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La gestion des

risques
dans les
établissements de
santé
La gestion des
risques
dans les
établissements Les soins infirmiers et La
de santé
Février 2010
gestion des risques

 Objectifs

 Identifier les principaux risques dans le domaine de la santé


des personnes et des populations
 Intégrer les notions de danger et des risques dans les
situations de soins
 Identifier les mesures adaptées à mettre en situation de
risque infectieux

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sommaire
Février 2010

 Les différents concepts


Danger, risque
Sécurité et besoin de sécurité, sécurité et sûreté
Facteurs de risques
Risque et santé: impact sur la santé
Concept en éthique: faire le lien: éthique, déontologie,
responsabilité.
 Notions d’acceptabilité, seuil, fréquence, gravité,
 Cartographie des risques
 Notion de risque à priori et à postériori, évitabilité
 Risque et statistiques
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sommaire
Février 2010

 Risque et environnement: la santé environnementale


 Notion de coût individuel et collectif
 Les comportements à risque :
Accidents routiers, l’alcool au volant, le risque routier et la
drogue
Les jeux dangereux,
Les jeux à risque
La cyberaddiction
Les jeux de hasard
 La notion de crise, le plan blanc

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sommaire
Février 2010

 La politique de sécurité
 Les niveaux de sécurité et enjeux
 Les grandes étapes
 Typologie des risques dans les établissements de santé
Le risque infectieux hospitalier
L’élimination des déchets
Le Protocole d’hygiène, de désinfection, d’antisepsie
Le circuit du linge à l’hôpital
Gestion du matériel,
Circuits des repas
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sommaire
Février 2010

 L’erreur et ses mécanismes : Quelques définitions


 Le modèle de Reason
 Le retour d’expérience
 Définition de la gestion des risques
 La démarche de la gestion du risque
 La gestion des risques dans les établissements de santé
 La classification des risques dans les établissements de santé
 La spécificité du risque dans les établissements de santé
 Du diagnostic à la prévention

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion du danger
Février 2010

 Danger: Ce qui est ordinairement suivi d'un malheur, ou qui


expose à une perte, à un dommage, etc.
Les expressions:
Danger inévitable, inattendu. Danger imminent.
S'exposer au danger. Se mettre en danger.
« Être en danger de mort ou de mourir ».
« Courir un grand danger ». « Être hors de danger ».
« Braver les dangers ». « Affronter les dangers ». « Se sauver du
danger ». « Cela n'est pas sans danger ».

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion du danger
Février 2010

 Dans le monde du travail: Un danger est toute source


potentielle de dommage, de préjudice ou d'effet nocif à l'égard
d'une chose ou d'une personne dans certaines conditions dans
le milieu de travail.

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion du danger
Février 2010

 Des exemples de danger


Les dangers dans le milieu de travail peuvent provenir de
nombreuses sources.
Les exemples généraux comprennent :
• Les substances
• Les procédés
• Les pratiques… qui peuvent entraîner un préjudice ou un
effet nocif pour la santé d'une personne dans certaines
conditions..

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion du danger
Février 2010

Dangers dans le milieu Exemple de danger Exemple de préjudice


du travail
Chose Couteau Coupure
Substance Benzène Leucémie
Matière Amiante Cancer
Source d’énergie Electricité Choc, électrocution
Condition Plancher glissant Chutes
Procédé Soudage Maladie des fondeurs de
laiton
Pratique Exploitation minière en Silicose
roche dure

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion du danger
Février 2010

 Les dangers dans le milieu de travail comprennent les


conditions dans lesquelles une énergie non contrôlée est
libérée, par ex:
Un objet qui tombe d'une hauteur (énergie potentielle),
Une réaction chimique d'emballement en chaîne
La libération de gaz comprimé ou de vapeur (pression;
température élevée),
Des cheveux ou des vêtements qui se coincent dans une
machine tournante (énergie cinétique)
 Un contact avec les électrodes d'une batterie ou d'un
condensateur (énergie électrique).
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La gestion des
risques
dans les
établissements Les types de dangers
de santé
Février 2010

Les dangers sont généralement classés dans ces catégories:


biologiques: bactéries, virus, etc…
chimiques: dépendent des propriétés chimiques et toxiques du
produit
ergonomiques : mouvements répétitifs, aménagement
inadéquat du poste de travail, etc.,
physiques: rayonnements, champs magnétiques, pressions
extrêmes (haute pression ou vide), bruit, etc.,
psychosociaux: violence, etc.,
liés à la sécurité: sources de chute et de trébuchement,
surveillance inadéquate des machines, pannes de l'équipement

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion du risque
Février 2010

Un risque est la probabilité qu'une personne subisse un


préjudice ou des effets nocifs pour sa santé en cas d'exposition
à un danger. Cette notion peut également s'appliquer à des
situations où il y a perte de biens ou d'équipement.

Selon Poumadere (Professeur à l'E.N.S. de Cachan) la définition


la plus répandue est la suivante : « Les risques constituent une
menace pour les êtres humains et ce à quoi ils sont attachés».

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La gestion des
risques
dans les
établissements Historique de la notion du
de santé
Février 2010
risque

 L'homme a de tout temps été confronté aux dangers


catastrophes naturelles (tremblement de terre, inondation,
éruption volcanique, avalanche, cyclone, etc.), de maladies, de
guerres ou de tout autre manifestation, l'homme fut amené à
réagir face au danger du risque naturel.

La notion de risque a été introduite dès que les probabilités


ont été développées au XVIII siècle .

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La gestion des
risques
dans les
établissements Historique de la notion du
de santé
Février 2010
risque

Le progrès scientifique et le développement technologique


ont a accru les risques liés au développent industriel et humain
→ La naissance de la notion de gestion des risques.

Les années 1990 marquent le début d'un rapprochement des


aspects qualité, sécurité, santé et protection de l'environnement.

La mondialisation associée à l'émergence d'une société


d'information entraine l'entreprise dans un environnement
instable et mouvant source de risques nouveaux.
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Danger et risque
Février 2010

« Danger » n’est pas synonyme de « Risque »

Risquer, c’est s’exposer à un danger possible.

Ex: L’hélice en rotation pendant toute la marée du chalutier est


un danger, mais la probabilité d’exposition du matelot étant
improbable pendant les phases de travail « normales », le risque
d’être happé par l’hélice est nul. Mais si une phase de travail
exceptionnelle amène le matelot à intervenir dans l’eau à
proximité de l’hélice en rotation, le risque devient inacceptable.
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion du risque
Février 2010

Les risques sont exprimés sous forme d'éventualité ou de


probabilité d'une maladie ou d'une blessure, alors que les
dangers évoquent les conséquences possibles.
Par exemple, le risque d'être atteint d'un cancer en raison du
tabagisme pourrait être exprimé de la manière suivante :
 « Le risque de mourir du cancer du poumon est 12 fois plus
élevé chez les fumeurs que chez les non-fumeurs », ou encore
« Un nombre Y de fumeurs sur 100 000 fumeurs seront
vraisemblablement atteints du cancer du poumon »
(Selon leur âge et le nombre d'années de tabagisme).

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La gestion des
risques
dans les
établissements
La notion de risque
de santé
Février 2010

Selon la HAS le risque est :


« Une situation non souhaitée ayant des conséquences
négatives résultant de la survenue d’un ou plusieurs événements
dont l’occurrence est incertaine ».

« Tout événement redouté qui réduit l’espérance de gain et/ou


d’efficacité dans une activité humaine ».

Mitsa Wakim/2010
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion de risque
Février 2010

Une bonne gestion du risque ne veut pas dire suppression.

LE RISQUE ZERO N’EXISTE PAS

Ex:La transfusion de sang en France


• 1980→20 donneurs, on les prenait tous.
• 1990→sur 20 p, on prend 12donneurs.
• 2003→sur 20p, on prend 6 donneurs.
Dans cet exemple on va avoir des effets collatéraux.
En France , la transfusion est très fiable, mais de gros problèmes
se posent aux patients qui meurent parfois, faute de donneurs.
Mitsa Wakim/2010
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sécurité et besoin de sécurité
Février 2010

La sécurité est l'état d'esprit d'une personne qui se sent


tranquille et confiante. C'est le sentiment, bien ou mal fondé,
d'être à l'abri de tout danger et risque; il associe calme,
confiance, quiétude, sérénité, tranquillité.

 Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les


différents dangers qui nous menacent.
Il peut s’entendre sur un plan physique ( arme, protection) ou
moral ( assurance, statut..).

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sécurité et sûreté
Février 2010

 Sécurité : « Situation de celui (…) qui est à l’abri des risques


(s’agissant des risques concrets : agressions, accidents…)
Etat qui peut concerner une personne (sécurité individuelle), un
groupe (sécurité publique)

Par extension : prévention de tels risques mesures et moyens de


protection tendant à prévenir l’apparition de ces risques,
ensemble de précautions incombant à certaines personnes
envers d’autres.

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La gestion des
risques
dans les La sécurité et besoin de sécurité
établissements
de santé La pyramide de Maslow
Février 2010

 La pyramide de Maslow est une classification hiérarchique des


besoins humains.
 Maslow distingue cinq grandes catégories de besoins.
 Il considère qu’on passe à un besoin d’ordre supérieur quand
le besoin de niveau immédiatement inférieur est satisfait.

Sans surprise, on recherche par exemple à satisfaire les besoins


physiologiques avant les besoins de sécurité.
Mais dans une situation où notre survie est en jeu, nous sommes
prêts à prendre des risques.
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La gestion des
risques
dans les La sécurité et besoin de sécurité
établissements
de santé La pyramide de Maslow
Février 2010

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La gestion des
risques
dans les
établissements La sécurité et besoin de sécurité
de santé
Février 2010
La pyramide de Maslow
 Les besoins humains selon Maslow :
 Les besoins physiologiques sont directement liés à la survie
des individus ou de l’espèce (faim, soif, sexualité...).

 Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les


différents dangers qui nous menacent. Il s’agit donc d’un besoin
de conservation d’un existant, d’un acquis.

 Le besoin d’appartenance révèle la dimension sociale de


l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans
lesquels il vit (famille, travail, association...).
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La gestion des
risques
dans les
établissements La sécurité et besoin de sécurité
de santé
Février 2010
La pyramide de Maslow

 Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance.


L’individu souhaite être reconnu en tant qu’entité propre au sein
des groupes auxquels il appartient.

 Le besoin de s’accomplir est selon Maslow le sommet des


aspirations humaines. Il vise à sortir d’une condition purement
matérielle pour atteindre l’épanouissement.

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sécurité et besoin de sécurité
Février 2010

 Les besoins de sécurité sont ceux qui sont liés à l'aspiration de


chacun d'entre nous à être assuré du lendemain physiquement
comme moralement. Ils recouvrent:
 le besoin d'un abri ( logement, maison),
la sécurité des revenus et des ressources,
la sécurité physique contre la violence (délinquance, agressions),
la sécurité morale et psychologique,
la stabilité familiale ou une certaine sécurité affective et
la sécurité sociale (santé). Compensation des risques réalisés,
mesure tendant à compenser, chez la victime, la réalisation des
risques.
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La gestion des
risques
dans les
établissements
Sécurité et sûreté
de santé
Février 2010

Sûreté: Qualité d’un objet ou d’une situation qui offre des


garanties, ménage une protection à l’abri de toute atteinte ou
de tout péril (agression, vol, terrorisme).
Sources : Encyclopedia universalis / Secrétariat du Conseil du
Trésor du Canada.

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sécurité et sûreté
Février 2010

 La sûreté semble graviter autour des notions de certitude,


avec donc une dimension future quant à l'issue d'une action.

 Dans la sécurité, il y aurait une dimension plus statique, plus


orientée vers les risques qu'un objectif lui-même.

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sécurité et sûreté
Février 2010

Sûreté : pour chaque citoyen (on précise sûreté individuelle).

 Garantie contre les arrestations, détentions et peines arbitraires


 Garantie de la liberté individuelle qui consiste dans la protection
accordée par la société à chacun de ses membres pour la
conservation de sa personne, de ses droits et de sa propriété
(déclaration de 1793 art. 8) »

Par extension : la protection dont l’Etat se couvre (sûreté de l’Etat),


celle qu’il organise (sûreté publique)
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Sécurité et sûreté
Février 2010

La sûreté serait une garantie, une action qui incomberait aux


autorités, la sécurité un état de celui qui n’est menacé par rien .

La sureté est dynamique


suppose une action
au moins éventuelle,
la sécurité exprime un état.

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

 On appelle risque, la probabilité d'apparition d'un événement


défavorable et facteur de risque ce qui modifie le niveau de ce
risque.

 La présence chez l'individu de certains facteurs augmente


la possibilité de développer une maladie donnée.

 Un facteur de risque est un élément appartenant à l'individu ou


provenant de l'environnement susceptible de provoquer une
maladie, un traumatisme ou toute autre atteinte à l'intégrité ou
au développement de la personne.
Page 31 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

Les facteurs de risque peuvent être divisés:


en facteurs d'origine génétique (biologique)
en facteurs liés à l’ environnement (physique, organisation au
travail)
en facteurs de risque liés aux comportements individuels ou
sociaux.

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Exemples de facteurs de risque
Février 2010

 En droit : La prolifération de normes législatives, la complexité


excessive, le caractère illisible de certaines lois entrainent une
rupture d’égalité.
 En économie: l’inflation peut entrainer une perte du pouvoir
d’achat, un crack boursier
 Des installations industrielles peuvent être des facteurs de
risque pour le voisinage et l’environnement.
 Pour la conduite automobile, le verglas est un facteur de
risque d'accident de la route.
 Dans le monde du travail : les facteurs liés à l'organisation
jouent un rôle important dans les problèmes de santé
Page 33 psychologique au travail Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

 Ces facteurs de risque permettent ainsi de calculer la


probabilité qu'a un individu d'avoir un accident vasculaire dans
un délai déterminé.

 Des scores de risque sont ainsi disponibles, permettant de


définir si une personne est à haut risque ou à bas risque

 En gestion des risques, un facteur de risque est une source de


risque qui est classée en risques inhérents génériques probables
dans le but de faciliter l'évaluation ou l'atténuation des risques.
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

 Un facteur de risque peut être localisé selon son origine :


Endogène : généré par l'organisation elle-même ou à
l'intérieur du périmètre qu'elle contrôle.
(Ex: stress au travail Maladie cardiovasculaire
Mauvaise installation électrique incendie prenant
naissance dans les locaux de l'entreprise)

Exogène : généré à l'extérieur du périmètre de contrôle de


l'entreprise. Ex: mauvaise météo accident de la route.

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

Les facteurs de risque majeur: Les facteurs de risque majeur,


participent au développement de maladie.
Ex: dans les maladies vasculaires telles que l'infarctus du
myocarde et l'accident vasculaire cérébral, un facteur de risque
majeur double la probabilité de maladies vasculaires,
deux facteurs la quadruplent et trois la multiplient par neuf.
 Ces facteurs de risque majeur sont :
 l'hypertension artérielle, le stress
l'excès de cholestérol, de triglycérides,
le stress, le tabac
 le diabète
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

Les facteurs de risque mineur s sont appelés ainsi car leur


participation au développement des maladies cardiovasculaires
est moins importante que celles des risques majeurs.

 Les facteurs de risque mineur sont :


 la sédentarité
l'embonpoint (surpoids supérieur à 10%)

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

Les facteurs de risque immuables

Le sexe : Par exemple, le risque de sclérose en plaques (une


maladie chronique qui affecte le système nerveux) est deux fois
plus élevé chez les femmes que chez les hommes.
En revanche, le risque d’attaque cardiaque est plus élevé chez
les hommes. Les femmes, quant à elles, souffrent d’une forme
différente de maladie cardiaque, qui peut aisément passer
inaperçue lors de tests habituels.

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

L'âge: On a plus de probabilité de faire un infarctus à l'âge de 65


ans qu'à l'âge de 20 ans

Ex: L’âge est un facteur de risque majeur du cancer du sein.


Exceptionnel avant 25 ans
Très rare avant 30 ans
Son incidence augmente de façon exponentielle jusqu’à l’âge
de 45-50 ans
L’incidence maximale est observée entre 60 et 69 ans,
supérieure à 320/100 000
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

La génétique : ex:
les facteurs génétiques regroupent l'ensemble
des dyslipidémies d'origine génétique, maladies rares
aux conséquences variables sur le développement d'une
athérosclérose,
le diabète qu'il soit de type 1 ou de type 2,
les anomalies rares de la coagulation,
l'hypertension artérielle.

Page 40 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Facteurs de risque
Février 2010

 Les facteurs de risque peuvent s'associer, les risques sont alors


multipliés et non additionnés.
L'âge et le sexe sont indépendants de nous mais les plus
importants, l'excès de cholestérol, l'hypertension, le tabac,
le mode d'alimentation et la sédentarité dépendent de nous et
de notre mode de vie.
Il est possible par un effort quotidien d'intervenir sur ces
facteurs de risque environnementaux.

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Qu'est-ce qu'un effet nocif pour la santé?
Février 2010

Tout changement dans les fonctions de l'organisme ou


dans les structures des cellules susceptible d'entraîner
une maladie ou des problèmes de santé

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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Qu'est-ce qu'un effet nocif pour la santé?
Février 2010

Effet nocif pour la santé comprennent :


Les préjudices corporels
Les maladies
Les changements dans le fonctionnement, la croissance ou le
développement de l'organisme
Les effets sur le fœtus en développement , les effets sur les
enfants, les petits-enfants, (effets génétiques héréditaires)
La diminution de la durée de vie, les changements dans l'état
mental associés au stress, à des traumatismes, à l'exposition à
des solvants…

Page 43 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
L'exposition à des dangers dans le
dans les milieu de travail entraîne-t-elle
établissements
de santé
systématiquement des effets nocifs
Février 2010 pour la santé?
 Non, pas nécessairement

Pour cela il faut connaître:


La nature des dangers présents,
Le mode et le degré d'exposition (voie d'exposition, ainsi que
la fréquence et le degré d'exposition),
Le genre d'effet que pourrait entraîner l'exposition en
question
La gravité des dommages, des blessures ou des préjudices
que pourrait entraîner l'exposition.

Page 44 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
L'exposition à des dangers dans le
risques
dans les
milieu de travail entraîne-t-elle
établissements systématiquement des blessures des
de santé
Février 2010
effets nocifs pour la santé?
 Les effets peuvent:
 Etre aigus, c'est-à-dire que la blessure ou le préjudice peut
survenir, ou leurs symptômes peuvent se manifester, au contact
de l'agent dangereux ( ex: éclaboussures d'acide dans les yeux).
Etre tardives ex: l'exposition à l'herbe à puces peut entraîner
l'apparition d'un œdème rougeâtre sur la peau deux à six jours
après le contact avec la plante.
Le délai peut être plus long : le mésothéliome, un type de
cancer qui se développe sur la plèvre (membrane entourant le
poumon) peut se manifester 20 ans ou plus après l'exposition à
l'amiante.
Page 45 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
L'exposition à des dangers dans le
dans les milieu de travail entraîne-t-elle
établissements
de santé systématiquement des blessures,
Février 2010 des maladies ou d'autres effets
nocifs pour la santé?

 Une fois le danger écarté ou éliminé, les effets peuvent être


réversibles ou irréversibles.
Un danger peut causer une blessure qui peut guérir
complètement (réversible)
ou entraîner une maladie non traitable (irréversible)

Page 46 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Facteurs de risque dans le
de santé
Février 2010
domaine de la santé
Tabac : expose tout individu à de graves problèmes de santé.
 Pour les diabétiques, le tabac constitue un facteur de
risque important de complications.
 Sur le plan cardiovasculaire le tabac favorise la formation de
caillots, de thromboses et de spasme.
 Il fait diminuer le bon cholestérol et agit sur l'équilibre
glycémique .
Un diabétique fumeur a deux fois plus de risques de faire un AVC
(accident vasculaire cérébral) ou une crise cardiaque qu'un
diabétique non fumeur; trois fois plus de risques d'être atteint des
reins et d'artérite aux jambes qu'un diabétique non fumeur.
Page 47 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les Facteurs de risque dans le
établissements
de santé domaine de la santé
Février 2010

Alcool: On sait que l'excès d'alcool est néfaste pour la santé.


 Chez le diabétique, le risque est accru car il expose aux
complications ,aux hyperglycémies et aux hypoglycémies sévères
(surtout pt le sommeil, le patient pouvant ne pas se réveiller).

 Les diabétiques doivent prendre en compte la part que


représente la consommation d'alcool dans l'apport calorique et
glucidique global. Cet apport diffère d'un alcool à l'autre.

En cas de complication déclarée (neuropathie, complication


cardiovasculaire ou hépatique...) l'alcool est proscrit.
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La gestion des
risques
dans les
établissements Facteurs de risque dans le
de santé
Février 2010
domaine de la santé

 Une consommation modérée d'alcool représente


deux verres de vin/J pour l'homme et un verre pour la femme
(à ne prendre à jeun mais toujours au moment des repas).

Page 49 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Facteurs de risque dans le
de santé
Février 2010
domaine de la santé

Cholestérol: Le cholestérol est une graisse naturelle


indispensable à l'organisme. Un tiers est présent dans
l'alimentation, les deux autres tiers sont fabriqués par le foie, à
partir des graisses que nous consommons.
Il existe deux catégories : le bon cholestérol (HDL) et le
mauvais (LDL).

Ce que nous mangeons, les bonnes et les mauvaises graisses


ont une influence sur le bon et le mauvais cholestérol, et donc
sur le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Page 50 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
Le risque dans le domaine de la
établissements
de santé
santé
Février 2010

En santé le risque, événement susceptible d’aboutir à une


rupture de la continuité des soins, avec une dégradation plus
ou moins importante de la qualité des soins(Durieux. 1998).

 En santé, la recherche d’un bénéfice à long terme rend


souvent nécessaire une prise de risque à court terme.
 En santé, ne pas prendre de risque conduit à ne pas soigner
et, paradoxalement, induit un risque augmenté pour le
patient.(Ex: Chimiothérapie)

Mitsa Wakim/2010
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La gestion des
risques
dans les
établissements Les deux paramètres du risque
de santé
Février 2010

Le risque est nul ! Le risque est inacceptable !

Comment mesurer ce risque ?

Le risque ( R ) est une grandeur à deux dimensions


Le risque est défini par deux paramètres :
La fréquence d’apparition de l’évènement redouté
La gravité des conséquences de l’événement redouté
Ex: Décès suite à une anesthésie, c’est un cas très grave
1 cas pour 100000 anesthésies
Mitsa Wakim/2010
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La gestion des
risques
dans les La fréquence des risques: ordre
établissements
de santé de grandeur des risques
Février 2010

Fréquence Hors santé Santé


10-² Sports à haut risque Iatrogénie
médicamenteuse

Infections
10-3 Accidents du travail nosocomiales
10-4 Accidents de la Risque immunologique
transfusionnel
route
10-5 Industries lourdes Risque incendie
10-6 Crash aérien Risque vital
transfusionnel

Page 53 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les Identification des conditions de
établissements
de santé transition vers l’ultra sécurité
Février 2010

Mitsa Wakim/2010
Page 54
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La gravité d’un risque
Février 2010

Gravité du risque touchant un patient (échelle de l’OMS).

5.Décès
4.Menace du pronostic vital
3.Incapacité permanente ou importante
2.Nécessité d’intervention médicale ou chirurgicale
1.Réhospitalisation ou prolongation d ’hospitalisation.

Page 55 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Acceptabilité du risque
de santé
Février 2010
Matrice fréquence gravité

Fréquence

Page 56 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Acceptabilité du risque
Février 2010

« Décision d'accepter un risque. »


L'acceptation d'un risque dépend des critères retenus par la ou
les personnes qui prennent la décision.(ISO/CEI73)

Comment gérer le rapport au risque ? Il est important de savoir


ce que l’on est prêt à accepter et ainsi connaître la limite à ne
pas dépasser. Suivant l’époque et l’espace considérés, on
n’accepte pas la même part de risque.

Page 57 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Seuil d’acceptabilité du risque
Février 2010

L'acceptabilité des risques est une notion subjective qui dépend


du contexte socio-économique, de la culture et d'attitudes
propres (aversion au risque) de la personne (ou des pratiques de
l'organisme) qui prend la décision.
L'acceptabilité des risques évolue dans le temps.

Si l'on admet l'existence d'un seuil, il suffit, pour assurer la


sécurité des gens (travailleurs et population), de prendre les
mesures adéquates pour que personne n'atteigne ce seuil.

Page 58 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Cartographie des risques
Février 2010

 La cartographie des risques relève d’une approche globale qui


permet:
D’identifier l’ensemble des risques potentiels susceptibles de
remettre en cause les objectifs et missions d’une entreprise

De hiérarchiser ces risques en fonction de leur criticité


calculée sur la base de critères de gravité, d’occurrence, de
détectabilité.

Page 59 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Cartographie des risques
Février 2010

La cartographie des risques


qui permet d’établir le
programme d’actions
de gestion de risques.

Page 60 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Cartographie des risques
Février 2010

 Il s'agit de classer par ordre d'importance la vulnérabilité et


ensuite préciser les mesures de prévention à prendre.

 Pour cela l'analyse du risque s'appuie sur deux variables :


gravité et fréquence.

 Avant d'estimer la gravité il est nécessaire que les décideurs


définissent ce qu'ils entendent par grave: sont graves, une
perte financière, humaine, des dégâts environnementaux,
sanitaires etc.

Page 61 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Cartographie des risques
Février 2010

La cartographie des risques se décline en 4 grandes catégories :

Risques de fréquence et de gravité faibles : Ce sont des


risques qui se produisent rarement et dont l'impact est limité .
L'organisation peut vivre avec ces risques, ce sont les risques
mineurs.

Page 62 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Cartographie des risques
Février 2010

Risques de fréquence faible et de gravité élevée : Ce sont des


événements qui se produisent rarement mais dont les
conséquences sont significatives lorsqu'ils se produisent.
En raison de leur faible fréquence il est difficile de prévoir et
d'anticiper leur survenance ce sont les risques majeurs ou
catastrophiques.
Le risque majeur appartient au domaine du risque collectif et
correspond à un accident avec de nombreuses victimes et/ou
des dommages importants pour les biens et/ou pour
l'environnement (ex : en 2001, explosion d'AZF à Toulouse,
inondations dans la Somme...).
Page 63 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements Cartographie des risques
de santé
Février 2010

Risque de fréquence élevée et de gravité faible : Ces


événements se produisent assez régulièrement mais leurs
conséquence sont relativement faibles, le risque est
généralement prévisible, cette catégorie peut être dénommé
risque opérationnel.

Page 64 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Cartographie des risques
Février 2010

Risques de fréquence et de gravité élevées : les évènements


se produisent régulièrement et leurs conséquences sont à
chaque fois significatives.
Dans la majorité des cas le décideur abandonne le projet à
moins que le projet soit primordial pour le développement de
l'organisation. On parle alors de situation d'évitement.

Page 65 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque à priori
Février 2010

La démarche de maîtrise des risques repose sur 3 étapes:


Identifier
Analyser
Traiter

Deux approches complémentaires


 Approche à priori
 A postériori

Page 66 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La démarche à priori
Février 2010

Fiabiliser le système avant la survenue d’évènement


Rôle de la réglementation
Organisation fiable
Identification des risques par:
• Auto-évaluation
• Audits
• Analyse des processus:
o Analyse des modes de défaillances et de leurs effets (AMDE)
o Analyse préliminaire des dangers
o Analyse prévisionnelle des risques
o Visite des sites
Page 67 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La démarche a postériori
Février 2010

 Organisation visant à tirer des enseignements des


incidents, dysfonctionnements, presque accidents ou crises pour
éviter leur répétition.
Le retour d’expérience, les fiches de recueil d’évènements
Indésirables
Les différentes instances de l’établissement: CLIN, CHSCT,
CSTH (comité de sécurité transfusionnelle et hémovigilance).
Les comités de mortalité-morbidité

Page 68 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Risque et statistiques
Février 2010

La statistique est à la fois une science formelle, une méthode


et une technique.

Elle comprend:
 la collecte,
 l'analyse, l'interprétation de données
 la présentation de ces données afin de les rendre lisibles.

Page 69 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Risque et statistiques
Février 2010

Intérêt des statistiques dans l’évaluation des risques


D’évaluer les risques et de les situer dans un contexte précis
Faire apparaître des liens, non nécessairement évidents,
existant entre les différentes données
Classer les données mesurées en différents groupes
homogènes
Analyser plus en profondeur des comportements spécifiques
Détecter des points anormaux, réaliser des prédictions,
D’orienter une réflexion stratégique

Page 70 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque relatif/Statistiques
Février 2010

Le risque relatif (RR) est une mesure statistique utilisée en


épidémiologie, mesurant le risque de survenue d'un
événement entre deux groupes.
Ex: le cas d'une étude ayant pour objectif de déterminer
la différence de risque d'avoir une maladie (cancer du poumon)
chez une population exposée à un facteur de risque (tabac chez
une population de fumeurs) et chez une population témoin (non
fumeur).

Page 71 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque relatif/Statistiques
Février 2010

R1 le risque de survenue d'événements critiques (le nombre


de cancer) dans le groupe exposé (les fumeurs).
Ex: 10% des fumeurs ont eu un cancer du poumon, R1 = 10%
Ro le risque dans le groupe témoin (les non fumeurs).
Considérons que 5% des non-fumeurs ont eu un cancer du
poumon, alors Ro = 5%
Le risque relatif : et ici égal à 2 (10/5=2).

Le risque d'avoir un cancer du poumon est deux fois plus


élevé chez les fumeurs que chez les non fumeurs.
Page 72 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements Evitabilité des risques
de santé
Février 2010

Risque non évitable: risque lié à l’aplasie médullaire


déclenchée par la chimiothérapie d’une leucémie aigue.
Un risque est à mettre en regard d’un bénéfice attendu malgré
les complications.

Risque évitable: risque d’atteinte cardiaque par erreur de


dosage de la chimiothérapie → erreur de prescription ou
d’administration
 La maîtrise du processus et les barrières du système doivent
permettre d’éviter les risques.

Mitsa Wakim/2010
Page 73
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Risque et environnement
Février 2010

Risque et environnement
Air Changement Société
Eau climatique Opinion
Nature et Ressources et Ménages
biodiversité déchets Economie
Sol Activités et  Emploi
Territoire environnement Développement
Zones humides Agriculture durable
Littoral Energie
Occupation Industrie
des sols et Tourisme
paysage Transports
Construction et
bâtiments

Page 74 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Risque et environnement
Février 2010

La protection de l'environnement est un thème important


pour les entreprises, l'environnement est de venu une fonction
dans de nombreuses entités dans un système intégré avec
l'hygiène et la sécurité et la qualité sous le nom du QHSE.

→ Développement durable : Brundtland le définit comme


« un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre
aux leurs »

Page 72 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Risque et environnement
Février 2010

 Le risque écologique est présent dans tous les aspects d'une


entreprise et de ses activités par exemple :
L'implantation d'une usine sur un site particulier peut mettre
en danger la faune, la flore
La construction de cette usine peut entraîner un phénomène
de sédimentation des déchets dans un lac ou une rivière
proche
L’exploitation peut créer de nombreux risques liés aux
matières première à leur transport et à leur stockage, aux
déchets et à l'émission de gaz toxiques.

Page 76 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Risque et environnement
Février 2010

Les différents types de risques auxquels chacun de nous peut


être exposé sont regroupés en 5 grandes familles :
Les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation,
cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique ;
 Les risques technologiques : les risques industriel, nucléaire,
biologique, rupture de barrage...
Les risques de transports collectifs (personnes, matières
dangereuses) sont des risques technologiques. On en fait
cependant un cas particulier car les enjeux varient en
fonction de l'endroit où se développe l'accident ;
Les risques de la vie quotidienne (accidents domestiques,
accidents de la route...)
Page 77
Les risques liés aux conflits. Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Santé environnementale
Février 2010

 Parmi les multiples facteurs qui déterminent la santé humaine


et le développement des pathologies, la qualité de
l’environnement et du milieu de vie (eau, alimentation, air, sols,
habitat…),les contaminants (biologiques, chimiques, physiques),
les nuisances (déchets,…), jouent un rôle fondamental.

 Certaines pathologies sont aggravées, voire déterminées, par


l’environnement.

Page 78 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
Les voies d’exposition aux
établissements
de santé
substances dangereuses
Février 2010

Les voies d’exposition aux substances dangereuses:


Page 79 Mitsa Wakim/2010
Inhalation, ingestion, contact cutané
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Santé environnementale
Février 2010

L’Institut de veille sanitaire (InVS), établissement public de


l’Etat, placé sous la tutelle du ministère de la Santé et des
Solidarités, a pour mission de surveiller l’état de santé de
l’ensemble de la population, et d’alerter les pouvoirs publics en
cas de menace pour la santé publique.

Page 80 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Santé environnementale
Février 2010

Depuis 1946, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)


définit la santé comme un « état de complet bien-être physique,
mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence
de maladie et d’infirmité.

La définition de la santé environnementale retenue par l’OMS


s’inscrit dans une approche de santé publique qui vise à
identifier et à réduire tous les risques qui pèsent sur la santé,
dans l’environnement, sans considération particulière sur leur
localisation ou sur leur origine
Page 81 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Santé environnementale
Février 2010

Les pouvoirs publics poursuivent leurs efforts d’amélioration


du dispositif d’évaluation et de gestion des risques suivant 2 axes:
 Le renforcement des moyens et de la qualité de l’expertise
 L’amélioration de la prévention des principaux risques
sanitaires environnementaux

Page 82 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Santé environnementale
Février 2010

Ex:
• La loi sur l’air, la loi instaurant l’obligation d’un diagnostic
plomb lors de chaque vente immobilière
• L'institution d’objectifs plus sévères en ce qui concerne les
normes de potabilité de l’eau notamment pour l’arsenic.
• Des plans d’actions interministériels ont été élaborés sur le
bruit, l’amiante, la pollution de l’air, les éthers de glycol,
les radiofréquences, la légionellose, la canicule…

Page 83 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Santé environnementale
Février 2010

 Un rapport de l’OMS du 16 JUIN 2006 | GENEVE


Jusqu'à 24% des maladies dans le monde sont causés par des
expositions environnementales qui peuvent être évitées.

 Ce rapport estime en outre que plus de 33% des maladies qui


touchent des enfants de moins de 5 ans sont causées par des
expositions environnementales.

 En prévenant les risques liés à l'environnement on pourrait


sauver les vies de près de quatre millions d'enfants par an,
surtout dans les pays en développement.
Page 84 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Santé environnementale
Février 2010

 Les quatre principales maladies influencées par un


environnement de mauvaise qualité sont:

La diarrhée,
Les infections des voies respiratoires inférieures,
 Différentes formes de lésions involontaires
 Le paludisme.

Page 85 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Santé environnementale
Février 2010

 Les mesures qu'il serait possible de prendre pour réduire la


charge de maladie liée à l'environnement:
 La promotion d'un stockage sans danger de l'eau dans les
logements
 Une meilleure hygiène
L'utilisation de combustibles plus propres et moins dangereux
L'amélioration de la sécurité du milieu bâti
Une utilisation et une gestion plus judicieuses des substances
toxiques à domicile et sur le lieu de travail.
Une meilleure gestion des ressources en eau
Page 86 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La santé publique
Février 2010

Selon l’OMS (1952):« La santé publique est la science et l’art


de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la
santé et la vitalité mentale et physique des individus, par le
moyen d’une action collective concertée visant à:
assainir le milieu ;
lutter contre les maladies ;
enseigner les règles d’hygiène personnelle ;
organiser des services médicaux et infirmiers en vue d’un
diagnostic précoce et du traitement préventif des maladies ;
mettre en œuvre des mesures sociales propres à assurer à
chaque membre de la collectivité un niveau de vie compatible
Page 87
avec le maintien de la santé ». Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les Notion de coût individuel et
établissements
de santé collectif
Février 2010

Le système français a été reconnu comme l’un des meilleurs


systèmes de soins au monde par l’OMS en l’an 2000.

 En 2005,la dépense courante de santé, qui comprend toutes les


dépenses engagées par la sécurité sociale, l’Etat et les collectivités
locales, les organismes de protection complémentaires et les
ménages s’élève à 190,5 milliards d’euros, soit 3038 E/habitant.

Page 88 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Notion de coût individuel et
de santé
Février 2010
collectif

 La dépense courante de santé comprend 4 sous-ensembles :


la dépense pour les malades,
la dépense en faveur du système de soins,
la dépense de prévention,
 la dépense de gestion générale de la santé.

Elle intègre les indemnités journalières, la prévention collective,


les subventions reçues par le système de santé, le
fonctionnement de la recherche, de l'enseignement et de
l'administration sanitaire.
Page 89 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les comportements à risques
Février 2010

Le comportement à risques implique que la personne prenant


des risques est consciente de cela.
 Une extension de cette définition amène à parler de
comportement-problème, dont les conséquences sont
essentiellement sociales, et pas seulement liées à la santé
(absentéisme, violence, délinquance, etc.).
 Les campagnes sont de plus en plus dures (accidents de
voiture) ou de plus en plus crues (Sida). Mais rien n'y fait.

Page 90 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les comportements à risques
Février 2010

 Définition : Ensemble de comportements qui augmentent la


probabilité d’effets adverses sur le plan physique, social ou
psychologique. On peut citer:
 La consommation de psychotropes(dont le tabac, l’alcool, les
drogues)
Les comportements sexuels à risque; les rapports non protégés
Le comportement sur la route
Le jeu pathologique
Certains troubles alimentaires (l’obésité, l’anorexie)
Certains degrés de pratique de sports
Les suicides etc….

Page 91 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les comportements à risques
Février 2010

Pourquoi les jeunes consomment-ils des substances


psychoactives ?
De Peretti et Leselbaum classent les lycéens consommateurs
en 3 catégories:
Consommation festive : consommation ponctuelle, une
manière de s' "éclater", pour faire comme les autres...
Consommation instrumentalisée : consommation répétée
pour accéder à un bien-être.
Consommation pour fuir les difficultés : (angoisse, solitude,
difficultés sociales...)

Page 92 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les comportements à risques
Février 2010

Garçons Filles
Alcool Tabac Cannabis Alcool Tabac Cannabis
12-18ans 12-18ans 12-18ans 12-18ans 12-18ans 12-18ans

Expérim 70 - 91 % 22 - 78 % 4 - 66 % 63 - 91 % 16 - 81 % 1 - 52 %
entation
Usage env1- 37 % env1- 22 % 0 - 21 % 0 -7% 0 - 34 % 0-7%
régulier

Page 93 Données ESPAD 2003, d'après Choquet et al., 2004, pp. 1 et 3. Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les comportements à risques
Février 2010

Facteur aggravant les Facteurs atténuant les


risques risques
Histoire familiale par rapport à
Patrimoine biologique et Intelligence
l'alcoolisme
génétique de la personne
Pauvreté, inégalités raciales, Qualité de l'environnement
Environnement social opportunités d'accès scolaire, Cohésion familiale,
Voisinage, Entourage adulte
Modèles de comportements
déviants, conflit de normes
entre parents et pairs, Modèles de comportements
surestimation des bénéfices et acceptables, Contrôle élevé
Perception de l'environnement
sous-estimation des risques, des comportements déviants
illusion de contrôle ("je peux
m'arrêter quand je veux")

Page 94 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les comportements à risques
Février 2010

Facteur aggravant les Facteurs atténuant les


risques risques
Estime de soi peu élevée,
propension à la prise de Valeur attribuée à la santé, à la
Personnalité risques, perception du risque, réussite
besoin de sensation

Faible travail scolaire Engagement dans le travail


scolaire et clubs (sportifs,
Comportements
sociaux)

Parmi tous ces facteurs, d'autres travaux ont montré que le facteur prédisant le mieux la prise
de cannabis était la consommation par les pairs.

Page 95 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Les jeunes et les accidents de la
de santé
Février 2010
route

 Les accidents de la route constituent la première cause de


mortalité chez les 15/24 ans.
 Malgré la baisse du nombre de tués ces dernières années, les
15/24 ans continuent d’être sur-impliqués dans les accidents
de la route :
ils représentent en 2008, 13 % de la population
Ils représentent en 2008, 26 % des tués sur la route.

Page 96 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les L’insécurité routière en France
établissements
de santé Données nationales
Février 2010

Les résultats pour l’année2008

Page 97 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Répartition des victimes
de santé
Février 2010
selon l’âge en 2008

Page 98 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Répartition des victimes
de santé
Février 2010
selon l’âge

 On constate l’importance du risque pour les jeunes de 15 à 24


ans .
 Les jeunes de 18 à 24 ans se tuent proportionnellement
plus la nuit (59 % contre 45 % pour le reste de la population)
le week-end (39% contre 35%).

Page 99 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
Répartition des accidents
établissements
de santé
selon le jour de la semaine
Février 2010

Un sur-risque d'accident au cours du week-end chez les 18-24 ans.


Parmi les 18-24 ans, le tiers des victimes décèdent suite à un accident
Page 100 ayant eu lieu au cours des nuits du vendredi, samedi, ou dimanche.Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements Répartition des accidents selon
de santé
Février 2010
l’ancienneté du permis

 Le manque d’expérience de la conduite représente un facteur


de risque important qui concerne plus fortement les jeunes
conducteurs de 18 à 24 ans.

Le risque est maximal au cours de la première année de


conduite, mais il faut attendre 5 années après l’obtention du
permis pour le diviser par trois et 7 années pour le diviser par
4.

Page 101 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La vitesse au volant
Février 2010

Les plus récentes statistiques nous démontrent que les jeunes


de 16 à 24 ans commettent :
22 % des infractions pour excès de vitesse,
40 % des infractions pour grands excès de vitesse
(ceux dépassant de 45 km/h et plus la limite permise)
45 % des infractions pour vitesse ou action imprudente.

D’ailleurs, dans plus de 50 % des accidents impliquant des jeunes


âgés entre 16 et 24 ans, la vitesse est en cause.

Page 102 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Alcool au volant
Février 2010

 Il est interdit de conduire avec un taux d’alcool égal ou


supérieur à 0,5 gramme par litre de sang, soit 0,25 mg
d’alcool par litre d’air expiré.
 Le risque d’accident augmente en fonction de l’alcoolémie.
A 0,5g/l, le risque d’être impliqué dans un accident mortel est
multiplié par 2,
A 0,8g/l, le risque d’être impliqué dans un accident mortel est
multiplié par 10.
A 1,2g/l, le risque d’être impliqué dans un accident mortel est
multiplié par 35.
Page 103 Mitsa Wakim/2010
La gestion des Alcool au volant
risques
dans les
établissements
de santé Un verre de vin =un verre de
Février 2010
bière=un verre de whisky
= 0,2g/l

Page 104 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque routier et la drogue
Février 2010

 L’échelle des risques


Le produit considéré comme le plus dangereux au volant par
l’ensemble des usagers rencontrés est l’alcool.
 La cocaïne, par le sentiment de puissance et l’agressivité
qu’elle provoque, est placée au même niveau de dangerosité.
Les risques liés à la consommation intensive de cocaïne sont
multiples et induits par le mode de vie saccadé et le sentiment
d’urgence liés à cette consommation.
Les sujets semblent n’avoir aucun répit par rapport à ce mode
de vie et ne peuvent pas contrôler leur conduite.

Page 105 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque routier et la drogue
Février 2010

Les usagers d’héroïne mentionnent les risques d’accidents liés


au manque, qui induit des prises de risques très importantes
pour rejoindre les lieux d’approvisionnement.
L’assoupissement consécutif à la prise est également souligné
comme un danger.

L’ecstasy est considérée comme un produit relativement


dangereux et déconseillé en situation de conduite.

Page 106 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque routier et la drogue
Février 2010

Les usagers de cannabis considèrent la conduite sous


l’emprise de ce produit comme potentiellement dangereuse du
fait:
o de l’euphorie qui peut les gagner
o d’une distorsion de la perception de la vitesse
o de l’assoupissement qui peut les gagner.
o des déficits de conduite comme l'accroissement du temps de
réaction, la difficulté à maintenir une trajectoire, à évaluer la
vitesse des autres, à se concentrer sur plusieurs stimulus et à
prendre les bonnes décisions en situation d'urgence.
Page 107 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les jeux dangereux
Février 2010

 Conduites à risque faire nécessitant une prévention active afin


qu’aucun enfant ne soit pas victime
Deux types de jeux:
 Jeu de non oxygénation ou de strangulation dit rêve bleu, rêve
indien, jeu du Cosmos, jeu de la tomate, de la grenouille, des
poumons, ou de foulard.
→ Freinage de l’irrigation du cerveau par compression des
carotides, du sternum et des poumons
→Conséquences: mort, coma, syndrome post anoxique,
dépendance de l’enfant à la recherche de sensation par le biais
de l’auto-asphyxie
Page 108 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les jeux dangereux
Février 2010

Trois types de profil


Les occasionnels: curiosité, sous la contrainte de l’effet d’un
groupe
Les réguliers: recherche de nouvelles sensations, apparition
d’un degré de dépendance
Les suicidaires ou ayant une personnalité fragile: Ils sont rares
mais le risque d’accident et de décès est élevé. Ils pratiquent
ce jeu très souvent et présentant une symptomatologie
dépressive.

Page 109 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les jeux dangereux
Février 2010

 Jeu d’agression: usage de la violence physique gratuite par un


groupe envers l’un d’eux.
On distingue les jeux intensionnels et les jeux contraints
Jeux intensionnels: Tous les enfants participent de plein gré.
Dit: Jeu de la cannette, du mikado, du petit pont massacreur où
au sein d’un cercle un objet est lancé, le joueur qui ne l’attrape
pas devient la victime et est roué de coups par les autres joueurs.
Jeux contraints: L’enfant qui subit la violence du groupe n’a pas
choisi de participer. Il est identifié comme victime.
Dit: le jeu des couleurs, de la mort subite, jeu du taureau

Page 110 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les jeux dangereux
Février 2010

Happy Slapping (joyeuses claques), jeu qui consiste à filmer à


l’aide du téléphone portable, une agression perpétrée par
surprise et puis de procéder à la diffusion de ces images.
→ Violence physique et atteinte à la dignité et à l’image de la
victime.
→Conséquences: hématome, fracture, mort, troubles psycho-
traumatiques, anxiété, dépression, troubles du sommeil, suicide.

C’est un acte grave puni par la loi.

Page 111 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les jeux dangereux
Février 2010

 Les signes d’alerte


Pour les jeux de non oxygénation: traces rouge autour du cou,
joues rouges, maux de tête répétitifs, troubles visuels, fatigue,
manque de concentration, bourdonnement d’oreille.
Pour les jeux d’agression: blessure, traces de coups, vêtements
abîmés, manifestations neurovégétatives (tremblements,
sueurs froides, douleurs abdominales, nausée), anxiété,
agressivité soudaine, troubles du sommeil, refus d’aller en
classe…..

Page 112 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les jeux dangereux
Février 2010

Prévenir les parents, les éducateurs, les conseillers


d’éducation, les médecins, les infirmières
Favoriser la communication avec les adolescents afin de leur
permettre d’exprimer leurs éventuelles motivations à la
pratique de ces jeux
Renforcer l’attention pendant les récréations et les
interclasses.

Page 113 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les jeux dangereux
Février 2010

On ne peut dire avec rigueur combien d’enfants s’adonnent à


ces jeux.
En 2005, il y a eu:
 9 cas rapportés dans l’Ain, les Yvelines, l’Aveyron, les Hauts
de Seine, le Val de Marne
 6décès ( 1 sur place et 5 en réanimation)
Tous sont des garçons entre 7 et 16 ans.

Page 114 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les jeux à risque
Février 2010

Un jeu vidéo au pied du sapin de Noël la dérive rapide


dans le virtuel d'un adolescent épanoui
 Les sociétés européennes s'alarment pour une nouvelle
"maladie" pour laquelle les moyens thérapeutiques manquent.
 Cette dépendance comportementale, qui s'installe peu à peu,
est révélatrice de certains malaises (échec scolaire, manque de
valorisation de soi..).
 Dans un monde parallèle, les joueurs trouvent un entourage
social virtuel, des règles claires et un système de récompense et
de sanctions qui leur fait défaut au quotidien.

Page 115 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La cyberaddiction
Février 2010

Les nouvelles technologies de l’information et de la


communication ont transformé le mode de communication de la
société et ceci au niveau mondial.
Internet, ordinateur Communication, information, distraction
 Trois domaines une source potentielle d’addiction:
Les jeux en ligne
La communication en ligne « Chat »
Les sites de sexe et de pornographie
 La cyberaddiction est une dépendance sans substances.
 Effets biochimiques déclenchés par le comportement excessif.
Page 116 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La cyberaddiction
Février 2010

Les risques d’un usage excessif:


Une dépendance: Nervosité, agressivité en cas de privation
Risque de compromettre les relations sociales
Répercussion négative des contenus dangereux pour la
jeunesse sur le développement social et psycho-sexuel.
Problème de manque de temps pour les activités scolaires ou
professionnelles
Problème d’argent
Défauts de la posture, problème de vue, alimentation
désordonnée, maux de tête, modification du rythme jour/nuit

Page 117 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les jeux de hasard
Février 2010

On qualifie de jeux de hasard ceux dont le résultat est


essentiellement aléatoire, où la participation exige la mise en
jeu d’un bien – généralement de l’argent – et dont le gain est
également constitué d’un bien.

Les tables de jeu dans les casinos (roulette, black jack, poker)
Les appareils à sous – les "slot machines" – ainsi que les loteries
et les paris (loterie à numéros, billets à gratter, loto sportif, etc.

 Le risque de dépendance aux jeux de hasard varie en fonction


de la nature du jeu.
Page 118 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion de crise
Février 2010

La crise est une situation insolite caractérisée par son


instabilité, qui oblige à adopter une gouvernance spécifique
pour revenir au mode usuel de vie

Par extension la notion de crise décrit la phase décisive d’une


maladie(individuelle ou épidémique).

Page 119 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion de crise
Février 2010

Hors du champ médical, le terme « crise » s'est étendu à l’idée


de troubles, de situations de déséquilibre profond, puis de
désordres grave d’ordre social, économique, politique,
géopolitique, climatique, etc..

Page 120 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion de crise
Février 2010

La gestion de crise est l'ensemble des modes d'organisation,


des techniques et des moyens qui permettent à une
organisation :
de se préparer et de faire face à la survenance d'une crise
de tirer les enseignements de l'évènement pour
améliorer les procédures et les structures dans une vision
prospective.

Page 121 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La notion de crise
Février 2010

Un évènement redouté par les prospectivistes est la crise parfaite,


c'est la crise majeure et ultime (collapsus global) incluant:
 Un collapsus écologique ou une guerre mondiale
Une crise sociale,
Une crise financière et/ou économique
Une crise environnementale avec dépassement de certains
seuil d'irréversibilité (définitive ou à échelle humaine de temps)
en matière de surexploitation des ressources naturelles et/ou
de dérèglement climatique.

Page 122 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les Le plan blanc hospitalier
établissements
de santé Site Ministère de la Santé :
Février 2010
www.sante.gouv.fr

Page 123 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Le plan blanc hospitalier
de santé
Février 2010

 Définition
 Plan d’organisation du système hospitalier en cas d’afflux
massif de victimes ou de crise exceptionnel
En France, depuis 1987 – obligatoire pour les hôpitaux
Appelé depuis 2002 « Plan Blanc »
Il vient en complément du versant pré-hospitalier – « Plan
Rouge » - décret de 1988
Guide d’aide à l’élaboration des plans blancs des
établissements de santé – Ministère de la santé 2004

Page 124 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le plan rouge
Février 2010

Page 125 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Le plan blanc hospitalier
de santé
Février 2010

 Catastrophe : inadéquation entre la demande de soins et


l’offre possible.
Dans la notion de catastrophe, il est difficile d’imaginer qu’elle
se produise… mais lorsqu’elle se produit, elle apparaît comme si
elle avait été prévisible… dans l’ordre normal des choses…
L’organisation pré-hospitalière est en général efficace : le plan
rouge doit permettre d’organiser l’afflux de victimes vers
plusieurs hôpitaux
Préserver la qualité et la quantité des soins … donc augmenter
notablement et ceci rapidement, l’offre de soins et la logistique
de leur accueil
Page 126 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements Le plan blanc hospitalier
de santé
Février 2010

 Elaboration
Les instances de l’hôpital – médicales et administratives
Ensemble de procédures à mettre en œuvre – fiches et
protocoles pour chaque mission
Risques « NRBC » – ensemble de textes réglementaires et
renseignements utiles
Le plan blanc est établi en fonction du rôle que l’établissement
serait en mesure d’assurer dans une situation d’exception eu
égard son potentiel

Page 127 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Le plan blanc hospitalier
de santé
Février 2010

 Qui déclenche le plan blanc?


Le directeur de l’hôpital
 Il saisit les autorités supérieures – préfet, protection civil, etc.
Le plan blanc se traduit par la mise en place d’une

cellule de crise

Page 128 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Le plan blanc hospitalier
de santé
Février 2010

La cellule de crise gère la mise en place du plan blanc


Elle remplit plusieurs fonctions pour lesquelles les
responsables sont identifiés et des procédures sont mises en
place pour les actions à entreprendre :
Fonction coordination médicale
Fonction gestion des personnels
Fonction économique et logistique
Fonction intérieure
Fonction accueil
Fonction hygiène et sécurité
Fonction spécifique NRBC ( nucléaire, radiologique,
Page 125
bactériologique, chimique) Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le Plan blanc hospitalier
Février 2010

 La cellule de crise

Fonction direction

Responsabilité générale du plan d’alerte


Relation avec les autorités politico-administratives
Relations avec les médias (communication externe)
Secrétariat de la cellule de crise

Page 130 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le Plan blanc hospitalier
Février 2010

Fonction « Coordonnateur Médical » désigné par la


Commission médical de l’hôpital :
Coordination général de la partie médicale du Plan Blanc
Coordination avec le SAMU, SAU, PC Centre de tri et si besoin
avec les hôpitaux plus proches
Mobilisation des personnels médicaux et rappels
 Recensement des victimes
 Activation du plateau technique en fonction de la situation
Placement des victimes; coordinateur médicale/soins infirmiers
Coordination avec les cellules d’urgence médico-psychologiques
et les cellules d’aide aux victimes
Page 131 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le Plan blanc hospitalier
Février 2010

 Fonction gestion des personnels :


Mobilisation des personnels et rappels
Bilan des lits disponibles
Répartition des personnels
Placement des victimes (coordination médicale/soins
infirmiers)

Page 132 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le Plan blanc hospitalier
Février 2010

Fonction économique et logistique :


Installation du Centre d’accueil des victimes
Installation du Centre d’accueil des familles
Logistique général – pharmacie, laboratoire, restauration,
équipements des unités médicales et centres d’accueil etc.
Maintenance des équipements
Liaisons informatiques

Page 133 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le Plan blanc hospitalier
Février 2010

Fonction « sécurité » :
Gère le standard téléphonique
Police générale et sécurité
Transports internes
Organise la prise en charge des victimes décédées

Page 134 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le Plan blanc hospitalier
Février 2010

Fonction « accueil » :
Régit l’accueil administratif des victimes (adresse, traçabilité,
dépôts des valeurs)
Accueil des familles
Organise l’affaire des cultes religieux

Page 135 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le Plan blanc hospitalier
Février 2010

Fonction « Hygiène et conditions de travail »:


Hygiène
Médecine du travail
Médecine légale

Page 136 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le Plan blanc hospitalier
Février 2010

Fonction spécifique « NRBC » organisation selon zone de


défense :
Organise les relations avec les autorités de la zone de défense
Relation avec les établissements référents pour les risques
spécifiques
Chaque établissement doit faire figurer dans son Plan Blanc
les annexes spécifiques aux risques « NRBC »( nucléaire,
radiologique, bactériologique, chimique).

Page 137 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Zones de défense
de santé
Février 2010
et établissements référents

Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
La politique de sécurité
Février 2010

Responsables du patrimoine
↓ ↓ ↓
Humain Informationnel Matériel
↓ ↓ ↓ ↓ ↓
Equipes Professionnelles Privées Immobilier Mobilier
↓ ↓ ↓ ↓
Méthodes de travail Dossier Bâtiment Matériel
Brevet Médical
Ces trois patrimoines sont susceptibles de cinq types de risques:
 Risque physique
 Risque administratif
 Risque technique
 Risque humain.
Page 139 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
La politique de sécurité
de santé
Février 2010

Les parades
 Physiques→ Tous les protocoles (contre le feu…)
Administratifs→ Attention aux contrats caducs.
Techniques→ Attention aux problèmes informatiques :Risque
de piratage, de vol, détournement, destruction d’informations.
→Cryptographie→ codage→ un code validé, la longueur,
la dureté des clés pour éviter de casser les clés.
Les parades contre le risque humain → Formation, prévention,
Toute la politique de la gestion des risques

Mitsa Wakim/2010
Page 140
La gestion des
risques
dans les
établissements
Les grandes étapes de la sécurité
de santé
Février 2010

Les années avant-guerre : L’étoffe des pionniers, la naissance


d’une sélection efficace.

Les années de la guerre : la naissance de l’ergonomie.

Avant les années 70: C’est le domaine de la sélection


médicale et psychologique. On pense pouvoir déceler les
personnes à risques.

Les années 70 : Les années de la charge de travail, l’idée de


canal dans la cognition humaine. L’attention va faire un choix
parmi les informations, l’émergence de la notion de ressources.

Mitsa Wakim/2010
Page 141
La gestion des
risques
dans les
établissements Les grandes étapes de la
de santé
Février 2010
sécurité

Les années 80 : Aux USA c’est la naissance des CRM, voir les
compétences relationnelles et non seulement techniques.
En Europe c’est la tradition de l’analyse de travail, les
préoccupations sur la fiabilité : Rasmussen, Reason.
On table sur les compétences des personnes.

Depuis les années 90-95 : On table sur les performances, sur


comment les personnes se servent de leurs compétences.
La performance varie d’une mise en jeu à l’autre, pour un même
niveau de compétence.

Mitsa Wakim/2010
Page 142
La gestion des
risques Typologie des risques dans les
dans les
établissements établissements de santé
de santé
Février 2010

Mitsa Wakim/2010
Page 143
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

Une infection est dite « nosocomiale » lorsqu’elle est acquise


dans un établissement de soins et qu’elle apparaît après un délai
de 48 heures après l’admission.

Chaque année, 450000 cas d’infections sont acquises à l’hôpital,


en court séjour.

Environ 9000 décès par an seraient dus aux infections


nosocomiales, chiffre est deux fois à celui des accidents de la
route.

Page 144 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

L’hôpital et la clinique abritent de nombreuses sources de


germes agents infectieux
Les virus
 Les bactéries
Les champignons
 La principale source de contamination est la flore résidente du
patient, le personnel joue un rôle de vecteur de transmission.
 Le matériel et l’environnement aérien ou hydrique peuvent
être des sources de contamination nosocomiale.

Page 145 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

 Les infections ont une origine: endogène ou exogène


Les infections " endogènes " : Le patient est infecté par ces
propres germes à l’occasion de certains actes invasifs et/ ou
en raison d’une fragilité particulière.
On parle alors d’auto-infection.

Les infections " exogènes " : Le patient est infecté par des
germes provenant d’autres personnes (personnel soignant,
autre malade, visiteur) ou de l’environnement (contamination
de l’eau, de l’air, de l’alimentation de l’équipement).
On parle d’infection croisée.
Page 146 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

 Localisation des infections nosocomiales:


Les 5 principaux sites.
Les infections urinaires (36,3%).
Les pneumopathies (12,5%),
Les infections du site opératoire (10,5%),
Les infections de la peau et des tissus mous (10,5%)
Les infections respiratoires hautes ( les bronchites) (8,2%).

Autres sites d’infections (22%).

Page 147 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

 Facteurs de risque: En santé, un facteur de risque agit en


augmentant l’incidence de la maladie chez des sujets qui y sont
exposés, mais on parle aussi de facteur lorsque l’incidence
diminue avec la baisse de l’exposition..
Cette notion est très importante dans la mesure où la maîtrise
de l ’exposition devrait permettre de baisser l’incidence de la
maladie.
Les facteurs de risques se classent en facteurs intrinsèques ou
en facteurs extrinsèques.

Page 148 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

Les facteurs intrinsèques : ils ne sont pas tous maîtrisables.


 Les âges extrêmes de la vie.
Le sexe : l’infection urinaire est plus fréquente chez les
femmes.
La durée de séjour qui augmente l’incidence des infections.
Le poids de naissance chez les prématurés : un poids inférieur
à 1kg double l’incidence des infections sur les cathéters des
nouveaux nés ventilés
L’intervention chirurgicale mais surtout la spécialité de
chirurgie

Page 149 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

Les facteurs extrinsèques : Toutes les prothèses, comme les


sondes urinaires, les cathéters vasculaires, les drains, les sondes
L’infection est favorisée par :
La durée de maintien en place des prothèses et leurs
manipulations
L’utilisation mal maîtrisée des antibiotiques : Proportion élevée
de souches multirésistantes, situation peut être expliquée par le
retard d’application de stratégie de prescription des antibiotiques.
 Les actes invasifs autres que la chirurgie, comme l’endoscopie.

Page 150 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

 Les coûts
Pour l’année 2004, le coût direct global des infections
nosocomiales a été estimé à 800 millions d’euros.
Les infections nosocomiales responsables :
 de l’augmentation de la mortalité et de la morbidité
 de la durée moyenne de séjour
 du coût du traitement de la maladie causale
de conséquences sociales pouvant affecter le malade lui-
même et sa famille.
Les coûts sont répartis en trois groupes : les coûts hospitaliers,
les coûts extrahospitaliers, et les coûts sociaux.
Page 151 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

 La prévention des infections nosocomiales


L’hygiène hospitalière prend en compte l’ensemble des aspects
cliniques, microbiologiques et épidémiologiques des infections
mais également l’organisation des soins, la maintenance des
équipements hospitaliers, la gestion de l’environnement, la
protection du personnel.

Page 152 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

 Le lavage des mains


Lavage simple des mains dont l’objectif est de prévenir la
transmission manuportée et éliminer la flore transitoire
Lavage antiseptique des mains
Lavage chirurgical des mains
 Le port de gants
Il est nécessaire lors de tout contact avec un liquide biologique
(sang, urines, …) afin de prévenir le risque infectieux et de
protéger le personnel soignant. Le port de gants n’exclut pas le
lavage des mains avant et après leur utilisation. Ils doivent être
changés entre chaque patient et entre chaque soin.
Page 153 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

 La tenue professionnelle
Elle doit être changée quotidiennement et à chaque fois qu’elle
est souillée.
Les ongles doivent être courts et sans vernis.
Les mains et poignets doivent être nus et les cheveux longs
attachés.
Toutes ces mesures sont destinées à réduire le risque de
transmission des germes.
Pour la prise des repas, la tenue est remplacée par la tenue de
ville afin de la protéger des souillures et limiter les voies de
transmission des micro-organismes dont elle est porteuse.
Page 154 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

 Les isolements
Les mesures d’isolement ont pour objectif d’établir des barrières
à la transmission des micro-organismes :
d’un patient à un autre patient
d’un patient à une personne soignante
d’une personne soignante à un patient
 de l’environnement au patient

On distingue les mesures d’isolement septique et les mesures


d’isolement protecteur.
Page 155 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

Isolement protecteur : Il est mis en place pour protéger un


patient fragile ou immunodéprimé (ex : patients brûlés ou en
aplasie médullaire)
Isolement septique : Il est indiqué à chaque fois qu’un patient
est atteint d’une maladie contagieuse ou porteur d’un agent
infectieux susceptible de disséminer lors de gestes de soins.
Des précautions standards sont requises parmi lesquelles :
l’hygiène des mains, le port des gants, la surblouse, les lunettes
et/ou masque s’il existe un risque de projection de sang ou tout
autre produit d’origine humaine.

Page 156 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le risque infectieux hospitalier
Février 2010

 Il existe différents types d’isolements septiques :


Isolement respiratoire
Isolement cutané
Isolement entérique
Isolement Bactérie Multi Résistante
• Ces précautions peuvent comporter :
l’isolement géographique en chambre individuelle
la limitation des déplacements
un renforcement du lavage des mains
le port de vêtements de protection (gants, surblouse, masque)
le renforcement des précautions lors de l’élimination des
Page 157
déchets Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les Le risque infectieux hospitalier
établissements
de santé Elimination des déchets
Février 2010

Pour prévenir le risque infectieux, les déchets hospitaliers


doivent être éliminés selon certaines procédures.
• Les sacs noirs sont utilisés pour des déchets assimilables aux
ordures ménagères.
• Les sacs jaunes sont utilisés pour les déchets d’activité de
soins à risque infectieux :
Tous les objets ou instruments ayant été en contact avec les
patients infectés ou à risque
Tous les objets ou instruments souillés par des liquides
biologiques
Tous les objets ou instruments provenant de la préparation et
Page 158 de l’administration de produits Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements Le risque infectieux hospitalier
de santé
Février 2010
Elimination des déchets

 Parmi les sacs plastiques utilisés pour l’élimination des déchets


hospitaliers, il n’existe aucune législation officielle concernant le
choix des couleurs, cependant, selon les recommandations
européennes, les couleurs noir et jaune sont privilégiées.
 Les sacs se trouvant dans les chambres des patients sont
réservés à leur usage personnel.
 Les collecteurs pour déchets perforants sont utilisés pour
l’élimination de tous les déchets coupants et tranchants
(ex : aiguilles, ampoules…).

Page 159 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Le risque infectieux hospitalier
de santé
Février 2010
L’asepsie

 L'asepsie consiste à empêcher les micro-organismes étrangers


d’accéder au site concerné (bactéries, parasites....
Méthodes visant l'absence de contamination microbiologique
d'un site opératoire par exemple.

 Méthode préventive qui correspond à l’ensemble des mesures


propres à empêcher tout apport exogène de micro-organisme.

Page 160 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les Le risque infectieux hospitalier
établissements
de santé Les antiseptiques
Février 2010

 L’antisepsie : Opération au résultat momentané permettant


au niveau des tissus vivant dans la limite de leur tolérance,
d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les
virus.
 Un antiseptique : Produit ou procédé utilisé pour l’antisepsie
dans les conditions définies.
 Les antiseptiques s’utilisent uniquement au niveau des tissus
vivants. Ce sont des médicaments.
Un bon antiseptique doit être soluble dans l’eau ou l’alcool, être
stable dans le temps, avoir un large spectre d’activité, incapacité
à induire des résistances, absence d’effets.
Page 161 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements Le risque infectieux hospitalier
de santé
Février 2010
Les antiseptiques

 Les antiseptiques sont bactériostatiques/cides et/ou virucides


et/ou fongicides.
Règles d’utilisation :
Ne s’appliquent que sur une peau propre
A conserver 8 à 10 jours après son ouverture
Ne jamais mélanger 2 gammes d’antiseptiques différentes
Les antiseptiques moussants doivent être rincés après usage
Respecter les flacons d’origine, préférer les uni doses
Vérifier date de péremption
Temps de contact : 1 minute
Page 162 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements Le risque infectieux hospitalier
de santé
Février 2010
Les désinfectants
 Les désinfectants
La désinfection est une opération au résultat momentané
permettant d’éliminer les microorganismes et/ ou d’inactiver les
virus portés par les milieux inertes (contrairement aux
antiseptiques). Elle s’adresse uniquement au matériel
décontaminé et rincé.
 La décontamination est une opération au résultat momentané
permettant d’éliminer les microorganismes. Elle s’adresse
uniquement au matériel souillé. Elle consiste à immerger les
instruments souillés (par le sang , pus ) dans un liquide comme
l'eau de javel pendant une durée déterminée , afin de détruire les
Page 163 Mitsa Wakim/2010
germes .
La gestion des
risques
dans les
établissements Le risque infectieux hospitalier
de santé
Février 2010
La stérilisation
La stérilisation est une technique destinée à éliminer tout
germe microbien d'une préparation en la portant à haute
température, c'est-à-dire de 100°C à 180°C.
 L'état stérile d'un produit se traduit par la probabilité d'au plus
1 / 106 de trouver un germe viable ou revivifiable sur un produit.
 Les procédés les plus courants sont:
Le traitement thermique (Pasteurisation, Appertisation, Vapeur
d'eau : autoclavage)
Le traitement chimique (souvent: l'oxyde d'éthylène)
Le traitement par ionisation (par exposition à un rayonnement
gamma émis notamment par le cobalt-60 de synthèse, ou à un
Page 131 faisceau d'électrons accélérés) Mitsa Wakim/2010
La gestion des Le risque infectieux hospitalier
risques
dans les La prévention
établissements
de santé Le programme national de lutte
Février 2010
contre les IN 2005-2008
 Les actions prioritaires visent à:
Réduire le taux des infections nosocomiales
Réduire le taux de bactéries multi résistantes hospitalière
Une prise en charge optimale du patient infecté
 Mieux informer les usagers.

Page 165 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
Le risque infectieux hospitalier
établissements La prévention
de santé
Février 2010
Le programme national de lutte
contre les IN 2005-2008
 Les comités de lutte contre les infections nosocomiales
Chaque établissement hospitalier impose d’un Comité de Lutte
contre les Infections Nosocomiales (CLIN) lequel est chargé
d’organiser et de coordonner la surveillance, la prévention et la
formation continue en matière de lutte contre les infections
nosocomiales.
Il est composé de médecins, pharmaciens, infirmières et
directeurs d’établissement. Le CLIN est assisté, dans la plupart
des établissements de santé, de personnels d’hygiène
hospitalière.
Page 166 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

En milieu hospitalier, le linge représente une partie


importante du budget. Ainsi, un lit consomme de 2 à 7 kg de
linge par jour et une intervention chirurgicale utilise en
moyenne 17,5 m2 de linge opératoire. Ce volume important
nécessite une installation adaptée pour répondre aux besoins
quotidiens des services tant en volume qu'en qualité.

 Le linge est estimé comme intervenant dans 17% des


infections nosocomiales et représente donc des risques à la fois
pour les patients et le personnel soignant.

Page 167 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

Les 4 fonctions de l'effet barrière des textiles


Empêcher le passage des bactéries du personnel vers le patient
Empêcher le passage des bactéries du patient vers le personnel
Protéger le personnel de la contamination par les liquides
biologiques
Protéger l'environnement
Tests de qualité de l'effet barrière
La qualité de l'effet barrière est déterminée par la mesure, après
pression d'une suspension biologique sur le textile pendant 5
minutes et après rinçage, de la quantité de micro-organismes
présents sur la face opposée.
Page 168 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

Le linge dans les services


 Le linge sale
La manipulation doit être effectuée avec soin car elle engendre
une dissémination bactérienne sur laquelle l'attention du
personnel doit être attirée.
Procédure
Le personnel doit manipuler le linge à bout de bras, sans le
secouer, en évitant tout contact avec la blouse ;

Page 169 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

 Pré-tri (tri à la source, au chevet du malade) :


Sensibiliser le personnel à l'importance de ce pré-tri car de lui
dépend le bon acheminement du linge sale et l'absence ou la
baisse du risque de traitement mal adapté à ce linge.
Le linge sale est trié dans des sacs de couleur prédéterminé
entre les Hôpitaux et la blanchisserie
Ne pas poser le linge sale au sol mais l'introduire selon une
bonne technique de pliage directement dans le sac ;
Le linge sale doit être introduit dans un sac (bien fermé)
servant à son transport à la blanchisserie

Page 170 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

Seul le linge sec peut être transporté dans un sac en textile qui
doit subir une désinfection ;
Si le linge est humide et particulièrement sale, un sac
imperméable est préférable
Ne pas faire pénétrer le chariot à linge sale dans la chambre
du malade
Les locaux et le matériel affectés au linge sale doivent faire
l'objet de désinfection fréquente
Le transport interne du linge sale s'effectue dans des chariots
strictement réservés à cet usage
Les sacs sont évacués des services de soins au moins une fois
Page 171 Mitsa Wakim/2010
par jour y compris les week-end et les jours fériés
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

L‘établissement de soins veille à établir des directives en vue


d'éviter que les objets ou instruments (dentiers, pince Kocher,
ciseaux, feutres, stylos, thermomètres) ne se trouvent mêlés
au linge sale

Page 172 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

 Le linge propre
Les draps de lit et taies des patients alités sont renouvelés au
moins deux fois par semaine, l'alèse tous les jours.
Limiter le stockage au service à une quantité nécessaire
prédéterminée aussi faible que possible dans un souci d'hygiène.
Éviter de faire manipuler le linge propre par le personnel qui
vient de toucher le linge sale.
Le linge arrive dans le service dans des armoires réservées à
cet usage.

Page 173 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

Acheminement vers la Blanchisserie


Utilisation de chariots qui acheminent le linge vers le camion
Les véhicules sont :
o soit spécifiques pour le linge sale,
o soit compartimentés avec une zone sale et une zone
o soit utilisés pour le transport du linge propre puis du
linge sale.
Les camions et les chariots sont désinfectés et nettoyés après
chaque déchargement du linge sale, déchargement dans la zone
« sale ».

Page 174 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

Le quai dit « sale » est séparé du quai prévu pour le linge
propre
Les sacs de linge ne doivent jamais reposer sur le sol
 Stockage provisoire sous forme aérienne
Les sacs sont accrochés sur un système de convoyage
électrique qui les répartissent par catégorie de linge sur un
stockeur aérien sur rail.
L'air des locaux destinés à l'entreposage et au tri du linge sale
est aspiré vers l'extérieur.
Le personnel de cette zone n'est jamais en contact avec la
zone propre.
Page 175 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

 Tri du linge sale: C'est l'élément essentiel de la bonne qualité


du linge rendu aux services et de sa quantité disponible.
 Deux types de triage:
Triage automatisé avec un détecteur de métaux
Triage manuel qui est le plus courant. Ce triage se fait en
fonction des matières, de la configuration et de la couleur (on
fouille systématiquement les poches).
Le linge infecté se trouve dans des sacs spéciaux (jaunes) qui
ne sont pas ouverts dans la phase de tri. Pour éviter la diffusion
des agents infectieux, il est lavé deux fois avec double dose de
lessive en fin de journée.
Page 176 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

 La zone dite « propre»


Elle commence dès la sortie du linge des machines et tunnels
de lavage.
Les locaux sont séparés des zones sales ;
Points d'eau pour le lavage des mains à disposition
Répartition et pliage du linge
Contrôle bactériologique du processus lessiviel.

Page 177 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

• De nombreux hôpitaux interrogés ne font pas de prélèvements


bactériologiques sur le linge en sortie de blanchisserie de
manière régulière.
• Les infections manu portées sont les plus courantes ainsi que
tous les supports du linge également porteurs de germes :
rayonnages, tables, chariots...
• L'environnement aussi est contaminant : les sols et même l'air.

Page 178 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

Chaque année on recense en blanchisserie de nombreux


accidents
Risques encourus par le personnel de la blanchisserie
Risque de contamination personnelle très importante lors de
la manipulation du linge sale,
Les risques d'accidents d'exposition au sang dus au matériel
trouvé dans le linge (bistouris, couteaux, téléphones
portables, chaussures, bassins...)
Risque d'infections dus aux microbes résistants ou multi-
résistants que l'on retrouve dans le linge contaminé.

Page 179 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit du linge à l’hôpital
Février 2010

 Les mesures à prendre


Lavage de mains le plus souvent possible
Port de gants renouvelés fréquemment
Tenue spécifique changée quotidiennement
Possibilité de se doucher
Respect de la vaccination (hépatite, tuberculose, tétanos)
Stockage le plus court possible
Port de masques renouvelés fréquemment
Formation du personnel

Page 180 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit des repas à l’hôpital
Février 2010

 Exemple du CHU de Nancy:


Commande enregistrée grâce au PC pocket de l'aide soignante
où s'affichent les 60 régimes se déclinant en fonction des
prescriptions médicales, des préceptes religieux ou éthiques
et réactualisés toutes les 4 semaines.
Une fois le menu du patient enregistré, l'information est
transmise en cuisine où elle donne naissance à une fiche datée
et référencée par site, service, chambre et consommateur,
traçabilité oblige !
 Fiche précieuse pour retrouver qui a mangé quoi en cas
d'alerte sanitaire.
Page 181 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit des repas à l’hôpital
Février 2010

L'Unité de production culinaire (UPC) confectionne deux repas


quotidiens pour chaque patient (les petits déjeuners avec pain
frais du jour sont préparés par chaque service dans une pièce
baptisée « office alimentaire » disposant de cafetière, lave-
vaisselle, frigo et autres équipements de base).

Les produits épicerie sont livrés 2 fois par semaine et les


équipes de l'UPC cuisent, cuisinent et accommodent aliments
congelés, en conserve ou sous vide avant de les conditionner
en barquettes hermétiquement closes, conservées à 3°C.

Page 182 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le circuit des repas à l’hôpital
Février 2010

 Dispatchées dans des cagettes classées par repas, par service


et par jour, elles sont livrées par camions réfrigérés dans les
services où elles sont servies au patient sur un plateau
« gastronormé » (aux dimensions autorisant son placement
sur un chariot pour être enfourné) où l'on retrouve la fiche
référente attestant du respect de la commande et des délais.

 Importance d’avoir une traçabilité des repas pour éviter tout


risque de gastroentérite.

Page 183 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements Le risque infectieux
de santé
Février 2010
La responsabilité des soignants

Loi du 4 mars 2002 :


Selon l’article L.1142-1 alinéa 2 du Code de la santé publique
dans sa rédaction issue de la loi du 4 mars 2002,
« Les établissements services et organismes susmentionnés
(dans lesquels sont réalisés des actes de prévention de
diagnostic ou de soins) sont responsables des dommages
résultant d’infections nosocomiales sauf s’ils rapportent la
preuve d’une cause étrangère ».
Cette loi préconise la transparence au patient, qui a le
droit d’être informé.
Page 184 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

 Le 27 mars 1977, sur l'aéroport de l'île de Ténérifeaux


Canaries, un Boeing 747 de la compagnie néerlandaise KLM
entame son décollage et percute à plus de 250 km/h un autre
Boeing 747, de la compagnie américaine Pan American qui
roulait sur la piste. La catastrophe a fait 583 victimes.

Page 185 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

L'avion de la Pan American, vol Pan Am 1736, en provenance


de Los Angeles, 396 personnes est informé que suite à un
attentat à la bombe du MPAIAC, l'aéroport de Las Palmas est
fermé. Il lui est ordonné de se dérouter vers Los Rodeos,
aéroport régional de l'île voisine de Tenerife en même temps
que d'autres avions.
L'appareil de la KLM, vol KLM 4805 en provenance
d'Amsterdam, avec 248 personnes à bord reçoit la même
instruction.

Page 186 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

 Lorsque l'aéroport de Las Palmas rouvre, le petit aéroport de


Ténérife est saturé. Cinq gros appareils au moins ont été
déroutés sur cet aéroport régional qui ne peut facilement les
accueillir. L'aéroport consiste en une piste unique longée par
un taxiway auquel elle est reliée par quelques petites
bretelles. Les avions déroutés sont stationnés sur une partie
du taxiway ce qui implique que ce dernier ne peut être utilisé
sur toute sa longueur pour permettre aux avions d'aller se
mettre en position de décollage. Les appareils sont donc
obligés de remonter une partie de la piste.
 Des nappes de brouillard denses passent sur la piste. Le petit
aéroport ne dispose pourtant pas de radar de piste pour
guider les avions au sol.
Page 187 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

 Après que les autorités ont rouvert l'aéroport de Las Palmas,


le Boeing de la Pan Am se trouve alors prêt à aller se
positionner pour le décollage. Mais celui-ci est bloqué par
l'appareil de la KLM et par un camion citerne. Le capitaine
néerlandais Van Zantena en effet décidé de faire le plein de
kérosène à Los Rodeos plutôt qu'à Las Palmas, apparemment
pour gagner du temps.Une fois le plein des réservoirs fait,
l'avion de la KLM s'apprête à partir en premier, suivi par celui
de la Pan Am.

Page 188 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

Page 189 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

Page 190 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
La catastrophe de Ténérife
établissements
de santé
La collision
Février 2010

Le Boeing 747 de la KLM se trouve en bout de piste prêt à décoller.


Le Boeing 747 de la compagnie Pan American remonte lui
la piste d'envol, la première partie du taxiway étant
bloquée. Il doit selon les instructions de la tour de contrôle
prendre une des bretelles pour revenir sur la partie libre du
taxiway et continuer ainsi à se rendre en bout de piste.
L'avion de la KLM se trouvait à ce moment en bout de piste et
avait aussi déjà terminé son demi-tour. Il entame alors son
décollage. Il va venir percuter le Boeing de la Pan Am sur son
travers à près de 300 km/h en milieu de piste, malgré une
tentative de décollage anticipé de dernière seconde du pilote de
la191KLM dès que celui-ci aperçoit l'avion de la Pan Am.
Page Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements La catastrophe de Ténérife
de santé
Février 2010

Décès de 583 passagers. Il y eut 61 survivants, tous situés


dans la partie avant du Boeing de la Pan Am, l'avion percuté.

Page 192 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

Le rapport d'expertise a démontré que:


 Le commandant de bord du 747 de la KLM, Jacob van Zanten, n'a pas
attendu l'autorisation de décollage ; il était aligné mais n'avait pas reçu de
la tour de contrôle la clairance nécessaire.
 L'autre avion, celui de la Pan Am, avait en revanche suivi la procédure. En
effet, l'instruction donnée par la tour de contrôle était « taxi into the
runway and leave the runway third, third to your left », c'est-à-dire « roulez
sur la piste, et quittez-la à la troisième à gauche ». L'équipage a alors
hésité : s'agissait-il de third ou de first ? Le contrôleur a alors confirmé en
disant « the third one », mais l'ambiguïté n'était pas levée du tout.
L'équipage, encore hésitant, a finalement compté uno, dos, tres en
espagnol pour être bien sûr qu'il fallait compter trois intersections. De
plus, la troisième intersection présentait un angle important pour virer. Le
Boeing de la Pan Am a donc roulé jusqu'à la quatrième bretelle, en
dépassant la troisième sans la voir dans le brouillard.
Page 193 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

 Selon une étude sur les causes linguistiques des catastrophes aériennes, le
co-pilote néerlandais de la KLM a répété le plan de vol donné par la tour de
contrôle (ATC clearance) et a ajouté la phrase « we are now at take-off ».
Le contrôleur aérien a alors compris cette phrase comme « we are now at
take-off position », c'est-à-dire que l'avion était en bout de piste, attendant
l'autorisation de décoller.
 Le contrôleur aérien, n'ayant pas donné cette autorisation, a alors
confirmé par un simple « OK », qui signifiait que le plan de vol avait été
bien répété. En revanche, pour le co-pilote de la KLM, ce at take-off
décrivait une action en cours, comme en néerlandais, et a cru que le
contrôleur, en disant « OK », donnait l'autorisation de décollage. Cette
erreur rappelle que l'anglais est une langue ambiguë, puisqu'un mot
comme take-off peut être soit le verbe « prendre son envol », soit qualifier
un nom, comme dans take-off position, et signifie dans ce cas « être en
bout de piste ».
Page 194 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

 Dans l'enregistrement de la boîte noire, l'ingénieur de vol de la KLM a


exprimé un doute sur le fait que la piste soit libre, probablement suite aux
propos des pilotes de la Pan Am. Les propos étaient difficilement audibles
dans le cockpit du Boeing de la KLM. Ce doute, le commandant de bord ne
l'avait pas, il ne re-vérifia pas auprès de la tour de contrôle et il poussa la
manette des gaz. Pourtant, ce commandant de la KLM était l'un des plus
expérimentés de la compagnie néerlandaise, pour laquelle il était également
instructeur sur 747. C'est lui qui avait formé son co-pilote. La question
demeure de savoir si ce dernier et l'ingénieur de bord n'ont pas été trop
respectueux de leur commandant et n'ont pas osé lui demander de re-vérifier
que la piste était bien libre après le doute émis par l'un d'eux.

Page 195 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010

 Il a aussi été démontré que l'équipage de la KLM, avant le vol, avait


contacté le siège de la compagnie KLM aux Pays-Bas. Il craignait de ne
pouvoir respecter la nouvelle règlementation néerlandaise plus
contraignante sur les horaires des pilotes s'il ne redécollait pas
rapidement. Du fait du retard pris par le déroutement sur Ténérife et de
l'attente sur place, il risquait de devoir, après avoir redécollé pour Las
Palmas, d'y passer la nuit et non de rentrer sur Amsterdam le jour même
comme initialement prévu.
L'impatience et l'obligation du respect des règles horaires peuvent avoir
influencé le commandant de bord, même expérimenté, dans sa capacité
de jugement et dans sa prudence

Page 196 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements La catastrophe de Ténérife
de santé
Février 2010
Les causes de l’accident
 Cet accident est donc le résultat d'un enchaînement de plusieurs
défaillances . L'enchaînement des causes et des facteurs aggravant est le
suivant :
 Situation inhabituelle avec un aéroport saturé, non prévu pour un tel trafic
donc des avions obligés de remonter une partie de la piste d'envol pour
aller se mettre en position de décollage + une absence de visibilité au sol
(nappes de brouillard + éclairage de piste défaillant) + une absence de
radar de pistes.
 Stress de l'équipe de la tour de contrôle de cet aéroport régional peu
habitué à un tel trafic et à devoir s'exprimer essentiellement en anglais, +
un terme prêtant à confusion en anglais + une mauvaise communication
entre pilotes et tour de contrôle + un stress de l'équipage de la KLM dont
l'avion a été dérouté et qui a un retard à rattraper + un mauvais auto-
contrôle de l'équipage de la KLM. Cet enchainement de facteurs provoqua
l'accident.
Page 197 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les La catastrophe de Ténérife
établissements
de santé Ce que cette catastrophe a
Février 2010
changé dans l'aviation
 Après cette catastrophe, un certain nombre de recommandations seront
faites par les autorités aériennes internationales comme la modification du
vocabulaire anglais employé dans la communication entre la tour de
contrôle et avions au sol, la répétition systématique par les pilotes à la tour
de contrôle des ordres entendus mais surtout la mise en place de
procédure dites de « cockpit management » avec un contrôle mutuel plus
formalisé entre pilote et copilote.
 À noter que quelques années plus tard, un autre aéroport, l'aéroport de la
Reine Sophie, fut construit dans le sud de l'île de Ténérife, dans une zone
moins exposée aux nappes de brouillard. Mais l'augmentation du trafic
touristique a fait que l'autre aéroport connaît de nouveau du trafic. Il a été
depuis équipé d'un radar de sol.

Page 198 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé La catastrophe de Ténérife
Février 2010
 Le rapport d'expertise indique que deux communications simultanées de
l'équipage de la Pan Am et de la tour de contrôle, dans les secondes qui
suivirent, ont entraîné des interférences dans le Boeing de la KLM et que
ces deux messages ont pu être mal entendus dans l'appareil. Or, ces deux
messages mentionnaient que l'avion de la Pan Am était encore sur la piste.
Si le Boeing de la KLM les avait entendus, peut-être aurait-il pu freiner à
temps ou n'aurait pas commencé son décollage.
 Les nappes de brouillard furent un facteur décisif dans la catastrophe.
 Dans les facteurs aggravants, les enquêteurs ont aussi cherché du côté du
comportement et de la psychologie des intervenants:
• Pour la tour de contrôle : Outre le stress de la situation et de l'usage
permanent de la langue anglaise, un possible manque de fermeté dans les
instructions données face à des équipages étrangers et expérimentés.
• Pour l'équipage de la Pan Am : l'hypothèse que le pilote ait décidé de lui-
même de poursuivre jusqu'à la bretelle 4 (avec un angle beaucoup plus
Page 199
facile pour tourner vers le taxiway) donc ait « snobé » la tour de contrôle a
Mitsa Wakim/2010
été émise.
La gestion des
risques
dans les L’erreur et ses mécanismes
établissements
de santé
Février 2010

Les erreurs dans les activités humaines:


 Trois types d’erreurs :
De routine
Erreurs d’activation de la connaissances
Erreurs de possession de connaissances
 Fréquence : 2 à10 par heure quelque soit l’activité, on ne
travaille pas à 100% de contrôle. Il y a tj de la récupération.
 Auto-récupération très élevée: moyenne 70 à 80%
Détection sur résultat bizarre 6 fois sur 10
 Détection sur traces de la routine Ex:fermer la maison, la
voiture
Contrôle systématique.
Aucune stratégie ne peut éviter les erreurs si on ne s’attaque pas
aux causes. Reason : « l’exemple du moustique et de l’étang »
Mitsa Wakim/2010
Page 200
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Février 2010
L’erreur et ses mécanismes

• Quand on est détendu →  nombre des erreurs.


• Plus la productivité , plus on va réguler en faisant moins
d’erreurs.Mais par rapport à la marge de régulation on
s’épuise à ↓ les erreurs, on ne contrôle plus , on laisse peu
d’erreurs qu’on ne récupère pas.
• On perd le contrôle quand on perd l’harmonie du couplage:

Production ↔ Récupération
La production d’une part La sécurité d’autre part

IL faut trouver un consensus entre les deux

Mitsa Wakim/2010
Page 201
La gestion des
risques
dans les
établissements
L’erreur et ses mécanismes
de santé
Février 2010

RENE AMALBERTI Mitsa Wakim/2010


Page 202
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé L’erreur et ses mécanismes
Février 2010

René Amalberti est médecin militaire, chercheur à l'IMASSA-


CERMA, docteur en médecine et en psychologie, Professeur au
Val de Grâce. Ses recherches portent sur l'ergonomie cognitive,
la modélisation cognitive des opérateurs, les effets de
l'automatisation et le développement de systèmes d'aides.
Depuis 1994, il est chargé de mission facteurs humains auprès
de la Direction générale de l'Aviation civile et chercheur associé
au CNRS.
L'auteur a beaucoup enseigné en France et à l'étranger et se
trouve fortement impliqué dans les communautés aéronautiques
et ergonomiques nationales et internationales.

Mitsa Wakim/2010
Page 203
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
L’erreur et ses mécanismes
Février 2010

Un modèle cadre des migrations de performance :


• Si on pousse trop la performance→ ACCIDENT.
• Sous injonction du management le système migre, on réduit la
marge des performances→ faire le deuil d’une production
élevée pour augmenter la sécurité.
Dans le transport routier on est passé à 10-4 à 10-6 V=130km/h
autoroutes→ ↓de voitures surpuissantes.
En aéronautique , il faut avoir les mêmes règles, un marché
négocié mondial pour s’assurer économiquement et  la sécurité.
Par contre un monde idyllique , trop strict entraînera une
contraction de l’espace de fonctionnement qui peut virer au
Page 204 rouge. Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements L’erreur et ses mécanismes
de santé
Février 2010

Remarques :
Autonomie des acteurs: Un groupe qui s’arrange
seul, qui ne tient pas compte du système →↓de sécurité.

Les acteurs équivalents: On a tous la certitude que les pilotes,


ou les anesthésistes , dans le monde entier se valent.
Le système a besoin d’acteurs équivalents .

La superexpertise , on ne veut pas le “ superpilote”qui va


prendre encore plus des risques. On veut des personnes
protocolisées.
Mitsa Wakim/2010
Page 205
La gestion des
risques
dans les Identification des conditions de
établissements
de santé transition vers l’ultra sécurité
Février 2010

Mitsa Wakim/2010
Page 206
La gestion des Identification des conditions de
risques
dans les transition vers l’ultra sécurité
établissements
de santé Des sécurités plutôt qu’une sécurité
Février 2010

Mitsa Wakim/2010
Page 207
La gestion des
risques
dans les Le swiss cheese
établissements
de santé
Février 2010

Le

Mitsa Wakim/2010
Page 208
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Le modèle de Reason
Février 2010

Mitsa Wakim/2010
Page 209
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Le modèle de Reason
Février 2010

Le modèle de Reason adapté aux services de soins

Mitsa Wakim/2010
Page 210
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Le modèle de Reason
Février 2010

Cause immédiate, facile à repérer, souvent une erreur


humaine, derrière laquelle se cachent des causes plus
profondes.

L’accident → résultat
 d’un ensemble d’évènements indésirables qui s’additionnent
d’un contexte organisationnel et des facteurs favorisant la
survenue de défaillances.

Mitsa Wakim/2010
Page 211
La gestion des
risques
dans les
établissements Le modèle de J. Reason
de santé
Février 2010

Deux types distincts de défaillance :


Les défaillances patentes ou erreurs actives de l’acteur de
première ligne erreur de diagnostic, erreur de dosage, etc.

Les défaillances latentes: défaut d’organisation du travail,


surcharge, fatigue, inadéquation activité à conduire / compétence
etc…
La compréhension de la survenue d’un accident passe par la
prise en compte des différentes sources de défaillance et non
seulement de la défaillance patente.
Mitsa Wakim/2010
Page 212
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Le modèle de J. Reason
Février 2010

Les analyses détaillées des accidents récents ont fait


apparaître que les erreurs latentes représentent la menace la
plus importante sur la sécurité d’un système complexe.

L’opérateur de première ligne est moins l’investigateur de


l’accident que l’héritier de défauts du système.

Mitsa Wakim/2010
Page 213
La gestion des
risques Accident=
dans les
établissements Combinaison d’évènements
de santé
Février 2010

Intervention du patient du mauvais coté

 Difficultés de transmission de l’information dans le service de


soins
 Préparation de l’opéré du mauvais coté
Programme opératoire chargé
Stress des équipes
Absence de vérification ultime au bloc opératoire
Nb: Il y a 30 cas en France

Mitsa Wakim/2010
Page 214
La gestion des
risques
dans les
établissements
Quelques définitions
de santé
Février 2010

Incident: événement indésirable qui ne cause pas de dommage


(ou un dommage de faible gravité) mais dont la survenue révèle
un dysfonctionnement dans l’organisation ou le fonctionnement
de l’établissement et qui, en d’autres occasions, aurait pu
causer un dommage.

Évènement indésirable: toute situation qui « A » ou « AURAIT »


pu causer des dommages à la santé des patients, des visiteurs,
du personnel, à leurs biens et à ceux de l’établissement.

Mitsa Wakim/2010
Page 215
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Quelques définitions
Février 2010

Evènements sentinelles graves, c’est-à-dire les événements


ayant pour conséquence soit le décès, soit une atteinte
fonctionnelle grave.
Ces événements sont appelés "sentinelles" parce qu'ils signalent
la nécessité d'une enquête immédiate et la réponse.

Accident: événement indésirable qui cause un dommage à un


patient, à un visiteur, à un membre du personnel, à leurs biens
ou à ceux de l’établissement de santé et qui révèle un
dysfonctionnement dans le fonctionnement et l’organisation de
l’établissement.

Mitsa Wakim/2010
Page 216
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Le retour d’expérience
Février 2010

Un accident est une combinaison de facteurs causaux.


On doit lutter contre l’accident avant qu’il n’arrive.
La cause ou facteur causal est un évènement contre lequel on
peut lutter.

Encadrement Formation
Programmes Règles
défaillant initiale ACCIDENT
inadaptées inappropriées
incomplète

Un acteur de première ligne doit agir tout de suite.


 Pour un pilote, dans le cas d’une panne due à un problème
météo, le retour d’expérience se fait sans problème.
S’il est lui même impliqué le REX est plus difficile.
Mitsa Wakim/2010
Page 217
La gestion des
risques
dans les
établissements Le retour d’expérience
de santé
Février 2010
Le recueil d’évènements confidentiel
Problèmes posés REC
• A qui déclarer? Système unique, connu de tous
• Pas d’obligation Système basé sur la libre volonté
• C’est inutile!!!! L’expérience individuelle peut
enrichir la connaissance de tous
• Jugement d’autrui Confidentialité, anonymat garanti
• Bureaucratie Un système simple
• Crainte de sanction Protection selon la loi du 29/3/99

Mitsa Wakim/2010
Page 218
La gestion des
risques
dans les
établissements Le retour d’expérience
de santé
Février 2010
Le recueil d’évènements confidentiels

Moyens mis en place


Moyens matériels: local et coffre sécurisés, Téléphone, base
de données isolés. Formulaires.
Moyens humains: des spécialistes affectés.
Moyens réglementaires dans le code de l’aviation civile,
articles de loi( indépendance, protection, confidentialité).

Page 219 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
Le retour d’expérience
de santé Le recueil d’évènements confidentiels
Février 2010

 Phase confidentielle : usager→ compte rendu nominatif.


Jour J, dès la réception au REC, exploitation, concertation avec
l’usager.
Jour J +10, retour du formulaire, cachet REC (événement signalé)
 Phase anonyme :
Renseignements désidentifiés en base de données
↓ ↓
Document explicatif REC info
Propositions Document explicatif info
↓ ↓
Administrations Bulletin de retour d’expérience
Constructeurs
Mitsa Wakim/2010
Page 220
La gestion des
risques
dans les
établissements Le retour d’expérience
de santé
Février 2010
Le recueil d’évènements confidentiels

Retour d’expérience pour contribuer à la prévention:

Vers les usagers →publication “REC info” (presse, internet)


Vers les groupes de professionnels et d’experts pour études et
propositions
Vers les organismes (administrations, fédérations)

Page 221 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Définition de la gestion des risques
Février 2010

La gestion des risques est la démarche qui vise à identifier,


évaluer, traiter pour éviter ou réduire les risques ou leurs
conséquences

Les enjeux
 La sécurité des personnes
La responsabilité juridique des acteurs
 La pérennité de l’établissement (Finances, image, assurabilité).

Mitsa Wakim/2010
Page 222
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
La démarche de la gestion des risques
Février 2010

Elle repose sur deux approches complémentaires


Approche à priori du risque
Fiabiliser le système avant la survenue d’évènement
 Rôle de la réglementation
 Analyse des modes de défaillances et de leurs effets et de
leurs criticité (AMDEC)
 Analyse prévisionnelle des risques
 Hazard Analysis Control Critical Point

Approche à postériori du risque: Retour d’expérience


Mitsa Wakim/2010
Page 223
La gestion des
risques
dans les
établissements La démarche de la gestion des risques
de santé
Février 2010

 Démarche qui vise à tirer des enseignements des incidents ,


dysfonctionnements, presque accidents ou crises pour éviter
leur répétition.
 Le retour d'expérience reste la partie déterminante de la
gestion des risques
« Dans ses principes et ses méthodes, la gestion des risques
s’appuie sur la déclaration et l’analyse des accidents ou
incidents pour éviter qu’ils ne se renouvellent ».

Mitsa Wakim/2010
Page 224
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Sources d’information sur le risque
Février 2010

Sinistralité transmise par l’assureur


Plaintes
Rapport et CR d’instances( CHSCT, CLIN, Commission de
conciliation, Médecine du travail..)
Rapports financiers
Vigilances
Situations connues par la démarche qualité
Circuits de signalements

Mitsa Wakim/2010
Page 225
La gestion des
risques
dans les
Les systèmes de recueil
établissements
de santé
d’évènements indésirables
Février 2010

 Intérêt
Contribue à la connaissance des risques de l’établissement

 Mais pour ce faire


 Mener une réflexion au préalable entre les différents
partenaires pour aboutir à un consensus acceptable par tous et
des règles claires concernant les modalités de traitement de
l’information et le régime disciplinaire.

Mitsa Wakim/2010
Page 226
La gestion des
risques
dans les
établissements Les systèmes de recueil
de santé
Février 2010
d’évènements indésirables

 Sensibiliser les différents partenaires sur l’importance de créer


des conditions propices:
Un circuit d’information garantissant la confidentialité
Un climat de confiance établi par l’absence de jugement
 Des règles claires sur les suites disciplinaires en cas de
déclaration spontanée d’évènement.

Mitsa Wakim/2010
Page 227
La gestion des
risques
dans les
établissements
Les systèmes de recueil
de santé
Février 2010
d’évènements indésirables

 Mettre en place des dispositifs suivants


Les systèmes de déclarations d’évènements indésirables
Les personnes en charge du traitement et de l’analyse de
l’information doivent garantir la confidentialité
Les partages d’informations et les réunions sur les risques
au sein des secteurs d’activité
Les différents comités en charge de la gestion des risques
de manière globale ou thématique

Mitsa Wakim/2010
Page 228
La gestion des
risques
dans les La démarche de la gestion des
établissements
de santé risques
Février 2010

La démarche de la gestion des risques s’appuie sur 3 dimensions


 Une dimension culturelle
Un état d’esprit à créer ou à renforcer face aux risques
Dépasser la culture de la faute … pour une culture de sécurité

 Une dimension managériale


La sécurité sanitaire dans les objectifs stratégiques de
l’établissement
Le management au service de la sécurité

 Une dimension technique


Des méthodes, des outils spécifiques

Mitsa Wakim/2010
Page 229
La gestion des
risques
dans les La gestion des risques dans
établissements
de santé les établissements de santé
Février 2010

Pourquoi dans les établissements de santé?


En 2003, un rapport de la direction générale de la Santé
a souligné que les événements iatrogènes surviennent en
France dans plus de 10 % des séjours hospitaliers dont le
plus connu est l'infection nosocomiale. Elle touche
800 000 patients par an en France pour un coût de l'ordre
de 800 millions d'euros. L'iatrogénie médicamenteuse
engendre 25 000 morts par an, soit quatre fois plus que les
accidents de la route, pour un coût de 2,3 milliards d'euros
pour les seuls événements évitables.

Mitsa Wakim/2010
Page 230
La gestion des
risques
dans les
La gestion des risques dans les
établissements
de santé
établissements de santé
Février 2010

• Face au coût abyssal des événements indésirables estimé à


plus de 6 milliards d'euros par an soit 10 % du budget des
hôpitaux (Claveranne, 2005),
• A la judiciarisation des relations entre les médecins et les
patients, propension à privilégier le recours aux tribunaux
pour trancher des litiges qui pourraient être réglés par
d'autres voies (médiation, accord amiable).
• Au changement sociétal marqué par une aversion croissante
au risque, la fatalité n'est plus la seule explication suffisante
des accidents (Borodzicz, 2005).
• D'événement ingérable, le risque est entré dans le champ de
la gestion.

Mitsa Wakim/2010
Page 231
La gestion des
risques
dans les
La gestion des risques dans les
établissements
de santé
établissement de santé
Février 2010

Dans les établissements de santé, les risques sont gérés de


façon parallèle. Les coordinations des vigilances mises en
place ne concernent qu’une partie des risques.
La sécurité incendie reste l’affaire des services techniques
La sécurité alimentaire relève de la direction de la logistique
Les effets secondaires des médicaments relèvent de l’unité
de la pharmacovigilance
Les accidents transfusionnels relèvent de l’unité
d’hémovigilance
Les infections nosocomiales dépendent du comité de lutte
contre les infections nosocomiales
Mitsa Wakim/2010
Page 232
La gestion des
risques
dans les
La gestion des risques dans les
établissements
de santé
établissements de santé
Février 2010

La sécurité du matériel relève de la matériovigilance


La sécurité biologique relève de la biovigilance

C’est une gestion verticale en tuyaux d’orgue, accentuée par la


juxtaposition des réseaux régionaux et interrégionaux.
La gestion globale des risques fondée sur l’identification des
risques, une hiérarchisation de ces derniers, une élaboration
des plans d’action correspondants, n’est pas encore une
priorité managériale dans plusieurs établissements de santé.

Mitsa Wakim/2010
Page 233
La gestion des
risques
dans les
Les risques dans les
établissements
de santé
établissements de santé
Février 2010

Les risques spécifiques aux activités médicales et de soins

Le champ de survenue des risques


en établissement de santé
est extrêmement vaste.
Toute classification des risques
reste imparfaite.

Mitsa Wakim/2010
Page 234
La gestion des
risques
dans les Les risques dans les
établissements
de santé établissements de santé
Février 2010

 Risques iatrogènes :
Les risques liés aux actes médicaux et aux pratiques, erreur de
diagnostic, de traitement, non respect d’une procédure, d’un
geste technique
Les risques liés à l’utilisation des produits de santé:
médicaments, produits sanguins, équipements médicaux
Les risques infectieux nosocomiaux
Les risques liés à l’organisation des soins et à l’environnement,
à la non-observance des traitements par le patient, et les
risques liés aux questions éthiques (acharnement
thérapeutique, euthanasie, etc.).
Les risques liés aux défauts d’information ou non respect du
Page 235 secret médical. Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques La gestion des risques dans les
dans les
établissements établissements de santé
de santé
Février 2010

 Les risques liés à un événement technique ou logistique


Bâtiment, installation (incendie, rupture d’électricité, défaut
d’approvisionnement en eau, pollution, défaut des systèmes
informatiques).

 Les risques communs à la gestion de toute organisation


Risque social accident du travail, faute professionnelle, risques
liés à certains éléments de la charge de travail, départ d’une
personne clé, risques liés à la montée de certaines formes de
violence au travail…

Mitsa Wakim/2010
Page 236
La gestion des
risques
dans les
établissements
La spécificité du risque dans les
de santé établissements de santé
Février 2010

Le risque est beaucoup plus important dans le secteur de


la santé que dans d’autres systèmes à risque que l’on
qualifie de systèmes sûrs (aviation civile, nucléaire) car
ces derniers sont parvenus à un stade avancé de maîtrise
des risques.
 Une hétérogénéité du risque : le risque n’est pas comparable
et uniforme entre spécialités médicales, types de patients, et
types d’établissements ;
 Une importante variabilité des pratiques avec une
régulation et une standardisation minimales

Mitsa Wakim/2010
Page 237
La gestion des
risques
dans les
établissements
La spécificité du risque dans les
de santé
Février 2010
établissements de santé

 Une activité à forte composante humaine avec des


possibilités d'automatisation limitées
 Une connaissance des risques rendue difficile, surtout de
l'intrication de trois sources de risque pour le patient : sa
maladie, une erreur dans la décision médicale, ou un défaut
dans la mise en œuvre de celle-ci
 Une contrainte du service 24 h/24 avec la difficulté de
maintenir la même disponibilité de ressources
potentiellement nécessaires au patient quelle que soit l’heure
 Une difficulté de réguler les flux de patients, compte tenu de
la part d’activité non programmée

Mitsa Wakim/2010
Page 238
La gestion des
risques
dans les
établissements
La spécificité du risque dans les
de santé établissements de santé
Février 2010

 Un rôle de formation des établissements de santé : le système


hospitalier est un système dans lequel des rôles et des
responsabilités importants sont parfois confiés à des
professionnels en cours de formation. Ces responsabilités
peuvent être décalées par rapport au savoir et à l'expérience
des acteurs.
 Un transfert de tâches entre catégories professionnelles lié
aux ressources et à la démographie professionnelle. Il peut
entraîner un glissement de tâches vers des personnels n’ayant
pas les qualifications requises.

Mitsa Wakim/2010
Page 239
La gestion des
risques
dans les
établissements
Comment évaluer les risques
de santé
Février 2010

L’évaluation des risques consiste à identifier les dangers et


classer les risques, en vue de mettre en place des actions
pertinentes. C’est une démarche structurée en 4 étapes.
1. Préparer la démarche d’évaluation des risques
2. Identifier les risques
3. Analyser et classer les risques. L’échelle de classement résulte
d’un consensus au sein de l’équipe associée à la démarche.
4. Proposer des actions de prévention

Mitsa Wakim/2010
Page 240
La gestion des
risques
dans les
Les principes de base de
établissements
de santé
l’évaluation des risques
Février 2010

Privilégier une approche participative.


Associer les salariés est essentiel pour tenir compte de la
réalité du travail. Ils sont les mieux placés pour connaître les
situations à risques. Ils doivent donc être associés à la
démarche, notamment par le biais de leurs instances
représentatives, y compris dans le choix des actions à
mettre en place.
L’évaluation doit être continue et faire l’objet de mises à
jour régulières. Ce n’est pas une fin en soi : pour être utile à
l’entreprise, elle doit conduire à choisir les actions de
prévention adaptées.
Mitsa Wakim/2010
Page 241
La gestion des
risques
dans les
établissements
Comment identifier les risques
de santé
Février 2010

Signalements
Vigilances, Risques hors vigilances

Analyse
Cahiers de garde CARTOGRAPHIE des processus
DES RISQUES
Commission de décès
Veille sur les risques ou de morbidité

Gestion des plaintes


Retour d’expériences

Mitsa Wakim/2010
Page 242
La gestion des
risques
dans les La cartographie des risques dans
établissements
de santé les établissements de santé
Février 2010

Cartographie pertinente des risques

Etablir une cartographie en fonction des pratiques et du secteur


d'activité

Objectif

Avoir une vision plus globale de la gestion des risques

Mitsa Wakim/2010
Page 243
La gestion des
risques
dans les
établissements
Comment analyser les risques ?
de santé
Février 2010

Quantifier la gravité et la fréquence des risques


Analyse des processus visant à identifier les défaillances
potentielles d’un système , de calculer un score de criticité afin
de permettre de mettre en place des actions correctives sur
celles dont la criticité est importante
Criticité : C = G x F x D
G : indice de gravité F : indice de fréquence
D : indice de détection
Déterminer les causes et conséquences des risques (dommage
ou préjudice)
Retracer la chaîne des évènements ayant conduit à l’accident
ou à l’incident
Rechercher l’ensemble des causes latentes
Mitsa Wakim/2010
Page 244
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Hiérarchisation des risques
Février 2010

Sélectionner les risques qui exigent la mise en œuvre d’actions


préventives prioritaires
La hiérarchisation est effectuée en fonction de :
La criticité du risque : fréquence et gravité de l’évènement,
L’acceptabilité du risque,
L’évitabilité du risque, des études ont révélé l’ampleur des EI
en ES et leur impact sur les systèmes de santé (coûts humains
et économiques) : 30 à 50% des EI seraient potentiellement
évitables
Le coût du risque.

Mitsa Wakim/2010
Page 245
La gestion des
risques
dans les Elaboration et mise en œuvre
établissements
de santé des plans d’action
Février 2010

 Plusieurs scenarii peuvent être envisagés pour améliorer une


situation. Ils seront analysés en fonction de :
de leur faisabilité,
du rapport coût/efficacité
des bénéfices secondaires pour les acteurs de terrain
 Le choix du plan d’action résulte d’un compromis entre
criticité du risque à traiter
point de vue des différents acteurs
contraintes réglementaires, budgétaires, sociales, politiques,…
 La mise en œuvre repose sur la capacité de l’institution à
mobiliser les acteurs concernés
Mitsa Wakim/2010
Page 246
La gestion des
risques
dans les
établissements
Suivi et évaluation
de santé
Février 2010

Vérifier la pertinence du plan d’action

Identifier les risques résiduels à surveiller

S’assurer de l’efficacité des actions au regard des objectifs/


définition préalable d’indicateur

Aider à l'identification et l'anticipation de nouveaux risques

Mitsa Wakim/2010
Page 247
La gestion des
risques
dans les Le contexte réglementaire
établissements
de santé le document unique
Février 2010

Le décret n°2001-1016 du 5 novembre 2001 introduit deux


dispositions réglementaires dans le code du w.
 La première (article R. 230-1) oblige l’employeur à transcrire
et mettre à jour dans un document, appelé document unique,
les résultats de l’évaluation des risques professionnels identifiés
dans chaque unité de travail de l’établissement.
 La seconde disposition réglementaire (article R. 263-1-1) porte
sur les sanctions pénales prévues en cas de défaut de
transcription ou de mise à jour des résultats de l’évaluation des
risques.
Mitsa Wakim/2010
Page 248
La gestion des
risques
dans les
établissements Du diagnostic à la prévention
de santé
Février 2010

 1- Sensibiliser les opérationnels à la prévention du risque


Coordonner les vigilances: missions et responsabilités de
chacun
Impliquer tous les acteurs dans la réduction des risques
Développer la capacité de chacun à détecter les situations à
risques et à réagir
Adapter le discours à chaque interlocuteur : médecin, aides-
soignants, infirmiers, techniciens…..
Définir l'organisation à mettre en œuvre pour traiter les risques
Développer l'information aux usagers (panneaux d'affichage,
fiches explicatives…)
Mitsa Wakim/2010
Page 249
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Du diagnostic à la prévention
Février 2010

 2- Etablir les responsabilités


La démarche de gestion des risques repose sur une définition
claire des responsabilités, responsabilité directe de la ligne
hiérarchique opérationnelle: direction, responsables des
secteurs, encadrement, opérateurs.

 Les acteurs en charge de l’activité transversale de gestion des


risques ont eux aussi une responsabilité sur la conduite et les
résultats de cette activité.

Mitsa Wakim/2010
Page 250
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Du diagnostic à la prévention
Février 2010

Etablir:
Des procédures d’organisation,
Des organigrammes,
Des fiches de fonction et de postes permettent de
définir les missions de chacun, ce qui contribue à préciser les
responsabilités

Mitsa Wakim/2010
Page 251
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Du diagnostic à la prévention
Février 2010

 3- Définir les règles institutionnelles concernant le partage


de l’information sur les risques

Page 252 Mitsa Wakim/2010


La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Du diagnostic à la prévention
Février 2010

Gérer les Fiches d'Evènements Indésirables


Outil pour notification des évènements indésirables
Arriver à une gestion informatique centralisée pour traiter les
EI
Faire remonter le problème au service concerné :
Prévenir le service, enregistrer le problème, établir un plan
d'action de correction
Etablir un cahier des charges pour le dépouillement des FEI
Gérer l'affluence des fiches dans le service de la gestion des
risques

Mitsa Wakim/2010
Page 253
La gestion des
risques
dans les
établissements La gestion des risques
de santé
Février 2010

Une politique de gestion intégrée des risques


Les risques engagent la responsabilité des professionnels quelle
que soit leur fonction, ce qui nécessite une prise de conscience
de chacun au regard de son propre niveau de responsabilité.

La politique de la gestion des risques doit permettre aux


dirigeants des établissements de santé de définir les priorités
pour garantir la sureté de fonctionnement et mettre en place un
programme de réduction et de traitement des risques.
MF DUMAY(Hôpital St Joseph)

Mitsa Wakim/2010
Page 254
La gestion des
risques
dans les Les conditions de réussite de la
établissements
de santé démarche de la GDR
Février 2010

Il est indispensable d’avoir un soutien constant périodiquement


renouvelé des responsables administratifs, médicaux et soignants,
notamment du directeur général.
Il faut consacrer du temps pour former l’ensemble des agents à
la démarche de signalement (comment? Pourquoi?).
Il faut assurer la confidentialité des données
Il faut avoir une définition précise de la stratégie corrective,
savoir qui propose les mesures correctives, qui décide de leur
mise en œuvre et qui évalue leur efficacité.
Il faut avoir des moyens informatiques pour faire un choix car
on est très vite submergé par le nombre de signalements.
Mitsa Wakim/2010
Page 255
La gestion des
risques
dans les
établissements Les conditions de réussite de la
de santé
Février 2010
démarche de la GDR

Il faut traiter en premier les signalements qui mettent en jeu


la sécurité des patients. Cette démarche de gestion de risque
arrive après la mise en route de tous les autres systèmes de
vigilance.

Le but est qu’à terme toutes ces démarches soient réunies ,


ainsi il faut mener une démarche souple et harmonieuse pour
arriver à cet objectif.

Mitsa Wakim/2010
Page 256
La gestion des
risques
dans les
établissements Les obstacles à la réussite
de santé
Février 2010

L’hostilité de certains cadres médicaux et soignants: la fiche de


signalement n’est pas obligée de passer par les cadres, mais
parfois, les cadres qui en ont connaissance peuvent l’arrêter.
La peur d’être sanctionné: Il faut que la direction s’engage sur
le fait qu’il n’y a aura pas de sanctions à partir d’un signalement.
La peur d’être considéré comme un délateur. La fiche de
signalement n’est pas là pour accuser quelqu’un mais pour
améliorer la sécurité du personnel, des patients, des visiteurs.
C’est pour cela qu’elle ne doit pas être anonyme car cela
faciliterait la délation.

Mitsa Wakim/2010
Page 257
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les obstacles à la réussite
Février 2010

L’importance de la rétro information. Chaque fiche de


signalement doit avoir une réponse.
La cellule de gestion et le comité de pilotage se doivent de
faire un rapport annuel distribué à l’ensemble du personnel.

Mitsa Wakim/2010
Page 258
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
Les difficultés rencontrées
Février 2010

Des signalements comportant des faits correspondant à un


manquement à des règlements, au code de déontologie, voire
à des fautes inadmissibles.

La nouvelle loi du 4 mars 2002 oblige tous les médecins à


prévenir toute personne ayant été victime d’un préjudice à
l’occasion d’un soin ou ses représentants légaux en cas de
décès. Ne pas avoir prévenu est un aveu de culpabilité.

Si déficit de signalement lié aux soins : s’il y a une plainte


déposée par un patient ou sa famille>> faire un breefing sur
l’intérêt de la gestion des risques pour améliorer la sécurité
des patients et éviter la mise en cause des professionnels. Mitsa Wakim/2010
Page 259
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Les difficultés rencontrées
Février 2010

Il est nécessaire que chaque service commence à faire de la


gestion du risque. Le meilleur moyen est de faire de
l’autoévaluation interne.

On peut proposer la mise en place dans chaque service d’un


comité de morbidité mortalité, le but étant d’identifier les
causes évitables.

On ne fera pas de la gestion du risque, si on ne modifie pas les


mentalités, si on ne supprime pas cette réaction qui est le
silence devant tout accident médical.
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La gestion des
risques Développer une culture
dans les
établissements commune de gestion des risques
de santé
Février 2010

La GDR est rarement associée à la démarche qualité alors que


les deux démarches sont indissociables. Elle s’intègre dans la
démarche d’amélioration continue de la qualité des
établissements de santé et requiert une approche managériale.
La certification des établissements se base sur les références:
R 44 : Evaluation de la pertinence de l’acte médical
R 45: Evaluation des pratiques par rapport aux soins à risque;
comment les pratiques sont sécurisées; analyse des causes..
R 46:Evaluation de la prise en charge des patients selon les
pathologies..
La GDR fait partie de la nouvelle certification V 2010 (critère 8.b)
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La gestion des
risques
dans les
Développer une culture commune
établissements
de santé
de gestion des risques
Février 2010

La GDR n’est pas intégrée dans la négociation des contrats


d’assurance alors que les assureurs sont réceptifs au
dispositif de prévention et de réduction des risques au sein
des établissements.
Quant au champ de la communication et des relations avec
les usagers, l’instruction des plaintes avec la commission de
conciliation portant sur la qualité et la prise en charge des
patients n’est pas généralement identifiée comme un moyen
d’alerte voire d’identification de risque.

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La gestion des
risques
dans les Développer une culture commune
établissements
de santé de gestion des risques
Février 2010

« La gestion des risques est vécue comme une contrainte


réglementaire devant permettre à l’établissement de
satisfaire aux contrôles de conformité conduits par les
corps d’inspection ».

Mitsa Wakim/2010
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé
La Gestion des risques
Février 2010

La gestion des risques peut être un catalyseur du changement


pour optimiser la prise en charge des patients:
 Si adhésion conjointe des médecins et des gestionnaires.
Si elle est globale et intégrée à la gestion globale de l'hôpital.
Une politique de gestion intégrée des risques doit permettre
aux dirigeants d’un établissement de définir les priorités pour
garantir la sureté de fonctionnement et mettre en place un
programme de réduction et de traitement des risques.
L’implication des personnels nécessite une responsabilisation
des professionnels à chaque étape du processus hospitalier.

Mitsa Wakim/2010
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La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Bibliographie
Février 2010

Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail www.cchst.ca


L'Agora du Management
Réveiller vos idées pour un agir choisi
Statistiques nationales des accidents du travail et des maladies
professionnelles. INRS
Analyse et gestion des risques; Athmane BOUAZABIA et Samir
BOUDJEDRA; Université Lumière Lyon 2
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion;Master
Economie Quantitative et décisions Stratégiques
Revue d'épidémiologie et de santé publique ISSN 0398-
7620 Source / Source 1995, vol. 43, no5, pp. 412-422 (38 ref.)
Page 265 Mitsa Wakim/2010
La gestion des
risques
dans les
établissements
de santé Bibliographie
Février 2010

Durieux. Évaluation, qualité et sécurité dans le domaine de la


santé – Flammarion Pairs 1998).

Page 266 Mitsa Wakim/2010

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