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Université Kasdi Merbah – Ouargla

Faculté des sciences de la nature et de la vie et des


sciences de la terre et de l’univers

5ème Séminaire scientifique et technique sur


l’environnement - Hasnaoua Tizi ouzou

Droit de l’environnement: définition, objectifs et


applications

Présenté par: Akdim Abdelghani


Université Kasdi Merbah –Ouargla
Département de Géologie
Définition du droit environnemental
le droit de l’environnement est par définition le concept
qui appel à la protection et la préservation de la nature,
qui incite à la lutte contre les nuisances et qui vise l’aménagement de
l’espace rural, urbain et du patrimoine culturel.
En terme juridique il constitue une science toute jeune est récente, le
droit environnemental englobe des lois, décrets, arrêtés, circulaires,
directives et règlements issues d’une législation et qui sont applicables
à tout citoyen, ajouter à cela des normes, des lignes directrices et des
recommandations édictées aux administrateurs et aux dirigeants.
L’alliance entre les sciences de la nature et les sciences
juridiques ont fait ressortir le droit de l’environnement
considéré comme la troisième génération des droits de
l’homme
En entend donc par droit de l’environnement, le droit
de protection, droit de préservation et de sauvegarde
de la nature et de sa composante, c’est la lutte contre
toutes nuisance pouvant atteindre l’espace rural, urbain et le patrimoine
naturel et culturel. Sa première application fut en France par
l’application de la loi portant sur la protection de la nature rendue
publique le 10 juillet 1979 [3], l’Algérie adopta cette approche en 1983
représentée par l’article 01 du premier chapitre de la Loi n° 83-03 du
5 février 1983 relative à la protection de l'environnement [4], et qui
dans son contenu appelle à :
la protection, la restructuration et la valorisation des ressources
naturelles,
la prévention et la lutte contre toute forme de pollution et nuisance,
l'amélioration du cadre et de la qualité de la vie.
Le but visé par cette alliance est par excellence:
La sauvegarde, la protection et la préservation de
l’environnement et de sa qualité ;
 La sécurité sanitaire de l’être humain ;
 La gestion rationnelle des ressources naturelles ;
 La lutte contre les problèmes de l’environnement, sur l’échelle
régionale voir aussi planétaire et leurs conséquences sur la vie des
humains, des végétaux et des animaux.
 Protéger le sol, l’air et l’eau et réparer les dommages causés par
l’homme.
Cependant les scientifiques, les chercheurs et la
société entière doivent assimiler et comprendre les
normes juridiques qui réglementeront la relation homme
environnement. A cet effet les chefs d’états en
collaboration avec les spécialistes du domaine, doivent
atteindre les objectifs précités en adoptant de nouvelles
alternatives, en prenant la protection de l’environnement
comme un devoir d’état, qui doit être financer des fonds
d’état, prendre des mesures d’interdictions et
d’obligations, fixer des couts pour les biens de
l’environnement et subvenir, financier et encourager
l’investissement concernant l’environnement.
Il on résulte que tout un chacun, est dans
l’obligation de connaitre cette gammes de lois et de
décrets dans le but de les appliquer, autant
faudra-t-il signaler que dans ce sens l’Algérie à pris le soin d’intégrer
les dépassements à l’égard de l’environnement en tant qu’affaires à
poursuivre judiciairement en fonction du code pénale, réglementé par
le décret exécutif n°98-276 du 12 septembre 1998 habilitant des
fonctionnaires a représenter l'administration chargée de
l'environnement en justice. Par cette initiative objective qui a
beaucoup de points en commun avec le règlement européen n°
1836/93 sur l’audit environnemental tout individu et tout industriel
doit impérativement faire preuve de contribution à la planification
d’une gestion de ressources naturelle rationnelle, durable en fonction
de la législation en vigueur.
Objectifs du droit environnemental
L’introduction d’une approche judiciaire dans la
législation de l’environnement, à pour but le contrôle
et le suivit permanent de l’impact de l’action humaine sur la nature, et
d’apporter un jugement à l’égard de toutes démarche défaillante
pouvant dégrader l’environnement et/ou la nature. Cette protection
vise la réalisation d’objectifs bien déterminés, à savoir :
assurer à l’homme un environnement propice à sa santé et son
existence.
Protéger le sol, l’air, l’eau, la végétation et les animaux contre les
effets néfastes de l’activité humaine.
Réparer les dommages causés par l’activité humaine.
Préserver la production et l’amélioration de la qualité de
l’environnement
La protection de la santé des personnes.
L’utilisation prudente et rationnelle des ressources
naturelles.
Promouvoir sur le plan international, pour faire face aux
problèmes régionaux et planétaires environnementaux.
C’est ainsi que les chercheurs et les scientifiques, prennent
conscience des lois qui géreront leurs travaux, et qui d’autre part
traceront les limites qui nuiront à leur santé et à la nature, à ne pas
dépasser. Les industriels, eux aussi doivent prendre en considération
ces réglementations, qui en principes doivent être porté sur leur
cahier de charges, qui auront pour but la gestion d’une utilisation
rationnelle des matières premières (issues de nature), et la limitation
maximale des déversements incontrôlés des déchets dans la nature.
Finalement le droit de l’environnement s’adresse aussi au large
public, car ce dernier cause des dégradations successives de la
nature, et par le biais de ces lois et décrets il saura que c’est des
infractions qu’il cautionnera par des peines plus ou moins lourdes.
Application du droit de l’environnement
Depuis très longtemps déjà l’homme adopta un
comportement de consommateur et d’utilisateur du bien
de l’environnement, sans se soucier de l’épuisement et de la
détérioration de ce dernier. Très précieux l’environnement n’a pas
encore de prix équivalent, l’homme puise l’eau, l’air, le sol, l’animal et
le végétal et par contre restitue les déchets, les polluants et les
substances toxiques, sans aucun contrôle ni poursuite. Pour lutter contre
cela, l’état a plusieurs alternatives :
Considérer la protection de l’environnement comme un devoir de
l’état et financer ce qui s’y rapporte à partir des fonds publics.
Prendre des mesures d’injonction, d’interdiction et d’obligation.
Fixer des couts pour les biens de l’environnement, par exemple sous
forme de taxes.
Donner des subventions et octroyer des réductions d’impôts dans le
cas d’investissements concernant l’environnement.
L’instauration d’une politique protectrice de
l’environnement, ne se réalisera qu’avec
l’application des lois et des décrets. L’application de
la législation ne s’avère bénéfique donc qu’avec le déroulement des
scénarios suivants :
•Premier scénario : L’implantation d’un dispositif de contrôle et de
suivit des actions et de l’impact sur l’environnement c’est alors qu’un
décret ministériel à été mis en place afin de contrôler et de suivre
l’impact de toutes actions humaines sur l’environnement, il s’agit de
l’article 2 du Décret exécutif n° 90-78 du 27 février 1990 relatif aux
études d'impact sur l'environnement [6], et son contenu est le suivant
« Sont soumis a la procédure préalable de l'étude d'impact, tous les
travaux, aménagements ou ouvrages qui, par l'importance de leurs
dimension ou leurs incidences, peuvent directement ou
indirectement porter atteinte a l'environnement et notamment a la
santé publique, a l'agriculture, aux espaces naturels, a la faune, a la
flore, a la conservation des sites et monuments et a la commodité du
voisinage ».
toujours dans la même thématique, et par soucis de
bien gérer le problème de la protection de
l’environnement, et l’enracinement de la notion de
durabilité, l’état Algérien a pris le soin de créer le HCEDD (haut conseil
de l’environnement et du développement durable), est ce, par le Décret
présidentiel n° 94-465 du 25 décembre 1994 portant création du Haut
conseil de l'environnement et du développement durable et fixant ses
attributions, son organisation et son fonctionnement [7].
•Deuxième scenario : la normalisation Pour contrôler la pollution
générée par les rejets liquides, solides et gazeux, préserver la santé des
populations et protéger l’environnement, l’états Algérien doit adopter des
normes, des recommandations ou des directives qui spécifient des
valeurs de concentration (ou des facteurs d’émission) de polluants à
respecter dans le milieu tant en pollution moyenne qu’en pointe.
Les normes et directives ne constituent toutefois
qu’une partie ou un maillon d’une stratégie
adéquate du management environnemental.
La législation, les mécanismes de contrôle, les taxes et la
communication-sensibilisation sont également nécessaires. L’Algérie
intègre la notion de normalisation en 1989 suite à l’apparition de la Loi
n° 89-23 du 19 décembre 1989 relative à la normalisation [8].
Une norme n’est pas figée. Elle peut être révisée et suit l’évolution des
ressources du pays et des connaissances scientifiques sur l’impact de la
pollution sur la santé et les écosystèmes. Il existe diverses
réglementations nationales et internationales. Les plus influentes sont :
Les recommandations de l’OMS
Les directives de l’Union Européenne
Les standards de l’US – EPA
Les TA luft et MIK du VDI Allemand
L’Organisation Internationale de Normalisation ISO
•Troisième scenario : l’application de peines et de
punition. Une loi ou un décret n’est crédible que s’il
est accompagné d’une peine en cas d’infraction. Il
est cependant très indispensable de mettre en exercice une série de
peines et de procédures de pénalisations pour tous individus ou
établissements franchissant les limites et les interdictions édictées par
la réglementation et la législation. La punition cependant aura pour
fonction d’imposer le respect à la réglementation et d’instaurer un
respect à la nature, plusieurs chapitres relevant de lois et de décrets en
fait l’objet de peine et de punitions, à titre d’exemple l’énoncé de
l’article 55 du chapitre VI de la Loi n° 83-03 du 5 février 1983
relative à la protection de l'environnement impose la peine suivante à
l’égard de la pollution atmosphérique, « Est punie d'une amende de
1.000 à 10.000 D.A. et en cas de récidive d'une peine
d'emprisonnement de 2 mois à 6 mois et d'une amende de 10.000 à
100.000 D.A ou de l'une de ces deux peines seulement, toute
personne auteur de pollution de l'atmosphère, au sens des articles
32, 33 et 34 de la présente loi.» [9].
plus la peine sera lourde plus l’homme craindra et par
conséquent l’environnement sera plus en sécurité.
Conclusion
Désormais, les scientifiques et le large public ce sont familiarisés
avec les notions de droit de l’environnement, législations et
réglementations environnementales, donc on ne peut parler de
recherches ni de technologies propres que l’lorsqu’à ces dernières
j’ajoute la notion de durabilité, qui à son tour impose une utilisation
résonnée des ressources naturelles et protection permanente de
l’espace vital et de ces composantes.
Faudra-t-il ainsi appeler à une intensification de formation dans le
domaine de la protection de la nature ? Ou plutôt réorienter les
recherches dans le domaine juridique, pour servir l’environnement ?
Tout un chacun est impliqué dans le processus, car on partage tous le
même espace et en use des richesses de la nature, chercheurs,
industriels, juristes ainsi que toute la société civile sommes dans le
besoins de protéger notre planète, qui est et qui demeure notre
source de vie.
Références bibliographique
•[1] : Morand-Deviller J. 2000. Le droit de l’environnement (collection
“que sais-je”).4e éd. Paris : presse universitaire de France.
• [2] : Dessus B, Pharabod F. 1999. Solar power: prospected and
concerns for sustainable devlopment. J Phys IV.9 (P3): 3-7.
• [3] : Adem. 1998. Les technologies propres. Paris : ADEM éditions.
•[4] [6]: Journal Official de la République Algérienne Démocratique et
Populaire. Ed 2002
•[5] [7] [8] [9]: Journal Official de la République Algérienne
Démocratique et Populaire. Ed 1998
•Cans C., Billet P., Dejean E. 2007. Code de l’environnement. Ed.
Lavoisier.
•Environormes. 1997. Guide pratique du management environnemental
(collection « normes et projets »). Lyon : Édition DPE.
Tous ensemble pour un monde sein et propre,
et une vie propice

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