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Psychologie de la mémoire

(cours de 1ème année)

Pr. N. Kissani
1
Rappel anatomique
*Les lobes temporaux, l'hippocampe de même que les
structures qui y sont reliés, sont essentiels à la
consolidation de l'information. Le circuit hippocampo-
mamillo-thalamique ou de Papez est à la base de cette
fonction,
*Le néocortex est impliqué dans l'emmagasinage
à long terme de l'information.

2
Le circuit de Papez

3
La mémorisation implique donc une
interaction entre les différentes
parties du cerveau, principalement
dans le cortex.
*Cette opération s'étend sur plusieurs
années, alors que se poursuit la
réorganisation constante des traces
mnésiques en présence d'un
remodelage physique des circuits
nerveux.

4
Introduction, définitions
• La mémoire est la fonction cérébrale de capter,
stocker et évoquer les informations,
• Le développement du geste, la connaissance
organisée de l’espace, l’acquisition du langage
reposent sur la capacité du système nerveux
central de conserver une trace de ses états
fonctionnels successifs.
Pascal : « La mémoire est nécessaire à toutes les
opérations de l'esprit ».
• Ceci montre que les capacités de la mémoire sont
immenses mais pas illimitées. Ceci montre aussi
qu'on est sans doute beaucoup trop exigeant et
que ça doit bien être un peu générateur d'échec.5
Les différents types de mémoire
• Que se passet-il quand notre cerveau reçoit
une information? Après Mémoire Mémoire
image primaire secondaire

Intensité de la stimulation

Temps

Stimulation visuelle 6
Types de mémoire
la mémoire immédiate (dont fait partie la mémoire
sensorielle) Première étape du système de mémoire,
l'information n’est pas retenu mais juste gardée dans le
le cortex sensoriel
capacité limitée de stockage (< 1seconde),
la mémoire à court-terme qui permet de retenir pendant
un laps de temps assez court un nombre d'informations
limitées (entre 4 et 9),
Stockage des informations utiles de durée limitée (<90s)
essentielle dans la vie de tous les jours.
la mémoire à long-terme qui permet le stockage définitif
d'informations nouvelles:
o Divisée en mémoire non déclarative, soit implicite et
procédurale,
7
o et déclarative ou explicite.
La mémoire sensorielle ou M S
– Inférieur à 0,5 secondes
– Visuelle ou iconique, Auditive ou échoïque, olfactive
– Fait intervenir le cortex sensoriel

La Mémoire à court terme (MCT) et la mémoire de travail (MT)


– Inférieur à 90 secondes
– Stockage des informations utiles pour une durée limitée
– Fait intervenir le cortex frontal inférieur gauche, le cortex
préfrontal, les aires corticales motrices.

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Modèle multistore
Transfert
mémoire mémoire à mémoire à long
sensorielle court-terme terme
Attention
récupération

récupération

9
Nos différentes mémoires et
comment les explorer?

10
La mémoire à court-terme

11
• La mémoire à court-terme est la vraie mémoire de
travail= véritable centre de réflexion situé en Frontal
• Près des aires:
– de la pensée logique
– de planification
– et de prise de décision

• Les informations les plus récentes restent à ce niveau


• Et sont comparées avec les connaissances existantes
partout dans le cerveau
• Ex. Si on regarde une scène, via la mémoire à court-terme
le débit des images et sons est comparé avec les
connaissances de la mémoire à long terme pour une
meilleure compréhension et de bons aperçus 12
Besoin de relaxation et d’une bonne attention pour une bonne fixation
Ainsi tension, stress  bloque transfert des données au cerveau

13
La mémoire à long terme

14
• La mémoire à long terme est répandue sur
une vaste étendue, couvrant les lobes
limbiques
• Le gros des connaissances cognitives et ce
qui est culturellement détérminé est travaillé
et stoqué à ce niveau
• Les information sont remémorées par des
aires spécialisées:
– lobe temporal pour les sons, mélodies…
– lobe occipital pour les images et scènes simples
– lobe occipito-temporal pour les informations visuelles
complexes 15
Étapes au niveau de la
mémoire rétrograde

• Encodage ou codage,
• Consolidation,
• et récupération (remémoration).

16
L’encodage
• L'encodage est un processus de sélection et
d'enregistrement de toute information captée par le
cerveau ( visuelles, auditives, tactiles ;;;etc;) pour
former une trace sous forme de représentations
mentales.
• l'information pourra ou non être transférée ou "stockée"
en mémoire à long terme.
• Un individu peut entreprendre spontanément diverses
opérations cognitives afin d'optimiser sa performance
mnésique. Ces opérations cognitives incluent:
– les stratégies d'organisation
– les stratégies de catégorisation du matériel à mémoriser,
– l'utilisation de l'imagerie mentale, le recours à des médiateurs
verbaux ou encore les transformations portant sur la modalité de
présentation de l'information encodée.
– Le contexte environnemental, cognitif et émotionnel. 17
La consolidation
• Processus dynamique et graduel qui
permet la réorganisation et la
stabilité de l'information retenue.
• Par ce processus, la mémoire devient
plus résistante à la dislocation.
• Un déficit sur ce plan entraîne une
amnésie globale.

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La récupération ou
remémoration
• constitue l'ensemble des processus qui
permettent l'utilisation des traces
mnésiques (informations mémorisées)
librement, en reconnaissance ou avec
indices.
• La reconnaissance permettra de nuancer
entre une difficulté d'accès et la capacité
d'emmagasiner en mémoire à long terme.

19
20
les informations somésthésiques en pariétal

21
La mémoire visuelle, partie du cortex visuel est crucial
pour l'extraction de connaissances.
Indices visuels sont stockés ici.
Pour la compréhension, une image mentale est souvent
créées et stockées pour les rappeler ultérieurement.
Les images semblent être la base de toutes rétention,
même lorsque nous ne pouvons pas retenir le sens d'un
mot.

système limbique :
Changement de comportement est appris
lors de connexions neurologiques sont
modifié dans ce système .

Mémoire motrices et les réflexes sont influencée


par beaucoup de pratique
Mémoire localisée principalement dans le cervelet,

Tronc cérébral
Également situé ici sont la plupart des groupes de neurones qui
créent un lien entre notre esprit et notre corps.
Ses neurones en grappe constituent la base de notre conscience et orientent
le système limbique (avec le thalamus et l'hippocampe) ainsi que le 22
cerveau.
Mémoire déclarative ou explicite

Rappel conscient, intentionnel et verbalisable


d'expériences antérieures, de faits, d'informations
à propos d'événements ou d'un matériel
préalablement appris. Ce type de mémoire fut le
plus étudié.
 mémoire des souvenirs conscients et durables,
découlant de questions didactiques ou
d'événements du passé lointain ou récent,
d'habiletés et de matériel culturel. D'autres sont
rattachés au domaine culturel et les conditions
d'apprentissage sont oubliées;
o La mémoire explicite comprend ainsi les
connaissances, soit les résultats des acquisitions
scolaires et professionnelles, ou socio-culturelles.
23
Mémoire implicite et procédurale
• Mémoire est sollicitée dans les activités courantes,
• Les connaissances procédurales spécifient les
structures de contrôle directement utilisables dans la
réalisation de l'action.
Elles renvoient aux capacités perceptivo-cognitives et
perceptivo-motrices. Elles ne sont pas ou très
difficilement communicables; elles reposent sur des
systèmes d'association plus ou moins complexes entre
des stimuli, des comportements et des états mentaux.
Elles sont fortement automatisées.
Exemple
• L'exemple le plus classique est celui de la conduite
d'une moto ou d’une automobile. 24
• La mémoire procédurale est
inconsciente, et est constituée
d'habitudes sensori-motrices aussi
bien que d'automatismes.
• Elle ne peut être évoquée
consciemment, réfère à des habiletés
motrices, perceptives ou cognitives et
est difficilement verbalisable.
• Exemple
– Demander à quelqu’un de décrire comment il
noue sa cravate.
25
Mémoire

Mémoire explicite Mémoire implicite

Faits Savoir-faire et habitudes


Évènements Amorçage

Conditionnement
classique
Apprentissages non
associatifs

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Pourra t-on se rapeller des tous les
souvenirs de notre vie?

Il était suggéré que les enfants de moins de trois ou quatre ans


étaient incapables de former des représentations stables des
événements et, par conséquent, ne parvenaient pas à s’en souvenir.
Cette croyance découlait en partie des résultats indiquant que les
adultes se souviennent rarement des événements personnels datant
d’avant l’âge de trois ans et demi = phénomène connu sous le
nom d’amnésie infantile ou de l’enfance).
En fait, la recherche auprès de nourrissons et de jeunes enfants a
clairement montré qu’ils étaient capables de mémoriser même ces
souvenirs.
Ce qui a été prouvé par la recherche cognitive.

27
Le développement de la mémoire est encore
peu étudié et nécessite des méthodes
différentes en fonction de l’âge
• L’enfant dispose de capacité de mémorisation dès le 1er
jour, mais les caractéristiques de la mémoire ne sont pas
encore celles que l’on observera plus tard.
• Avant 5 ans, les travaux actuels montrent que les enfants se
souviennent de plus de choses qu’ils ne peuvent verbaliser
et cette verbalisation peut interférer avec le souvenir =>
capacité à se souvenir et la capacité à communiquer son
souvenir.
• Après 5 ans la verbalisation prend encore du temps et peut
encore interférer avec le rappel.
• Études qui montrent que si on laisse plus de temps, le rappel
est meilleur 28
Développement de la mémoire.
Savoir que les apprentissages commencent dès
les 1ères semaines de vie (Exemple
comportement d’imitation)
Son vrai développement n’est entamé qu’après les
1ères années :
*au fur et à mesure de son développement, et
après l'âge de 3 ou 4 ans, l'enfant développe de
plus en plus la stratégie de répétition du
matériel à apprendre,
*mais rapidement il adopte aussi d'autres
stratégies, telle la catégorisation.
29
• Entre 5 et 7 ans, les enfants
reconnaissent que l'écriture de notes,
ou tout autre indice de récupération
tangible, peut les aider à mémoriser:
– les items familiers sont plus faciles à se
souvenir que l'inverse,
– que les listes courtes sont plus faciles à
apprendre que les longues listes,
– la reconnaissance est plus facile que le
rappel libre,
– et que les oublis soient plus fréquents à
mesure que le temps passe

30
Mémoire prospective= des intentions
futures
• Elle comprend quatre phases :
– formation,
– rétention,
– initiation
– et exécution de l’intention
• Plus l'enfant est jeune, moins la mémoire
prospective est élaborée, et même les
aides externes ne sont pas perçues comme
avantageuses pour les enfants de 5 à 7 ans
31
• Entre 6 et 12 ans, les enfants
progressent de la forme simple de
répétition à une forme plus complexe
et plus active, soit dans le passage de
la réplétion simple à l'élaboration et
organisation.

32
La catégorisation
• La catégorisation nécessite une maturation
d'une bonne mémoire de travail,
• les enfants d'environ 7 ans peuvent
catégoriser après facilitation (en leur
montrant des items à mémoriser).
• En bas de 9 ou 10 ans, l'enfant n'adopte pas
spontanément de stratégie catégorielle.
• Les enfants de 10 ans et plus bénéficient
d'une meilleure métamémoire.

33
• L'élaboration, telle l'imagerie mentale,
est une autre stratégie d'apprentissage.
L'élaboration est particulièrement utile
lorsque la tâche de mémorisation est
associée à deux stimuli ou plus, comme un
mot d'une autre langue et son équivalent
français.
• Cette stratégie est la dernière à se
développer; elle apparaît après celles de
répétition et catégorisation, et ce
rarement avant l'adolescence
34
Mais il faut s’avoir que la mémoire se
renforce à chaque fois qu’elle est utilisée
« la fonction crée l’organe »

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Amélioration de la mémoire
• améliorer la fonction cognitive et l'efficacité du cerveau
grâce à des changements de style de vie simple :
– Intégration d'exercices de mémoire,
– Alimentation saine
– Bonne condition physique (favoriser la circulation sanguine vers le
cerveau)
– Etre sociable (to socialize)
– Réduction du stress de la vie quotidienne.
– Réduire la depression et l’instabilité émotionnelle
– Garder le temps de sommeil régulier.
(étude réalisée à LA , université de Californie , Juin 2006)

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37
Tâches de mémoire
• Apprentissage associé:
– quand on apprend à associer un mot spécifique
avec un autre.
• Rappel libre:
– étudier une liste de mots et puis quelque temps
plus tard, se rappeler ou écrire autant de mots
dont on peut se souvenir ,
• Reconnaissance:
– se rappeler une liste de mots ou d’images, après
quoi ils sont invités à identifier les mots ou
images déjà présentées parmi une liste plus
exhaustive.
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Les troubles de mémoire:
Oubli, amnésie antérograde et
rétrograde
• L'oubli est de nature épisodique davantage
que sémantique. L'oubli ne signifie pas la
disparition de l'information, mais son
inaccessibilité momentanée en raison:
– d'un encodage insuffisant,
– d'un manque de relation avec les acquis
sémantiques,
– d'une réorganisation du matériel appris,
– d'interférences ou d'indices de récupération
inappropriés.

39
L'oubli est non seulement
nécessaire mais souvent
bénéfique
• Un autre aspect important dans les
phénomènes de mémorisation est
l'oubli. L'oubli permet de nous
débarrasser de l'énorme quantité
d'informations que nous traitons tous
les jours et qui est sans utilité dans
l'avenir.

40
Oubli = déclin de la trace
mnésique
• Les informations s’effacent
progressivement
• Les causes de l’oubli:
– causes non pathologiques ou pathologiques
– Transformation : les traces mnésiques sont
constamment transformées.

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Stimulus Mémoire Mémoire à Mémoire à
sensorielle Court terme Long terme
Attention Encodage

Oubli Oubli Oubli

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Les amnésies

• Les amnésies antérogrades et les


amnésies rétrogrades:
– L'amnésie antérograde, ou de fixation,
et rétrograde, ou d'évocation, réfèrent
à l'incapacité de se souvenir ou de
reconnaître de nouvelles informations ou
de nouveaux événements survenus
respectivement après et avant le début
de l'amnésie

43
Lacunaire=
17 avr
Ictus amnésique

Amnésie rétrograde Amnésie antérograde

Amnésie globale

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Affections altérant la mémoire
1-Traumatismes crânio-cérébraux (TCC) et
troubles de mémoire:
Les troubles mnésiques, presque toujours
présents dans les cas de traumatisme, de pair
avec le ralentissement du traitement de
l'information, restreignent sévèrement
l'autonomie et la réintégration familiale,
sociale et scolaire d'un enfant.
Un pourcentage élevé de TCC, même légers,
rapportent des altérations de la mémoire, du
niveau d'attention, de la motivation et de la
capacité de résolution de problèmes.
45
• 2-Autres affections:
– Encéphalites
– Tumeurs encéphaliques,
– Alcoolisme, canabisme,
– Neurosyphilis,
– Certaines maladies dégénératives:
Alzheimer…etc.

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Conclusion
• La psychologie de la mémoire est très
importante à connaître, non seulement pour
un praticien mais pour toute personne qui
s’en sert,
• Ses troubles sont très fréquents, ets e
voient dans beaucoup de maladies:
– Exemple des TC : 30 à 50 % des TC sévères
présentent des troubles mnésiques plus d'un an
après le traumatisme,
– Lors de traumatismes plus légers, les
dysfonctions mnésiques sont caractérisées par
une limitation temporaire,
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Conseils pratiques pour une bonne
• Vigilance+++ fonction mnésique :
• Attention+++
• Bon sommeil stimule la mémoire de 20%,
• Coloration affective de l’information
• La combinaison de modes de représentation multiples (visuel,
verbal, tactile et olfactif),
• Avec le temps, la trace mnésique se dégrade et se
fragmente consolidation  réorganisation et stabilité de
l'information retenue (répéter pour mieux mémoriser),
• la stratégie qui consiste à comprendre le sens et à le relier à
ce qui est déjà connu est beaucoup plus efficace que le
simple rabâchage.
• La quantité de choses apprises est proportionnelle au temps
qui y est consacré.
• Plus il y a d'associations reliant les éléments nouveaux à ce
qui est déjà connu, meilleur est l'apprentissage. 48

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