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Structure et développement

de la personnalité

Pr ASRI FATIMA

Faculté de médecine et de pharmacie


de Marrakech

1ère année, 2015 - 2016

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1/ Définition:

La personnalité est la manière d’être régulière


de la personne, se manifestant dans ses
comportements relationnels vis-à-vis des
autres, dans sa façon d’utiliser sa pensée, de
ressentir et d’exprimer ses émotions, dans sa
manière d’affronter, de réagir et de s’adapter
aux objets, personnes et situations
rencontrés tout au long de la vie. (Bloch et
al., 2002)

La personnalité: c’est ce qui permet de


prédire ce que va faire une personne dans
une situation donnée (Cattell) 2
II/ Personnalité : bases
fondamentales
A/ Notion dynamique :
la personnalité est une construction
progressive de l’individu actif et interactif dont
le développement va dépendre de ses
capacités à réagir aux stimulations externes.
 
B/ Notion d’unité intégrative :
les différents facteurs qui composent la
personnalité sont interactifs,
complémentaires, hiérarchisés pour créer une
organisation unitaire plus ou moins structurée.
« L’individu se considère comme un Moi
unique et permanent ».
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Intégration des différents aspects :

 Aspects biologiques , neurobiologiques,


génétiques , …

 Aspects psychologiques
- cognitifs: jugement, raisonnement,
mémoire
- affectifs: sentiments, émotions.
- comportemental

 Aspects relationnels
famille, société, travail.
Environnement, éducation, culture,… 4
C/ Notion de permanence
Il existe une certaine stabilité de l’individu
au cours de la vie ; on peut ainsi prévoir
dans certaines circonstances, ses
réactions.

L’individu a aussi la perception d’une


continuité de son histoire et de son avenir.
 
D/ Notion de l’individualité
Chaque individu est distinct, différent par
rapport aux autres.

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III/ DEVELOPPEMENT DE LA
PERSONNALITE

Deux grandes périodes


importantes

 L’enfance.

 L’adolescence.

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Deux données fondamentales

A/ Dysharmonie:

- Le développement moteur est plus lent


que le développement sensoriel.

- L’immaturité motrice rend l’enfant


incapable de se décharger de la tension
provoquée par les différents stimuli « d’où
le rôle de l’entourage dans la protection
d’une hyper stimulation mais aussi dans
l’évitement d’une carence à ce niveau ».

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B / L’appétence relationnelle de
l’enfant :

- Le besoin de l’enfant de la continuité


dans les soins grâce à laquelle il va
acquérir « le sentiment continu
d’exister ».

- Les soins maternels (qualité et


continuité), et l’affection apportée ,
sont aussi vitaux que l’apport régulier
d’aliments.
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Différents modèles théoriques
 Modèles descriptifs : inventaire de traits
de caractère s’associant entre eux pour
constituer une personnalité.

 Modèles explicatifs : tentative de


constitution d’une théorie rendant compte
du fonctionnement de la personnalité.

 Modèles développementaux : description


des processus de formation de la
personnalité et ses possibles remaniements.
(Modèle psychanalytique , modèle
cognitif et modèle de l’apprentissage) 
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NOTION DE TEMPERAMENT

• Il existe des différences individuelles en


matière de réactivité émotionnelle et
d’autorégulation:
– basées sur la constitution de
l’individu
– se manifestent dans l’émotivité,
l’activité et l’attention de l'enfant

• Elles existent chez le nourrisson et le


jeune enfant, avant le développement de
plusieurs des aspects de la personnalité
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NOTION DE STADE (Modèle psychanalytique)

- Toutes les théories du développement de l'être


humain, ayant pour but la reconstitution du
développement, sont amenées à utiliser cette
notion de stade.

- Ces stades ne correspondent pas à une réalité


biologique ou psychologique constante et
immuable.

- Ces stades de développement sont marquée par


la prédominance d’une zone érogène particulière
qui est en rapport avec la maturation
physiologique progressive de l’enfant.
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- Les différents stades ne sont pas nettement
séparés les uns des autres. Ils passent plus ou
moins graduellement l’un dans l’autre et se
chevauchent.

 On distingue les stades prégénitaux et les


stades génitaux

- STADE ORAL: de la naissance jusqu’à 15


mois.
- STADE ANAL : Deuxième et troisième année

- LA PHASE PHALLIQUE : 3ème - 4ème année


- LA PHASE OEDIPIENNE : LE COMPLEXE
D’ŒDIPE : de la 4ème année à 6 ans
(voir google)
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NOTIONS DE FIXATION ET DE RÉGRESSION

Elles sont surtout utilisées dans la


conception psychanalytique.

La fixation = l'arrêt du développement


à un des stades de l'évolution.

La régression = l'abandon de certaines


capacités acquises et le retour à des
modes de fonctionnement antérieurs.

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Avant la naissance:
L'ENFANT QUI NAIT A DÉJÀ UNE
HISTOIRE

• Le bébé existe déjà


– Physiquement: Perceptions ? Expériences ?
– Mais aussi dans l’imaginaire des parent: « l’enfant
imaginaire »
• Influence importante :
– Des relations avec ses propres parents
– De l’histoire et de la répétition
– Des conflits
• Les élever mieux ou dans l’opposition à nos parents
• Désir d’enfant du parent de sexe opposé, rivalité
avec
le parent du même sexe
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La naissance : « l’enfant réel »

• Investir l’enfant réel


• Traumatisme, angoisses

• Importance des paroles prononcées par


l’entourage
– Familial
– Soignant

• 1ère séparation
• Poids des apparences physiques (sexe,
ressemblances, anomalies)
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SPITZ :
3 périodes importantes appelées
« organisateurs »

Réponse sociale de Sourire : 8 ème semaine


Plaisir de la mère, renforcement des interactions
Répétitions d’expériences.

Angoisse du 8ème mois :


L’enfant ne répond plus par le sourire à
n’importe quel adulte : distinction familier/
étranger
Devant l’étranger, en l’absence de la mère :
l’enfant baisse les yeux, se détourne, voire pleure.

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SPITZ

Le Non :
3ème organisateur, entre 12 et 18 mois

Le non est dit ou exprimé par geste avec un


plaisir manifeste.

- L’enfant imite le geste de la mère qui


interdit un certain nombre de choses ; ce qui
lui permet d’acquérir un certain pouvoir sur le
monde extérieur.

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LA PHASE DE LATENCE DE 6 ANS
A LA PUBERTE 

LES INTERETS DE L’ENFANT :


- Toutefois tous les modes de plaisir
antérieurs sont utilisés.

- L’enfant se trouve peu à peu disponible


pour les apprentissages scolaires 

- Les enfants qui restent attachés sur un


mode oedipien à un parent ont des
difficultés à rentrer dans les
apprentissages.
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L’ADOLESCENCE :
 C’est une période de crise, par l’arrivée de la
puberté.
 L’entrée dans la vie adulte génitalisée.
 S’étend de 12 ans à l’acquisition de l’autonomie
 Les transformations sont dues à différents facteurs :
- Facteurs biologiques, hormonaux: déséquilibre
temporaire massif
- Changement de morphologie
- Facteurs psychologiques:

Intellectuel: accès à la pensée formelle avec la


capacité d’abstraction et de généralisation.
Affectif: réaménagement des relations à soi même et
à son propre corps, et aussi des relations aux
parents, aux pairs, aux autres.
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A/ REMANIEMENT DES INTERETS :

 Les nouveaux désirs dans le domaine


sexuel sont exprimés dans les rêveries, les
rêves, les conduites, où satisfaction et
répression sont mêlés.

Les comportements évoluent :


masturbation, flirts, relations amoureuses

 L’accès à la vie sexuelle sur un mode


adulte assumé sans conflit est long et
difficile.
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B/ RELATIONS:
Apparition de la reviviscence du conflit
œdipien:
 - Générateur d’angoisse
- Pousse l’adolescent à renier son
attachement familial
- Adoption des conduites d’opposition
 Comme s’il voulait contraindre les parents à
prendre l’initiative de la rupture des liens.

 Au terme de l’adolescence, la formation de


la personnalité est achevée dans ses
grandes lignes.
ET Elle va continuer à s’enrichir tout au long
de la vie adulte. 21
IV/ STRUCTURE DE LA PERSONNALITE

En latin « structura » signifie manière de construire


« ordre », désigne l'ordre qui régit les rapports
existant entre les parties d'un ensemble qui forme
un tout.

 une "organisation primaire de base," régie par des


règles d'assemblage, de liaison et de
transformation.

 Un ensemble organisé de rapports, interagissant


en créant une dynamique propre et une manière
d'entrer en contact avec le réel.

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Trois dimensions importantes de
la théorie freudienne

 Composante dynamique

 Composante

développementale

 Composante structurale
.

23
A/ Composante dynamique
La pensée scientifique à la fin du 18e
siècle était marquée par les lois de la
conservation de l'énergie élaborées par
Newton.
Selon Freud, tout individu naît avec une
"énergie psychique", appelée "libido".

La pulsion = poussée énergétique

« un processus dynamique consistant


dans une poussée à faire tendre
l'organisme vers un but »
24
La pulsion est une tendance inconsciente qui
oriente les comportements de l'individu vers la
satisfaction de ses besoins.

Les pulsions sont innées, instinctives et


inconscientes.

 Elles entraînent une accumulation de l'énergie


dans l'organisme, ce qui provoque une tension
et entraîne une recherche de moyen pour
décharger cette tension

Economie des énergie psychiques sous jacentes


aux activités des individus

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Tout fonctionnement psychique repose
sur les énergies produites par deux
pulsions fondamentales:

1)Pulsion de vie :
Réfère à l'amour de soi, préservation de
soi et de l'espèce (reproduction), amour
des autres.

2) Pulsion de mort:
Tendance à revenir à l'état antérieur.
(pulsion de destruction). 26
B/ Composante développementale
Âge Stade Zone Activités Explications
érogène

De 0 à Téter, mordre, Dépendance vis-à-vis des


15 mois Oral Bouche manger, figures parentales ou
introduire des autoritaires.
objets dans sa
bouche.

2eme et Retenir ou Conflit entre l’enfant et


3eme Anal Anus évacuer ses les parents : remise à
année fèces. plus tard de la
gratification.

4eme et Jeux avec ses Période de romantisme


Phallique Organes organes familial : complexe
6eme génitaux génitaux. d’Œdipe, identité
année sexuelle.

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Âge Stade Zone Activités Explications
érogène

Période de calme relatif,


en ce qui concerne
De 6 à Latent Organes Préférence l’intérêt sexuel, entre
ans à la génitaux pour les deux stades plus
puberté camarades de mouvementés.
jeu du même Spécialisation et
sexe. raffinement des
habiletés physiques et
intellectuelles.

De 12 Période de maturité
ans/auton Génital Organes Relations sexuelle; choix d’un
omie génitaux sexuelles partenaire, perpétuation
de l’espèce.

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C/ Composante structurale: le ça ,
le moi
le surmoi

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Le ÇA:
 C'est l'instance primitive de l'appareil
psychique
 C'est le système héréditaire originel de la
personnalité: de lui dérive le Moi et le Surmoi.
 Le Ça est lié aux processus biologiques mais
n'y est pas identique.
 C'est le fond pulsionnel de la personnalité:
Source et réservoir des énergies instinctuelles
(pulsions)
 Obéit au Principe de plaisir (recherche
30
Le ÇA:
 Dans le principe de plaisir, le Ça ne peut
tolérer de délai de satisfaction: la
satisfaction doit être immédiate, qu'un
objet externe adéquat soit présent ou non
et quelles que soient les conséquences
sociales de la satisfaction.

 Le ça ignore les lois logiques, le temps,


l'espace, ne tient pas compte de la réalité.
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Le MOI
 Le Ça ignore la réalité physique et sociale
de l'individu, une partie de ses énergies
sera, au cours du développement de
l'individu, immobilisée et neutralisée pour
former une structure nouvelle: le MOI.
 Le MOI se différencie progressivement du
ça par le contact avec la réalité externe,
physique et surtout sociale
 Le Moi commence à se construire dès la
première année de vie. 32
Le MOI
 Est la composante psychologique de la
personnalité
 Il sert d'intermédiaire ou de médiateur
entre le Ça, la réalité extérieure et le Surmoi
afin de permettre la satisfaction des pulsions
du Ça en accord avec la réalité.
 Il différencie entre fantasmes et les objets
externes adéquats à la satisfaction des
pulsions.
33
Le MOI

 Obéit au Principe de réalité qui permet et


impose
un délai de satisfaction jusqu'au moment
où un moyen acceptable et adéquat de
satisfaire la pulsion
est trouvé.

 Fonctionne selon des processus gouvernés


par la pensée logique et rationnelle.

 Il arrive parfois que le moi n'arrive pas à


canaliser certaines pulsions et qu'il se trouve
débordé par la tension. 34
LE SURMOI

 Dérive du Moi par intériorisation des normes


(interdictions et exigences) parentales et
sociales que l'enfant rencontre au cours de
son développement et surtout au moment de
la résolution du Complexe d'Oedipe.

 Il est l'agent interne de moralité, conscience


du bien et du mal, cause des sentiments
d'infériorité et de culpabilité.
35
LE SURMOI

 Le Surmoi est la composante sociale de la


personnalité.

 Il inhibe les pulsions "inacceptables" du Ça,

 Il persuade le Moi de suivre ses normes morales

 Il recherche la perfection et l'idéal.

 Il comporte 2 aspects:
- La conscience morale
- L’idéal du Moi

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La conscience morale:
 Représente l'intériorisation des valeurs et
interdits parentaux. L’autorité parentale est
introjectée.
 Elle génère les sentiments de remord,
culpabilité et d’ autocritique.

L'idéal du moi:
 Réfère au modèle qu'on s'est construit de la
personne qu'on veut devenir. C'est un
modèle qu'on veut atteindre.
 Il se développe avec les processus
d'identification aux personnes qui nous
influencent, et auxquelles on veut
ressembler. 37
• Les 3 instances sont en conflit les unes
avec les autres

Un exemple de problème psychique


mettant en scène les trois systèmes
psychiques de la personnalité

ÇA: « Je veux ceci et immédiatement »

MOI: « J'y travaille mais tu dois apprendre à


être patient. La réalité est complexe et tu ne
peux toujours avoir ce que tu veux »

SURMOI: « Ce que tu veux n'est pas


permis. Si tu le fais, je te ferai sentir
coupable.» 38
LE CONCEPT DE MECANISMES DE DEFENSE

 Ensemble d’opérations dont la finalité est


de réduire, de supprimer toute
modification susceptible de mettre en
danger l’intégrité et la constance de
l’individu biopsychologique

 Lesmécanismes de défense «
transforment » « déforment » la réalité
pour protéger le Moi.

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Les mécanismes de défense 1
Mécanismes Description Exemple
de défense
Le Empêcher des Oublier des agressions
refoulemen pensées sexuelles subies dans
t douloureuses ou la petite enfance.
menaçantes
d’accéder au
conscient.
La Attribuer à autrui Ne pas s’avouer ses
projection ses propres propres envies de
motifs ou relations extra-
pulsions conjugales tout en
inacceptables. faisant preuve d’une
jalousie exagérée à
l’endroit de son
compagnon ou de sa 40
Les mécanismes de défense 2
Mécanismes de Description Exemple
défense
La formation Refuser de Se montrer
réactionnelle prendre dominateur et
conscience des vantard alors qu’on
désirs, de pensées se sent inférieur et
ou de sentiments qu’on a peu
jugés d’estime de soi.
inacceptables en
adoptant des
comportements
qui leur sont
contraires.
La régression Réagir à une Se mettre en colère
situation lorsqu’un ami
menaçante d’une refuse
manière qui d’obtempérer à nos
correspond à un demandes.
stade antérieur de
développement. 41
Les mécanismes de défense 3
Mécanismes de Description Exemple
défense
Le déni (ou la Se protéger Les alcooliques
négation) d’une réalité refusent
désagréable en d’admettre leur
refusant d’en dépendance à
admettre l’égard de l’alcool.
l’existence.
L’intellectualisat Ignorer les Ne pas tenir
ion aspects émotifs compte de ses
d’une émotions en
expérience discutant des
pénible en se raisons de son
concentrant sur divorce.
des pensées
abstraites, sur 42
Les mécanismes de défense 4
Mécanismes de Description Exemple
défense
La sublimation Transformer des Canaliser les
désirs non désirs sexuels
satisfaits ou des vers l’art, la
pulsions non musique ou le
acceptables en sport.
activités
constructives.
La Trouver des Justifier le fait de
rationalisation raisons tricher à un
socialement examen en disant
acceptables pour « tout le monde le
justifier des fait ».
pensées ou des
actions qui se
fondent sur des 43

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