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Anatomo-cyto-pathologique

Présenté par Mr BELEHDAIA


ABDELHAMID. PEPM
Définition
L’anatomie et cytologie pathologiques (ACP) est une spécialité
médicale qui étudie les modifications morphologiques des
organes au cours de processus pathologiques. Elle a une place
éminente dans le diagnostic des cancers

L’ ACP se sert des connaissances fondamentales d’anatomie,


d’histologie et de cytologie normales pour reconnaître des
anomalies morphologiques liées à la maladie,en utilisant des
techniques principalement basées sur la morphologie
macroscopique et microscopique.
• L'étude microscopique permet également la mise
en évidence dans les cellules ou les tissus de
certains composés chimiques (histochimie),
d'enzymes (histo-enzymologie) et de constituants
antigéniques précis (immunohistochimie).
Démarche diagnostique
• La démarche de l’anatomie pathologique est basée sur
une analyse sémiologique qui compare les tissus normaux
et les tissus pathologiques.

• Les lésions sont confrontées aux données cliniques,


biologiques et d'imagerie : c’est la corrélation anatomo-
clinique qui est indispensable pour permettre une
interprétation synthétique qui aboutit à un diagnostic
(certain, probable ou incertain).
L’intérêt de l’ACP
• L’ACP a pour mission d’établir un diagnostic .
• L’obtention d’un diagnostic histologique avant le
traitement d’un cancer est indispensable .
• Préciser le pronostic local et à distance de la maladie
(stade d’extension d’un tumeur maligne, grade
histologique ).
• Contribuer à évaluer l’effet thérapeutique .
• Joue un rôle important d’interface dans les protocoles
de recherche .
• L’ACP est une spécialité en évolution constante et
occupe une place essentielle dans la lutte contre le
cancer .
Les buts de l'anatomo-cytopathologie
1 / contribuer à l'élaboration du diagnostic par la démarche
anatomo-clinique : les lésions sont analysées et décrites
dans un compte-rendu puis l’anatomo-pathologiste doit
intégrer l'ensemble des faits morphologiques et des
renseignements cliniques pour, en conclusion du compte-
rendu, affirmer un diagnostic ou proposer une hypothèse
diagnostique.

2/ d’apporter des éléments utiles pour préciser le pronostic,


en particulier dans le domaine de la pathologie tumorale.
• 3/ de contribuer à évaluer l'effet des
thérapeutiques : les examens
anatomocytopathologiques sont renouvelés au
cours d’un traitement afin de juger de la
disparition, de la persistance ou de l’aggravation
des lésions.
Le rôle du laborantin
• Le laborantin assure la technique des prélèvements
confiés au laboratoire dans un but diagnostic dans le
respect des normes de qualité .
• Le laborantin n’est pas habilité à lire les préparations
mais doit vérifier la qualité des colorations usuelles,
spéciales, immunochimiques.
• la réception et l’enregistrement des prélèvements
• la gestion des stocks et surveillance de la date de
péremption des réactifs,
• archivage des lames et les blocs d’inclusion,
• Participation à l’écriture des protocoles et des
procédures,
• réalisation des techniques de contrôle qualité
La cytologie
• Examen microscopiques des cellules isolé, étalé sur
lame en verre puis Coloré, pour permettre de
distinguer leur aspect , leur taille ,forme ,origine et
leur anomalies afin d’établir un cytodiagnostic .
• elle a l’avantage de montrer les détails cellulaires
et l’inconvienients de nous fournir aucune
indications sur l’organisation tissulaires et les
anomalies architecturaux.
La cytologie doit être considérée comme une
méthode de dépistage , d’approche ou de
complément pour le diagnostic d’une lésion .
Le cytodiagnostic repose sur les connaissances
des caractères morphologiques des cellules
normales ou pathologiques isolées de leur
contexte tissulaires : la taille et la forme des
cellules , leur mode de groupement , ainsi que
le type des substances intercellulaires .
Utilitè de la cytologie

• -Dépistage des lésions pour orienter le diagnostic .


• -indispensable pour les lésions difficilement accessible
à la biopsie.
• -confirmer ou redresser.
• - Ponction des ganglions satellite dans les bilans
d’extension .
• -Evacuer un kyste ou un liquide d’une cavité.
• -frottis de détection ou de surveillance au génécologie
F C V (frottis cervicaux vaginal).
• -suivi thérapeutique et post thérapeutique
LES DIFFÉRENTS TYPES DE PRÉLÈVEMENTS
EN ACP

• Prélèvements cytologiques
• Prélèvements tissulaires
Prélèvements cytologiques Prélèvements tissulaires
Prélèvements cytologiques
• peuvent être obtenus de diverses façons :
• recueil des liquides spontanément émis
(urine, expectoration, fistule, drain) ;
• raclage, brossage, écouvillonnage, aspiration
de cellules desquamant spontanément (col
utérin, bulle cutanéo-muqueuse, bronches,
voies biliaires, aspiration après lavage
bronchoalvéolaire) ;

• ponction à l’aiguille d’un liquide
(épanchement de séreuse ou articulaire,
liquide céphalo-rachidien, kyste, collection)
• ponction à l’aiguille d’un organe ou d’une
tumeur (ganglion, nodule thyroïdien ou mam-
maire)
Prélèvements tissulaires
• Ils sont effectués selon trois modalités :
1- Biopsie :consiste à prélever un fragment de tissu sur un
être vivant en vue d'un examen anatomo-pathologique.
– par ponction à l'aide d'une aiguille coupante ou d'un
trocart (foie, rein, os...) on obtient des cylindres de tissu
– à la pince en endoscopie ou au bistouri
2- Les pièces opératoires : exérèse partielle ou complète
d'un ou de plusieurs organes, séparés ou en monobloc.
3- L'autopsie (ou nécropsie):l'examen anatomo-
pathologique pratiqué sur un cadavre.
• Les autopsies médico-légales sont pratiquées sur ordre de
la justice.
5 Résection d’un rectum.
Pièce chirurgicale entière.
Pièce chirurgicale après ouverture suivant son plus grand axe avant fixation.
Pièce chirurgicale entaillée avant fixation (hépatectomie).
Le nodule blanchâtre correspond à une métastase d’un
mélanome malin.
Identification des prélèvements
Tout prélèvement doit être correctement identifié :
• nom, prénom, sexe et date de naissance du patient ;
• numéro unique d’identification du patient
• adresse du patient, du service de consultation,
d’hospitalisation ;
• nom et coordonnées du médecin prescripteur, du préleveur
• type de prélèvement,
• date du prélèvement
Formulaire de demande d’examen
• Pour que la constitution du dossier soit le plus complet
possible, le formulaire doit comporter un minimum
d’informations :
– le type d’acte
– les éléments essentiels du contexte clinique qui ont motivé
le prélèvement, éventuellement les hypothèses
diagnostiques et l’aspect d’imagerie médicale ;
– les prélèvements éventuellement infectieux (tuberculose,
sida) doivent être spécifiquement indicés ;
– les antécédents pathologiques du patient et la nature des
traitements éventuellement administrés (chimiothérapie,
hormonothérapie, radiothérapie…) ;
• l’aspect macroscopique de la (des) lésion(s)
Enregistrement des prélèvements
• L’enregistrement est une étape particulièrement
importante ne souffrant aucune erreur et nécessitant une
grande vigilance.
• Chaque prélèvement reçoit un numéro d’identification
qui le suit durant toutes les étapes techniques et de lecture
jusqu’à l’archivage.
• Lorsque des prélèvements multiples ont été effectués chez
un même patient, un numéro unique peut être utilisé avec
des indices annexes (alphabétique ou numérique) pour
bien différencier les divers prélèvements.
TECHNIQUES CYTOLOGIQUES
1- Etalement des cellules sur des
lames de verre : A
B:
a- Etalement direct par le préleveur
lors des cytoponctions d'organes, C

des frottis, écouvillonage, A:Projection de produit


brossages…; ponction à l’aiguille sur une
lame
• ce geste simple doit être bien
B:la goutte est étalée, tirée
maîtrisé pour éviter un à l’aide d’une autre lame.
écrasement des cellules ou des C: lame d’un étalement
cytologique après
amas en plusieurs couches peu coloration
interprétables.
b- Soit par cytocentrifugation
2- La fixation des étalements se fait soit par :

 simple séchage à l'air pour la coloration de May-


Grunwald-Giemsa(MGG)

 soit par immersion dans l'alcool-ether ou par application


d'un aérosol de laque fixant pour les colorations de de
Papanicolaou (frottis cervico-utérins notamment).

3- la coloration: Les lames sont ensuite colorées et


examinées.
• Liquides frais : LCR, épanchement pleural ou péritonéal,
ponction de collection liquidienne
• un acheminement rapide à 4°.
• Au laboratoire, ces prélèvements sont pris en charge par
technique de cytocentrifugation.
• Les préparations sont colorées par MGG.
• Ces examens sont souvent complétés par un examen du
culot de centrifugation traité par inclusion en paraffine.
• Etalement des cellules en monocouche sur cellules fixées
Cette technique s’applique essentiellement à la cytologie
urinaire et à la cytologie cervico-utérine.
• Les cellules sont recueillies dans un liquide conservateur,
fixateur spécifique ou alcool à 50°.
• Les cellules présentes dans le flacon de fixateur sont
traitées par un processus de concentration (par filtration
et/ou cyto centrifugation).
• Enfin, les cellules sont transférées en couche mince sur
une lame, puis sont colorées par Papanicolaou
• Échantillon cellulaire
• Méthode
• Aspiration et brossage bronchiques
• Étalement direct à la brosse et/ou étalement en couche mince (LBC)
• Échantillon de moelle osseuse
• Centrifugation sur Ficoll® puis cytospot
• Lavage broncho-alvéolaire
• Selon la recherche de cellules tumorales(1) ou d’agents pathogènes(2) le mode opératoire est différent :
• (1) centrifugation puis étalement manuel et/ou en couche mince ou étalement direct à la brosse
• (2) numération en cellule de Malassez avec du bleu trypan puis cytocentrifugation (5.104 cellules/lame en
spot de 500 ml) pour la réalisation de colorations spéciales
• Liquides (ascite, kyste, liquide pleural)
• Centrifugation puis étalement manuel et/ou en couche mince
• Liquide céphalorachidien (LCR) et liquides translucides ou clairs
• Cytocentrifugation (cytospot)
• Urines
• Filtration sur pompe à vide ou centrifugation et suivant le culot obtenu, réalisation d’étalement manuel ou
en couche mince
les étapes
Réception des prélèvements

Soit étaler sur la lame Soit dans tube

Centrifugation

Coloration rapide standard ( MGG

Montage lame lamelle

Examen microscopique

Archivage Compte rendu


Remarque
• Tout doute cytologique souvent défini comme "suspect
de malignité" ou "présence de cellules atypiques" doit
conduire à un prélèvement biopsique pour confirmer le
diagnostic.
TECHNIQUES D’ÉTUDE DES TISSUS

• La technique de base comporte plusieurs étapes :


– la fixation,
– L’examen macroscopique
– l’inclusion en paraffine,
– la confection de coupes et leur coloration.
Fixation
Définition : immobilisation et la conservation des cellules et
l’architecture tissulaire de façon aussi proche que possible de
leur aspect à l’état vivante et de les rendre capable de supporter
sans dommage les étapes techniques de l’étude ACP.

Le but de la fixation est de :

bloquer les enzymes endogènes responsables de la destruction


des organites cellulaires et la pullulation microbienne (tous les
fixateurs sont des antiseptiques)

• Maintenir les structures cellulaires, tissulaires et moléculaire


I - Fixation
Fixation des tissus sur biopsies et pièce
opératoires
• Cette étape est indispensable pour
conserver les caractéristiques
morphologiques et moléculaires
tissulaires en bloquant l’autolyse.
– Elle doit être immédiate pour les
biopsies.
• très rapidement débutée pour les PO
après l'obtention du prélèvement.

Suite: fixation
• Toute fixation défectueuse rend l'étude anatomo-
pathologique difficile voire impossible en raison de la
dessiccation et/ou de l’autolyse du tissu.
• Le fixateur recommandé est le formol à 10% tamponné
(dilution à 10%
Suite fixation
• Trois précautions doivent être prises :
1- le volume du fixateur doit représenter environ 10 fois le volume
de la pièce
2- le récipient doit être de taille suffisamment grande pour
prévenir les déformations des PO volumineuses ;
3- avant fixation, les organes creux (tube digestif, vésicule biliaire,
utérus) doivent être ouverts et si nécessaire lavés de leur
contenu afin de prévenir l’autolyse des muqueuses ;
• les organes pleins volumineux (foie, rate) doivent être coupés
en tranches pour faciliter la pénétration rapide et homogène du
fixateur,
Fixation suite
• les poumons peuvent être fixés par insufflation
d’une solution de formol dans les bronches ou
coupés en tranches.
• Seuls les cerveaux de nécropsies seront plongés
dans une solution de formol sans être tranchés en
raison de la fragilité de la substance cérébrale.
La durée de la fixation:

• Le temps de fixation dépend de la taille du prélèvement:

 au minimum 2 à 5 heures pour les petites biopsies.

 48h à 72h pour une pièce opératoire de grande taille


Cas particuliers
• Les prélèvements calcifiés : (os, certaines
tumeurs) doivent être coupées, puis fixés, puis
plongés dans une solution décalcifiante
(acide)(décalcification) avant d’être inclus
dans la paraffine.
• car ils ont une dureté qui rend impropre à la
coupe au microtome.
Principaux fixateurs :
• Un fixateur est un milieu qui préserve les structures tissulaires
pour l’étude morphologique.
Ce procédé de conservation fait intervenir des substances qui
régissent chimiquement avec les constituants des cellules et des
tissus .
• La plupart des fixateurs histologiques sont à base de
formaldéhyde,
• c’est l’agent fixant le plus utilisé en pathologie et constitue le
référentiel standard pour toute activité ACP en routine

Principaux fixateurs

• Le formaldéhyde
• Formol neutre
• Fixateur Aqueux et Alcoolique : L’AFA (composé d’un
mélange de 5% d’acide acétique, 2% de formaldéhyde,
75% d’éthanol 95°, QSP 18% d’eau déminéralisée) fixe
rapidement les tissus.
• liquide de Bouin
• NB : la fixation par le liquide de Bouin est
formellement déconseillée, voire interdite à cause
de l’un de ses composants ( l’acide picrique,
composé explosif ) qui diminue les affinités
tinctoriales, dénature considérablement les
protéines et peut continuer à exercer son action
chimique sur le tissu même après l’enrobage.
II- Examen macroscopique
• Le repérage macroscopique est une étape essentielle au
diagnostic. Il permet, en combinant palpation et analyse
visuelle rigoureuses, de repérer les lésions, d’apprécier leur
extension et de se faire une idée de la nature.
• Il détermine le choix des prélèvements pour l’étude
microscopique.
• L’analyse macroscopique est une observation soigneuse, à
l’œil nu, des altérations tissulaires. Elle permet de décrire la
ou les lésions observées.
L'examen macroscopique donne des indications pour le
pronostic de la maladie (notamment taille et localisation
d’un cancer)

• Il permet de sélectionner les territoires à prélever pour


l'étude microscopique : zones lésées, zones d'aspect
macroscopique sain et limites d'exérèse

Après le choix des prélèvements (EX microsco), les restes


de la PO sont conservés pendant quelques jours ou
semaines afin de pouvoir en cas de nécessité effectuer
des prélèvements complémentaires.
•Résection du rectum

pièce d’hépatoectomie avec une métastase


Matériel

La macroscopie et la dissection doivent être réalisées sur une


table aspirante ou sous une hotte avec vitre
impérativement abaissée, qui permettent d’aspirer les
vapeurs de formol.

• Les manipulations s’effectuent toujours avec des gants


(anti-coupure et résistants aux solvants).
Poste de macroscopie pour les pièces chirurgicales
et/ou biopsies fixées
Matériel
 Pinces, une paire de ciseaux, un bistouri .
 Un couteau pour la découpe des grosses pièces
 une scie adaptée (scie à métaux, scie électrique) pour les
prélèvements ossifiés.
 Une règle est utilisée pour les mensurations et une loupe
pour la microdissection.
 Des cassette: Les échantillons sont placés dans des
cassettes perforées en plastique afin de faciliter la
circulation des liquides et assurer un drainage correct au
cours des étapes d’imprégnation dans un automate.
II- Etude macroscopique des pièces opératoire
• Chaque pièce opératoire fait l’objet d’un
compte rendu macroscopique qui détaille :
- les caractéristiques anatomiques : type
d’organe (s), mensuration et poids (thyroide)
- les caractéristiques des lésions : nombre,
localisation anatomique, taille, aspect visuel
(couleur, caractère homogène ou
hétérogène, niveau d’extension),
texture à la palpation.
- les lésions associées
- la qualité des marges d’exérèse .
Encrage des marges:
L’encrage permet d’identifier les limites d’exérèse d’une
pièce chirurgicale ou d’une biopsie exérèse, ou les
marges des lésions.
Cette technique est surtout utilisée pour les suspicions de
tumeurs cancéreuses.
L’encrage consiste à badigeonner les contours du
prélèvement et/ou de la lésion (le plus souvent avant sa
fixation) à l’aide d’un pinceau imbibé d’encre de Chine.
Dissection :
Les parties tissulaires représentatives (zones lésées, zones
d’aspect macroscopique sain et limites d’exérèse) de la
lésion tumorale sont prélevées (sans omettre d’ôter les
agrafes et/ou les fils),

• découpées en tranches par un couteau d’une épaisseur de


3mm et d’une taille approximative de 30 × 15mm , puis
placées dans des cassettes identifiées et indexées .
• Si le prélèvement est trop fin ou plat, il est placé soit
dans une cassette de biopsie , soit entre deux mousses
dans une cassette pour tissu afin d’éviter de le perdre à
travers les trous de la cassette et mieux le visualiser lors
de l’inclusion (l’enrobage).
Rappel: Étapes histologiques

A- Micro-biopsie au pistolet
d’une masse sus-claviculaire.
B- Fixation des « carottes » A
B
tissulaires prélevées.
C- Fragments biopsiques placés D
en cassette.( EX MACRO)
D- Bloc d’inclusion en paraffine
C
et coupe tissulaire colorée
E- Image microscopique
Imprégnation et inclusion

• Imprégnation(déshydratation)
Le tissu lui-même est trop malléable pour que
l’on puisse en tirer des coupes de l’épaisseur
désirée. Pour durcir un tissu, son
imprégnation par une matière rigide lui
donne la résistance mécanique voulue.
L’imprégnation repose sur la substitution de
l’eau qui est dans les tissus par une
substance totalement hydrophobe et
chimiquement inactive, telle que la paraffine
(mélange d’hydrocarbures
Déshydratation :Imprégnation

• Les prélèvements ayant achevé leur fixation


sont déposés dans des cassettes en plastique,
biopsies ou PO), après l’étape d’examen
macros au cours de laquelle sont prélevés
des fragments de petite taille (en moyenne
2x 2x 0,3 cm).
• Les tissus contenus dans les cassettes sont
déshydratés par passage dans des alcools,
l'alcool est éliminé par des solvants (xylène)
• puis la paraffine liquide à 56° imprègne les
tissus et est refroidie.
• Ces étapes sont automatisées dans des
appareils à inclusion
Appareil de Déshydratation
PRINCIPE
on remplace l’eau des prélèvements par de
l'alcool (déshydratation), puis par du xylène et
enfin par de la paraffine fondue.
Cette imprégnation est effectuée dans un
automate.
Le cycle dure environ quatorze heures,
Appareil de Déshydratation

• 5 Bains d’alcool à degré


croissants
• 3 Bain de toluène
• 2 paraffine

Appareil de Déshydratation
Inclusion en paraffine

• Le principe de l’inclusion
consiste en un enrobage de la
pièce par de la paraffine
liquide qui est rigidifiée
• conserver de tissu et de lui
fournir un support externe à la
fois pendant et après la coupe.
Matériels à utiliser

• Cassettes contenant les fragments à inclure.

• Station d’enrobage (il sert à confectionner des blocs de


paraffine qui seront destinées à la coupe).

• Des moules adéquats.

• Pince
L'enrobage inclusion

On effectue le moulage
du prélèvement dans un
bloc de paraffine.
Technique: L'enrobage ; inclusion
• Sortir une seule cassette et ouvrir t son couvercle(vérifier
qu’il n’y a pas de prélèvement resté accroché sur le
couvercle)
• Prendre un moule inoxydable adapté à la taille du
prélèvement et faire couler un peu de paraffine.
• Saisir un seul fragment à la fois à l’aide d’une pince
Et Le déposer délicatement au centre du moule.
Poser le moule sur le disque de refroidissement ,puis à l’aide
de pinces préchauffées aplatir délicatement les fragments
sans les écraser ni les perforer.
• Avant que la paraffine prenne en masse, ajuster sur le
moule la cassette d’identification (permettant de garantir
sa traçabilité).
• Recouvrir de paraffine afin de sceller la cassette au
moule.
• Après durcissement total de la paraffine et lorsque le bloc
est bien froid, il est démoulé.
• L’excédent de paraffine tout autour de la cassette est
retiré par grattage à l’aide d’un couteau
retaillé le bloc
Coupes et colorations : réalisation de la lame

• Le bloc solide de paraffine contenant le


tissu est coupé grâce à un microtome,
permettant d’obtenir les coupes de 3 à 5
microns d'épaisseur, …. qui sont étalées
sur des lames.
• Ces lames correspondent au support sur
lequel sont réalisées toutes les techniques
ultérieures
Cassette insérée dans le porte-objet du microtome
Le bloc solide de paraffine contenant le tissu est coupé
grâce à un microtome
Etalement sur lame

Le bloc solide de paraffine contenant le tissu est coupé


grâce à un microtome, les coupes de 3 à 5 microns
d’épaisseur sont étalées sur des lames
Etalement des rubans

• Les tissus inclus en paraffine sont très comprimés pendant


la coupe.
• Afin d’enlever du tissu les plis, il faut procéder au
ramollissement (rendre mou) de la paraffine sous l’action
de la chaleur.

Etalement des rubans
• L’étalement des coupes peut être effectué:
• soit sur une platine chauffante,

• Séchage des lames à l'air chaud.


On place les lames dans un sèche-lames quelques
minutes pour augmenter l’adhérence des coupes sur
les lames.
Etalement des rubans: la suite

• soit par flottaison à la surface d’un bain-marie


thermostaté à 37°C ( l’eau distillée et de la
gélatine à 1 %. (permet une meilleure adhérence
des coupes)
• le ruban est directement étalé sur la lame
recouverte d’eau gélatinée avec un objet lancéolé
(bistouri, pic) puis récupérée sur une lame.
La coloration

• C’est une étape terminale qui permet de visualiser les


principaux constituants morphologique des tissus.
Coloration
Les étapes préparatoires à la coloration :
1- Séchage des lame : pour faciliter l’adhérence des
coupes sur lame de verre ,les lame doivent être cuite
, cette cuisson permet d’élimer le pellicule d’eau qui
se trouve entre lame et la coup.
elle réaliser dans une étuve ventilée à 58°c pendant 1
h, les lames placées en position horizontales.
2- Déparaffinage : cette étape permet d’élimer la
paraffine des tissus pour que les colorants puissent le
pénétrer.
• Les lames subissent un déparaffinage à l’aide d’un
solvant (toluène ou xylène) (appareillage)
Suite : aux étapes préparatoires à la coloration

3- La réhydratation qui consiste à substituer


progressivement le solvant des tissus par des bains
d’éthanol décroissants pour arriver à l’eau.

• L’objectif de l’hydratation et de retirer le solvant et le


remplacer par l’eau.

• A la fin de ce cycle, la coupe parait transparente.


Les colorations standards

• la plus utilisée est la coloration Hématoxyline-Eosine-


Safran(H E S); Compte tenu du cout chère du safran ,
on utilise souvent (H E) .

Coloration standard HES: Hématoxyline-Eosine-Safran


L'hématoxyline colore les noyaux en violet foncé,
l'éosine colore les cytoplasmes en rose
 le safran, colore les fibres collagènes en jaune.


Appareil à coloration automatique des lames
(de nombreux bains successifs sont nécessaires)
la coloration est l'hématoxyline éosine safran (H E S).
Technique manuelle
selon le protocole suivant :
• 3 bains de toluène de 15 minutes
• 2 bains d’alcool 100° d’une minute
• 1 bain d’alcool 95° d’une minute
• rinçage dans 4 bains d’eau du robinet
• 1 bain d’hématoxyline de 2 minutes
• 4 bains d’eau distillée
• passage dans un bain d’acide chlorhydrique (HCl)
• rinçage à l’eau.
• 1 bain d’éosine d’une minute
• 4 bains de rinçages à l’eau
• passage dans un bain d’alcool 100°
• 1 bain de safran (5minutes)
• passage dans 2 bains d’alcool 100°
• 3 bains de toluène de 2 minutes
• montage des lames en Eukitt®
Montage
• cette étape consiste à fixer à l’aide d’une résine
synthétique la lamelle couvre Object sur la coupe.
afin de la protège de la dégradation chimique des
colorants .
• Les lames colorées doivent être protégées contre
les bris mécaniques afin de les manipuler aisément
(en son absence, les coupes ou les étalements
seraient rapidement détériorés), et contre la
dégradation chimique des colorants qui s’oxydent
facilement à l’air libre
• Coupe de 4m étalée sur lame

• Passage dans bains de toluène,


d’alcool et d’eau
(déparaffinage , réhydratation)

• Coloration par l’HES


Analyse des coupes au microscope photonique

• Cette seule coloration permet le


diagnostic de la grande majorité des
lésions tumorales et non tumorales.
• Dans environ 20% des cas, des analyses
spécialisées (colorations spéciales,
immunohistochimie, PCR) sont
requises.
• Examen microscopique
• Elaboration du compte-
rendu

• Frappe du
compte-rendu
• Envoi du compte-rendu
• Archivage
Archivage

Les lames et les blocs sont conservés indéfiniment.


Résultat: Rédaction d’un compte rendu
• Dans tout les cas l’anatomopatholgiste rédige un compte
rendu qu’il fait parvenir aux médecin clinicien qu’il a
demander, il rappel l’identité du patient, et décrit les lésions
qu’il a observé et dans la conclusion pose le diagnostic .
il est possible qu’une conclusion formelle ne soit pas directe (par
ex : le prélèvement est de mauvaise qualité mal fixé ,
décongelé , ne permet pas un examen de fiabilité suffisante, le
pathologiste signale si plusieurs diagnostic sont possibles et il
les ulmaire .
• En précisant leur ordre de probabilité.
• De toute façon , le compte rendu est imprimé daté et signé ,il
est conservé an moins 20 ans.
• Pour les préparations (lames et blocs ) sont archivées au moins
10ans souvent plus de 50ans.
Les examens complémentaires: colorations spéciales

• L’histologie et la cytologie d’un nombre considérable


possibles sont presque infinis .

• Les colorations spéciales ont pour but de mettre en


évidence des constituants particulier au sain des cellules
(glycogène, pigment , mécrusse) ou de la matrice extra
cellulaire (amylose, glycogène ,fibre de réticulaires) ainsi
que des agents infectieux ( bactéries, champignons ,
parasites) .
• elle corresponde à différentes méthode qui
permettent une caractérisation des constituants
chimiques particulier d’une substance ou d’une
structure sans altérer la morphologie qui se fait
grâce à un colorant qui a une affinité particulière
.
• chaque coloration a son propre principe et sa
technique spécifique .
Techniques particulières :
• Dans certaines situations, le chirurgien a besoin d’un
premier diagnostic pendant l’opération. Dans ce cas nous
avons recours à une technique rapide (moins de 20
minutes),c est:

Examen histologique extemporané


Examen histologique extemporané
Il s’agit d’un examen anatomopathologique
pratiqué dès que Le prélèvement est effectué,
non fixé, pendant une intervention chirurgicale,
afin de fournir rapidement au chirurgien un
diagnostic susceptible de modifier le
déroulement de l’acte chirurgical.
• Les motifs les plus fréquents de demandes
d’examens histologiques extemporanés sont :
• déterminer la nature inflammatoire ou tumorale
d’une lésion et, en cas de tumeur, sa nature
bénigne ou cancéreuse pour déterminer
l’importance du geste d’exérèse chirurgical ;
• s’assurer que des limites de résection sont saines.
• Le prélèvement frais est posé dans un milieu
d'enrobage spécial sur un portoir en métal. Le
tout est congelé dans de l'azote liquide
• Le plus souvent, l’examen microscopique est
effectué sur coupes congelées avec un
microtome à congélation et une coloration
rapide monochromatique (bleu de toluidine),
ce qui permet un résultat en moins de 30 min
• La coupe est effectuée dans un cryostat
(enceinte réfrigérée à -25°C ou -30°C contenant
un microtome).
• Les coupes congelées obtenues sont recueillies
sur une lame et colorées en technique rapide.
• Le reste du prélèvement sera traité le
lendemain (après fixation au formol) selon la
procédure habituelle pour confirmer le résultat
(car la méthode extemporanée ne porte que sur
une partie de la pièce).
EXAMEN EXTEMPORANE
• Diagnostic histopathologique rapide
• En cours d’intervention chirurgicale
• Dans le but de modifier le geste chirurgical
• Technique « grossière »
• Réponse « grossière »
– Bénin/Malin (Douteux…)
– Taille de la tumeur (macroscopique)
– Limites
Histochimie : Colorations spéciales

Des colorations spéciales ont pour but de mettre en évidence


des constituants particuliers des cellules (glycogène, mucus,
pigments…) ou de la matrice extracellulaire (collagènes, fibres
élastiques, amylose...) ainsi que des agents infectieux
(bactéries, parasites, champignons).

Ces colorations sont très variées et leur mise en œuvre, le plus


souvent manuellement, rallonge le processus technique.
Immunohistochimie
• Elle consiste à mettre en évidence divers antigènes (Ag)
cellulaires ou extra-cellulaires grâce à des anticorps (Ac)
spécifiquement dirigés contre eux, sur des préparations
cytologiques (immunocytochimie) ou sur des coupes de
tissus congelés ou fixés et inclus en paraffine.
• Les techniques directes utilisent des anticorps
couplés à la fluorescéine et sont employées
surtout sur tissus congelés, pour le recherche
de dépôts extra cellulaires.
Dans les méthodes immunoenzymatiques
indirectes, l'Ac spécifique primaire est déposé
sur le tissu, puis il est révélé par un 2ème Ac
couplé à une enzyme à laquelle on fournit son
substrat.
• Le produit coloré de la réaction enzymatique
apparaît au niveau du site des complexes Ag-Ac.
Substrat

Enzymze
Ac secondaire

Ac primaire

Ag
Prélèvement
Lame
1 - Antigène

2 - Anticorps 1

3 - Anticorps 2

4 - Complexe Avidine-biotine-péroxydase
indications

Intérêt diagnostique : classification précise de nombreuses


tumeurs par la mise en évidence d'antigènes de
différenciation cellulaire; mise en évidence de certains
agents infectieux

• Intérêt pronostique : mise en évidence de protéines


impliquées dans la prolifération cellulaire, ou de produits
d'oncogè

• Intérêt thérapeutique.

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