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1ère Année
(Logique I)
Sommaire
Introduction à la logique 2
I. Historique & Introduction
En 1854 : Boole reprend l’étude de Leibniz, il démontre, dans son ouvrage The
Laws of Thought (Les lois de la pensée) que tous les processus logiques
peuvent être modélisés par des opérations logiques utilisant les opérateurs de
base (ET, OU, NON) appliqués à des variables à deux états. Depuis cette date,
on peut dire que la logique a migré de la philosophie vers les mathématiques.
Introduction à la logique 3
I. Historique & Introduction
En 1931, Gödel montre que la logique des prédicats est seulement semi-
décidable : il existe une procédure effective pour prouver (en un temps fini) tout
énoncé vrai, mais ce n’est pas le cas pour les énoncés faux.
Introduction à la logique 4
I. Historique & Introduction
Introduction
La Logique est la discipline qui s'attaque à la notion de validité des
raisonnements, toutefois, la manière de traiter cette notion, les fondements,
le formalisme utilisé, etc., changent d’une logique à une autre.
Nous avons une sorte d’arbre d’héritage entre ces différentes logiques :
Logique
Logiques inductives Logiques déductives
Introduction à la logique 5
I. Historique & Introduction
Introduction
En logique: un raisonnement valide utilise des règles d’inférence valides.
Une règle d’inférence permet le passage d’un certain nombre de prémisses à une
conclusion.
Une règle d’inférence est valide à cause de sa forme et non pas à cause du sens
des prémisses, par exemple, la règle Modus Ponens :
A A B
_____________
B
Introduction à la logique 6
I. Historique & Introduction
Introduction (fin)
Parmi les règles d’inférence valides, citons :
Règle Modus Tollens :
¬B A B
_____________
¬A
Règle du Syllogisme :
A B B C
_____________
A C
Règle de Résolution :
¬X A X B
_____________
A B
Introduction à la logique 7
II. Logique des propositions
Sommaire
Introduction
Langage propositionnel
Théorie des modèles
Théorie de la preuve
Introduction
Méthodes axiomatiques
Méthode des tables de vérité
Méthode de Résolution
Introduction à la logique 8
II. Logique des propositions
Introduction
La logique des propositions est une branche de la Logique et plus
précisément de la logique classique.
Dans la logique des propositions, les opérations qui lient les propositions
pour en former d’autres plus complexes sont appelées des connecteurs,
Un connecteur binaire permet de composer deux propositions pour en
obtenir une troisième,
un connecteur unaire permet d’obtenir une proposition à partir d’une
autre .
Introduction à la logique 9
II. Logique des propositions
Introduction
Dans la logique de propositions, nous pouvons considérer trois niveaux
d'analyse:
Introduction à la logique 10
II. Logique des propositions
Langage propositionnel : LP
Définition 1 : l’alphabet de LP
Introduction à la logique 11
II. Logique des propositions
L'ensemble des sous-formules d'une formule A est le plus petit ensemble tel
que :
A est une sous-formule de A.
Si (¬ B) est une sous-formule de A alors B est une sous-formule de A.
Si (B C) (respectivement (B v C) ou (B C) ou(B C)est une sous-
formule de A alors B et C sont des sous-formules de A.
Introduction à la logique 13
II. Logique des propositions
Introduction à la logique 14
II. Logique des propositions
I est un modèle pour une formule A (ou I satisfait A) ssi I(A) = V , noté |=I A.
Introduction à la logique 16
II. Logique des propositions
Une formule A est conséquence logique de n formules A1, ... ,An, noté {A1, ...
,An} |= A, ssi tout modèle de {A1, ... ,An } est un modèle de A.
Introduction à la logique 18
II. Logique des propositions
Ces méthodes peuvent être utilisées pour déduire une proposition à partir
d’un certain nombre de propositions (hypothèses).
Introduction à la logique 19
II. Logique des propositions
Axiomatique de Hilbert
Méthode de résolution
Introduction à la logique 20
II. Logique des propositions
Un autre critère important est la complétude, i.e, toute proposition valide est
prouvable.
Introduction à la logique 21
II. Logique des propositions
Un axiome est donc une instance (par substitution uniforme) d'un schéma.
Exemple :
A B A
A (B A) (p q ) ( (r s) (p q ) )
Une méthode axiomatique est une méthode formelle se basant sur un certain
nombre de schémas d’axiomes (valides) et de règles d’inférence valides et qui pour
une proposition (fbf) donnée (à prouver), elle peut donner une suite finie de
propositions, constituant une preuve, telle que :
La 1ère proposition de la suite soit un axiome instance d'un des schémas
d’axiomes retenus par la méthode.
Chacune des propositions qui suivent soit un axiome ou soit directement dérivable
de quelques unes des propositions qui la précèdent dans la suite, en vertu des
règles d’inférences.
La dernière proposition de la suite (de propositions) est la proposition à prouver.
Introduction à la logique 23
II. Logique des propositions
Introduction à la logique 24
II. Logique des propositions
soit un axiome,
Rq: Une preuve n’utilisant que la règle Modus Ponens est une déduction sans
hypothèses.
Introduction à la logique 25
II. Logique des propositions
Si |= A et |= (A B) alors |= B .
Lemme 2 :
La substitution uniforme préserve la validité :
Si |= A alors |= A[p\B].
Introduction à la logique 26
II. Logique des propositions
Théorème 2 : Complétude
Introduction à la logique 27
II. Logique des propositions
Introduction à la logique 28
II. Logique des propositions
Introduction à la logique 29
II. Logique des propositions
Introduction à la logique 30
II. Logique des propositions
En effet, elle ne contient pas deux littéraux opposés vu qu’elle n’en contient pas
du tout.
En effet, on peut dire que toutes ses clauses sont valides puisque il n’en
contient pas du tout.
Introduction à la logique 35
II. Logique des propositions
Les clauses C1={ p } et C2= {¬p } ont pour résolvant la clause vide { }.
Introduction à la logique 37
II. Logique des propositions
Introduction à la logique 38
II. Logique des propositions
H1 : P Q H1 : P Q C1: {P , Q }
H2 : Q R H2 : Q R C2 : {Q , R }
B : P R? B : (P R) P R
C3= {P}
2 clauses
C1: {P , Q } C4= {R}
C2 : {Q , R }
R1 : { P, R }
C3 : {P}
R2 : {R} R3 : { } C.Q.F.D
C4 : { R} Introduction à la logique 40
II. Logique des propositions
Remarque :
Ce théorème stipule que pour montrer la validité (resp. satisfaisabilité) d’un
ensemble de clauses, on peut toujours ignorer les clauses tautologiques.
Introduction à la logique 41
II. Logique des propositions
Une déduction par résolution de C à partir de S est une suite de clause C1, …,
Cn telle que :
Cn = C et i / 0< i< n, on a :
Soit Ci S ;
Soit, k,l / 1 k < l < i tels que Ci est un résolvant de Ck et Cl.
Introduction à la logique 42
II. Logique des propositions
Remarque :
La preuve par réfutation d’une clause C à partir d’un ensemble de clauses S est
une déduction par résolution de la clause vide à partir de l’ensemble S { C}
qu’on appelle, plus brièvement, réfutation.
Sommaire
Introduction
Langage des prédicats
Théorie des modèles
Théorie de la preuve
Introduction
Méthode de Résolution
Forme de Prénexe et Skolémisation
Forme clausale et clauses de Horn
Unification
Résolution par réfutation
Introduction à la logique 44
III. Logique des prédicats
Introduction
Considérons l’exemple de raisonnement qui suit :
TOUT être humain est mortel.
OR Socrate est un être humain.
DONC Socrate est mortel.
La logique des propositions ne permet pas de ‘formuler’ des raisonnements
comme celui-ci, vu qu’il n’existe pas de notion d’énoncé singulier (exp.
Socrate est mortel) et d’énoncé générique (Tout être humain est mortel).
En logique de prédicats, nous avons cette notion d’énoncé singulier et
d’énoncé générique qui se base sur d’autres notions, à savoir, les objets ou
les individus et leurs désignateurs : les constantes et les variables (cf.
Lois de la pensée) , les propriétés d’objets (exp. Mortalité) et les relations
entre les objets (exp. Ahmed est le père d’Ali) appelées prédicats.
Introduction à la logique 45
III. Logique des prédicats
Introduction (fin)
En logique de prédicats, nous pouvons écrire (ou formuler) ‘Socrate est un être
humain’ sous la forme : être-humain(Socrate) où ‘Socrate’ est l‘individu ou
l’objet, et ‘être-humain’ est la propriété.
Pour formuler un énoncé générique comme ‘TOUT être humain est mortel’, la
logique des prédicats emploie le quantificateur universel .
x être-humain(x) mortel(x)
être-humain(Socrate)
DONC mortel(Socrate)
Introduction à la logique 46
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 48
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 49
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 51
III. Logique des prédicats
Une occurrence libre de x dans une formule A est définie comme suit :
Si A = (B), les occurrences libres de x dans A sont celles de B.
Si A = (B) (C), les occurrences libres de x sont celles de B et celles de C
( est un connecteur parmi , ,, ).
Si A= y(B) ou A = y(B) avec x distincte de y, les occurrences libres de x
sont celles de B.
Si A = x (B) ou A = x (B), aucune occurrence de x dans A n’est libre.
Si A est un atome alors toute occurrence d’une variable x dans A est libre.
Une occurrence liée de x dans A est toute occurrence non libre .
Introduction à la logique 52
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 54
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 55
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 57
III. Logique des prédicats
Définition 2: Conceptualisation
Une conceptualisation C est un triplet (D, Fc, Rc), telle que :
D est un domaine d’interprétation ;
Introduction à la logique 58
III. Logique des prédicats
Une fonction TIU est dite une ‘assignation de terme’ correspondante à une
interprétation I et à une assignation de variables U, si elle associe à un terme T
du langage L un élément appartenant à D de la manière suivante :
Si T est une constante alors TIU(T)=I (T) ;
Si T est une variable alors TIU (T) =U(T) ;
Si T est un terme fonctionnel de la forme (T1, …, Tn) tel que I() = f et
TIU(Ti) = xi pour tout 0<i n, alors TIU(T) = f (x1,…,xn).
Introduction à la logique 60
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 61
III. Logique des prédicats
I est un modèle pour une formule A (ou I satisfait A) ssi pour toute
assignation de variable U, on a IU(A) = V , noté |=I A (parfois noté, I(A)= V)
En effet, pour une formule close, les valeurs assignées à ses variables n’ont
aucune influence sur sa valeur de vérité par une interprétation du moment
qu’elles sont toutes liées.
Introduction à la logique 63
III. Logique des prédicats
Pour les autres, appliquer les mêmes définitions et notations que celles de la logique
propositionnelle en respectant évidemment la nouvelle définition de conséquence
logique, de satisfaisabilité et de modèle.
Théorème 2 : Conséquence logique et implication
Soient A et B deux formules et S un ensemble de formules contenant A :
A |= B ssi |= (A B).
S |= B ssi S /{A} |= (A B).
Introduction à la logique 64
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 65
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 67
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 68
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 70
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 74
III. Logique des prédicats
C = {p(t1,...,tn)} U C1
C' = {¬p(t'1,...,t'n)} U C2
Si il existe un unificateur le plus général s des couples de termes (t1,t'1), ... (tn,t'n)
(après avoir renommé si nécessaire les variables d'une des deux clauses pour éviter
le cas où ti a une occurrence dans t’i)
Introduction à la logique 77
III. Logique des prédicats
C = {¬p(t1,...,tn), ¬p(t'1,...,t'n)} } U C’
Si il existe un unificateur le plus général s des couples de termes (t1,t'1), ... (tn,t'n)
(après avoir renommé si nécessaire les variables d'une des deux clauses pour éviter
le cas où ti a une occurrence dans t’i)
Introduction à la logique 78
III. Logique des prédicats
Si C une clause réductible alors tout facteur (ou clause réduite) de C est
conséquence logique de C.
Introduction à la logique 79
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 80
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 82
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 83
III. Logique des prédicats
Introduction à la logique 84
III. Logique des prédicats
Conséquence :
La SLD réfutation permet donc de savoir pour quelle substitution une formule
atomique (ou conjonction de formules atomiques) est conséquence logique d’une
formule dont la forme clausale est un programme.
Introduction à la logique 85
Annexe
Sommaire
Le carré logique d’Aristote
Exemples de tautologies
Introduction à la logique 86
Le carré logique d’Aristote (1/3)
contraires
Tout homme est blanc Aucun homme n ’est blanc
(Affirmative universelle) (négative universelle)
A E
contradictoires
subalternes subalternes
subcontraires
Introduction à la logique 87
Le carré logique d’Aristote (2/3)
Les Contraries (A < - > E): ne peuvent être vraies ensemble, mais
peuvent être fausses ensemble. Si A vraie Alors E Fausse.
Les subalternes (A< - > I et E < - > O ) peuvent être fausses et vraies
ensembles mais si A est vraie alors forcément I est vraie, de même, si
E est vraie alors forcément O est vraie.
Introduction à la logique 88
Le carré logique d’Aristote (3/3)
( P Q ) (P Q )
( P Q ) P Q
( P ( P Q ))
P P
(( P P ) P )
((( P Q ) P ) Q )
Introduction à la logique 90
Exemples de formules équivalentes
( P Q) et (P Q)
(( P Q) P) et (( P Q) Q)
(( P Q) Q) et ( P Q)
( P (Q R)) et (( P Q) R)
( P (Q R)) et (( P Q) ( P R))
( P Q) et (Q P)
Introduction à la logique 91
Élimination des connecteurs
Élimination de l'implication : A B ¬A v B
Élimination de l'équivalence : A B (A B) (B A)
Introduction à la logique 92
Propriétés des connecteurs
Idempotence de et v A A A
A v A A
Idempotence de ¬ ¬ ¬ (A) A
Associativité de de et v A (B C) (A B) C
A v (B v C) (A v B) v C
Commutativité de de et v A B B A
A v B B v A
Distributivité (lois de Morgan) (A v B) C (A C) v (B C)
(A B) v C (A v C) (B v C)
Introduction à la logique 93