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La régionalisation

Présenté par:
IDLHAJALI Soukaina Master : Economie des territoires
MECHTI Oualid Professeur : GUEDIRA Mohammed
LAGHRISSI Mouniya Najib
Plan
Introduction

Axe 1: L’expérience régionale au Maroc :


état des lieux

Axe 2: La régionalisation avancée: objectifs


et mesures d’accompagnement

Axe 3: La régionalisation avancée et le


développement territorial

Conclusion
Introduction
Axe 1: L’expérience régionale au Maroc :
état des lieux

Comment a évolué la régionalisation depuis


ses débuts en 1976 ?

Le Maroc s’est attelé à la « décentralisation » et au renforcement


de la gestion locale dès son indépendance, un outil nécessaire à la
régionalisation.
En 1971: les 7 régions marocaines sont créées et
inscrites dans la Constitution. Mais elles ne sont encore
que des régions économiques.

-Le 30 septembre 1976: le roi Hassan II fait adopter le


premier texte sur la décentralisation, la Charte
communale, qui définit l’organisation des finances dans
les collectivités locales et prévoit l’organisation des
premières élections communales. C’est le coup d’envoi
d’une démocratie à l’échelle locale.

-Dans la Constitution de 1992: la région revêt


officiellement son statut de « collectivité locale », avec
une ambition définitivement économique, culturelle et
sociale, et une dimension juridique propre.
-En 1996: la nouvelle Constitution achève de renforcer
cette stratégie « démocratique » : les régions élisent
désormais des assemblées, les Conseils régionaux, qui
ont des moyens propres, des prérogatives précises, et
doivent entretenir des synergies avec les autres
collectivités locales décentralisées.

-En 2002: un nouveau principe apparaît : les régions


sont considérées comme les moteurs du développement
économique, et doivent donc tenir lieu de
« locomotives » dans les projets d’aménagement, de
désenclavement et d’investissement.

-En 2006 : la loi des Finances attribue un budget


propre et réservé aux régions.
Pourquoi relancer aujourd’hui la
régionalisation du Maroc ?

Le processus de régionalisation n'est pas nouveau: il est


en maturation depuis 1976.
Le discours de 30 juillet 2010 de sa Majesté le Roi
Mohammed VI était l’occasion de démontrer que son
projet de règlement du problème du Sahara est le seul
viable.

Dans son discours, le Roi a fortement exprimé sa


volonté de placer les provinces du sud du pays au cœur
du processus. Et a insisté pour faire «du Sahara
marocain la première région du Royaume bénéficiaire
de la régionalisation avancée».
L’expérience régionale au Maroc, fait
apparaître de façon évidente des
dysfonctionnements et des disparités parfois
intolérables.

1. Des prérogatives modestes, et des


pouvoirs limités, conférés aux conseils
régionaux, avec une prédominance du Wali en
sa double qualité de tuteur et d’ordonnateur;

2. Un système d’élection inapproprié, qui


produit des élus qui ne s’identifient pas à la
région et qui ont tendance à se comporter
plutôt comme des élus de leurs communes
respectives ;
3. Des ressources financières globalement
insuffisantes, et en deçà des enjeux de
développement des territoires. A quoi
s’ajoutent les disparités entre régions, dans la
mesure où les plus nanties d’entre elles
bénéficient davantage des efforts financiers de
l’Etat et des organismes de financement dédiés
aux collectivités territoriales.

4. Des paradoxes économiques frappants : La


répartition de la richesse par région se
caractérise par une forte concentration sur le
littoral, de Tanger à Agadir ( le Grand
Casablanca, Rabat-Salé-Zemmour Zaér, Souss-
Massa-Drâa, Tanger-Tétouan et Marrakech-
Tensift-Alhaouz) »
5- Des inégalités en matière d’encadrement sanitaire
et éducatif

❑ Des écarts au niveau sanitaire

Régions Rabat-SZZ et G.Casablanca, couverture la plus


importante en matière d’accès aux soins médicaux.
Les régions Sud en nette amélioration et connaissent les
performances les plus élevées par rapport à la moyenne
nationale.

❑ Des distorsions sur le plan du système éducatif

L’analyse par composante montre que les régions du Grand


Casablanca, de Rabat Salé Zemmour Wear, de Fès
Boulemane, du Sud et de Meknès Tafilalet occupent les cinq
premiers rangs en ce qui concerne l’indice de l’éducation.
6. Des disparités en matière
d’infrastructures ;

La mondialisation et l’ouverture prévisible des


frontières du Maroc dans le cadre des accords
de libre échange et du statut avancé avec
l’Union Européenne: nécessaire mise à niveau
du pays sur le plan des infrastructures.
Axe 2: La régionalisation avancée: objectifs et mesures
d’accompagnement

Le modèle marocain de régionalisation


avancée s'inscrit clairement dans le cadre d'un
Etat démocratique décentralisé et marque un
bond qualitatif dans le processus de
démocratisation de la société.
Cette nouvelle conception de régionalisation
requiert des collectivités territoriales élues
ayant une légitimité démocratique et dotées
des mécanismes nécessaires à même de
renforcer la participation des citoyens,
hommes et femmes, dans la gestion de la
chose publique.
• Le projet de régionalisation avancée au Maroc
prévoit la répartition du pays en 12 régions au
lieu de 16, soit une réduction de 25%.

• Cette nouvelle configuration régionale a été


faite selon certains critères basés sur les
principes d’efficience, d’homogénéité, de
proportionnalité et d’équilibre, mais aussi
d’accessibilité et de proximité.
•Dans cette logique, la CCR a
suggéré les régions
suivantes :

1.Tanger-Tétouan,Elhociema
2. Oriental et Rif,
3. Fès-Meknès,
4. Rabat-Salé-Kénitra,
5. Béni Mellal-Khénifra,
6. Casablanca-Settat,
7. Marrakech-Safi,
8. Drâa-Tafilalet,
9. Souss-Massa,
10. Guelmim-Oued Noun,
11.Laâyoune-Saguia al Hamra
12. Ed-Dakhla-Oued ed
Dahab.
1. Les objectifs de la RA:

La régionalisation n’est pas un simple aménagement


technique ou administratif, mais plutôt, une option
résolue pour la rénovation et la modernisation des
structures de l'Etat, et pour la consolidation du
développement intégré.

Le projet de nouvelle régionalisation au


Maroc, constitue un bouleversement par rapport à
toutes les conceptions antérieures de la
décentralisation. Il s’agit d’une nouvelle architecture
qui rompt complètement avec le passé, aussi bien dans
sa conception, dans ses buts, ses attentes, que par ses
objectifs.
C’est une étape d'un processus ininterrompu
de démocratisation de la vie politique et
sociale.

D’essence démocratique, cette régionalisation


a comme objectif le renforcement du rôle de
la région au Maroc, ce qui implique des
changements majeurs dans la répartition des
pouvoirs entre Etat central et acteurs
locaux.
Ce projet de régionalisation concerne de façon
particulière les provinces sud du Royaume qui
bénéficieront de droits et prérogatives, dans le
cadre d’une bonne gouvernance permettant
une nouvelle répartition équitable,
non seulement des attributions, mais aussi des
moyens, entre le centre et les régions, et par
l’implication de tout les acteurs qui forment le
territoire.
En effet, parallèlement à l’ambition de l’Etat
sur la création des conditions favorables à un
développement territorial réussi, se forment,
de plus en plus, au sein de la population, des
dynamiques populaires autonomes qui ont pour
ambition de participer à la gestion de leur
localité et de contribuer à la construction de
son développement.
2. Les interventions de l’Etat pour élever les
défis de la mise en place de la RA:

La mise à niveau régionale:

•Mettre en place des mécanismes de régulation pour


résorber les inégalités territoriales ;
• Mettre en place un fonds de mise à niveau social doté
d’un budget estimé entre 127 MMDH et 214 MMDH;
• Dédier ce fonds à la généralisation de l’eau potable
et de l’électricité, à l’éradication des bidonvilles et de
l’habitat insalubre et à l’ajustement des indicateurs de
santé, d’éducation et les infrastructures routières aux
standards nationaux et internationaux.
La mise à niveau des ressources

• Réformer les finances locales, et les moyens


budgétaires qui sont alloués aux CL ;
• Optimiser la redistribution des taxes entre l’Etat et
les régions ;
• Optimiser la fiscalité locale en la diversifiant et en
revalorisant son rendement ;
• Mobiliser d’autres instruments de financement comme
le recours à l’emprunt ;
• Développer les capacités de gestion en se dotant
d’une véritable politique RH, et en externalisant la
gestion des services publics.
La solidarité territoriale

• Réformer les systèmes de transferts des ressources


pour combler la disparité des revenus entre les
régions ;
• Mettre en place un fonds de solidarité pour les
régions qui enregistrent des retards importants.
3. Mesures d’accompagnement
1. LA CONTRACTUALISATION :UN MECANISME MODERNE DE
GOUVERNANCE

La CCR considère que la contractualisation est l’un des


meilleurs moyens de gestion des rapports Etat/Région.
En effet, elle permet de responsabiliser les acteurs,
d’optimiser les moyens et de simplifier les procédures.
Ainsi, les régions seront amenées dans le cadre de la
contractualisation à jouer l’interface vis‐à‐vis de
l’Etat, d’une part, et vis‐à‐vis des autres niveaux de
CL, d’autre part.
2.LE RENFORCEMENT DU ROLE DU SECTEUR PRIVE

Dans le cadre de la régionalisation avancée, le


secteur privé est appelé à jouer un rôle
déterminant en matière de valorisation des
potentiels et de création des richesses. La CCR
estime que plusieurs contraintes structurelles
au développement du secteur devront être
desserrées et ce par l’amélioration, au niveau
régional, de l’environnement des affaires et le
renforcement des partenariats public/privé.
3. LE SYSTEME D’INFORMATION STATISTIQUE
REGIONAL

La réussite de la réforme régionale projetée reste


tributaire d’un Système National d’Information
Statistique (SNIS) plus performant. Dans ce sens, la CCR
recommande de procéder à l’instauration d’un système
d’information statistique régional en tant que
sous‐système du SNIS, en vue de répondre aux
multiples besoins sans cesse croissants liés aux
nouvelles dynamiques de développement économique
et social.
4. LA REFORME DE LA LOI ORGANIQUE DES FINANCES

Le projet de réforme de la loi organique des


finances, qui consacre la performance dans la
gestion des deniers publics et la
programmation des dépenses ainsi que le
développement de l’audit des politiques
publiques, devrait intégrer le projet de la
régionalisation avancée en introduisant la
dimension régionale dans la présentation du
budget de l’Etat.
Axe 3: La régionalisation avancée et le
développement territorial
Dans le cadre de ce grand chantier, parmi
les missions confiées à la région figurent:
l'élaboration du plan de développement
économique et social de territoires , celui
régional d'aménagement territorial , la
promotion des investissements et leur
concrétisation par le biais de la création
de zones industrielles et économiques, et la
préservation des spécificités architecturales
régionales.
Il convient de préciser que, la
régionalisation, la décentralisation, et la
déconcentration sont autant de processus
d’organisation territoriale que le Maroc s’est
investi, depuis le début des années 1990, à
mettre en œuvre. Néanmoins, la
régionalisation avancée est un processus
intégré et novateur dans la mesure où elle
institue la notion d’économie régionale
comme mode de développement
socioéconomique territorial.
Force est de constater que, dans le cadre de la
régionalisation avancée, le secteur privé aura un rôle
économique moteur. Ainsi , la CCR prévoit la mise
en place, au niveau des régions, des conditions
favorables au développement des affaires et à l
’amélioration du partenariat entre les secteurs,
public et privé. Dans ce sens, la CCR préconise la
création d’ instances de concertation avec les
opérateurs privés
En outre, pour faciliter l’accès des
investissements locaux au financement, la
Commission préconise d’élargir les capacités
du Fonds d’Equipement Communal (FEC).
Dans le même ordre d’idées, la Commission
suggère dans son rapport la création des fonds
d’investissements mixtes et privés. Ces fonds
visent à offrir un soutien au secteur privé,
notamment aux zones industriel et
plateformes logistiques
Si les auteurs du projet sur la régionalisation
avancée ont appelé les régions à se concentrer
sur leurs missions de base qui consistent en
l’élaboration et le suivi des projets qu’el les
mettent en place, il s’agit d’adopter la technique
de la gestion déléguée de certains services publics.
Qui est selon le rapport de la CCR, un
instrument à même de renforcer les capacités de
gestion des régions en matière de
développement socioéconomique des territoires.
conclusion
Le projet de la RA est un pari sur l’avenir.
C’est un palier supérieur en matière
d’organisation territoriale, de répartition des
pouvoirs, des compétences et des prérogatives
entre l’Etat et les régions. Il constitue de ce
fait une percée stratégique qui ouvre des
perspectives prometteuses en termes de
développement et de démocratie locale dans
un Maroc démocratique, solidaire, ouvert
sur le monde et valorisant sa diversité.
Merci pour votre attention

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