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CHAPITRE III

Cours 02 : Bilan Thermique


Hivernal et Estival
Protection thermique

Un bilan thermique est indispensable pour une construction ou d’une remise aux normes d’un
bâtiment. Celui-ci permet d’établir la puissance d’une installation de chauffage en fonction
de l’ensemble des déperditions et des apports thermiques du bâtiment. Il permet
également de dimensionner une installation de climatisation. Le calcul des déperditions et des
apports thermiques se fait par l’intermédiaire de formules complexes prenant en compte de
nombreux paramètres comme :
• - L’orientation du bâtiment.
• - Les débits d’air mis en jeux.
• - Le coefficient de transmission surfacique de la paroi ou d’un matériau.
• - Le coefficient linéique de la paroi.
Bilan thermique
•Le bilan Thermique permet de calculer avec précision la quantité d’énergie qu’il faudra développer pour
chauffer ou refroidir un local.
•La justesse de ce calcul est primordiale non seulement pour le cout de l’installation mais aussi pour son
exploitation.
Les échanges calorifique se font par transmission entre intérieur et l’extérieur a travers les murs, les vitres,
toitures et planchers.
•Lorsque la température extérieure est supérieure a la température intérieure, la chaleur pénètre a l’intérieur,
dans un sens comme dans l’autre
•les apports ou les déperditions sont nuisibles au confort et à la dépense énergétique.
•D’autres échanges doivent être pris en compte dans le cas d’un calcul en refroidissement, les apports des personnes
résidant dans le local, les éclairages source non négligeable d’apports, les ouvertures et accès ouverts sur l’extérieur
de façon continue ou sur des locaux non climatisés.
•Les autres éléments d’un calcul d’un bilan sont l’exposition des locaux qui affecte grandement la charge frigorifique
suivant qu’il se trouvent plein sud ou exposé plutôt au nord, la température de base, la nature des matériaux
composant la parois et l’isolation thermique .
 LES APPORTS D’ENERGIE DANS BATIMENT:
Apports intérieurs : le chauffage est une source importante des apports intérieurs, on prendra un soin tout
particulier au rendement énergétique du système de chauffage. La respiration et le rayonnement humains,
l’électroménager et le multimédia sont aussi des sources potentielles d’apport énergétique.
Apport extérieur : le rayonnement solaire est une source importante d’apport énergétique. Les choix de
l’orientation et des menuiseries deviennent primordiales dans la dynamique énergétique.
A/Bilan Estival
le bilan estivale est plus compliqué que la bilan hivernal à cause de plusieurs paramètres qui entre en jeux et
est calculé d'après les gains et les apports qui sont engendrés par la transmission de la chaleur à travers les
vitrages, les parois opaques de la construction et l'infiltration de l air extérieur dans les locaux, les appareils
d’éclairages les machines électriques ou bien par rayonnement.
. Apport par le vitrage :
Les apports de chaleur solaire vient du rayonnement transmis directement par la vitrage transparent
par transmission :
Apports par conduction.
Apports par ensoleillement :
-L’intensité du flux solaire global qui atteint une surface vitrée non protégée
-Apport par les parois opaques:
Ils sont connus très complexes en raison des facteurs suivant :
- La variation de la température de l’air durant la même journée.
-L’inertie thermique des parois.
Apport par infiltration :Les apports dus a la ventilation et les courants d’air.
Apport par éclairage:
Il faut prendre en considération aussi la chaleur dégagée par l’éclairage qui constitue une source de chaleur
importante et qui doit être introduite dans le bilan.
Quantification des principales déperditions énergétiques

 Déperditions :
Les déperditions par les parois liées aux différent type du mur et les toitures.
Les déperditions linéiques qui dépendent des modes de construction du bâtiment.
( =ponts thermiques) .
Les déperditions par les vitrages.
Les déperditions par les différents menuiseries ( portes, fenêtres, portes fenêtres, volets).
 Les déperditions par renouvèlement d’air qui est fonction des débits d’air extrait.

Quantification des principales déperditions énergétiques


Calcul des déperditions:
Les déperditions par transmission à travers une paroi sont données par la formule suivante:
Dt = kc A ( Ti –Te)
A: surface de la paroi: m2
Kc: Coefficient Global d’échange de chaleur (w/m².c°)
Te: Température extérieure: ° C
Ti: Température résultante sèche °C
Dans le cas des sols, Dt est proportionnelle au périmètre P.
Dt= Kc P ( Ti-Te)
Les déperditions par infiltration/ventilation:
les infiltrations d'air dans un bâtiment sont dues à des différences de pression
engendrées
•soit par le vent,
•soit par l'écart entre les températures intérieure et extérieure
Elles sont dues aux défauts d'étanchéité de l'enveloppe.
la ventilation assure le renouvellement sanitaire (apport d’air frais, évacuation des odeurs, etc.) nécessaire à la
bonne santé de l'occupant
Les déperditions thermiques par ventilation sont donc proportionnelles :
•au volume d'air réchauffé ou rafraîchi,
•au taux de renouvellement d'air n (nombre de fois que le volume d'air est renouvelé par de l'air frais par heure,
mesuré en h-1),
•à la chaleur volumique de l'air (chaleur nécessaire pour réchauffer 1 m³ d'air de 1 Kelvin, soit 0,34 Wh/m³.K).
Qv = 0.34 × n × V × (Tint - Text).
A/Bilan HERVINAL
Les déperditions correspondent aux pertes de chaleur du local vers l’extérieur (période hivernale) le calcul des
déperditions permet de dimensionner les émetteurs de chaleur comme par exemple un radiateur, un convecteur, la
batterie chaude d’un ventilo-convecteur, etc,…. Les déperditions thermiques des locaux a travers la transmission
de la chaleur par les parois opaques et par ventilation seront calculées selon la formule suivante:

ZH : majoration qui prend en considération l’orientation


Qt: Déperdition calorifique par transmission.(W)
de chaque paroi en contacte avec l’extérieur.
K: Coefficient Global d’échange de chaleur (w/m².c°)
Zu : majoration qui prend en considération le mode
S: Surface de la paroi ( m²)
d’exploitation du bâtiment.
Ti-Te : différences de température entre l’intérieure et
Za: majoration pour compensation des parois froides.
l’extérieure ( C°)
CHAPITRE III
Cours 03 : Installation de Chauffage.
• LE CHAUFFAGE :

Introduction :
L’objectif de l’installation de chauffage dans l’habitation Consiste à assurer un confort thermique satisfaisant
devant Répondre aux exigences et aux besoins des habitants dans Ce cadre l’utilisation rationnelle de l’énergie
représente Un paramètre important aussi bien dans le temps et l’espace.
1. Objectif :
- La conception et les caractéristiques architecturales de L’habitation (isolation thermique,
ventilation,…) doivent conduire a des besoins en énergie réduits a un minimum.

-Le dimensionnement de l’installation de chauffage, en d’autre terme la détermination de la


puissance thermique installée sur la base des méthodes de calcule de bilan thermique, doit être
adapté aux besoins réels en énergie.

-Le rendement global saisonnier de l’installation doit être le plus élevé possible.

-Un comportement respectueux de l’utilisation rationnelle de l’énergie doit être adopté.

- La relation bâtiment- installation- occupant représente une donnée important, dans laquelle
l’ingénieur, le chauffagiste et le maitre de l’ouvrage ont chacun un rôle a jouer pour obtenir un
climat intérieur optimal, avec une moyenne consommation d’énergie
LES DIFFÉRENTS MODES DE CHAUFFAGE :
•Le chauffage électrique
Le chauffage électrique : système de production de chaleur à partir de l’énergie électrique. Le fonctionnement
repose sur la constatation suivante : toute pièce métallique traversée par un courant électrique s’échauffe et donc
dégage de la chaleur. Ce phénomène par lequel l’énergie électrique se transforme en énergie calorifique est
connu sous le nom « d’effet Joule »
Le chauffage électrique direct : système de chauffage qui utilise immédiatement la chaleur obtenue par
transformation de l’énergie électrique à n’importe quel moment du jour et de la nuit. On distingue trois
principaux types d’appareils de chauffage direct : le convecteur, le plafond chauffant et le panneau radiant.
Le chauffage électrique indirect ou chauffage par accumulation : ce type de chauffage permet de
produire et de stocker la chaleur pendant les heures où l’électricité est la moins chère (heures dites « creuses ») et
de restituer cette chaleur pendant la journée. Les deux principaux dispositifs de chauffage indirect sont le
radiateur à accumulation et le plancher chauffant
Le chauffage électrique mixte : système de chauffage à la fois direct et indirect. Un chauffage de base par
plancher chauffant à accumulation est associé à un chauffage d’appoint par convecteurs. Le premier fournit une
température modérée et le second apporte le complément de chaleur nécessaire en cas de besoin.
La chaudière électrique : appareil dans lequel une série de résistances chauffent l’eau qui alimente une
installation de chauffage par radiateurs et/ou un plancher chauffant. Ce type de chaudière est peu utilisé. Les
chaudières biénergie (électro-fioul, par exemple) sont plus fréquentes.
le convecteur ou radiateur électrique : appareil de chauffage
constitué d’un caisson métallique comportant des ouvertures
hautes et basses. Des résistances électriques, placées à la base du
caisson, réchauffent l’air environnant. Celui-ci s’échappe par les
orifices supérieurs tandis que de l’air plus frais pénètre par le bas.
Ce mouvement d’air naturel est basé sur le phénomène de
convection : l’air chauffé se dilate, devient plus léger et s’élève
cédant la place à l’air frais plus dense.

Un système de régulation électronique permet d’optimiser


l’émission de chaleur en fonction de la température ambiante.
Certains modèles de convecteurs peuvent être équipés d’une
cassette de programmation de type hebdomadaire, d’autres
disposent d’un fil pilote qui permet de les relier à un thermostat
électronique programmable.
Le plancher chauffant ou plancher rayonnant électrique (PRE) : système de chauffage par le sol constitué
de câbles électriques chauffants intégrés dans une dalle en béton. La chaleur dégagée par les câbles est transmise
à la dalle, puis diffusée par rayonnement dans la pièce, à basse température (inférieure à 28 °C).
Pour éviter les déperditions de chaleur vers le bas, la dalle en béton repose sur un isolant thermique à haute
densité (incompressible). Suivant l’épaisseur de la dalle, on distingue deux modes de chauffage :
● Le chauffage direct : les câbles sont noyés dans une dalle flottante de 5 cm d’épaisseur. La chaleur produite se
diffuse rapidement dans la pièce. Ce type de chauffage couvre l’ensemble des besoins énergétiques.
● Le chauffage par accumulation : la dalle flottante d’une épaisseur de 10 à 12 cm joue le rôle d’accumulateur.
Pendant la nuit, les câbles chauffent la dalle qui stocke la chaleur, celle-ci est progressivement restituée pendant
la journée. Ce type de chauffage dont la réactivité est lente, est souvent associé à un chauffage d’appoint par
convecteurs qui apporte le complément nécessaire en cas de période froide.
Le plafond chauffant ou plafond rayonnant électrique : système de chauffage par rayonnement, à basse
température (température de surface inférieure à 45 °C), constitué d’éléments chauffants disposés au plafond; on
distingue deux types d’éléments chauffants :
● Le film chauffant composé d’un ruban métallique conducteur noyé dans plusieurs feuilles de polyéthylène et de
polyester. Le film est déroulé sur un plafond suspendu en plaques de plâtre ou Une épaisse couche de laine de
verre ou de roche (20 cm environ) oriente le flux de chaleur vers le bas en limitant les déperditions vers le haut.
● Le panneau rayonnant : élément composite constitué d’un film chauffant fixé en usine sur une couche isolante.
Les panneaux sont disposés entre les rails suspendus du plafond. Il existe d’autres dispositifs à fixer au plafond,
réservés surtout aux bâtiments publics ou à usage de bureaux. Telles les cassettes rayonnantes composées d’un bac
en acier laqué renfermant un isolant thermique en partie supérieure et un film chauffant.
•Le chauffage au gaz naturel
Le chauffage central : système de chauffage constitué d’un appareil de production de chaleur (chaudière)
alimentant des émetteurs de chaleur (radiateurs ou plancher chauffant)
Le chauffage au gaz naturel : chauffage central dont la chaudière fonctionnant au gaz naturel alimente en eau
chaude des radiateurs ou un plancher chauffant.
La chaudière au gaz naturel : appareil constitué principalement d’un foyer où s’effectue la combustion du gaz
naturel et d’un échangeur qui transfère la chaleur produite à l’eau destinée à alimenter les émetteurs de chaleur. Le
principe de fonctionnement est le suivant : une veilleuse ou un dispositif électronique d’allumage enflamme le
mélange air-gaz délivré par le brûleur. La chaleur dégagée, dans la chambre de combustion, chauffe l’eau qui
circule au-dessus dans l’échangeur. Cette eau chaude alimente, par un réseau de tuyauteries, les différents appareils
de chauffage, puis, refroidie, retourne à la chaudière pour être chauffée à nouveau. Une pompe appelée circulateur
accélère le déplacement de l’eau dans les tuyauteries. Un récipient métallique, le vase d’expansion, permet à l’eau
de se dilater librement (tout liquide chauffé augmente de volume) sans risque de surpression pour l’installation.
On distingue plusieurs types de chaudières :
Le radiateur à eau chaude : corps de chauffe d’une installation de chauffage à eau chaude. Le radiateur est un
échangeur thermique, il transmet à l’air ambiant, par rayonnement, la chaleur de l’eau. Plus la surface du radiateur
est importante, plus l’échange de chaleur sera efficace. Cela explique la présence d’ailettes sur la plupart des
radiateurs. Celles-ci accroissent la surface d’échange tout en limitant l’encombrement des appareils. Autrefois en
fonte, les radiateurs sont aujourd’hui en acier ou en alliage d’aluminium .Le débit d’écoulement de l’eau dans le
radiateur est contrôlé par un robinet à commande manuelle ou par un robinet thermostatique.
Le plancher chauffant à eau chaude : système de chauffage par le sol
constitué de tubes incorporés dans une dalle en béton et dans
lesquels circule de l’eau chaude à basse température (inférieure à 50
°C) pour obtenir une température de surface, au niveau du sol,
comprise entre 21 et 28 °C. les éléments constitutifs du plancher
chauffant sont, de bas en haut :
● Un isolant thermique en polystyrène incompressible ou en mousse
de polyuréthanne posé sur un plancher en béton ou sur un dallage.
● Des tubes, en cuivre , disposés sur l’isolant et formant une boucle
dans chaque pièce à chauffer suivant une forme en spirale (dite « en
escargot ») ou en serpentin
● Un système de fixation des tubes assuré soit par des dalles
isolantes spéciales munies de plots , soit par des attaches (cavaliers,
rails en plastique…).
● Une dalle d’enrobage des tubes, en béton, désolidarisée des murs
par une bande isolante périphérique. Cette dalle, d’une épaisseur
moyenne de 6 à 8 cm, comporte un treillis soudé qui limite les
risques de fissurations.
Constitution d’une installation de chauffage :
-Principe d’une installation de chauffage central a eau chaude:

1. Chaudière.
2. Calculateur.
3. Vase d’expansion.
4. Circuits de départ.
5. circuit de retour.
6. Corps de chauffe
1.1. Une installation de chauffage:
Comporte toujours un ou plusieurs appareils générateur de chaleur, chaudières, générateurs d’air chaud,
résistances électriques,…
Une installation de chauffage dite central et se compose en outre :
. Un réseau de distribution:
Qui permet de véhiculer la chaleur par l’intermédiaire d’un fluide chauffant vers les divers locaux desservis
par l’installation.
des émetteurs de chaleur:
Qui au niveau du local a chauffer cèdent a ce local la chaleur dont il a besoin, une installation de
chauffage peut aussi comporter un ou plusieurs appareils mécaniques qui assurent ou accélèrent la
circulation du fluide chauffant.
Principe des systèmes de chauffage :
Les systèmes de chauffage peuvent varier a l’infini selon le mode de production de chaleur, le fluide chauffant, le
système de distribution, la nature des émetteurs, la manière dont est assurée la circulation du fluide.
.1. Selon le mode de production de chaleur:
- charbon.
- Mazout.
- Gaz.
- Electrique.
- Thermodynamique.
.2. Selon la nature du fluide chauffant :
- Eau chaude.
- Vapeur basse pression.
- Vapeur haute pression.
- Eau surchauffée.
- Air chaud.
.3. Selon le mode d’exploitation:
- Chauffage Continu.
- Chauffage discontinu ( installation dans laquelle les périodes fonctionnement sont courtes et espacées.
- Chauffage intermittent (arrêt de l’instalation ou marche au ralenti pendant la nuit.
.3. Selon la nature des émetteurs:
- Radiateurs.
- Convecteurs.
- Plinthes.
- Corniches.
- Sol.
- Plafond.
- Dalles Pleines.
- Panneaux suspendus.
.4. Selon la circulation du fluide chauffant aidée ou non par un appareil mécanique, pompe ou
ventilateur:
- Circulation naturelle.
- Circulation pulsée.

.5. Selon l’importance du réseau de distribution:


- Individuel (pas de réseau).
- Central d’appartement.
- Central d’immeuble.
- Chauffage d’ilot.
- Chauffage a distance.
Différents réseaux de distribution de chauffage centrale a eau :

.1. Réseau pieuvre:


- Chaque radiateur possède son propre réseau de distribution et de récupération indépendamment des autres
c’est un système relativement récent, rendu possible par de nouveau matériaux tels que le PER ( polyéthylène
réticulé)..
- Moins onéreux et plus facile a manipuler que le cuivre, le PER permet de multiplier les circuits et les raccords
sans nécessairement procéder des fastidieux et délicats travaux de soudure.
.2. Distribution collective de type parapluie:
- Ce type de circuit était utilisé autrefois dans les circuits sans pompe. L’eau y circulait par
thermosiphon: eau chaude, plus légère que l’eau refroidie, montait par la conduite principale
verticale avant de redescendre naturellement après passage par les émetteurs. L’eau réchauffé
par la chaudière est totalement véhiculée en haut de l’installation avant se répartir au travers
des émetteurs.
EXERCICE:
Déperditions d’une salle de séjour
On étudie une salle de séjour dans un pavillon de plein pied sur vide sanitaire et avec combles perdues. La forme et les
dimensions de cette salle sont illustrées sur la figure 2.
Le mur donnant sur le jardin présente 2 portes-fenêtres en bois avec un simple vitrage (1.4 [m] de large et 2.05 [m] de
haut), de coefficient de déperdition global UFenêtre = 4.2 [W.m−2.K−1]. Les autres murs séparent ce séjour, des autres
pièces de la maison également chauffées. Le mur de façade est constituée, de l’extérieur vers l’intérieur, d’un enduit de
mortier de 2 [cm] d’´epaisseur, d’une couche de parpaings (20×20×50 `a 2 rangées d’alvéoles, et d’un enduit de plâtre de
1.5 [cm]. Le plancher sur vide sanitaire est constitué d’une dalle en béton de 16 [cm] revêtue en sous-face de 5 [cm] de
fibres végétales agglomérées (λ = 0,12 [W.m−1.K−1]) servant `a la fois de coffrage perdu et d’isolant et en surface d’un
carrelage en grés calcarifére (λ = 1.9 [W.m−1.K−1]) de 1.5 [cm] d’épaisseur. Le plafond sous-combles perdues non-
chauffées,est constitué de deux feuilles de plâtre cartonnées (λ = 0,35 [W.m−1.K−1]) de 13 [mm] d’´epaisseur chacune,
accrochées aux fermes et recouvertes de 6 [cm] de laine de verre classe VA1 (λ = 0,047 [W.m−1.K−1]).
Figure 2 – ´Etude d’une salle de s´ejour avec : H = 2.63 m, P = 4.35 m, L = 6.15 m, F = 1.4 m et h = 2.05 m
Figure 2 – ´Etude d’une salle de s´ejour avec : H = 2.63 m, P =
4.35 m, L = 6.15 m, F = 1.4 m et h = 2.05 m.

1. Calculer le coefficient de déperdition surfacique Umur ([W.m−2.K−1]) du mur ext´erieur sur sa partie opaque.
2
2. Calculer le coefficient de déperdition surfacique Uplafond ([W.m−2.K−1]) du plafond.
3. Calculer le coefficient de déperdition surfacique Uplancher ([W.m−2.K−1]) du plancher.
4. Calculer les déperditions par les parois (hors ponts thermiques), quand la température intérieure (température
de l’air) est maintenue `a 18 [°C], celle de l’air extérieur est `a −5 [°C] et celle du vide sanitaire et des combles est
`a 5 [°C]. Déterminer la part relative de chaque élément : mur (partie opaque, fenêtres, plancher et plafond).
5. Analyser l’incidence sur les déperditions des modifications suivantes en calculant les déperditions au travers
chacune des parois :
(a) portes fenêtres en bois avec double-vitrage (UFenêtre = 2.9 [W.m−2.K−1]),
(b) couche supplémentaire de 9 [cm] de laine de verre au dessus du plafond,
(c) nouvelle constitution du mur de façade : 2 [cm] d’enduit de mortier, une couche en parpaings (15×20×50 `a 2
rangées d’alveoles conformes `a la NF P. 14-30), d’une lame d’air de 4.5 [cm] (Rair = 0.18 [K.m2.W−1]) et de carreaux
de plâtre (λ = 0.35 [W.m−1.K−1]) de 5 [cm],
(d) polystyrène expansé dans la lame d’air précédente.
6. Par −5 [°C] extérieur, 5 [°C] en vide sanitaire ou en combles non chauffées et 18 [°C], calculer les températures sur
les faces intérieures des parois :
(a) avant modifications,
(b) après modifications.

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