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CHAPITRE II: MODELE

BUDGET ECO COMME


EXEMPLE DE MODELES
QUASI-COMPTABLES

DJEDJERO AKPA PAULIN


PLAN DE PRESENTATION
2.2- Pratiques générales avec les MQC
2.1.1- Principaux types de modèles quasi comptables
utilisés en Afrique Subsaharienne
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES
2.1.3- Démarche d’élaboration du cadrage
macroéconomique
2.2.4- Atouts et Limites

2.2- Structures et fonctionnement du modèle


BUDGET ECO
2.2.1- Modules en amont et en aval
2.2.2- Noyau du modèle et module des résultats
2.2.3- Schéma de fonctionnement et organisation
informatique du modèle
2.1- PRATIQUES GÉNÉRALES AVEC LES MQC
2.1.1- Principaux types de modèles quasi comptables
utilisés en Afrique Subsaharienne
Définition
Les MQC sont des modèles qui comprennent pour une grande
partie des équations comptables et très peu de relations de
comportement

Ils sont élaborés pour servir à des fins de prévisions macro-


économiques et à la réalisation de variantes destinées à
estimer les conséquences macro-économiques d’une mesure
ou d’un ensemble de mesures de politique économique

Ces modèles s’écrivent aisément sur Excel et sont facilement


utilisables par un grand nombre de cadres des PVD
2.1- PRATIQUES GÉNÉRALES AVEC LES MQC
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne

Familles des MQC


Les modèles de type Input Output
Les modèles de type PRESTO
Les modèles de type RMSM
Les modèles de type programmation financière
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne

Les modèles de type Input Output


Dans cette famille de modèles se trouvent les
modèles TABLO et particulièrement les modèles IAP
(Burkina Faso), PRECOMAT (Togo) et BUDGET ECO
(Cote d’Ivoire)
Modèles mis en place par les services d’études de la
Coopération Française

Le cadre comptable de ces modèles est constitué par


le TES et s’inspire des travaux de Leontief
Ces modèles repose sur l’hypothèse de constance
des coefficients techniques (structure inchangée de
l’économie dans le court terme)
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne

Les modèles de type Input Output


Ils permettent comme vu dans le modèle input-output de
Leontief :
d’une part, de déterminer l’impact d’une variation d’une
composante de la demande globale sur la production et les
consommations intermédiaires des différentes branches
et d’autre part, de mesurer les effets d’une variation des
prix des facteurs primaires de production et de la fiscalité
Compte tenu de sa capacité à reproduire le cadre
comptable des économies, le modèle TABLO, par exemple,
a servi à engendrer des comptes rapides pour les années
récentes dans les pays où les comptes économiques sont
publiés avec retard
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne
Caractéristiques principales des modèles de type Input
Output
L’appareil productif est décomposée:
secteur d’offre où les productions sont projetées de
façon exogène par rapport aux facteurs influençant les
capacités de production
secteur de la demande où les capacités de
production n’étant pas pleinement utilisées, la
production s’ajuste à la demande
secteur intermédiaire et administration
Hormis la consommation des ménages, la demande
finale est exogène. La répartition des différentes
composantes de la demande finale est également
exogène
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne
Caractéristiques principales des modèles de type Input
Output
Les importations sont déterminées à partir de la
composition des importations en demande finale et en
consommation intermédiaire
A court terme les prix intérieurs sont exogènes, mais
s’ajustent dans les prévisions à court terme aux coûts
de production
Les prix internationaux sont exogènes en lien avec
l’hypothèse de petit pays
Il y a une relation stable entre la consommation
finale des ménages et le revenu disponible. Le
bouclage volume valeur du modèle s’effectue sur
cette variable
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne

Les modèles de type PRESTO


PRESTO est un modèle de projections
macroéconomiques et financières conçu en 1993 par
la Caisse Française de Développement pour le cadrage
macroéconomique des pays relevant de son champ

Ce type de modèle a l’avantage de présenter une


interrelation entre les quatre comptes
macroéconomiques

Les modèles PRESTOMAD de Madagascar et MOSARE


(Modèle de Simulation et d’analyse des Reformes
Economiques) sont de la famille du modèle PRESTO
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne

Structure du modèle PRESTO


PRESTO est un modèle de type keynésien simple où
le PIB est déterminé à partir des différentes
composantes de la demande et intègre un certain
nombre de relations de comportement

Découpage par le modèle de l’économie en deux


principaux secteurs :
un secteur marchand qui produit un seul bien
composite destiné à la consommation, à
l’investissement et à l’exportation
Un secteur non marchand (administration)
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne
Structure du modèle PRESTO

Les prix internationaux des importations et des


exportations sont exogènes en devise (hypothèse de petit
pays retenue)
Le prix des biens produits localement dépend du coût des
facteurs primaires (coût d’exploitation)
La plupart des recettes fiscales de l’Etat sont endogènes
et déterminées par l’application des taux de taxation
exogènes sur les assiettes correspondantes aux différents
impôts ou assiettes de remplacement
Les dépenses courantes sont traitées comme des variables
de politique économique et sont donc exogènes en valeur
Les intérêts versés à l’extérieur sont calculés par le
modèle et varient en fonction de l’évolution des taux de
change.
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne
Structure du modèle PRESTO
Le besoin de financement est couvert par des emprunts
intérieurs et extérieurs
Au niveau des comptes extérieurs, le modèle calcule le
solde de la balance des biens et services non facteurs, de
la balance des transactions courantes et de la balance
globale
Le service de la dette acquise est ajustée
automatiquement par le modèle en fonction des
hypothèses sur l’évolution des taux de change des
principales devises de règlement
Le service de la dette nouvelle résulte des hypothèses sur
le taux d’intérêt, le montant et la répartition en devises des
nouveaux emprunts
Le bouclage des comptes extérieurs s’effectue sur la
variation des avoirs extérieurs nets
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne

Les modèles de type RMSM


RMSM (Revisited Minimum Standard Model) est un
modèle de la Banque mondiale
RMSM est une variante du modèle à deux écarts
développée par Chenery
Le modèle à deux écarts suppose une flexibilité
limitée des pays en développement qui disposent
d’une main d’œuvre souvent non qualifiée et de
capacité d’organisation insuffisantes, ainsi que d’une
faiblesse de l’épargne disponible
MEMAU (Modèle de l’Economie MAUritanienne) ou
encore MME-Mali (Modèle macroéconomique du Mali)
sont de type RMSM
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne

Caractéristiques du modèle RMSM


Le modèle postule que la croissance des PVD est
limitée par deux contraintes ou écarts:
une insuffisance de l’épargne pour financer les
investissements domestiques
et une faiblesse des recettes d’exportation par
rapport aux importations de biens d’équipement
nécessaire à l’investissement et à la production
L’offre de capitaux extérieurs joue alors un rôle
crucial dans ce modèle parce que c’est elle qui
desserre les contraintes structurelles identifiées et
permet ainsi aux pays bénéficiaires de passer à une
croissance auto-entretenue
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne

Caractéristiques du modèle RMSM


Le modèle ne traite pas les prix et les considèrent
comme exogènes
La croissance du PIB dépend du niveau d’
investissement qui est déterminé par rapport à l’ICOR
(Incremental Capital Output Ratio) et en lien avec
l’évolution de l’épargne nationale et extérieure
Les objectifs de croissance et de balance des
paiements peuvent être atteints grâce à la
manipulation de l’instrument de politique économique,
notamment budgétaire et à l’afflux de capitaux
extérieurs
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne
Version améliorée du modèle RMSM: le modèle RMSM-X
Le modèle RMSM intègre ici les prix et plusieurs secteurs et
plusieurs branches, mais ne change pas la relation entre la
croissance et l’investissement
Fermeture secteur public: les valeurs de toutes les variables sont
spécifiées, à l’exception des dépenses publiques et des emprunts
extérieurs qui sont calculés par le modèle
Fermeture secteur privé: les valeurs des dépenses publiques et
des recettes sont spécifiées et le modèle estime les variables du
secteur privé
Fermeture de politique économique: Les deux premiers bouclages
sont effectués et le modèle détermine les sentiers du PIB nominal
et réel, ainsi que d’autres variables telles que l’inflation. Les
importations sont ajustées pour équilibrer la balance des
paiements, le financement étant préalablement connu
2.1.1- Principaux types de modèles quasi
comptables utilisés en Afrique Subsaharienne

Les modèles de type programmation financière


Ce modèle dont la base a été développé par Polak et
Robichek a été présenté par Khan, Haque et Montiel
dans une version élargie qui sous-tend les
programmes de stabilisation

Il s’inspire principalement de l’approche monétaire de


la balance des paiements et se fonde sur trois
principales hypothèses à savoir:
Le PIB réel exogène;
La vitesse de circulation de la monnaie constante
L’équilibre du marché de la monnaie
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES

Principes à appliquer
La projection se fait dans un cadre complet de
comptabilité nationale, qui assure la cohérence
comptable de toutes les hypothèses

Une partie des variables est calculée en admettant la


constance de certains ratios: coefficients techniques,
coefficients budgétaires, taux de marge bénéficiaire,
propension à consommer, etc.
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES

Principes à appliquer
Un petit nombre de relations peuvent être introduites
à priori, sans validation empirique (fonction de
demande de monnaie, relations de comportement et
comportement de détermination des prix)

Un nombre limite de variables exogènes décrivant


des tendances suffit à fermer le modèle
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES

Projection du TES en volume (au prix de l’année


précédente)
Etape 1: détermination de la demande finale
Avant la projection se rassurer que la comptabilité
Nationale dispose d’un TES qui distingue la demande
des produits locaux et importés
Demande finale connue par produit et par destination
(consommation des ménages, des administrations,
FBCF des ménages et des SQS, des administrations,
variation des stocks, exportations)
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES
Projection du TES en volume (au prix de l’année n-1)
Etape 1: détermination de la demande finale
Lier la consommation finale des ménages au revenu
disponible en valeur et à l’évolution des prix ou en cas de
difficultés d’appréciation du revenu, prendre la propension
à consommer égale à celle de l’année précédente
Possibilité de traiter spécifiquement la consommation
alimentaire et l’autoconsommation en les indexant sur la
démographie
Dans ce cas, la consommation de produits non
alimentaires est reliée au revenu résiduel (revenu
disponible amputé de la consommation alimentaire)
Procéder enfin à la ventilation de l’enveloppe de
consommation calculée en conservant la structure par
produit de l’année de base
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES

Projection du TES en volume (au prix de l’année n-1)


Etape 1: détermination de la demande finale
Les FBCF globales de chaque agent résultent
d’hypothèses ou d’informations exogènes (budget de
l’Etat, enquêtes)
Elles sont ventilées par produit en conservant la
structure de l’année de base
Dans les pays d’élevage, la part la plus importante de
la FBCF en produits agricoles recouvre le croît
démographique du troupeau
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES

Projection du TES en volume (au prix de l’année n-1)


Etape 1: détermination de la demande finale
Les exportations par produit sont exogènes ou
calculées par solde au niveau de l’équilibre du TES en
volume
La variation des stocks est soit calculée en
proportion de la production ou par solde ou même
considérée négligeable
La consommation de l’administration est
assimilée à la valeur ajoutée de la branche des
services non marchands
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES

Projection du TES en volume (au prix de l’année n-1)


Etape 2: détermination de la production, des
consommations intermédiaires et des importations
Le principe consiste à:
se donner la demande finale pour chacun des
produits locaux
à utiliser les coefficients techniques de l’année n-1,
supposées stables par le TES en volume
puis calculer les consommations intermédiaires et la
production de chaque branche, par la résolution d’un
système d’équations simultanées
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES

Projection du TES en volume (au prix de l’année n-1)


Etape 2: détermination de la production, des
consommations intermédiaires et des importations
Importance de distinguer les branches selon qu’elles
soient d’offre ou de demande
pour les branches de demande, considérer les
coefficients techniques et projeter suivant le principe
ci-dessus
Pour les branches d’offre, les productions sont
obtenues d’hypothèses exogènes (tendance, suivi des
projets en cours d’achèvement, informations directes
sur les facteurs influençant l’offre, etc.)
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES
Projection du TES en volume (au prix de l’année n-1)
Etape 2: détermination de la production, des
consommations intermédiaires et des importations
La production de la branche commerce est formée
par les marges commerciales, lesquelles sont
proportionnelles aux ventes des différents produits
La production de la branche est donc calculée par
sommation des marges
Idem pour le calcul des marges transport qui
représentent la production de la branche transport
Le poids des importations dans chaque branche
élément de la demande en volume est le même que
celui de l’année précédente
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES
Détermination des prix
Les prix administrés, les prix des importations et des
produits d’exportation fixés sur le marché mondial sont
considérés exogènes
Pour les autres prix, postuler une relation de
comportement des producteurs par rapport à l’Excédent
Brut d’Exploitation (EBE)
Retenir une hypothèse de taux de marge d’exploitation
constant dans les branches comportant principalement des
entreprises modernes et des sociétés (EBE/VA)
Les prix ne dépendent donc pas des quantités de
production sur les marchés, mais dépendent des prix
internationaux, des taux de change, des salaires, des
impôts indirects et des profits des entreprises,
conformément à la détermination des prix dans le modèle
de Leontief
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES
Projection du TES en prix courant
Equilibres de produits
La partie supérieure du TES en prix courant (emplois
et ressources des produits) s’obtient par multiplication
de la partie correspondante du TES en volume par les
indices de prix adéquats
Les taux de marge commerciale et les taux apparents
de taxes sur les produits sont pris égaux à ceux de
l’année de base. Toutefois, en cas de reformes
fiscales, il est conseiller de modifier les taux apparents
selon le même pourcentage de variation des taux
légaux
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES
Projection du TES en prix courant
Répartition de la valeur ajoutée
Pour les salaires et les cotisations sociales du secteur
privé, on suppose que les évolutions du salaire moyen par
tête et de la productivité du travail sont connues
On admet que ce salaire, quelque soit la branche, évolue
comme le salaire minimum garanti (ou par rapport au prix
à la consommation)
L’évolution de la productivité est soit repérée dans le
passé, soit considérée faible
On peut écrire alors: Sn=Sn-1*Ipvol*Itsal/Iprod
Avec Sn: masse salariale; Ipvol: Indice de volume de la
production; Itsal: Indice du salaire moyen et Iprod: Indice
de la Productivité
2.1.2- Fonctionnement des MQC basés sur le TES

Projection du TES en prix courant


Répartition de la valeur ajoutée
Les salaires des services non marchands évoluent
comme la VA de la branche
Les cotisations salariales sauf modification de la
législation restent une fraction constante des salaires
Pour les impôts sur l’activité et les subventions
d’exploitation, considérer une proportionnalité avec
la production en valeur, branche par branche
L’EBE est déterminé par solde et il faut le ventiler
entre les SQS et les entreprises individuelles en
utilisant les clés de répartition de l’année de base
2.1.3- Démarche d’élaboration du cadrage
macroéconomique
Définition et objectif d’un cadrage macroéconomique
Un cadrage macroéconomique est la mise en forme
quantifiée d’un programme (ensemble d’actions que le pays
projette d’exécuter)
Le but est de satisfaire au mieux les objectifs de stabilité
macroéconomique à travers la mise en œuvre de certains
moyens, en tenant compte d’un ensemble de contraintes
économiques, financières, politiques, sociales, etc.
Les principaux objectifs de stabilité concernent la
croissance, l’amélioration du bien-être général et celui des
catégories sociales défavorisées, la stabilité des prix, la
viabilité de la position extérieure, etc.
Pour être opérationnel, ces objectifs doivent se traduire en
indicateurs quantifiables ou objectivement observables
2.1.3- Démarche d’élaboration du cadrage
macroéconomique
Grandes étapes
Etape 1- Etablir les données de l’année de base
Faire coïncider les données inscrites dans la partie
historique du modèle avec les dernières données
disponibles dans les comptes nationaux définitifs
disponibles (comptabilité national et secteur réel), ainsi que
les données définitifs du TOFE, de la Balance des Paiements
et de la situation monétaire

Etape 2- Identifier les tendances lourdes et


l’environnement international probable
Identifier les contraintes : pluviométrie, investissements
dans l’exploitation des gisements, approvisionnements en
intrants, matériel végétal de qualité, conjoncture
internationale, cours des matières premières, cours de
change, etc.
2.1.3- Démarche d’élaboration du cadrage
macroéconomique
Grandes étapes
Etape 3- Effectuer ou évaluer une projection tendancielle ou
élaborer un scenario de référence
Réaliser une première projection tendancielle en considérant les
politiques du passé inchangées afin d’avoir une première
orientation des tendances futures de l’économie. On définit une
politique conjoncturelle de référence en considérant les dépenses
et recettes publiques discrétionnaires. Cette projection est donc
fondée sur la reproduction des structures existantes.

Etape 4- recenser les mesures et les moyens envisageables pour


agir
Relever les instruments de politiques économiques efficaces dans
le délai retenu et chercher à définir un ensemble cohérent de
mesures, dans le respect des contraintes identifiées. En général,
on prépare plusieurs variantes associer à différentes
combinaisons de mesures de politique économique
2.1.3- Démarche d’élaboration du cadrage
macroéconomique
Grandes étapes
Etape 5- Reprendre les projections puis clore le processus
L’ensemble des mesures prévues dans le cadre de cette
politique économique est par la suite reporté dans le
modèle. Ceci n’est pas toujours évident, lorsqu’il s’agit de
mesures ponctuelles et le recours à des modèles
auxiliaires, et spécialisés pourrait être utile

Mais, il faut se garder de modifier de façon considérable la


structure de l’économie de sorte à avoir des taux de
croissance très élevé par rapport aux taux réalisés dans le
passé. Le cadrage macroéconomique doit être réaliste
2.1.4- Atouts et limites des MQC centrés sur les TES
Atouts
Simplicité des MQC : Modèle de base simple (modèle
input output de Leontief) pouvant être implémenté à
partir du tableur Excel
Maintenance plus facile et plus régulière: Du fait de
la simplicité du modèle, manipulation à la portée d’un
grand nombre de cadres moyens, ce qui accroît les
chance de durabilité du modèle
Souplesse par rapport à la disponibilité des données:
Prévision ne nécessitant pas une longue série de
données. Les comptes nationaux définitifs d’une seule
année récente suffisent pour réaliser
2.1.4- Atouts et limites des MQC centrés sur les TES
Atouts
Flexibilité du modèle: Modèle pouvant accueillir de
nouveaux modules (TOFE, Balance des paiements,
Situation monétaire, dette, pauvreté, etc.)
Désagrégation des branches: Décomposition plus
poussée du TRE ou TES permettant de prendre en
compte les évolutions conjoncturelles
Transparence: L’utilisation des MQC permet
d’effectuer d’une manière ordonnée et transparente le
traitement des informations tout au long des
différentes étapes
2.1.4- Atouts et limites des MQC centrés sur les TES
Limites
Coefficients techniques stables: En projetant sur la base
de la stabilité de la structure de l’année de base, les MQC
ignorent le changement significatif que peut provoquer la
mise en place de grands projets ou l’apparition de
nouvelles base à croissance rapide
Rupture avec la réalité: Une utilisation des MQC coupée de
la réflexion économique et sociale pourrait donner des
résultats décevants
Limite des équations de comportement: L’absence d’un
nombre important d’équations de comportement estimées
économétriquement limite l’utilisation des MQC pour les
prévisions des comportements de moyen terme

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