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Université Abdelmalek ESSAÂDI

Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales


- Tanger

L’intégration et la
valorisation du milieu
rural
Présenté par:

Ahmed CHLIHI
Sidi Mohamed El IDRISSI
Hajar AMRAOUI
Rachid BOUYAHI Encadré par: Prof. Mme Sanae

Année Universitaire: 2017-2018


Plan:
 Introduction:
 Chapitre I : L’intégration du milieu rural

 Section 1: Projets lancés pour désenclaver le monde rural

 Section 2: Raccordement en eau et électricité

 Section 3: Actions menées par L’˝ INDH˝

 Chapitre 2 :Le développement du monde rural

 Section1:Renforcement de la gouvernance territoriale

 Section 2: Ressources affectées au financement des actions de


développement rural

 Section 3 : Recommandations pour améliorer le milieu rural

Conclusion
Définition

 Le milieu rural englobe l'ensemble de la population, du


territoire et des autres ressources des campagnes, c'est-
à-dire des zones situées en dehors des grands centres
urbanisés,
 Le milieu rural constitue le lieu de production d'une
grande partie des denrées et des matières premières.
Essentiellement agricole et sylvicole antérieurement, il
est en voie de transformation et assure de plus en plus
des fonctions de détente, de loisirs, de dépaysement et
de vie alternative, notamment pour les habitants des
grands centres urbains.
Introduction
 Conscient des enjeux socio-économiques et politiques que
représente le monde rural et des difficultés qu'il rencontre, en
outre plusieurs raisons ont motivé le choix de ce sujet,
particulièrement l'ambition d'une émergence socioéconomique
durable et qui peut être entravée sans l'ancrage du monde rural
dans la dynamique nationale. En d'autres termes, le faible niveau du
développement humain des populations rurales, la persistance des
inégalités socio-économiques, l'enclavement, la marginalisation et la
pauvreté accentuée qui touche davantage les populations les plus
vulnérables des campagnes marocaines constituent des freins et
des situations à risques qu'il convient de juguler. De même, le
monde rural est pourvoyeur de capitaux humains et renferme des
gisements de richesses qu'il convient de mobiliser au service du
développement durable de la nation.
La problématique
 Quelles sont les outils et les
recommandations pour intégrer et
valoriser le monde rural ?
Chapitre I : L’intégration du milieu rural

 Section1 : Projets lancés pour désenclaver le monde rural

 L’enclavement est considéré comme l’un des principaux


obstacles du développement du monde rural, plusieurs
projets ont été initiés par l’Etat au cours des 20 dernières
années pour réduire les disparités entre le monde urbain et
le monde rural. C’est ainsi qu’a été lancé en 1995 le
Programme National des Routes Rurales -PNRR1- (1995-
2005) qui a permis la réalisation de 11 236 km sur la
période, portant le taux d’accessibilité du monde rural à 54
%...
 Ces réalisations ont conduit à la mise en place du PNRR2
sur la période 2005-2012, étendu à 2015, avec, à la clé, la
réalisation de 14 300 km à fin 2014 et le désenclavement
de 3 millions d’habitants. Ces deux programmes ont ainsi
permis la réalisation de plus de 25 500 km linéaires de
routes rurales en deux décennies et porter le taux
d’accessibilité à 80 %, contribuant à la réduction des
disparités entre les provinces.
Section 2: Raccordement en eau et électricité

 Outre l’enclavement, les populations du monde rural souffraient de


l’accès à l’eau potable et à l’électricité. En matière d’accès à l’eau
potable, l’Etat a mis en place, en 1995, le Programme
d’Approvisionnement Groupé en Eau potable des populations
Rurales (PAGER). Grâce à ce programme, le taux d’accès des
populations rurales à l’eau potable est passé de seulement 14 % en
1994 à hauteur de 94 % en 2013, permettant d’assurer la
couverture à 12,6 millions d’habitants. Ce processus de
généralisation d’accès à l’eau potable dans le monde rural sera
poursuivi avec l’objectif d’atteindre un taux de 96,5 % en 2017.
 Dans le même sillage a été lancé en 1996 le Programme
d’Electrification Rurale Global (PERG) visant à généraliser l’accès
des populations rurales à l’électricité. Cette politique a permis de
faire passer le taux d’électrification du monde rural de 18 % en
1995 à 98,99 % en 2014 et le Gouvernement table sur un taux de
99,7 % à l’horizon 2017.
 Si la mise en place des infrastructures de base (routes, accès à l’eau
et à l’électricité) a permis de réduire les disparités entre le monde
urbain et le monde rural, il n’en demeure pas moins que la
précarité est restée très prépondérante en milieu rural. De même,
l’accès à l’école et à la santé reste loin d’être généralisé.
Section3 : Actions menées par L’˝ INDH˝

 Face à cette situation, Le Roi Mohammed VI a lancé en 2005


l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH).
Une initiative d’envergure qui vise à lutter contre la pauvreté
et l’exclusion en s’attaquant aux déficits sociaux de base
(éducation, santé) et promouvoir les activités génératrices
d’emplois et de revenus stables. Les principaux secteurs
ciblés par l’INDH sont la santé (construction de centres de
santé, acquisition d’ambulances, logements pour les équipes
médicales…), l’éducation (construction d’écoles,
construction de logements pour les enseignants), l’eau
potable, l’électricité, les routes et les activités génératrices de
revenus. L’INDH a permis la réalisation de plusieurs objectifs.
 Une partie importante des projets réalisés sont relatifs au
programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural.
Pour la période 2011-2015, plus de 18 000 projets ont été
réalisés ou lancés au profit de 4 millions de personnes et
4 300 activités génératrices de revenus ont été créées.
Cette seconde phase cible 702 communes rurales et 532
quartiers urbains. Globalement, si des avancées notables
ont été obtenues au cours de ces dernières années, il n’en
demeure pas moins que le fossé entre le rural et l’urbain
demeure encore important. Face à cette situation, la
Stratégie Nationale de Développement Rural (SNDR) a
été mise en place. Celle-ci dissocie le développement rural
et le développement agricole et propose d’aborder le
développement rural en respectant un certain nombre de
principes comme la participation des acteurs locaux, la
territorialisation et l’intégration des actions de l’Etat.
Chapitre II: Le développement du monde
rural
 Section1 : Le renforcement de la gouvernance territoriale
 La dimension régionale reste peu soucieuse d’une réelle
planification territoriale stratégique intégrant un plan régional
du développement du monde rural, basée sur une approche
participative effective de tous les acteurs concernés. Le monde
rural devrait donc occuper une place privilégiée dans la Région
de demain. Certes, des efforts considérables de l’Etat ont été
déployés pour le développement du monde rural à travers
plusieurs programmes et projets intégrés, mais sans aucune
vision commune répondant aux attentes réelles des populations
vivant en milieu rural. L’analyse de différents programmes et
stratégies renseigne qu’actuellement le Maroc ne dispose pas
d’une véritable politique publique intégrée dédiée au
développement du monde rural, élaborée avec la participation
des acteurs concernés, visant plus de cohérence et d’intégration
des actions.
 En 2013 une Commission Interministérielle Permanente de
Développement de l’Espace Rural et des Zones
Montagneuses, présidée par le chef du gouvernement,
composé de 17 départements ministériels a été instaurée
pour assurer le suivi des actions en matière de
développement de l’espace rural et des zones de montagne.
Ainsi, le développement du monde rural nécessite la mise
en place d’un cadre juridique dédié, qui définit les objectifs
et les grandes orientations du développement du monde
rural, dans la perspective d’élaborer un code rural. Dans ce
contexte, il est impératif de disposer d’une vision nationale,
déclinée en plans régionaux du développement du monde
rural à intégrer dans les plans du développement régionaux
(PDR).
Section2 : Ressources affectées au financement des
actions du développement rural

 Les ressources publiques affectées au monde rural sont consistants, mais leur
impact sur les populations rurales reste faible et elles n'ont pas pu réduire les
inégalités sociales et spatiales, ni répondre efficacement aux doléances
exprimées par les populations rurales. Le citoyen vivant en milieu rural devra
être davantage au cœur des affections budgétaires afin d'améliorer son revenu
et diversifier ses ressources financières. De même, la mise en œuvre du
nouveau « programme de lutte contre les disparités territoriales et sociales de
l'espace rural et des zones de montagne » devrait être activée en assurant
l'équité dans la distribution du fonds et l'efficacité dans l'exécution des
décisions. En matière d'accès des populations rurales au financement de leurs
projets, malgré la diversité des produits destinés au financement des micro-
projets en milieu rural, plusieurs difficultés restent encore posées notamment la
faiblesse de la culture entrepreneuriale en milieu rural, le faible
accompagnement non financier global des porteurs des projets, et les difficultés
d'obtenir de documents juridiques précisant la relation du bénéficiaire avec la
terre; etc.
 Le CESE considère que les nouvelles mutations et changements socio-
économiques, culturels, démographiques et démocratique qu'a connus
la campagne marocaine durant ces dernières années requièrent un
changement de paradigme et des approches de développement pour
qu'ils soient centrés plus sur l'humain, que le rural ne soit plus
confondu avec l’agricole et de ne plus considérer les infrastructures et
les différents services sociaux, économique et environnementaux,
comme des finalités en soit, mais des moyens dont la mesure de
l'impact sur l'humain et le développement des populations du monde
rural est le seul indicateur de réussite des programmes et projets mis
en œuvre .
 Par ailleurs, le développement du monde rural devrait être basé sur
des démarches innovantes et participatives des acteurs concernés,
visant l'amélioration de la qualité de management des services publics,
et en rendant effectif les principes de la gouvernance responsable liée
à la reddition des comptes.
 Il conviendrait aussi de procéder à l'évaluation de manière
systématique, de l'impact réel de tous les moyens investit
par l'Etat et différents acteurs dans le cadre des politiques
publiques sectorielles (santé, éducation, agriculture,
programmes d'infrastructures de base, programmes de
tourisme rural et d'artisanat), tout en appréciant le niveau
de cohérence et d'intégration de ces politiques et en
impliquant autant que possible les centres de recherches
universitaires régionaux. C'est dans cet esprit et en vue de
capitaliser sur les acquis, les engagements de l'Etat et les
chantiers en cours notamment celui de la régionalisation
avancée et des programmes et plans de développement du
monde rural.
Section 3: Recommandations pour améliorer le
milieu rural

 Le CESE formule les recommandations suivantes :

 Adopter une loi-cadre relative au développement du monde rural, dans


la perspective d'élaborer un code rural .
 Restructurer la Commission permanente pour le Développement de
l'Espace Rural et des Zones de Montagne en renforçant ses
prérogatives, en la dotant des compétences humaines nécessaires.
 Veiller à l'intégration des systèmes d'information et d'évaluation des
actions et des dynamiques du développement du monde rural,
 Procéder à une réforme en profondeur des statuts juridiques des
terres pour répondre aux problématiques croissantes notamment le
morcellement des terrains agricoles, la forte urbanisation et les
mutations démographiques et sociales .
 Développer et mettre en œuvre au niveau de chaque région, dans des
délais raisonnables, un Plan d'Aménagement des centres ruraux,
 Promouvoir la recherche scientifique dans les domaines de l’agriculture
et de la sociologie rurale .
 Renforcer le rôle et soutenir les initiatives de la société civile et des
réseaux d'associations actives dans les domaines de protection de
l'environnement dans le monde rural.
 Promouvoir des activités culturelles et sportives en milieu rural.
 Activer la mise en œuvre des approches et des mécanismes de la
démocratie participative afin d'améliorer la concertation de la
population.
 Promouvoir l’entrepreneuriat en monde rural, surtout les petites et
moyennes entreprises.
 Développer et diversifier les programmes et projets régionaux
d’alphabétisation au profit des populations rurales.
 Mettre la citoyenne et le citoyen du monde rural au cœur des
affections budgétaires afin d'améliorer leurs revenus et diversifier leurs
ressources financières.
Conclusion
 Le monde rural est resté pendant longtemps en marge
des changements significatifs que le Maroc a connus
depuis son indépendance. En dépit des efforts, qui ont
été consentis ces dernières années pour améliorer les
conditions de vie des populations, le monde rural
demeure encore marqué par la pauvreté et la précarité.
En effet, la pauvreté demeure essentiellement un
phénomène rural dans la mesure où les deux tiers des
pauvres y vivent. Cette précarité est accentuée par le
déficit en matière d’infrastructures et de services
sociaux de base.
Merci pour
votre aimable
attention

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