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Partie 1 - Croissance,

fluctuations et crises
Introduction
Introduction
• On s'interrogera sur l'intérêt et les limites du PIB
comme mesure de l'activité économique
– Mesure de la croissance et évolution (autres
indicateurs ?)
– Fonction de production et sources de la croissance
• L'observation des fluctuations économiques
permettra de mettre l'accent sur la variabilité de
la croissance et sur l'existence de périodes de
crise :
– Principaux schémas explicatifs des fluctuations
– Rôle des politiques macro-économiques
Chapitre 3 – Les sources de la
croissance
Document 1 : Croissance dans les pays européens (% TCAM)
I – La croissance économique est-elle
facilement mesurable ?
A – La notion de croissance économique

B – Une croissance inégale dans le temps et


dans l’espace

C – Les limites du PIB comme indicateur de


croissance des richesses
(TD nº1/2)
A – La notion de croissance
économique
• Une définition de la croissance économique…
Une définition :
• La croissance (économique) correspond à
une augmentation durable et à long
terme du volume de la production.
• La croissance est phénomène quantitatif que
l’on peut mesurer. On retient en général le PIB
comme agrégat pour mesurer les quantités
produites.

• Ce PIB doit être calculé en volume ou à prix


constants pour éliminer la hausse des prix
(voir TD nº 1).
PIB

Non
Marchand
marchand
• Valeur de la production marchande = ?

• Chiffres d’affaires = ?

• Valeur de la production non marchande = ?


Le PIB (critère de la territorialité) =
PIB marchand = Somme des VA + TVA + Droits
de douane – Subventions
+ PIB non marchand = Somme des services non
marchands évalués aux coûts des facteurs
Le PIN (critère de la nationalité) =

PIB
+ Revenus des facteurs versés par les non-
résidents
- Revenus des facteurs versés à des non-
résidents
Les tendances longues de la croissance en
France (PIB en euros constants 2005)
Fluctuations économiques, cycles,
crises…
• Qu’est-ce qu’une fluctuation économique ?
(voir lexique manuel)
• Qu’est-ce qu’un cycle économiques ?
Doc 1 et 3 page 40
Expansion ?
Ralentissement ?
Récession ? Dépression ?
Crise ?
Taux de croissance du PIB français en volume, en %
B – Une croissance inégale dans le
temps et dans l’espace
• Un phénomène récent

• Un phénomène irrégulier

• Un phénomène inégalement réparti


Evolution des PIB mondial et régionaux
(en milliards de dollars PPA de 2011)
Part du PIB mondial (en %)

1700 1820 1870 1913 1950 1973 2011


Pays avancés 27,3 28,6 43,7 54,0 73,7 71,7 50,4
Pays en
72,7 71,4 56,3 46,0 26,3 28,3 49,6
développement
PIB Mondial 100 100 100 100 100 100 100
Taux de croissance annuel moyen du PIB en
volume par grande zone (en %)

1700-1820 1820-1870 1870-1913 1913-1950 1950-1973 1973-2011


Pays avancés 0,56 1,8 2,6 3,4 4,9 2,5
Pays en
0,5 0,4 1,6 1 5,3 5
développement
- Afrique 0,2 0,5 1,4 2,7 4,8 3,5
- Amérique latine 1,1 0,8 4 4 5,6 3,1
- Asie (hors Japon) 0,55 0,1 1,1 1,6 4,7 6,7
Total Monde 0,52 0,9 2,1 2,6 5 3,5
C – Les limites du PIB comme
indicateur de croissance des richesses
par habitant

• Le PIB ne prend pas en compte la totalité des


richesses produites/mesure mal certaines
productions
• Le PIB mesure mal le niveau de vie
• Le PIB mesure mal la qualité de vie et le
développement humain
(+ notion d’externalité)
Revenu disponible national net en % du PIB
Niveau de vie relatif d’un certain nombre de
pays (en % du niveau de vie américain)
Revenu disponible =
Revenus primaires
– Prélèvements obligatoires
+ Revenus de transfert

Le revenu disponible est donc le revenu dont


dispose les ménages pour consommer et
épargner après redistribution.
IDH (2010)

RNB par tête en Niveau


Espérance de vie
PPA d’instruction

Durée moyenne Durée attendue


de scolarisation de scolarisation
L’indicateur du développement humain en 2011
Correction TD nº1

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

PIB à prix courants 1440 1497 1543 1588 1656 1718 1798 1887 1933 1889 1933

Indice des prix (base 100 =


90,7 92,6 94,6 96,5 98,1 100 102,1 104,8 107,4 108 108,8
2005)

1799,
PIB constant aux prix 2005 1587 1616,6 1631 1646 1688 1718,0 1761 1800 1749,1 1777
8

Taux de variation annuel du


3,7 1,87 0,9 0,9 2,55 1,8 2,5 2,2 -0,01 -2,82 1,5
PIB
II – Quels sont les facteurs qui
contribuent à la croissance ?
• D’où vient la croissance économique ?

– D’une utilisation en plus grande quantité des


facteurs de production (K et W) ;
– D’une utilisation plus efficace de ces facteurs,
repérable avec la hausse de la productivité ;
– Mais le comportement des acteurs de la vie
économique est aussi un élément essentiel.
A – La croissance extensive : le rôle de la
quantité des facteurs de production

B – La croissance intensive : le rôle de la


productivité des facteurs de production

C – Quels sont les facteurs des gains de


productivité ?
A – La croissance extensive : le rôle de
la quantité des facteurs de production
1 – La notion de croissance
extensive
Croissance extensive
• L’augmentation de la production est obtenue
par la hausse de la quantité de travail et de la
quantité de capital.
2 - Les facteurs de production et leur
combinaison.
• Le capital (les moyens de production) : les
biens qui n’ont pas pour objet la satisfaction
de la consommation finale des agents
économiques.
• Le travail apporté par les femmes et hommes :
activité au service de la production de biens et
services.
La combinaison productive
• Pour produire, on combine du K et du W

• Dans quelles proportions ? Pas de réponse


générale, cela dépend du produit, de l’état de la
technique…

• Mais dans tous les cas, le chef d’entreprise


prendra en compte au moins deux éléments :
– Le coût relatif du K et du W
– L’efficacité productive de la combinaison retenue
(souvent mesurée par la productivité du travail)
Le facteur travail

• Quantité de travail =
Nombre d’emplois x Durée annuelle moyenne

• Taux d’emploi =
Emplois/Pop. en âge de travailler x 100
231,7
66,5 64,5
Le facteur capital

• La FBCF ?
• La FNCF ?
• L’amortissement ?
427,1

Consommation de capital fixe


ou
Dépréciation
270 157,2

270

Investissement de
remplacement
Croissance du PIB et de la FBCF en volume (prix,
base 2005) en France (en %)
Investissement Investissements
de capacité de remplacement

Equipements Hausse du stock


plus efficaces de capital

Hausse de la demande
de produits

Hausse des
revenus
B – La croissance intensive : le rôle de
la productivité des facteurs de
production
• Robert Solow a été le premier à proposer un
modèle formel de la croissance en 1956.
(inspiration néoclassique)

Ce modèle se fonde sur une fonction de


production à deux facteurs (travail et capital) :

Y = f(K, L)
Ce modèle repose sur trois hypothèses :
• Le marché des facteurs est en concurrence pure
et parfaite.
• Les rendements factoriels sont décroissants (La
productivité marginale des facteurs est donc
décroissante).
• Les rendements d’échelle sont constants : la
croissance est extensive (Si la production
augmente plus rapidement, on parlera alors de
croissance intensive…)
• Cette croissance intensive repose en partie
sur l’augmentation de la productivité des
facteurs.

De nombreuses études empiriques


montrent en effet que la croissance du
volume de la production est toujours
supérieure à l’augmentation de la
quantité des facteurs…
(voir aussi doc. 5 p. 21)
Contribution du facteur travail et
capital à la croissance du PIB en France
Quelles ont été les sources de la croissance dans
quelques pays ?
1966-1970 1971-1980 1981-1990 1991-2000 2001-2011
Etats-Unis
PIB 3,4 3,2 3,1 3,7 1,7
Travail 1,6 1,6 1,7 1,2 0,3
Capital 0,6 0,5 0,3 1,1 0,9
Résidu 1,2 1,1 1,1 1,4 0,5
Part du résidu
Zone Euro
PIB 5 3,2 2,4 2 1,2
Travail -0,7 -0,6 0,1 0,1 0,3
Capital 1,8 1,4 0,7 0,8 0,9
Résidu 3,8 2,4 1,5 1,2 0
Part du résidu
Quelles ont été les sources de la croissance dans
quelques pays ?
1966-1970 1971-1980 1981-1990 1991-2000 2001-2011
Etats-Unis
PIB 3,4 3,2 3,1 3,7 1,7
Travail 1,6 1,6 1,7 1,2 0,3
Capital 0,6 0,5 0,3 1,1 0,9
Résidu 1,2 1,1 1,1 1,4 0,5
Part du résidu 35,5 34,4 35,5 37,8 29,4
Zone Euro
PIB 5 3,2 2,4 2 1,2
Travail -0,7 -0,6 0,1 0,1 0,3
Capital 1,8 1,4 0,7 0,8 0,9
Résidu 3,8 2,4 1,5 1,2 0
Part du résidu 76 75 62,5 60 0
• C’est donc la productivité globale des facteurs
(« résidu ») qui va expliquer une bonne partie
de la croissance obtenue.
• Robert Solow attribue ces gains de
productivité (« résidu ») au progrès
technique. Comme il ne connaît pas l’origine
de ce PT, il va considérer qu’il « tombe du
ciel »
La croissance devient « exogène » au
modèle (elle ne peut pas être expliquée par le
modèle)
La fonction de production devient
donc :

Avec a + b = 1
Evolution du PIB et de la productivité apparente du
travail dans les pays développés

Tcam % Tcam %
1950 1973 2011
1950-1973 1973-2011
PIB en milliards de $ 2011 PPA
- Etats-Unis 2 264 5 500 14 988 3,9 2,7
- Japon 266 2 050 4 589 9,2 2,1
- Zone Euro 1 538 5 320 11 648 5,5 2,2
Productivité du travail par tête en $ 2011
- Etats-Unis 37 250 62 801 105 969 2,3 1,4
- Japon 7 033 36 850 73 515 7,5 1,8
- Zone Euro 15 840 44 647 79 290 4,6 1,5
Productivité du travail horaire en $ 2011
- Etats-Unis 19,5 34,9 62,1 2,6 1,5
- Japon 3,4 17 42,6 7,2 2,4
- Zone Euro 7,5 23,1 45,8 3 1,8
Hausse des Hausse des
salaires réels profits

Hausse de la consommation

Hausse de la demande

Hausse de la production
Synthèse
C – Quels sont les facteurs des gains
de productivité ?
• Les théories récentes cherchent précisément à
rendre le progrès technique endogène, c'est-
à-dire à construire des modèles qui expliquent
son apparition.
• Ces modèles ont été développés à partir de la
fin des années 1970 notamment par Paul
Romer et Robert Barro ou Robert Lucas.
1 - La croissance endogène

• C’est la croissance qui engendre elle-même le


PT : phénomène cumulatif ou autoentretenu
(il n’y a plus de fatalité des rendements
décroissants)
• Reprise des intuitions notamment d’Adam
Smith (1776) pour formuler de « nouvelles
théories de la croissance »
Rappel sur Adam Smith : Qu’est-ce qui
permet d’augmenter la productivité ?
(1) La spécialisation du travail et la division
technique du travail
Répartir le travail entre les travailleurs permet
d’augmenter la productivité :
– Qu’est-ce que la division technique du travail ?
– Pourquoi diviser le travail augmente-t-il la
productivité ?
(2) L’accumulation de capital technique

La division et la spécialisation permet


l’introduction du PT
C’est l’investissement (FBCF) qui permet cette
accumulation du K :
– Augmentation de l’intensité capitalistique
– Augmentation de la productivité du travail
Explications de la croissance endogène:
• La croissance permet de mieux utiliser les
équipements (« économies d’échelle »)
• Le « learning by doing » ou « effet
d’apprentissage » et les « externalités positives »
(accumulation et diffusion de connaissances)
• La croissance favorise l'accumulation du « capital
humain »
• Effets positifs des investissements dans la
recherche (« biens publics » et concurrence)
• La croissance permet de financer des
infrastructures (publiques ou privées) qui la
stimulent.
Différentes formes de capital

• Capital technologique
• Capital humain
• Capital public et privé
2 – Le capital technologique

• Stock des connaissances scientifiques et techniques


permettant d’accroître la productivité globale des
facteurs ou de créer de nouveaux produits.
• Dans ce capital technologique sont intégrés les brevets,
les secrets de fabrication, les fruits de la recherche et le
système de partage de la connaissance
– Biens publics / appropriation : la question des externalités
positives
– Les découvertes et les différentes formes d’innovations
Recherche Découverte
fondamentale scientifique

Invention
Recherche Domaines
appliquée d’application

Recherche Réalisation
développement innovation
Innovation

Politique
Lancement
marketing
PROGRÈS TECHNIQUE =
Σ DES INNOVATIONS

Innovations

De produit De procédé

Innovation Innovation Nouvelle Nouvelle


radicale incrémentale méthode organisation

Augmentation de la Hausse de la
demande productivité
Croissance du PIB et des dépenses de R&D dans
les pays de l’OCDE (Taux de croissance en %)
Les effets des innovations sur les
fluctuations de la croissance

• Progrès technique et destruction créatrice

L’économiste russe Kondratiev a découvert, dans les


années 1930, l’existence de cycles longs d’une durée
de 40 à 60 ans composés de deux phases :
- Une phase A ascendante.
- Une phase B descendante.
Schumpeter (1883 – 1950) va réutiliser les cycles
Kondratiev et les expliquer à partir des grandes
« vagues » d’innovation qu’il a observée pendant
les trois premières révolutions industrielles.

Une vague d’innovation comprend des innovations


majeures ou radicales (la machine à vapeur,
l’électricité ou l’ordinateur) sur laquelle se greffe
des innovations mineures (la photo numérique,
l’autocuiseur, le téléphone portable…), le tout
formant des « grappes d’innovations ».
Les cycles de Kondratiev
Si selon Schumpeter, le PT est le facteur
déterminant de la croissance et du
changement social…
Le PT est responsable aussi de son irrégularité :
il provoque une "destruction créatrice" c’est-
à-dire que toute innovation va rendre
obsolescent les produits et les techniques du
passé. (Cycle de vie de toute innovation)
Le déversement selon Alfred Sauvy

- La diffusion du progrès technique et


changements sectoriels
- La transformation du volume et de la structure
de l’emploi
La destruction créatrice modifie donc à long terme
la structure sectorielle de l’économie
(PA en France en milliers)

Années Primaire En % Secondaire En % Tertiaire En % Ensemble

1806 8379 65,1 2623 20,4 1869 14,5 12 871

1856 9146 53,8 4713 27,7 3141 18,5 17 000

1955 5044 26,1 6640 34,3 7670 39,6 19 354

1974 2291 10,6 8292 38,4 10978 51 21 561

2007 845 3,3 5195 20,3 19553 76,4 25 593


25000

20000

15000
Primaire
Secondaire
10000
Tertiaire

5000

0
1806 1856 1955 1974 2007
1806 1856 1955

1 PRIMAIRE
SECONDAIRE

TERTIAIRE

1974 2007
Le progrès technique modifie le volume et la
structure de l’emploi
• Le progrès technique est destructeur d’emplois à court terme
« La machine détruit-elle des emplois ? »
– substitution du capital au travail
– hausse de la productivité

• Le progrès technique est créateur d’emplois à long terme

– A long terme, le nombre d’emplois n’a cessé d’augmenter


depuis la révolution industrielle.
Depuis 1950, il a augmenté plus vite aux Etats-Unis (x 2,3) et
au Japon (x 1,8) qu’en Europe (x 1,3 en France ou en GB).
– Cette croissance de l’emploi est toujours inférieure à celle du
PIB. Ceci signifie… ?
… que le progrès technique, en augmentant la
productivité du travail, a ralenti la création de l’emploi
sans l’empêcher.
Progrès technique

Innovations de Innovations de Gains de


produits procédés productivité

Disparition des Hausse des Baisse des


Nouvelles
anciens revenus besoins en
consommations
produits distribués travail

Création Destruction Création Destruction


d’emplois d’emplois d’emplois d’emplois

Variation indéterminée
de l’emploi
3 – Le capital humain

• Ensemble des capacités productives qu'un


individu acquiert par l'accumulation de
connaissances ou de savoir-faire généraux ou
spécifiques.
(ensemble des aptitudes, talents, qualifications,
expériences accumulés par un individu qui
déterminent en partie sa capacité à travailler ou à
produire )
• Gary Becker : une analyse néoclassique
(microéconomique)
4 – Le capital fixe privé

• Idée principale : La croissance entraine des


investissements (de remplacement et nets)
qui permettent l’introduction du PT dans le
processus productif
=> hausse de la productivité
Le rôle de la croissance sur le capital fixe :

• Permet de mieux utiliser les équipements ce


qui accroît la productivité du capital et
diminue le coût unitaire des produits (les «
économies d’échelle »).
• Accélère l’usure et l’obsolescence du capital
fixe : nouveaux équipements plus « jeunes »
et qui incorpore le PT
• L’investissement dans le capital physique
nécessite aussi un invest. en capital humain.
5 – le rôle des institutions et de l’Etat
Etat

Politique
industrielle

Politique Incitations
Infrastructures Règles de la
éducative et fiscales - Brevets
publiques concurrence
de recherche subventions

Budget de l’Etat Réglementation


Institutions de marché
et droit de propriété

Capital
humain

Equipements plus
R&D performants

Augmentation stock Augmentation stock


Capital humain de connaissances

Rendements d’échelle croissants

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