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Sol – Plante - Atmosphère

INES OUESLATI
MAÎTRE ASSISTANTE EN HYDRAULIQUE AGRICOLE –
INAT
INESS.OUESLATI@YAHOO.FR
Introduction

 continuum sol-plante - atmosphère est un modèle d’échange de


masse et d’énergie au niveau des couverts végétaux (couverts
agronomiques et forêts). Il résout explicitement les échanges de
chaleur, de vapeur d’eau et de gaz carbonique, et le transfert
d’eau dans la plante.

Notion utilisée pour signifier la continuité des processus


de transfert dans l'écosystème étudié.
 Dans ce système unifié, la circulation de l’eau se fait
d’un niveau d’énergie potentielle élevé vers un autre
moins élevé si on admet que le concept potentiel de
l’eau est applicable au sol , à la plante et à
l’atmosphère
 La circulation de l’eau comprend le mouvement de
l’eau du sol vers les racines l’absorption par les
racines le transport des racines vers les
branches et à travers le xylème jusqu’aux feuilles
l’évaporation dans les intercellulaires des feuilles,

la diffusion de la vapeur d’eau à travers les


stomates vers la couche d’air calme au niveau de la
feuille et à travers la couche d’air turbulente à
partir de laquelle la vapeur d’eau diffuse dans
l’atmosphère extérieure.
La détermination des facteurs des milieux à prendre en
considération pour aboutir à des décisions à caractère
opérationnel à court et à long terme:

 À court terme:
- L’estimation des déficits hydriques
- La modalité d’interventions culturales
- La prévision de la quantité et de la qualité de récolte
- Le risque d’apparition des maladies

• À moyen et à long terme:


- Le choix des plantes convenant le mieux au climat et au sol
- La prévision du calendrier agricole
- La gestion raisonnée de l’eau
 l’agriculteur, les gestionnaires (les coopératives
agricoles, les CRDA, GDA etc ) souhaitent disposer
d’outils pour optimiser l’irrigation et gérer de
façon intégrée les ressources en eau et leur
évolution aux 3 échelles (parcelle, région, état)
Bilan hydrique du sol

P+IR= ET + R + I ±ΔS
Avec:
 P: Précipitation (mm)
 IR: irrigation (dose ou lame) (mm)
 ET: l’évapotranspiration (mm)
 R: Ruissellement (mm)
 I: Infiltration (mm)
 ΔS: Variation du stock d’eau dans
le sol= Stock d’eau final - Stock d’eau initial
Bilan hydrique du sol

 Les différents modèles de bilan hydrique se


distinguent suivant leur plus ou moins degré de
complexité:

 Résolution explicite de l'équation du bilan d'énergie


de surface

 Application à un sol nu, à un couvert couvrant, ou à


une culture annuelle partiellement couvrante en début
de cycle de végétation,
 Prise en compte du comportement hydrique de la
culture : régulation stomatique, réservoir en eau de
la plante, extraction racinaire

 Représentation des transferts d'eau au sein du


profil racinaire.
Organigramme de modèle de bilan hydrique
parcellaire
 Un modèle de bilan hydrique d'une surface de sol nu ne
comportera que les sous modèles n° 1, 6 et 7.

 Un modèle de bilan hydrique d'une culture couvrante


nécessitera essentiellement les sous-modèles n° 1,2,3,4
et 5.

 Un modèle de bilan hydrique d'une culture annuelle de


printemps-été, de type maïs, tournesol ou soja, devra
comprendre a priori les 7 sous-modèles.
• A cause des difficultés et de l’imprécision des mesures de
terrain de l’évapotranspiration, elle est souvent calculé à
partir des facteurs climatiques.

• Un nombre très important d’équation empiriques et semi


empiriques ont été développés pour estimer
l’évapotranspiration.
Certaines méthodes de calcul ne sont valides que pour des
conditions climatiques et agronomiques spécifiques

• Après différentes recherches, la méthode du FA0-Penman


Monteith a été recommandée en May 1990 comme étant une
méthode standard pour l’estimation de l’évapotranspiration
de référence
Formules empiriques pour
estimer ET
 la formule de Turc

La formule de Turc (1961) appartient à la catégorie de modèle


statistiques-empiriques. et s’applique dans les régions
tempérées. Suivant la valeur de l’humidité relative Hr, elle
s'écrit dans son expression décadaire :
 Dans le cas où le rayonnement global RG (i.e. solaire incident
donc tout ce qui arrive au sol) est exprimé en W/m2, les
relations ci-dessus s’expriment en multipliant la valeur de RG
par 2.065.

 Cette formulation est très simple d’emploi mais ne permet


pas de prendre en compte les effets du vent. De plus, elle n’est
pas applicable à des échelles de temps réduites (pas de temps
horaire ou journalier) qui sont justement celle qui intéresse
l’ingénieur lors de projets d’irrigation.
Estimation de ET0 selon la formule de Blaney et
Criddle
La formule de Thornthwaite

 Thornthwaite établit une corrélation entre la température


moyenne mensuelle et l'évapotranspiration mensuelle. Cet
auteur, définit d'abord un indice thermique mensuel i.

 T : est la température moyenne mensuelle du mois considéré


en C°.
 I : indice thermique annuel (somme de 12 indices thermiques
mensuels).
 L'évaporation potentielle (ETP) mensuelle est donnée par :
 Avec :
 ETP en millimeters.
 a : Coefficient de correction, fonction de la latitude et du mois.
 T : la température moyenne mensuelle du mois considéré en
C°.
 φ : the latitude expressed in radians, positive for the
northern hemisphere and negative for the southern
hemisphere. The conversion from decimal degrees to
radians is given by:
 J: is the number of the day in the year between 1 (1 January)
and 365 or 366 (31 December).
 Des recherches effectuées par l’Institut National Agronomique
de Tunisie pour définir les limites d’adaptation des diverses
méthodes de calcul de l’ETP aux conditions climatiques
tunisiennes ont abouti aux résultats ci-après:

 Les formules empiriques de Blaney-Criddle, de Thornthwaite


et de Turc donnent generalement des valeurs inferieures a
l’ETP mesuree
 La formule de Penman est celle qui donne mois par mois
l’accord le plus satisfaisant avec l’ETP mesurée.

 Par exemple, la formule de Thornthwaite aboutit a une


valeur de l’ETP annuelle pour Tunis de 936 mm, alors que
celle de Penman conduit a 1 337 mm ; l’ETP mesurée dans la
même localité est voisine de 1 400 mm.
Formulation de l’équation de Penman
Monteith

 En 1948, Penman a combiné entre le bilan énergétique et le


transfert des masses pour dériver une équation qui calcul
l’évaporation d’une surface d’eau ouverte sous des
conditions climatiques standards en tenant compte du
rayonnement solaire, de la température, de l’humidité et de
la vitesse du vent,
 cette dernière a été développée par plusieurs chercheurs
pour estimer l’évapotranspiration des surfaces cultivées en
introduisant des facteurs de résistance.
Où Rn le rayonnement net , G le flux de chaleur du sol ,
(es - ea) représente le deficit de pression de vapeur dans l’air,
ρa est la densité moyenne de l’air à une pression constante , cp constante de
chaleur de l’air, Δ est la pente de la courbe de pression de vapeur saturante, et γ
est la constante psychrométrique
 Rs c’est la résistance de surface qui décrit la
résistance des stomates, la surface de la feuille et la
surface du sol au passage du flux de vapeur
 Ra c’est la résistance aérodynamique qui décrit la
résistance entre la végétation et la couche d’air
 Need to define unique evaporation parameters for
each crop and stage of growth, the concept of a
reference surface was introduced

 Grass, together with alfalfa, is a well-studied crop


regarding its aerodynamic and surface
characteristics and is accepted worldwide as a
reference surface.
 Because the resistance to diffusion of vapour
strongly depends on crop height, ground cover, LAI
and soil moisture conditions, the characteristics of
the reference crop should be well defined and fixed.
 A consultation of experts and researchers was
organized by FAO in May 1990, in collaboration with
the International Commission for Irrigation and
Drainage and with the World Meteorological
Organization, to review the FAO methodologies on
crop water requirements and to advise on the
revision and update of procedures.
Les étapes de calcul de l’ET0 de Penman-
Monteith (Allen et al. 1998)

Rn: le bilan radiatif ou le rayonnement net (MJ m–2 d–1),


G: le flux de chaleur du sol (MJ m–2 d–1),
T: la température de l’air (°C),
es: la pression de vapeur saturante (kPa) ,
ea :la pression de vapeur réelle (kPa)
u2: la vitesse du vent à 2m (m s–1)
γ: la constante psychrométrique (kPa °C–1)
Δ: la pente de la courbe de pression de vapeur saturante
la constante psychrométrique (kPa
°C–1)

P: la pression atmosphérique (kPa)

z: l’élévation (m)

Cp : chaleur spécifique à pression constante 1,013×10–3 MJ °C–1


kg–1
ԑ: rapport des masses molaires de la vapeur d’eau et de l’air sec
= 0,622
et λ :chaleur latente d’évaporation = 2,45 MJ kg–1
es: la pression de vapeur saturante
(kPa)

Non linearité de cette équation


Δ: la pente de la courbe de pression de
vapeur saturante

T: temperature moyenne de l’air [°C],


ea :la pression de vapeur réelle (kPa)

 La pression de vapeur réelle (ea ) est la pression de vapeur


relative à la quantité d’eau actuelle stockée dans l’air. Si l’air
n’est pas saturée ea<es

 la température de rosée (dew point temperature (Tdew)) [ºC],


est la température à partir de laquelle la vapeur d’eau contenue
dans l’air humide commence à se condenser au contact d’une
surface froide.
 ea peut être aussi calculée à partie de l’humidité
relative de l’air
 En cas d’erreur dans les mesures du Rhmin:

 En cas d’abscence de Rhmin et Rhmax, Rhmean est


utilisée:
 Méthode de coefficient cultural unique (the single
crop coefficient approach)
 Etc= Kc*ET

 Méthode du double coefficient cultural (dual crop


coefficient approach)
Méthode du double coefficient cultural (dual crop
coefficient approach)
Kc typiques pour différentes
cultures

Intervalles de variation du
Kc en cas de variation du
climat

45
Etc sous condition de
stress hydrique

Stress: Ks<1
Conditions favorables:
Ks=1

49
AET=Kc x ETo

AET=[ Kcb+Ke] x ETo

AET=[ Kcb.Ks+Ke] x ETo


50
La TAW
réserve = Total
utile Available
en eau d'un sol (RU)Water estTAW
(en anglais: donné
= Totalpar:
Available
Water)

Le concept de prise en compte du stress hydrique consiste à considérer


une fraction de la réserve utile du sol (TAW) comme étant facilement
(readily) évapotranspirable ou utilisable

On parle de réserve facilement utilisable (RFU) ou en encore


Readly available water (RAW)
RAW = p x TAW (mm)
p : «Depletion Fraction» (% d’eau facilement transpirable) (sans unité)
TAW dépend du type de sol. RAW/TAW (p) varie en fonction de la
plante et de la demande climatique.
FAO 56
 Si l’on admets que la plante doit être irriguée avant qu’elle ne
souffre du manque d'eau (afin d’assurer une production future
maximale),

la réponse à la question « Quand faut-il irriguer?»: est (Juste)


Avant que le Déficit D atteigne la valeur RAW = p . TAW
(Une définition par la FAO des Conditions Standard ou de Référence)

 Si l’on part de la description simplifié de bilan hydrique proposée


par la FAO,

la réponse à la question à la question «Quelle quantité d'eau


faut-il appliquer ?» est : suffisamment pour compenser les pertes par
évapotranspiration. Cette dernière est la variable-clef qui représente le
principal terme de perte par la culture
Θt: Teneur en eau limite (threshold)

54
RAW depends on :
– Soil type (qfc –qwp);
– Plant type (Zr and p);

56
Calcul du Ks

Pour Dr> RAW

TAW  Dr TAW  Dr
Ks  
TAW  RAW TAW 1  p 

Dr: déplétion au niveau de la zone racinaire; c’est le manque


d’eau (déficit) par rapport à la capacité au champs

* A θ=θFC  Dr=0; Dr<RAW  Ks=1


Dr(t)=D(t-1) – incomes + loss

58
Calcul du Dr
Estimation de la déplétion
initiale

Θi-1 est la teneur en eau moyenne dans la zone racinaire

Après une pluie intense ou une irrigation on peut assumer


que Θi-1 très proche de ΘFC  Dr,i-1≈0

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