues ;

•Dans le second cas, on amène les


éléments préfabriqués du tablier
par péniches. Ces embarcations sont
elles-mêmes équipées de grues et
apportent les caissons à la bonne
hauteur.
Le reste du montage s'effectue de la même manière dans
les deux cas. On commence par les deux extrémités en
même temps afin que les efforts soient symétriques. Les
caissons sont amenés à la bonne hauteur, emboîtés dans
ceux déjà mis en place et enfin, suspendus. On progresse
de cette manière pour arriver jusqu'au centre du pont où
les deux parties se rejoignent.
9. Mise en œuvre de la chaussée et
ses équipements
• Le revêtement du tablier : La
chaussée du pont est
composée d’une couche
d’étanchéité et d’une couche
de roulement pour le trafic.

• Les équipements: les organes de sécurité(garde-corps, glissière


de sécurité, barrières); les matériels de voies (caténaires,
poteaux, signalisation).
10. Assainissement d’eau

La recueille de l’eau dans le sens transversal se fait en donnant à


la chaussée une double pente en forme de toit de 2.5%. Une fois
recueillie dans les fils d’eau de part et d’autre du tablier, l’eau est
évacuée par l’intermédiaire de gargouilles implantées au droit
des fils d’eau. Les gargouilles sont raccordées à un système de
recueille et d’évacuation des eaux à l’intérieur de la structure du
tablier.
Conclusion
Pour conclure, on peut affirmer que le pont suspendu
reste le plus performant en termes de longue portée car il
détient tous les records de résistance longitudinale.
Les ponts à haubans ont leur part d’intérêt dans les
constructions car ils correspondent aux structures les plus
adaptées dans les situations de tractions transversales. Leur
incapacité à franchir de longues distances permet aux ponts
suspendus de rester au top des constructions.

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