Sunteți pe pagina 1din 45

La Gestion des risques

en finance Islamique
Gestion de risques
Présenté par :
CHAFAI Abdelfattah
MNAFE Ghizlane
ZAHID Otman

Supervisé par :

M.BOUHADI
INTRODUCTION
La finance islamique, jusque-là considérée comme un
épiphénomène laissé à quelques institutions financières du
Golfe, du Pakistan ou de Malaisie, s’avère receler un énorme
potentiel qui intéresse de plus en plus de banques occidentales.

L’effondrement du système capitaliste a montré la nécessité


d’adopter un système financier basé sur des règles d’éthique et
de moral notamment les banques islamiques et leurs produits
alternatifs.
 En quoi consiste la finance
islamique?

 Quels sont les risques dans les


banques islamiques?

 Comment gérer ces risques et se


couvrir contre ces derniers ?
INTRODUCTION

I. GENERALITES SUR LES PRODUITS DE LA FI

II.RISQUES DANS LES BANQUES ISLAMIQUES

III. TECHNIQUES DE COUVERTURE DE RISQUES

CONCLUSION
I. Généralités:
Finance Islamique
Les produits financiers islamiques:

Au cours de son développement, la finance islamique a créé


plusieurs instruments afin de satisfaire les besoins de leurs
clients. Certains de ces instruments sont des constructions
arabes préislamiques développées à l'origine pour les besoins
des villes-états marchandes déjà citées.

Compte tenu du nombre de contrats existants aujourd'hui,


nous avons décidé d'évoquer les contrats les plus utilisés et les
plus connus dans le secteur de la finance islamique. Ceux-ci ont
joué un rôle prépondérant dans l'évolution croissante de la
finance islamique.
- les instruments dits « participatifs » qui comportent la
Murabaha, la Mudaraba et la Musharaka
- les instruments dits « de financement » qui regroupent les
contrats tels que l'Ijara et l'Istisna.

Répartitions des actifs islamiques selon le type de produit, Rapport moral sur l'argent dans le
monde Association d'Economie Financière.
 Mudaraba

La Mudaraba est une technique de financement utilisée par les


banques islamiques. La banque joue le rôle de l'investisseur
(Rab el Mal). Elle s'engage à financer intégralement le projet. En
contrepartie, l'entrepreneur (Moudarib) doit assurer la gestion
du projet.
 Musharaka

La Musharaka est un contrat entre la banque et le


client en vertu duquel la banque et le client apportent
chacun des capitaux en vue d'un projet spécifique. Les
partenaires apportent les fonds, mais seul un d'eux,
dispose de la charge de la gestion du projet.
 Murabaha

La Murabaha est contrat de vente, entre un vendeur et un


acheteur, par lequel ce dernier achète les biens requis par un
acheteur et les lui revend à un prix majoré. Les bénéfices
(marge bénéficiaire) et la période de remboursement
(versements échelonnés en général) sont précisés dans un
contrat initial.
 Ijara

L'Ijara est un mode de financement à moyen terme par lequel


la banque achète des machines et des équipements puis en
transfère l'usufruit au bénéficiaire pour une période durant
laquelle elle conserve le titre de propriété de ces biens.
L'Ijara est l'équivalent du contrat crédit-bail.
 Istisna

L'Istisna est un moyen de financement progressif. C'est


un contrat de fabrication (ou de construction) au terme
duquel le participant (vendeur) accepte de fournir à
l'acheteur, dans un certain délai et à un prix convenu, des
biens spécifiés après leur fabrication (construction)
conformément au cahier des charges
 Sukuk

Le Sukuk est l'équivalent islamique d'une


obligation où l'intérêt devient un profit prévu à
l'avance à risque quasi-nul. Cette forme
d'obligation est particulièrement utilisée pour
les financements immobiliers.
 Objectifs des banques islamiques :
Promouvoir et encourager le respect des
principes, lois et traditions islamiques dans les
milieux de la finance, de la banque et des
activités similaires.

Offrir à tous les musulmans des services


financiers modernes leur permettant de réaliser
des transactions financières tout en respectant la
Charia

Aider la communauté islamique dans la collecte


et l'utilisation des ressources nécessaires à un vrai
développement économique tout en respectant
les principes islamiques
La banque islamique propose deux formes
d'investissement:

• DIRECT : par lequel elle se charge du placement


de capitaux dans des projets qui lui rapportent un
dividende.

• PARTICIPATION : elle prend part au capital d'une


entreprise de production en tant qu'associée aussi
bien dans l'investissement que dans la gestion.
Dans ce cas précis, la banque partage les risques
avec le client en participant selon un pourcentage
convenu dans les profits comme dans les pertes.
Sources financières des banques islamiques:

• Les dépôts: les banques islamiques assument tous les


risques et les détendeurs de ces comptes ne perçoivent ni
bénéfice ni revenus, quel qu'en soit le solde du compte.

• Les comptes d'épargne.

• Les comptes d'investissements: Les dépôts à des fins


d'investissements

• Le Zakat ou compte de service social.

• Les autres services bancaires rémunérés offerts par la


banque islamique sont identiques à ceux proposés par les
banques classiques.
Les limites de la finance islamique:
Méfiance à l’égard
des instruments
financiers

Manque de Manque de
liquidité transparence

Manque d’un cadre


Gestion des risques
juridique fiable

Manque
d’harmonistation
II. Les établissements
islamiques face aux
risques
RISQUE DE CREDIT

• Le risque de crédit est lié au défaut de paiement se manifestant


lorsqu’une partie du contrat avance des fonds (e.g. contrat Salam
ou Istisnaâ) ou délivre une marchandise (e.g. contrat Mourabaha)
avant de recevoir la contrepartie de son financement et s’expose,
donc, à des pertes potentielles. Dans le cas des modes de
financement participatifs (Moucharaka ou Moudharaba), le risque
de crédit se manifeste par le non-paiement par l’entrepreneur de
la part revenant à la banque lorsque celle-ci devient exigible
• Ce problème devient encore pertinent en cas
d’asymétrie d’information liée à la
méconnaissance des profits réels réalisés par
l’entreprise. Concernant les contrats
Mourabaha, le risque de crédit prend la forme
d’un risque de contrepartie dû à la mauvaise
performance du partenaire. Cette mauvaise de
performance peut être d’origine externe due à
des causes systématiques.
RISQUE DE LIQUIDITE

C’est le risque pour la banque de ne pouvoir faire face à ses engagements


financiers. Dans l’immédiat, les banques peuvent se trouver dans
l’impossibilité de faire face à une demande massive de retrait de fonds. Il
existe à terme si les actifs à plus d’un an sont financés par des ressources à
court terme, on l’appelle alors le risque de transformation.
Ce risque pèse davantage sur les banques islamiques car :
– la plus grande partie des ressources provient de contrats de court terme ;
– les banques ne peuvent pas se réapprovisionner d’urgence par des crédits
basés sur l’intérêt : crédits auprès de la banque centrale ou auprès d’autres
établissements financiers ;
– les marchés monétaires et interbancaires sont quasiment inexistants
RISQUE OPERATIONNEL

• Etant des institutions de création récente, les banques


islamiques encourent un risque opérationnel provenant
essentiellement du manque de personnel qualifié
capable de mener efficacement des opérations
financières islamiques.
• Le caractère spécial des banques
islamiques fait que les logiciels
informatiques disponibles sur le marché ne
soient pas utiles pour les banques
islamiques car ils sont conçus pour les
banques traditionnelles. Cela ajoute un
nouveau type de risques liés à l’utilisation
de la technologie informationnelle au
niveau des banques islamiques.
RISQUE DE REFERENCE

• Comme les banques islamiques ne pratiquent pas de taux


d’intérêt, il semble qu’elles sont à l’abri des risques de marché liés
à la fluctuation des taux d’intérêt. Toutefois, les variations des
taux de marché présentent certains risques pour les gains des
institutions financières islamiques. Les institutions financières
utilisent un taux de référence pour déterminer le prix des
différents instruments financiers.
• Ainsi, dans un contrat Mourabaha, la marge de
profit est déterminée par le rajout d’une prime
de risque au taux de référence (généralement
le LIBOR). La nature de l’actif à revenu fixe fait
que la marge soit fixée pour la durée du
contrat. Par conséquent, si le taux de
référence varie, les taux de marge fixés dans
les contrats Mourabaha ne peuvent pas faire
l’objet d’ajustement. Les banques islamiques
ont donc à faire face à des risques émanant
des variations de taux d’intérêt.
RISQUE JURIDIQUE
• Sachant que les contrats financiers consacrés par les banques
islamiques ont un caractère un peu spécifique, celles-ci
encourent des risques liés à leur documentation et leur mise en
application. En l’absence de formalisation de ces contrats pour
les différents instruments financiers, les banques islamiques
continuent de les concevoir en fonction de leur appréhension
de la Chari’a, des lois nationales, de leurs besoins et leur
intérêt. Ce manque d’uniformisation des contrats et l’absence
de cadre juridique destiné à résoudre les problèmes liés à
l’exécution de ces contrats pour toutes les parties concernées
font augmenter les risques d’ordre juridique associés aux
engagements contractuels des banques islamiques.
RISQUE COMMERCIAL DEPLACE
• Cela concerne le transfert de risque associé aux dépôts vers
les actionnaires de la banque. Cela se passe lorsque les
banques, sous pressions de l’environnement, se trouvent
contraintes de se délaisser d’une partie de leurs bénéfices
pour rémunérer les déposants afin de prévenir des retraits
massifs causés par des taux de rendement faibles (OCAIFI
1999). Ce risque commercial déplacé implique que, malgré le
respect par la banque des injonctions de la Chari’a, celle-ci est
incapable de payer des taux de rendement compétitifs par
rapport à leurs consœurs ou aux autres institutions
concurrentes.
Risques par modes de financement
islamique
Les financements Moucharaka-Moudharaba (M-M)

Le risque de crédit des modes M-M est élevé en raison


de l’absence de garanties, d’un fort taux d’aléa moral et
de sélection adverse et du manque de personnel
qualifié au niveau des banques en matière d’évaluation
technique des projets. Le cadre institutionnel tel que le
traitement fiscal, les systèmes de comptabilité et
d’audit, les textes réglementaires ne favorisent
souvent pas l’usage de ces modes de financement par
Le financement Istisnaâ

i.Les risques de contrepartie liés à l’istisnaâ encourus par les


banques islamiques concernant l’approvisionnement en
marchandises sont similaires aux risques liés au salam. Il peut
y avoir un manquement aux termes du contrat pour cause de
mauvaise qualité ou le non-respect des délais de paiement.
Cependant, l’objet de l’istisnaâ s’applique beaucoup plus au
contrôle de la contrepartie, sans souci vraiment des
calamités naturelles, comme c’est le cas avec le salam. Par
conséquent, on peut s’attendre à ce que le risque de
contrepartie du sous contractant dans le cadre du contrat
istisnaâ (qui est substantiellement élevé), soit moins intense
que celui du contrat salam.
Le financement Istisnaâ

ii.Le risque de non-paiement de la part de l’acheteur est un


risque général qui se manifeste en cas de non-respect des
échéances.
iii.Il y a un risque de contrepartie lié au caractère non
obligatoire de certaines conditions selon certaines
juridictions fiqhiques, telle que l’option offerte au fournisseur
de réaliser le contrat.
iv.Considérant que l’istisnaâ s’apparente au contrat
murababa où le client peut réaliser le contrat en refusant de
recevoir la marchandise le jour de la livraison, la banque
s’expose à des risques en sus.
Le financement Mourabaha

Un autre problème potentiel lié aux


contrats de vente comme la Mourabaha se
pose lorsque la contrepartie ne respecte
pas les échéances de paiement, car les
banques islamiques ne peuvent, en
principe, augmenter le prix convenu
d’aucun surplus. Ce retard de paiement
peut causer des pertes injustifiées aux
banques.
Le financement Salam
Les risques de contrepartie varient du manquement de livraison à
temps ou de non-livraison du tout de la marchandise ne respectant pas
les spécifications mentionnées dans le contrat.

Le fait que les activités agricoles s’exposent aux risques de catastrophes


naturelles, les risques de contrepartie seront plus accentués dans le cas
du salam.

Les contrats salam ne sont ni échangés ni négociés hors cote. Ce sont


des contrats rédigés par deux parties et se concrétisent par des
livraisons de biens ou de marchandises. Ces marchandises exposent les
banques à des coûts de stockage et autre risque de prix. Ces types de
risques et de coûts ne s’appliquent qu’aux banques islamiques.
III.TECHNIQUES DE GESTION DE
RISQUE
• Gestion de risque de crédit
• Dans le contrat mourabaha, la banque prend
généralement des garanties pour se couvrir d’un défaut
de paiement : gage, hypothèque, ou garantie d’une tierce
personne
• Le contrat salam peut être assorti de garanties contre le
défaut de livraison à l’échéance.
• En principe, les pénalités pour paiement tardif, sous
forme d’intérêts, sont interdites. Cependant, certains
jurisconsultes considèrent qu’une indemnité destinée à
compenser les dommages causés est autorisée.
• Gestion de risque économique :
• Dans les contrats ijara, les banques se couvrent
généralement en prévoyant un réajustement régulier des
loyers ou le « re-pricing » . Certaines banques, en accord
avec le comité de la Charia, peuvent introduire des
clauses d’indexation à un élément du marché (inflation) .
• Risque de prix:
• il qui revoie au risque de variations du prix des marchandises
entre la date d’achat de ces biens et la date de revente aux
clients.
• Pour se prémunir, les banques peuvent utiliser le contrat
arboun. Par ce contrat, la banque verse un certain montant
(faible) au moment de l’achat que l’on peut considérer comme
étant des arrhes, et le solde au moment de la livraison. Lors de
la livraison, si elle estime que l’augmentation du prix est trop
élevée, elle peut annuler le contrat et renoncer aux arrhes.
• Risque de liquidité
Le moyen de se prémunir de ce risque est de ne pas
s’engager dans des opérations de long terme de type
moucharaka ou istinaa, ou ijara et de maintenir à l’actif un
volume important de liquidités
• La technique de gestion de risques liés aux comptes
d’investissement ( Mourdaraba, Moucharaka)
• Le lissage de rendement
il consiste à lisser les taux de rendement sur les comptes
d’investissement de manière à offrir à leurs titulaires un
taux de rendement comparable au taux d’intérêt sur les
dépôts conventionnels ou à un taux de rendement offert sur
les dépôts d’investissement d’autres banques islamiques.
Ce lissage se fait à travers la constitution de deux types de
Réserves:
• Profit Equalisation Reserve (PER)
La PER est une réserve retenue à partir du résultat brut de la
banque islamique avant l’allocation des profits entre les
actionnaires de la banque et les titulaires des comptes
d’investissement . Elle réduit ainsi les fonds réellement
attribuables aux titulaires des comptes d’investissement et
aux actionnaires
• Investment Risk Reserve (IRR)
L’IRR est retenue à partir du revenu de Mudaraba qui
représente la part du profit attribué aux titulaires des
comptes d’investissement uniquement . Elle est prélevée
après le calcul de la rémunération de la banque entant que
Mudarib (Mudarib share).
Utilisation des deux Réserves

Lorsque le taux de rendement sur les


lorsque le taux de rendement sur dépôts d’investissement participatifs est
négatif (perte). La banque islamique fait
les dépôts d’investissement appel dans ce cas aux deux types de
participatifs est faible (inférieur à réserves:
un taux benchmark) mais positif.  L’IRR qui servira à absorber les
La banque islamique puise donc pertes .
 La PER qui servira à augmenter la
dans la part de PER pour lisser le rémunération jusqu’au taux
taux de rendement. benchmark.
Conclusion

Les Hommes politiques, les responsables économiques, les


pouvoirs financiers et monétaire et les penseurs de tous bords
s’accordent tous pour une fois à dire qu’il y a nécessité de
moraliser les marchés. Or, la morale est ce que prêchent les
religions notamment l’Islam.
Serait-il alors possible de concilier les deux sphères morale et
matériel ?
Merci pour votre Attention

S-ar putea să vă placă și