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et colonnes
Equipements Statiques
2. Ballons de séparation
1. Colonnes
Introduction
En pratique, il arrive souvent qu’un procédé produise deux
ou plusieurs phases distinctes, qui peuvent alors être
séparées plus ou moins facilement.
On peut ainsi avoir une phase gazeuse et une phase liquide,
deux phases liquides non-miscibles, une phase gaz avec du
solide, etc.
Il existe divers principes de séparation des phases, le plus
simple consistant à utiliser la différence de masse volumique
des phases.
On laisse alors agir les forces de gravité naturelles pour
opérer la séparation.
Souvent les masses volumiques étant peu différentes, des
fois, on doit accélérer le processus de séparation en mettant
en œuvre la force centrifuge.
Ballons et Colonnes /2019 /IAP 3
Ballons de séparation et colonnes
L’importance de la séparation
Pourquoi séparer : il y a à cela plusieurs raisons :
Raisons techniques
Il est important de disposer d'un fluide huile ou gaz, qui dans les conditions
de température et de pression des installations de stockage et de transport
se maintienne en état monophasique.
En effet, si la tension de vapeur de l'huile après traitement reste trop élevée,
des bouchons de gaz apparaissent aussitôt. Ces bouchons de gaz
perturbent l'équilibre des réservoirs de stockage, dérèglent les mesures,
nuisent au rendement des pompes et créent dans les réseaux de pipe-lines
des pertes de charge parasites, importantes et imprévisibles.
Les inconvénients sont du même ordre dans les lignes de transport du gaz.
L'apparition des condensats qui survient à la faveur d'une chute de pression
ou de température, fausse les comptages, augmente les pertes de
charge, et peut dans certaines conditions critiques provoquer le bouchage
des conduites par formation d'hydrates
Raisons économiques
Une séparation bien menée peut augmenter dans des proportions non
négligeables, le volume de la récupération liquide par piégeage des
composants légers. Elle élève en même temps la valeur marchande du
brut, car la valeur d'un brut augmente généralement avec sa densité
API, c'est-à-dire, en sens inverse de son poids spécifique. En plus,
l'élimination immédiate de l'eau économise des frais de transport et
d'entretien inutiles.
Raisons de contrôle
C- La section de coalescence
La section de coalescence, C, utilise un coalesceur ou un extracteur de
brouillard qui peut consister en une série d’aubes (labyrinthe), un bloc de
treillis métallique entremêlés ou encore des passages cycloniques.
Cette section enlève les très petites gouttelettes de liquide du gaz par la
collision sur une surface où elles coalescent.
D- La section de collecte
Le puisard ou la section de collecte du liquide, D, agit
comme le récepteur pour tous les liquides enlevés du gaz
dans les sections primaires, secondaires et de coalescence.
Selon les exigences (conditions), la section liquide devra
avoir un certain volume, pour le dégazage ou les arrivées de
bouchon liquide.
De plus un niveau liquide minimal sera nécessaire pour un
fonctionnement correct.
Le dégazage peut exiger un séparateur horizontal avec un
niveau liquide peu profond tandis que la séparation
d’émulsion peut exiger un niveau liquide plus important, des
températures supérieures, et/ou le complément d’un
surfactant
Ballons et Colonnes /2019 /IAP 18
Ballons de séparation et colonnes
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Ballons de séparation et colonnes
L’avantage principal de ce séparateur est qu’il peut accepter des bouchons liquides
plus importants sans entraînement excessif dans le gaz. Vu la distance importante
en général entre le niveau du liquide et la sortie du gaz, il y a moins tendance à
l’entraînement de gouttes liquides. Il est, par contre, plus gros en diamètre pour une
capacité en gaz donnée.
Le séparateur vertical sera donc bien adapté pour des quantités importantes de
liquide (GOR faible) ou au contraire quand il n’y a que du gaz (l’espace liquide
minimal du ballon horizontal est trop important).
Des exemples typiques d’application sont les scrubbers, ballons d’aspiration ou de
refoulement de compresseurs, les ballons de gaz de chauffe, et certains séparateurs
d’huile contenant des sédiments.
Ils sont aussi utilisés pour les puits comportant des dépôts solides (faciles à
nettoyer). Donc on peut utiliser des séparateurs verticaux, en particulier dans les cas
suivants :
Très faible débit,
Production avec bouchons de liquides
Traitement complémentaire sur un gaz qui sort déjà d’un premier séparateur afin
d’essayer de piéger les liquides ou les solides entrainés, on parle alors de «
scrubber
Séparateur horizontal
Ils sont très utilisés pour les puits à GOR élevé car ils ont une très bonne
surface d’échange. Ces séparateurs sont en général d’un diamètre plus
petit que les séparateurs verticaux pour une même quantité de gaz et
présentent une interface plus large entre gaz et liquide. Ils sont plus
faciles à monter sur skid.
Avantage des ballons horizontaux:
Solution économique.
Transport facile.
Séparation triphasique aisée.
Rempli à moitié, il offre un passage suffisant du gaz.
Les séparateurs horizontaux sont utilisés pour les GOR élevés ou en
cas de risque de moussage.
Inconvénients des ballons horizontaux:
Limité au moyenne et basse pression.
Nettoyage difficile en cas de production de sédiments.
Séparateurs sphériques
Peu courant, ils sont réservés aux puits à GOR très élevé (cas des puits
à gaz + condensats). Ces séparateurs sont relativement bon marché et
compacts, mais avec un temps de rétention liquide et une section de
décantation assez limitée ; la marche en séparation triphasique est donc
très difficile sinon impossible. Ils ont l’avantage d’être peu encombrants
mais leur capacité est faible. Ils sont très faciles à manipuler. Autre
intérêt important, ils supportent toutes les pressions par leur forme
sphérique.
Le débit liquide entrant est réparti sur la surface d’un déflecteur de forme
spirale puis se rassemble dans la zone de collecte. La séparation des
gouttes de liquide résulte principalement de la réduction de vitesse
imposée au gaz dans le séparateur. Le double changement de direction
permet au gaz de se débarrasser de ses particules liquides. Le liquide
s’accumule dans la partie intérieure du séparateur assurant un bon
dégazage
Avantages :
Ce type d’équipement présente l’avantage d’être compact.
Utilisation possible sur une unité de production OFF SHORE.
Utilisé à des très hautes pressions.
Inconvénients :
Séparation triphasique difficile.
Coût très cher.
Mauvaise séparation en cas d’hydrocarbure moussant.
L’utilisation de ce séparateur n’est pas courante.
Alarmes et sécurités
Deux niveaux de protection sont assurés par des capteurs différents (1
capteur sur la régulation, 1 autre sur la sécurité)
Les capteurs et vannes assurant une fonction sécurité sont distincts des
organes de contrôle du procédé
Les vannes pour l’isolement du séparateur sont distinctes
Les systèmes de sécurité peuvent être testés sans arrêt de production
Il existe un système de protection pour les surpressions / dépressions
Le système de décompression est connecté à la torche ou à un évent
Les soupapes ne sont pas isolables sauf par vannes couplées (type
interlock) ou par vanne cadenassée en position ouverte
La surveillance des séparateurs consiste principalement à vérifier que
les niveaux de liquide (huile et interface) sont maintenus correctement et
que les alarmes basses et hautes ne sont pas déclenchées.
Dimensionnement
La base de toute installation de production de gaz ou de brut est bien
évidemment le
séparateur de champ, c’est-à-dire, l’appareil dans lequel s’effectuent les
séparations entre les différentes phases liquides et gazeuses.
Cependant, la complexité croissante des installations de champ et
notamment celles en mer, liées au souci de maximiser les récupérations
et d’optimiser l’ensemble des unités de production, font que ces
installations comprennent d’autres appareils statiques de séparation,
faisant intervenir eux aussi les séparations liquide-gaz.
Le but de cet exposé sera donc de donner les principes et méthodes
générales de dimensionnement, ainsi que des valeurs typiques pour un
certain nombre de services.
Il est à noter cependant que ces méthodes ne peuvent couvrir certains
appareils plus ou moins brevetés (séparateurs cycloniques,...), dont les
méthodes de dimensionnement appartiennent à leurs constructeurs.
Principe de calcul
On calcule séparément les dimensions nécessaires pour assurer les
débits gazeux et liquide qui sont imposés.
Ballon séparateur 5 3
alimentant autre ballon ou
réservoir
Ballonséparateur 5 3
alimentant une colonne
VH = TH. QL
surge time:
Vs = Ts. QL
1/3
P<7 2-3
P >7 3-4
Temps de rétention
Ce temps de rétention réel ou temps de séjour doit être supérieur au
temps minimum de décantation. Il correspond à la valeur obtenue en
prenant le volume mesuré entre le niveau moyen et le niveau bas, le
niveau moyen étant, en général, situé au milieu du ballon.
Équation d’Antoine
La relation entre la pression de vapeur et la température est représentée
par:
Volatilité relative:
La volatilité relative est une mesure de la difficulté avec laquelle deux
composantes chimiques peuvent être séparées.
𝛂jk = 𝛂=
Volatilité
Pour tout composé, i, d'un mélange, l'Équilibre Liquide-Vapeur (ELV) est
caractérisé par la volatilité absolue Ki qui se définit comme le
rapport de la fraction
molaire du composé i dans la phase vapeur ( i y ) sur la fraction molaire
du même Composé i dans la phase liquide ( i x ): Ki = Yi/Xi
La détermination des valeurs des Ki, peut se faire soit
expérimentalement soit analytiquement en utilisant les modèles
thermodynamiques appropriés. Lorsque Ki=1, la distillation ne permet
aucun enrichissement par rapport au composé i.
Pour deux composés i et j, on définit la volatilité relative, 𝛂ij = Ki/Kj
La séparation entre i et j est d'autant plus difficile que 𝛂 ij a est voisin de
1.
On trouvera ci-après le diagramme de De Priester permettant la
détermination des volatilités d'hydrocarbures légers, sous différentes
conditions de pressions et de températures.
115
Vapeur surchauffée
110
105
Courbe
Temperature (°C)
100 du point
Courbe de rosée
du point
95 de bulle
(c)
90
(b)
85
(a)
80
Liquide sous-refroidi
75
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Fraction molaire de A
Colonne de distillation
La section de rectification
La section de revaporisation
Le condenseur
La bouilloire
La bouilloire au bas de la
colonne de distillation sert à
remettre le liquide sous sa phase
vapeur.
La vapeur est retournée au
distillateur (Boilup).
Une partie du liquide au bas
n’est pas envoyé à la bouilloire,
c’est le résidu (Bottom).
Ce liquide contient la
composante lourde qui a été
séparée du produit léger.
Bilan matière:
Bilan matière de la composante légère au plateau i.
La dynamique est:
= Li-1 Xi-1 + Vi+1 Yi+1 - Li Xi - Vi Yi
Plateau i
Bilan énergétique:
Vi+1yi+1 F hf = W. hw + D.HD
L ix i
F = W + D +pertes
Y= +
Y= -
Profils de colonne
On appelle profil la représentation des variations
d'une propriété quelconque tout le long de la
colonne. La colonne étant verticale, on trace donc
un axe vertical qui la représente.
On trace ensuite un axe horizontal pour la propriété
dont on veut représenter les variations
(température, composition, ou encore débits liquide
et vapeur, pression, etc...).
Ci-dessous des exemples de profils de titre molaire
et de température pour la rectification en continu
d'un mélange binaire A+B.
a) Plateaux à calottes/cloches
Description
Les calottes sont des éléments de révolution (rarement hexagonale ou
carré) placés de façon verticale sur le plateau.
Pour augmenter la surface de contact entre les phases, les sorties de la
calotte sont en forme de « dents ».
Les plateaux à calottes rectangulaires (calottes KSG de Montz) sont
munis de fentes au sommet et à la base, chaque calotte est placée
perpendiculairement à ces voisines.
Principe de fonctionnement
Le gaz arrive par le bas, passe par la cheminée,
puis change de direction et sort par la fente de la
calotte.
Le niveau du liquide est compris entre la sortie de
la fente et le sommet de la cheminée.
Pour augmenter le temps de séjour (la quantité) du
liquide sur le plateau, on augmente la hauteur de la
cheminée.
Le gaz sortant de la fente barbotte dans la couche
de liquide et crée une émulsion dans laquelle se
produit l’échange de matière.
Domaine d’application
Les plateaux à calottes classiques sont les plus
anciens et sont, en raison de leur coût, de moins en
moins utilisés dans l’industrie.
Toutefois ils sont encore recommandés dans des
cas particuliers :
Fonctionnement à très faible débit ;
Distillation sous vide moyen ;
Temps de séjour important sur le plateau,
nécessité par une réaction
chimique lente.
Ballons et Colonnes /2019 /IAP 92
Ballons de séparation et colonnes
Avantages/inconvénients
Les plateaux à calottes diminuent le risque de
drainage et offrent un bon mélange des phases gaz
et liquide. Le temps de contact du gaz avec le
liquide est supérieur à celui des autres plateaux.
Ces plateaux ont une efficacité quasiment identique
à celle des plateaux à soupapes, mais en cas
d’augmentation du débit de gaz, ils s’engorgent
plus facilement que les plateaux à soupapes.
Pour les régimes de fonctionnement proches de
l’engorgement, leur efficacité est moindre que celle
des autres types de plateaux.
Ballons et Colonnes /2019 /IAP 93
Ballons de séparation et colonnes
Plateaux perforés
Description
La surface de ces plateaux est perforée de
nombreux petits trous.
L’épaisseur d’un plateau dépend de la résistance
mécanique nécessaire au bon fonctionnement de la
colonne (masse du liquide, force de gravité). Elle
n’a pas d’influence sur les pertes de pression, mais
elle joue un rôle sur la dispersion de la phase gaz.
Généralement l’épaisseur des plateaux perforés est
proportionnelle au diamètre des trous.
Principe de fonctionnement
Le fonctionnement de ce type de plateaux est basé sur la différence de
pressions de part et d'autre d'un plateau. Cette différence de pression
permet de maintenir le liquide sur le plateau et elle permet le passage du
gaz par les trous du plateau.
Les bulles résultant du passage du gaz dans le liquide prennent naissance
dès la surface du plateau. Celles-ci barbotent dans le liquide, formant ainsi
un brouillard constitué de petites gouttes.
Avantages/inconvénients
Les principaux avantages de ce type de plateaux sont les suivants :
leur faible coût ;
leur simplicité ;
les bulles prenant naissance dès la surface du plateau, la même efficacité
d'absorption sera obtenue avec moins de hauteur de liquide que sur le
plateau à calottes ;
la perte de charge est diminuée car le gaz passe directement dans le liquide
le débit admissible du gaz est plus élevé que dans le cas des plateaux à
calottes.
Principe de fonctionnement
Le gaz s’écoulant dans la colonne passe par les trous du plateau perforé
en poussant les soupapes qui couvrent les orifices. La soupape monte
ou descend selon le flux du gaz .Le taux d’ouverture dépend donc du
débit du gaz et de la masse de la soupape. Dans son mouvement
vertical la soupape est limitée par les conduites attachées au plateau.
Domaine d’application
Ils sont conseillés pour des opérations où de grandes fluctuations du
débit de gaz peuvent se produire.
Ils ne sont pas indiqués pour les faibles régimes (faibles débits de gaz
permanent), mais pour des régimes élevés ; la perte de charge reste
inférieure à celle des plateaux à calottes.
Avantages/inconvénients
Ils ont quasiment les mêmes régimes de fonctionnement que les plateaux
perforés et sont exempts du risque de drainage. Les avantages des
colonnes à soupapes sont les suivants :
Ces plateaux acceptent de grandes vitesses de vapeur – le débit du gaz qui
provoque l’engorgement2 d'un plateau à soupape est plus grand que celui
d'un plateau à calottes de même diamètre ;
L’efficacité des plateaux à soupapes est constante dans un large domaine ;
le débit minimal du gaz est égal au flux qui permet d’éviter le drainage du
liquide par les soupapes qui ne sont pas étanches ;
Un faible coût.
Les plateaux à soupapes présentent quelques inconvénients qui limitent
leur emploi :
Les plateaux de ce type présentent une forte perte de charge en cas des
faibles débits de gaz, car la section initiale de passage est faible et la
pression du gaz doit monter pour équilibrer la masse de la soupape.
Le plateau à soupapes n'est pas étanche et il se vide à l'arrêt. Son emploi
n'est donc pas recommandé lorsque la colonne fonctionne par campagnes,
avec des arrêts répétés.
Plateaux à tunnels
Description
On peut distinguer deux types de plateaux à tunnels :
plateaux où le liquide circule perpendiculairement aux tunnels. La phase
gaz arrive par les nombreuses cheminées circulaires comprenant un
espace pour le passage du liquide, le tunnel est surélevé par rapport au
plateau.
plateaux où le liquide circule parallèlement aux tunnels. Dans ce cas les
cheminées sont longues et rectangulaires. Elles ne gênent pas
l’écoulement du liquide.
Plateaux tunnels
Principe de fonctionnement
Le fonctionnement des plateaux à tunnels est semblable aux plateaux à
calottes. On peut considérer le tunnel comme une calotte longue, leur
construction est plus simple.
Domaine d’application
Dans le cas où la surface des éléments de barbotage peut être plus
faible, on peut remplacer les calottes rondes par les calottes longues
rectangulaires.
Avantages/inconvénients
Ils ne peuvent atteindre l’efficacité des plateaux à calottes.
Dans certains régimes caractérisés par un faible débit de gaz et un fort
débit du liquide, on observe l’arrêt du barbotage dans certains canaux
des tunnels longitudinaux.
Étape suivante:
La circulation courte étant stabilisée ainsi que la température du brut
circulant, on va maintenant établir la circulation dite " Ouverte " c'est à
dire à partir du bac de stockage avec une pompe de transfert en marche
(déjà utilisée pour le remplissage de l'unité) et la pompe de Brut unité,
jusqu'au bac de stockage du Résidu:
Deuxième étape:
Lavage à l'eau de tous les circuits
Troisième étape:
Vidange de tous les circuits & équipements de l'eau de lavage ( primo
aux drains à l'atmosphère ) À l'apparition des hydrocarbures aux drains
ceux-ci sont fermés Représsurisation légère de la colonne
Vidange des circuits et équipements au circuit de Blow-Down via la
colonne de distillation
Quatrième étape:
Inertage de tous les circuits avec la vapeur BP vers le circuit de Blow-
Down
Rallumage du four pour éviter la condensation de la vapeur dans les
lignes
Cinquième étape:
Inertage à la vapeur BP de tous les circuits vers l'atmosphère
Sixième étape:
Arrêt de l'inertage à la vapeur
Mise en place des joints pleins d'isolement de l'unité
Re-inertage à la vapeur après la mise en place des joints pleins
d'isolement
Extinction du four
Inertage à l'azote des circuits de Fuel-Gaz du four
Isolation électrique de toutes les machines tournantes
Entraînement
On parle de phénomène d’entraînement lorsque le liquide est transporté par
le gaz d’un plateau au plateau supérieur. L’entraînement des gouttelettes du
liquide sur le plateau supérieur est dû à une vitesse trop élevée du gaz dans
la zone de contact des phases. L’efficacité du plateau est réduite car il y a
une diminution des forces motrices d’absorption due au versement du
liquide du plateau moins volatile sur le plateau de plus grande volatilité.
Dans ce cas, la colonne s’approche du point d’engorgement, car la quantité
du liquide sur le plateau supérieur augmente.
Mauvaise distribution du liquide
Ce phénomène engendre une réduction de la surface de contact entre les
phases et une diminution de l’efficacité de la colonne. Ce problème peut se
produire lorsque :
les plateaux ne sont pas placés horizontalement,
le débit du liquide est trop grand,
le débit du gaz est trop faible,
il y a un problème mécanique avec le plateau
à co-courant ;
à contre-courant ;
à flux croisé.
Caractéristiques de fonctionnement
Les colonnes garnies peuvent avoir une grande efficacité. L’efficacité
pour une colonne donnée, dépend d’un grand nombre de facteurs, à
savoir :
la vitesse du gaz ;
la solubilité du polluant dans la solution ;
la concentration de l’absorbant dans la solution ;
la réactivité éventuelle du gaz avec les constituants du liquide
la diffusivité du polluant dans la phase gazeuse et de l’absorbant dans la
phase liquide ;
la teneur en polluant de la phase gazeuse ;
la hauteur de la colonne.
Un des paramètres très important pour le dimensionnement des
colonnes à garnissage est la perte de charge, car c’est elle qui limite le
débit de gaz introduit dans la colonne.
Distributeurs de liquide
L’efficacité d’une colonne à garnissage dépend de la surface et du
temps de contact entre les deux phases gaz et liquide. Ces phases
doivent être mises en contact de façon homogène sur toute la longueur
de la colonne. Le garnissage en vrac est capable de redistribuer le
liquide qui est versé dans un point au-dessus de la colonne, mais
parfois, le garnissage n’est pas complètement mouillé. Pour augmenter
ce taux de mouillage, le liquide est, en général, réparti dans toute la
section transversale de l’entrée de la colonne à l'aide d'un distributeur.
Pour évaluer la performance d’un distributeur il faut considérer :
l’uniformité géométrique de placement de chaque point de distribution
sur la grille distributrice ;
l’uniformité de débit du liquide sur chaque mètre carré de la section
transversale du garnissage en haut de la colonne ;
le nombre de points d’alimentation par mètre carré de section droite ;
le rapport de la surface mouillée sur la surface sèche.
Supporteurs de garnissage
Dévésiculeur
Placé en haut de colonne, il permet d’arrêter les gouttes de liquide
entraînées par le gaz sortant de l’absorbeur. En absence de dévésiculeur, le
liquide sortant de la colonne sous forme d’aérosol peut se condenser dans
les autres parties de l’installation et produire des
dommages (corrosion) aux équipements.
Le dévésiculeur est généralement tissé en métal ou en plastique de 100 à
150 mm d’épaisseur et est placé sur une grille au-dessus du lit de
garnissage dont la différence de hauteur est égale au diamètre
de la colonne.
Il est notamment utilisé pour les applications suivantes :
Absorbeurs Installations de dessalement d’eau de mer
Installations d’acide sulfurique
Colonnes à vide
Amortisseurs de bruit et de vibrations
Installations de distillation et de rectification
Séparateurs d’huile
Vaporisateurs, installations de détente