Sunteți pe pagina 1din 77

Evaluation de l'état nutritionnel: Des

techniques conventionnelles aux


techniques nucléaires

Dr Khalid EL KARI
RDC-Nutrition For AFRA/IAEA
Unité Mixte de Recherche en Nutrition et Alimentation URAC 39
(CNESTEN-Universté Ibn Tofaïl)
La malnutrition n’épargne aucun pays
La malnutrition sous
toutes ses formes coûte
à la société jusqu'à
3500 milliards de
dollars par an.

Le surpoids et l'obésité
coûtant à eux seuls 500
milliards de dollars
par an.
Il est considéré comme le
Apports meilleur indicateur
Energie mondial du bien être.
Nutriments

Etat Besoins
nutritionnel physiologiques
Passé
nutritionnel
Dépenses
supplémentaires à
Dépenses l’activité physique
supplémentaires à la
maladie
Dimensions Indicateurs FP
1. Santé
Mortalité infantile: - Un enfant est mort dans la famille. 1/6
Nutrition : - Un adulte ou un enfant dans la famille souffre de malnutrition. 1/6
2. Éducation
Année de scolarité
1/6
- Aucun des membres du ménage n'a au moins 5 ans de scolarité complète.
Inscription des enfants à l'école
1/6
- Un enfant d'âge scolaire n'est pas à l'école entre 1 an et 8 ans.
3. Niveau de
vie
Electricité : - Les ménages ne disposent pas de l'électricité. 1/18
Accès à l'eau potable : - L'accès ne répond pas aux définitions des ODD ou le ménage
1/18
ne dispose pas d'un accès à l'eau à moins de 30 minutes à pied de son domicile.
Assainissement: - L'assainissement ne répond pas aux définitions des ODD ou les
1/18
toilettes sont partagées.
Sol et qualité du logement
1/18
- Le sol de l'habitation est sale, composé de sable, de bouse, de fumier.
Combustible de cuisson
1/18
- La cuisson des aliments est effectuée au bois, au charbon de bois ou à la bouse.
Biens de transport ou de communication possédés
- Parmi les biens possédés, le ménage n'a pas plus d'un poste de radio, de télévision, de 1/18
Historique

La cuisine est la servante de la médecine,


Térence, 190-159 av. J.-C. Vesalius, Moleschott, Behnke, Moore, Cormack ,
"Que ton aliment soit ta seule médecine" Avicenne , Quetelet... Hevesy,Thomasset
Hippocrate, 460-370 av. J.-C.

Av. JC Moyen-âge 1940


Philosophique Expérimental Moderne
Aucune méthode universelle de l’étude
de l’état nutritionnel

➤ Clinique
➤ Biologie
➤ Anthropométrie
➤ La composition corporelle
➤ Index nutritionnels
➤ L’évaluation de l’état nutritionnel fait partie de l’examen
clinique

➤ Distinguer la malnutrition primitive de la secondaire


- Survenue d’une pathologie qui motive la consultation
* Asthénie dans un contexte d’anorexie
* Essoufflement chez un obèse
- La malnutrition est la conséquence de la pathologie
* Prise de poids sous neuroleptiques
* Amaigrissement au cours d ’un cancer ou du SIDA

➤ Aucun signes cliniques n’est spécifique, il n’ont de valeur qu’en


association
 Interrogatoire

 Signes physiques

 Enquêtes alimentaires
➤ Aucun marqueur parfaitement sensible et spécifique, ne peuvent
être pris en compte isolément

➤ Doivent permettre de
- Dépister une malnutrition
- Etablir un index pronostique
- Suivre l ’efficacité d ’un traitement

1) Les marqueurs plasmatiques les plus utilisés sont des protéines de


transport d’origine hépatique dont la concentration reflète la synthèse
protéique.

2) Les marqueurs urinaires reflètent le catabolisme protéique.

3) Suivi du renouvellement protéique


 Marqueurs plasmatique
➔ Albumine
➔ Transthyrétine (préalbumine)
➔ Transferrine
➔ RBP (protéine vectrice du rétinol)
➔ Fibronectine
➔ IGF-1 (somatomédine C)
➔ Etat inflammatoire
➔ Recherche d ’une immunodépression
Marqueurs plasmatiques

 Albumine
➤Protéine sérique la plus importante quantitativement (normale 35 à
50 g/l).
➤Synthèse hépatique (demi-vie de 3 semaines)
➤Marqueur nutritionnel le plus ancien
➤Fiabilité et valeur pronostic ( ↗ morbidité pour des concentrations
< 35 g/l)
< 35 g/l dénutrition modérée
< 30 g/l dénutrition sévère
< 25 g/l dénutrition grave
Marqueurs plasmatiques

 Transthyrétine (préalbumine)
➤Protéine vectrice des hormones thyroïdiennes et vitamine A
➤Demi-vie de 2 jours
➤Grande sensibilité dans le dépistage des malnutritions très récentes
➤Tenir compte de l ’âge et du sexe
➤ Dénutrition modérée <100 à 200mg/l, dénutrition sévère < 100mg/l
➤Taux plasmatiques ↘ insuffisance hépatocellulaire, syndrome
inflammatoire)
➤ Taux ↗ lors de l’insuffisance rénale
Marqueurs plasmatiques

 Transferrine

➤Synthèse hépatique essentiellement (2 à 3.5g/l), demi-vie de 8 à 10 j


➤Concentration plasmatique proportionnelle à la capacité de
transport du fer
➤Marqueur très sensible mais très peu spécifique, ↗ de la
concentration si - Carence martiale
- Grossesse
- Hépatite aigue
- Syndrome inflammatoire
Marqueurs plasmatiques

 RBP (protéine vectrice du rétinol)

➤ Protéine de transport de la vitamine A, fixée sur une molécule de la


transthyrétine
➤Demi-vie de 12 h, concentration de 30 à 65 mg/l
➤Sensibilité = à celle de la transthyrétine
➤Spécificité moins bonne ( ↘ stress, inflam, hypovit A, ↗ insuff.
rénale)
Marqueurs plasmatiques

 Fibronectine
 IGF-1 (somatomédine C)
 Etat inflammatoire (CRP et orosomucoïde)
 Recherche d ’une immunodépression
Lymphocytes
➤ Méthodes non invasives et peu coûteuses

➤ Dépendent des populations étudiées, peu


transposables dans le temps et dans l’espace

➤ Indicateurs et Indices:
poids, taille, circonférence brachiale, TT, TH, IMC,
plis cutanés, Z-score …
 Comparaison: pas de base de données de la population
marocaine

 Poids idéal:
 Homme: T(cm)-100-[T(cm-150]/2,5
 Femme: T(cm)-100-[T(cm-150]/4

 Variation du poids: 100 x [P hab – P actu] / P hab; valeurs


seuil:  5% en 1 mois, ou 10% en 6 mois.

 Z-score poids pour âge chez les enfants de moins de 5 ans.


 Non prise comme indicateur de l’état nutritionnel chez
l’adulte

 Reste indispensable pour:


- Calculer l’IMC chez l’adulte et l’adolescent.
- Z-crore Taille/âge et IMC/âge chez l’enfant de moins de
5 ans.

- Chez les sujets âgés (>75 ans),


H (cm) = 65 + (2,0 x hauteur genou) - 0,04 x âge)
F (cm) = 85 + (1,8 x hauteur genou) - 0,24 x âge)
IMC ou indice de
Quételet
IMC (kg/m²) = Poids (kg) / Taille (m²)

<13 : dénutrition grade IV


13,0-15,9 : dénutrition grade III
16-16,9 : dénutrition grade II
17-18,4 : dénutrition grade I
18,5-25 : poids normal
25,1-30 : surcharge pondérale
30,1-35 : obésité grade I
35,1-40 : obésité grade II
>40 : obésité grade III morbide

Adolescent: fonction de l’âge et du


sexe
IMC ou indice de
Quételet
IMC ou indice de
Quételet

 Ne distingue pas entre MG et MNG.


 Problème d’évaluation si œdèmes ou déshydratation
 Association en « U » entre IMC et taux de mortalité
TT, TH & TT/TH
Tour de taille (cm) Gras abdominal
102
88

Tour de hanches ?????

Rapport TT/TH Distribution du gras


0,9
0,85
Plis cutanés

 Double couche de peau et de graisse sous-cutanée


 Estimation de la masse grasse
 Facile, peu coûteux, reproductible si examinateur
entraîné
 Tricipital, bicipital, supra-iliaque, sous-scapulaire
 Seuils
 Homme : PCT < 10 mm
 Femme : PCT < 15 mm
Circonférence brachiale

 Reproductibilité : opérateur-dépendant

 Normales :
 Femme : 20 à 23 cm
 Homme : 25 à 27 cm

 Estimation de la masse grasse et de la masse musculaire


 CMB = CB – ( x PCT)
 Utilisés chez l’enfant de mois de 5 ans

[(valeur observée) – (médiane de référence)]


Z ou écart réduit =
Ecart-type de la population de référence

 -2 DS ≤ Z-score ≤ 2DS
LE CORPS HUMAIN

 Eléments de densités et de nature très différentes (T.


adipeux, T. musculaire, os, eau, etc.…)
 Les proportions de chaque élément sont
remarquablement constantes (homme normal)
 Ces compartiments corporels peuvent être modifiés
dans de nombreuses situations physiologiques et
pathologiques.
A COMPOSITION CORPORELLE

?
L'analyse du corps humain (ou animal) en compartiments
Pourquoi mesuré la composition corporelle ?

 Evaluation de l’état nutritionnel, la qualité de la croissance


 Besoins énergétiques
 Etat des fluides, patients rénaux et autres
 Evaluation des interventions nutritionnelles et
thérapeutiques
 Surpoids / sous-nutrition; IMC / gras corporel
 Distribution du gras, Ins résistance, diabètes, MCV
 Le sports engendre différents profiles de la CC
 Perte de la masse cellulaire in HIV/AIDS, fonte musculaire
dans le cas des patients cirrhose, cancer et brulure
COMPOSITION CORPORELLE

Modèle
anatomique

Modèle
biochimique

Modèle
physiologique
MODÈLE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MODELE ANATOMIQUE

Permet de comprendre
l'organisation spatiale des
différents constituants et leur
niveau d'interconnexion.
MODÈLES DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MODELE ANATOMIQUE
MODÈLES DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MODELE BIOCHIMIQUE

Le modèle biochimique sépare les composants de


l'organisme en fonction de leurs propriétés chimiques

- L’eau,

- Les lipides,
- Les protéines,
- Les glucides,
- Les minéraux...
MODÈLES DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MODELE BIOCHIMIQUE

L’azote corporel Protéines

Le calcium et le phosphore Os

Le carbone Lipides

Le potassium Intracellulaire

Le sodium Extracellulaire
MODÈLES DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MODELE BIOCHIMIQUE

La densité moyenne de la masse


grasse.
La densité moyenne de la masse
maigre.
L'hydratation moyenne du corps
humain.
MODÈLES DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MODELES PHYSIOLOGIQUES « compartiments »

Un compartiment regroupe des composants corporels


fonctionnellement liés entre eux, indépendamment de leur
localisation anatomique ou de leur nature chimique.
MODÈLES DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MODELES PHYSIOLOGIQUES « compartiments »


2C 3C 4C

MG MG MG

EEC EEC

MNG
MNG
MCA
MCA

MNG= Masse Non Grasse


EEC= Eau extracellulaire
MCA= Masse cellulaire active
MMO MMO= Masse minérale osseuse
MODÈLES DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MODELES PHYSIOLOGIQUES « compartiments »


5C
100

10 à 30% MG
Brozek
75
P= MG + EEC + EIC + Prt. + MIN
25 % EEC Exp: homme
P. : Poids = 70 kg
MG : Masse grasse = 10 kg
50 EEC : Eau extracellulaire = 20 litres

EIC MNG EIC : Eau intracellulaire = 25 litres


37 % Prt. : Protéines = 11 kg
MIN : Minérau = 4 kg
25
MNG : Masse non grasse = 60 kg
Prt.
16 %

6% MIN Tiré de « Enseignement de la nutrition » collège des enseignants de nutrition


0
5 NIVEAUX MODÈLE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

Tête
2C
Minéraux, Solides Autres tissus
MG N, K, Ca, Na CHO extracellulaire
... Organes Tronc
Protéines Fluides viscéraux
Hydrogène
extracellulaire
OS
Carbone Lipides

MNG Adipocytes Muscles


Membres

Cellules Tissus
Eau
Oxygène adipeux

Corps entier
Tissus et
Cellulaire organes
Moléculaire
Atomique Fonctionnel

Wang et al., AJCN 1992


MODELE 2-C
1. La densité de la graisse est 0,901 g/cc
2C

MG
2. La densité de MM est de1,10 g/cc

3. La densité de la graisse et des composants de


MNG (l'eau, protéine, minerai) sont les mêmes
pour tous les individus.
MNG
4. La densité des tissus incorporés dans MNG sont
constantes dans un individu.

5. L'individu mesuré diffère du corps de référence


seulement dans la quantité du gras. La MNG du corps de
référence est assumé être composée de 73,8% de l'eau,
19,4% des protéines, et 6,8 % des minéraux.
Composition corporelle idéale

Muscle

Gras
essentiel
Gras non-
essentiel

Os

Autres
MÉTHODES D’ANALYSE DE LA
COMPOSITION CORPORELLE
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION
CORPORELLE
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION
CORPORELLE
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

METHODES DIRECTES

Moulton, 1923; Iob et swanson, 1934; Givens et Macy, 1933 ; Forbes and co-workers 1951, 1953 et 1956;
Fee et Weil 1963; Widdowson and coll 1951, 1964 et 1974.
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

METHODES DIRECTES

L’azote corporel Protéines

Le calcium et le phosphore Os

Le carbone Lipides

Le potassium Intracellulaire

Le sodium Extracellulaire

Knight et coll 1985


LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION
CORPORELLE
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE

2C modèle
MG

MNG
% Fat = [(4.95/Db) - 4.50] ×100

% Fat = [(4.57/Db) - 4.142] ×100


LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE


LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE

 Double couche de peau et de graisse sous-cutanée

 Estimation de la masse grasse

 Facile, peu coûteux, reproductible si examinateur


entraîné.
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE

Pince de Holtain (adipomètre)


Mesure : 0 mm à 48 mm.
Pression entre mâchoires (constant: 10 g/ mm²)
Poids net : 0,4 kg
Graduations cadrant : 0,2 mm

Très nombreux
Equations de régression différentes
Sites de mesures

Mesure est indolore


LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE

Mais nécessite une technique et des sites de mesure très


standardisés
Coefficient de variation inférieur à ± 5%
(même opérateur, entre deux mesures successives)

En prenant la peau entre le pouce et l’index suffisamment


profondément
Pour saisir toute l'épaisseur du tissu sous-cutané
Etre au-dessus du plan musculaire
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE

Triceps Biceps

Sous
scapulaire Supra iliaque
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE


Tricipital

Bicipital
Sous scapulaire

Supra iliaque
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE

c et m Sexe
Age
nombre et plis
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE


LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITÉ CORPORELLE

Technique opérateur dépendant + + +

Mesure la MG mais à partir du compartiment de graisse


sous-cutanée

Fiabilité chez le sujet obèse ou avec état œdémateux ?


LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITE CORPORELLE

-Longtemps considérée comme la méthode de référence


- Déterminer avec une grande précision la densité du corps
- 2 techniques: Hydrodensitométrie pléthysmographie
- Corrections : volume résiduel pulmonaire et des gaz digestifs
- Correction pour l’enfant,
- Nécessité d'immerger le patient avec apnée
- Hypothèse discutable en pathologie,
- Méthode d’étalonnage des autres méthodes indirectes (CV<5%)
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITE CORPORELLE


LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITE CORPORELLE


LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE LA DENSITE CORPORELLE

Masse corporelle totale = MG + MM

% Fat = [(4.95/Db) - 4.50] ×100

MM = Masse corporelle totale - MG


LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION
CORPORELLE
LES MÉTHODES D’ANALYSE DE LA COMPOSITION CORPORELLE

MESURE DE L’EAU CORPORELLE


Impédance bioélectrique (BIA) et
composition corporelle
Nx IV 2C

MG MG
Simplifié

Eau
MM

Mirx.

Prt.
BIA: Principe

Principe : L’impédancemétrie
bioélectrique (bioelectrical
impedance analysis, BIA) est
basée sur la capacité des
tissus hydratés à conduire
l'énergie électrique.
BIA: Principe

Le corps est considéré comme


une série de cylindres

Selon Fricke, le corps humain


peut être considéré comme une
suspension de cellules dans une
solution électrolytique
BIA: Principe

La différence de potentielle (U) mesurée entre ces deux


extrémités permet de calculer l’impédance corporelle (Z)
selon le principe de la loi d’Ohm

U=ZxI

(où Z correspond à la résistance d'un circuit électrique au


passage d'un courant alternatif)
BIA: Principe
Dans le cas des cylindres

la résidence (R) est


proportionnelle à la longueur (L) Longueur
Résistance

La résistance est inversement Surface


proportionnelle à la surface (A) Résistance

Volume est égale Surface


Longueur x surface (V=LxA)
longueur
BIA: Principe
Donc R est proportionnelle au volume
liquidien corporelle (V) qui peut être
déterminé en combinant les deux équations
suivantes

V = L x A & R = r x L/A

(où r est la résistivité du milieu supposée constante,


L est la hauteur du corps supposé cylindrique, A est la
section de ce cylindre)
Impédance

Courent K+ H2O Na + K+
électrique
Na +
K+
H 2O Courent
électrique R

Gras
Courent
électrique Gras
Gras
Gras
R
Bioimpédance

La bioimpédance correspond à la
résistance qu’offrent les tissus
au passage d’un courant alternatif

Z = ( R2 + Xc2 )

R : résistance des milieux hydriques (due aux éléments non


conducteurs de ces milieux)
Xc: réactance (due à l’effet capacitif des membranes)
BIA

Xc peut être très petit (< 10 % of Z )

“Z=R”

Ainsi le meilleur prédicateur simple de


ECT ou bien MM est

ECT ou MM = a (Ht 2 / R) + C
Les fabricants de la BIA intègrent
toujours une équation de la
composition corporelle dans leur
machines

ECT ou MM (kg) = 4,033 + 0,734 (Ht2/R) + 0,096 (Xc) +


0,116 (poids) + 0.878 (sexe)

R2 = 0,92 ; SEE = 2,10 kg

Alternativement , soit on utilise des équations à


partir des données publiées sur des populations
similaire
Ou
Développer une équation spécifique à une population
bien définie
Une fréquence faible < 50
kHz est stoppé par la
membrane cellulaire. Dans
ce cas les membranes sont
des résistances et aucun Un courent de forte fréquence
courant n'est conduit à > 50 kHz travers les
travers elles et il traverse membranes cellulaires et
l'EEC uniquement l’impédance devient la
fonction de ECT

Courent à haute Courent à faible


fréquence fréquence

Membrane
cellulaire

Eau
Intracellulaire
Eau
Extracellulaire

De Lorenzo et al J Appl Physiol 85 (2) 1997: 1542


BIA

Caractéristiques influençant le BIA


 Equation
 Posture
 Temps
 Position des membres
 Consommation d’aliments et de boissons
 Exercice récent
 Maladie (œdèmes …)
 Grossesse
BIA

Recommendations
 8-12 heurs après exercice ou Et-OH
 2 heurs après manger et boire
 Après 5-10 min de report allonger
 Vessie vide
 Pas de contact avec des surfaces métalliques
 Pas de températures environnementales entraimes
 Nettoyer la peau avec de l’alcool
IMPÉDANCEMÉTRIE BIOÉLECTRIQUE

Cependant, en pratique clinique et épidémiologique,


il s'agit d'une technique

 - Simple,
 - Facile à mettre en œuvre,
 - Peu coûteuse
 - et indolore pour le patient.
 - Elle apporte des informations utiles dans des
circonstances où les autres techniques ne peuvent
être utilisées.

S-ar putea să vă placă și