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• C’est pourquoi le plus petit, le plus insignifiant des mots peut faire
de gros dégâts en fonction des circonstances dans lesquelles se
déroule la communication.
• On entend souvent que “une image vaut mille mots”. Mais, un mot
renferme en lui-même un énorme pouvoir, et lorsqu’il
s’accompagne d’autres mots, l’effet est alors décuplé.
• Voyons donc comment utiliser ce pouvoir en notre faveur, et
comment avec les mots, on peut blesser les autres, obtenir quelque
chose d’eux, ou encore les rendre heureux.
LES MAUX DES MOTS
les mots qui blessent
• La force des mots est telle que peu de mots suffisent pour
provoquer une grande joie ou causer une grande
tristesse. Souvent, il suffit d’une phrase pour valider une émotion,
ou d’un court paragraphe pour toucher notre corde sensible.
• Qui n’a jamais eu un ami toxique ou manipulateur qui parvient, rien
qu’avec les mots, à faire de nous ce qu’il veut, avec ou sans notre
consentement ?
• Qui n’a jamais été le destinataire de mots emplis de colère, de
ressentiment, de souffrance, de rejet ou de tristesse ?
• Qu’on le veuille ou non, les mots sont la forme de communication la
plus utilisée. C’est un échange qui laisse des traces ; on se rappelle
tous d’une de ces phrases qu’on nous a un jour adressée et qui
nous a causé une grande souffrance, ou qui, au contraire, a égayé
notre journée
les mots qui mentent
• Le langage que nous utilisons nous pousse à voir la réalité d’une façon ou d’une autre : dire
“c’est impossible à réaliser” est différent de “c’est peut-être difficile mais je dois quand même
essayer”. Quand nous réussissons à utiliser ou à donner une autre forme à nos messages,
l’idée que nous avons et ce que nous pensons peut totalement changer
• Il est important de se rendre compte que, souvent, ce n’est pas ce qu’on nous dit qui importe,
mais la façon dont on nous le dit. Les mots ont le pouvoir de changer ce que nous pensons,
ils offrent la possibilité de donner une nouvelle vision à ce qui se trouve en face de nous et,
surtout, ils ont la merveilleuse capacité de soulager et de procurer de la paix.
• Il ne s’agit pas de faire un usage irréel du langage pour changer ce que nous pensons et
passer d’un “je ne vais pas y arriver” à un “je peux le faire”, mais nous avons quand même
entre nos mains le pouvoir de cesser d’utiliser les mots qui n’apportent que des difficultés,
comme “toujours”, “jamais”, “je dois”… et de nous servir de termes qui peuvent nous aider
comme “ça ne s’est jamais bien passé, c’est vrai, mais aujourd’hui est un autre jour et je vais
essayer une nouvelle fois”.
•
• “La science moderne n’a pas encore produit de médicament tranquillisant aussi efficace que
quelques mots bienveillants”.
• -Sigmund Freud-
Soyons les scénaristes de notre histoire
• Le langage est à notre service pour nous aider et donner forme à notre esprit et à nos idées
; soyons les écrivain-e-s de nos vies et écrivons un scénario plein de force, de messages qui nous
motivent et ne nous limitent pas. Y parvenir peut être très simple et la différence entre le mettre
en pratique et ne pas le faire est très grande.
• “Si vous n’êtes pas heureux dans votre vie, il pourrait être sage de faire un inventaire des mots que
vous prononcez.”
• -Joyce Me
• Essayons de changer les mots que nous adressons aux autres ou que nous nous disons à nous-
mêmes, trouvons ceux qui sont adéquats, positifs et fonctionnels, que ce soit en changeant la
façon de les dire ou en modifiant le contenu. S’ils nous aident, nous motivent et nous font du
bien, alors ce sont les mots adéquats. Et, au contraire, si nous voyons qu’ils épuisent nos
ressources, qu’ils nous limitent, ne nous aident pas ou que nous faisons du mal aux autres, nous
devons songer à la possibilité de changer le langage que nous utilisons pour nous parler à nous-
mêmes.
les mots d’amour
• Le pouvoir des mots n’est pas grand uniquement lorsqu’il s’agit de blesser ceux à
qui ils sont adressés ; avec les mots, on peut également décrire des sentiments tels
que le plaisir, la bonté, l’amour et la gratitude.
• En effet, on a créé certains des plus beaux mots du monde pour parler des choses
qui nous plaisent : la beauté, l’amitié, la solidarité ou le charme qui nous entoure.
• Que serait l’amour sans les mots ? Y a-t-il quelque chose de plus beau que le fait
de dire à la personne que vous aimez ce que vous ressentez pour elle, et qu’elle
sache tout ce qu’elle représente pour vous ?
• Evidemment, le pouvoir des mots est si grand qu’il nous permet de dire aux autres
à quel point notre vie est belle ; il s’agit probablement de l’un des meilleurs usages
de ce pouvoir.
• La responsabilité, au travers de laquelle on exerce le pouvoir des mots, nous
appartient.
• Utiliser ce pouvoir pour créer, construire, partager, caresser ou prendre les autres
dans ses bras au lieu de le faire pour remercier, attaquer ou détruire, au fond, c’est
une décision qui nous appartient ; soit on pratique, soit on censure
Poeme de leopold sedar senghor
qui magnifie la femme noir a travers des mots solides
• Femme nue, femme noire
Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
J'ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux
Et voilà qu'au coeur de l'Été et de Midi,
Je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné
Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle
• Bien sûr, cela fait longtemps que vous avez appris à parler. Mais, il
ne s’agit pas seulement de savoir parler ; il s’agit surtout de savoir
comment le faire, et ce avec intelligence émotionnelle.
• Certains ponctuent leurs phrases de “gros mots”, quand d’autres
passent leur temps à médire, insulter ou critiquer, que ces critiques
soient portées sur vous-même ou sur les autres. Techniquement,
ces gens-là savent parler, mais, utilisent-ils la parole à bon escient ?
• D’autre part, il est indéniable que le langage remplit une fonction
communicative vitale, c’est pourquoi il n’est pas sain de réprimer
ce que l’on pense et ce que l’on ressent.
• En effet, dans nos vies d’êtres imparfaits, tout n’est pas toujours
rose. Dans ces moments de négativité, de haine ou de douleur,
non seulement on a le droit de s’exprimer, mais les autres ont
aussi le droit d’être traités avec respect.
conclusion
Les mots servent à décrire au plus juste une
pensée, un objet, une situation, un ressenti…
C’est nous qui leurs donnons du pouvoir en
conscience ou pas, tant dans la manière de les
exprimer, que dans la manière de les recevoir.
Ils peuvent alors contribuer à notre mal-être
ou bien, être guérisseur