BIENVENUE A LA

SOUTENANCE
PRESENTE PAR : KOUAME Bassa Jean-Daniel
Elève Ingénieur des Travaux Publics
 REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Ministère de l’Enseignement Supérieur

et de la Recherche Scientifique
Union-Discipline-Travail
Bureau National d’Etudes
Techniques et de Développement

SOUTENANCE DE STAGE D’IMMERSION

Cycle ingénieur de conception

SUIVI ET CONTRÔLE DES TRAVAUX

D’ETANCHEITE DANS LA REHABILITATION DE
LA TOUR POSTEL 2001 ABIDJAN-Plateau
 SUIVI ET CONTRÔLE DES TRAVAUX D’ETANCHEITE DANS LA
REHABILITATION DE LA TOUR POSTEL 2001

SOMMAIRE
INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : CADRE ET CONTEXTE DU PROJET

DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUES

TROISIEME PARTIE : BILAN DU STAGE

CONCLUSION
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REHABILITATION DE LA TOUR POSTEL 2001

INTRODUCTION
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REHABILITATION DE LA TOUR POSTEL 2001

Première partie :
Cadre et contexte du projet
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REHABILITATION DE LA TOUR POSTEL 2001

Première partie : Cadre et contexte du projet

 Présentation de la structure d’accueil : Le BNETD

Le Bureau National d'Etudes Techniques et de Développement (BNETD) a été crée par

décret du 31 juillet 1964. Il ne deviendra véritablement opérationnel qu'en 1966.

Ce premier BNETD disparut suite au remaniement ministériel de 1977 où apparaissait un

nouveau ministère : celui des travaux publics, des transports, de la construction et de
l'urbanisme. Ce ministère mit en place deux structures :

• Le Bureau Central d'Etudes Techniques (BCET)

• La Direction et Contrôle des Grands Travaux (DCGTx)
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Première partie : Cadre et contexte du projet

 Présentation de la structure d’accueil : Le BNETD
Les objectifs du BNETD :

• Bâtir, penser et réaliser le développement de l’Afrique.

• Concevoir, superviser, contrôler les grands travaux.

• Garder les critères d’exigence qui sont les siens depuis sa création.

• Etendre son expertise à des domaines variés.

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Le BNETD est subdivisé en pôles, départements, et services.

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Première partie : Cadre et contexte du projet

 Le projet de réhabilitation de la tour Postel 2001
L’édifice est situé à Abidjan dans la commune du Plateau. Il est encadré par l'ambassade de
France en Côte d'Ivoire et deux autres tours : les immeubles SCIAM et CAISTAB.
Vue aérienne du Postel La tour Postel 2001
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Première partie : Cadre et contexte du projet

 Le projet de réhabilitation de la tour Postel 2001

La tour Postel 2001 est un immeuble de grande hauteur achevé en 1984 et culminant à
106,15 m. L’immeuble Postel 2001 est composé de :
• Trois (3) sous–sols qui sont principalement des locaux techniques, des places de
parking et des espaces de restaurant.

• Un (1) rez-de-chaussée composé d’un hall d’entrée, des bureaux pour la poste et
de grandes salles polyvalentes.

• Deux (2) mezzanines aménagées en bureaux.

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Première partie : Cadre et contexte du projet

 Le projet de réhabilitation de la tour Postel 2001

• Vingt-sept (27) étages répartis comme suit :

 Les étages un (01) à vingt-six (26) sont essentiellement

constitués de bureaux pour des preneurs et pour
l’administration publique dont six (6) niveaux pour des cabinets
ministériels, des salles de réunion et des salles de réception.

 L’étage vingt-sept (27) est un niveau technique comprenant une

machinerie ascenseur.
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Première partie : Cadre et contexte du projet

 Le projet de réhabilitation de la tour Postel 2001

 Le niveau +28 est une terrasse accueillant mâts et antennes des opérateurs
téléphoniques.

Ce projet de réhabilitation s’élève à 31 438 873 340 FCFA TTC. Les travaux ont démarré
le 19 août 2015 pour une durée de quinze (15) mois et la livraison de l’ouvrage est prévue
pour le 18 novembre 2016.
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Première partie : Cadre et contexte du projet

 Le projet de réhabilitation de la tour Postel 2001

Présentement, les travaux comprennent :

• La reprise des voiries et réseaux divers, du gros-œuvre, de la

serrurerie, et de la peinture.

• Le remplacement de l’étanchéité des terrasses, des revêtements sols

et murs, des menuiseries bois, des faux-plafonds et des murs
rideaux.
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Première partie : Cadre et contexte du projet

 Le projet de réhabilitation de la tour Postel 2001

• La remise en bon état de fonctionnement des installations techniques de

l’immeuble (électricité, systèmes de sécurité incendie, climatisation,
groupes électrogènes, plomberie sanitaire).

• Le cloisonnement des paliers selon un nouveau programme

d’aménagement fourni par l’ANSUT.
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Première partie : Cadre et contexte du projet

 Objectif de la réhabilitation de l’immeuble Postel 2001

• Assurer le fonctionnement optimal du bâtiment mis aux normes IGH/ERP.

• Réaliser un bâtiment intelligent incorporant les technologies les plus avancées.

• Offrir aux usagers un cadre de travail moderne et convivial.

• Prendre en compte les concepts d’économie d’énergie, le respect de l’environnement et

la gestion de la sécurité.
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Première partie : Cadre et contexte du projet

 Les intervenants
Sur le chantier de la tour Postel 2001, les tâches sont reparties comme suit :

• Maître d’ouvrage : ANSUT

• Maître d’œuvre : BNETD

• Contrôleur NR : SOCOTEC

• Entreprise générale : PFO Africa

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Deuxième partie :

Travaux effectués
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Constat
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Constat

• Une diminution de la résistance mécanique de la structure (affaiblissement du béton).

• Une corrosion des métaux

• Une prolifération des champignons

• Des risques de gel, de transpiration et d’éclatement des matériaux poreux gorgés d’eau.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 L’étanchéité
Technique employée pour prévenir toute infiltration d’eau, d’humidité et d’éléments
extérieurs dans le bâtiment.

On distingue deux types d’étanchéités :

• l’étanchéité faite de membranes

• l’étanchéité liquide.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 L’étanchéité

• L’étanchéité faite de membranes

Elle représente actuellement l'étanchéité la plus utilisée dans les travaux du bâtiment. La pose
se fait en une ou plusieurs couches de membranes bitumineuses superposées dont les lés sont
soudés latéralement les uns aux autres et en bouts, avec une pente comprise entre 1 % et 5 %.

• L’étanchéité liquide

Elle évite le problème de jonction entre les lés et épouse la forme des toitures compliquées.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité

La pose du complexe d’étanchéité s’est faite en deux étapes : la partie courante et les relevés.
Les travaux ont été effectués selon les normes NF P 84-204 (Référence DTU 43.1) et NF P
84-205 (Référence DTU 43.2).

• Au niveau de la toiture-terrasse
L’exécution du complexe d’étanchéité au niveau de la toiture terrasse s’est faite suivant le
plan ci-après :
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité

• Protection lourde
 Le ferraillage : Les aciers utilisés sont des aciers HA Ø8.

 Le coffrage : C’est une enceinte provisoire destinée à

contenir le béton qui sera coulé.

 Le coulage du béton : Le dosage du béton est 450

kg/m³. Le ciment utilisé est du CPA 42,5R.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité

Lors de la pose de la partie courante, nous avons procédé à des contrôles à chacune des
étapes de l’exécution :

• Inspection visuelle de la planéité au niveau de la forme de pente existante.

• Vérification de l’épaisseur de 15 cm de la protection lourde lors de la réalisation du

coffrage.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité

Lors de la pose de la partie courante, nous avons procédé à des contrôles à chacune des
étapes de l’exécution :

• Vérification de la pose des joints secs de chaque panneau : tous les 6,00 m en partie
courante et recoupés tous les 3,00 m.

• Contrôle des recouvrements d’étanchéité : 10 cm en bordure.

• Contrôle de la pose en quinconce des isolants thermiques.

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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité

• Au niveau de la toiture-terrasse

 Les relevés
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité
• Enduit d’Imprégnation à Froid (EIF) : il s’agit de l’Aflikote.

• Enduit d’Application à Chaud (EAC) : Il est chauffé avant sa mise en œuvre et

étalé à la brosse pour coller les différentes couches d’étanchéité. Il est aussi appelé
bitume de collage.

• Equerre de renfort + 1ère couche de relevé : Sur le chantier, c’est l’eurohelasto

35 S/P avec un développé de 25 cm.

• Eurohelasto PYARD 180 S/P avec 15 cm de talon.

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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité

Les différents points de contrôle des phases de pose des relevés sont :

• L’équerre de renfort doit avoir un développé de 25 cm (10 cm de talon et 15 cm de

relevé).

• La couche de finition doit avoir un talon de 15 cm et des relevés déroulés sur toute la
hauteur de l’acrotère.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Mise en eau du complexe d’étanchéité

La mise en eau est un test qui permet de

vérifier la qualité de l’étanchéité. On soumet
donc le complexe à une quantité suffisante
d’eau pendant trois (3) jours et on tente de
détecter des fuites. On procédera par la suite à
l’évacuation de l’eau.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité

• Au niveau du rez-de-chaussée

 La partie courante

Avant la pose d’un quelconque élément, on doit s’assurer que le support est bien nettoyé et
brossé. On peut ensuite disposer les différents éléments énumérés ci-dessous :
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité

• Enduit d’Imprégnation à Froid (EIF) : l’Aflikote

• Voile de verre : Il est identique à celui qui est placé sur la toiture terrasse.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité
• Eurojardin

La première couche est l’eurojardin 35 S/P. La deuxième

couche est l’eurojardin 40 ARD S/V comportant un
adjuvant anti-racines. Le complexe se met en
indépendance pour la première couche et en adhérence
pour la seconde couche.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité
• Protection lourde
Pour réaliser la protection lourde en béton armé du
rez-de-chaussée, nous avons procédé comme suit :

- Mise en place de bidime (géotextile).

- Mise en place de film polyane.
- Coulage d’un béton de 3 cm d’épaisseur.
- Mise en place de chape grillagée.
- Coulage d’un autre béton de 3 cm d’épaisseur.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité
• Protection lourde

Ici, le contrôle de la partie courante se situe à trois

niveaux :
- Mise en œuvre de la première couche d’eurojardin
en indépendance.
- Mise en œuvre de la deuxième couche d’eurojardin
en adhérence (soudé entièrement sur la première)
- Mise en place de chape grillagée entre deux bétons
coulés de 3 cm d’épaisseur.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Pose du complexe d’étanchéité
• Au niveau du rez-de-chaussée
 Les relevés
Nous avons appliqué la même technique que celle de la toiture
terrasse. La seule différence est l’utilisation de l’Eurojardin
comme revêtement d’étanchéité en lieu et place de l’Eurohelasto.
Le contrôle concerne essentiellement les 10 cm de talon pour
la première couche d’eurojardin et les 15 cm de talon pour la
couche de finition avec des remontées suffisantes dépendant de
la hauteur de l’endroit concerné.
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Deuxième partie : Travaux effectués

 Mise en eau du complexe d’étanchéité

La mise en eau du complexe d’étanchéité du rez-de-

chaussée se fait de la même manière que celle de la
toiture terrasse et dans les mêmes délais c’est-à-dire
trois (3) jours.
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Troisième partie:
Bilan du stage
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Troisième partie : Bilan du stage

 Critiques

• Le non respect du planning de la réhabilitation de l’ouvrage.

• Le non respect de la période de stage.

• Bon encadrement au niveau des stagiaires.

• Difficulté à rencontrer le maître de stage.

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Troisième partie : Bilan du stage

 Suggestions

• Nous suggérons à l’ESTP de poursuivre son partenariat avec le BNETD

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Troisième partie : Bilan du stage

 Apports du stage

• Familiarisation avec plusieurs corps d’état architecturaux et techniques (CEA et CET).

• Travail en équipe sur le chantier.

• Suivi et contrôle quotidiens des travaux de bâtiment.

• Rencontre de personnes formidables qui ont une assez bonne connaissance du domaine.
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CONCLUSION
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REHABILITATION DE LA TOUR POSTEL 2001

MERCI POUR VOTRE

ATTENTION