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Ethique et déontologie

de la recherche
Par Mouloud Abdelli
Objectifs de l’enseignement de cette matière :

Cette matière a pour objectif la


préparation du futur enseignant-
chercheur sur le plan aussi bien
psychologique que méthodologique
pour faire face à la mission de la
recherche.
 
Connaissances préalables recommandées :

Bagage minimal d’un universitaire


Contenu de la matière 
Cette matière est programmée dans le cursus des formations
« Master » de la filière « Mathématiques »
•Elaboration des règles éthiques et déontologiques
1. Normes éthiques et déontologiques
2. Ethique et déontologie de la recherche en
Mathématiques

•Mise en œuvre des règles éthiques et déontologiques


1. La mise en œuvre d’une réaction face à la fraude
scientifique
2. La mise en œuvre dans les organismes de recherche
3. La sanction du non-respect de la règle éthique :
enjeux et difficultés d’application
•Textes du MESRS face à la fraude scientifique

Partie I : Arrêté N°371 du 11 Juin 2014 portant création,


Composition et fonctionnement des conseils de discipline
au sein des établissements d'enseignement supérieur.

Partie II : Arrêté N° 933 du 28 Juillet 2016 fixant


les règles relatives à la prévention et la lutte contre
le plagiat.
Bibliographie principale :
LEGAULT, G. A., Professionnalisme et délibération éthique, Québec,
Presses de l’Université du Québec, 2003, 290 p.

MORENCY, M.-A., SIMARD, J., « Aux sources de la déontologie québécoise »,  


Organisations et territoires, automne 2004, p. 63-70.

RACINE, L., LEGAULT, G. A., BÉGIN, L., Éthique et ingénierie, Montréal, McGraw Hill,
1991, 285 p.

SIROUX, D., « Déontologie », dans M. Canto-Sperber (dir.), Dictionnaire


d’éthique et de philosophie morale, Paris, Quadrige, 2004, p. 474-477.

ETIENNE VERGES, Ethique et déontologie de la recherche scientifique


UN SYSTEME NORMATIF COMMUNAUTAIRE
Directeur du Groupe de recherche « Droit et Sciences » (CRJ-EA 1965).
Directeur du Réseau Droit, Sciences et Techniques (GDR – CNRS 3178).
Les termes "éthique" et "déontologie" peuvent
paraître identiques mais leurs sens diffèrent. Il
existe en effet une nuance qui fait que l'éthique
et la déontologie ne signifient pas la même
chose, bien qu'ils soient des termes
complémentaires.
 
Comment établir la différence entre
éthique et déontologie ?
Éthique
Le mot Éthique vient du Grec Ethos, qui fait référence
au comportement et au caractère d'un individu,
 et sa manière d'être en général.
C'est aujourd'hui une branche de la philosophie qui
étudie l'ensemble des normes morales qui influencent
nos actions et leur fondement.
C'est en quelques sortes la science de la morale qui
essai de définir ce qui est bien et ce qui est mal.
La finalité de l'éthique est de définir les comportements
des hommes dans le but d'obtenir une société idéale
et le bonheur de tous.
Déontologie

Le mot Déontologie nous vient lui aussi du grec,


plus précisément du mot deontos qui signifie 
devoir.
C'est une branche de l'éthique qui établit les
fondements des devoirs d'une personne en
fonction de la morale.
La déontologie s'applique au monde
professionnel en établissant une série de règles
et de devoirs auxquels sont soumis les
membres d'une même activité professionnelle
ou d'un corps de métier.
À la différence de l'éthique professionnelle,
qui définit ce qu'un individu particulier estime
comme moralement correct dans sa profession, 
la déontologie professionnelle est un code de
conduite qui s'applique à tous les
professionnels.
Exemple de règles déontologiques :

• Le secret médical dans les professions de la santé et


l'interdiction de dévoiler des informations sur leurs
patients

• Le secret professionnel pour les avocats et


l'interdiction de dévoiler des informations sur leurs
clients

• L'interdiction pour un policier de profiter de sa


fonction pour obtenir des avantages en sa faveur.
Distinction entre

éthique
et
déontologie
Le mot déontologie désigne l’ensemble des devoirs
et des obligations imposés aux membres d’un ordre ou d’une
association professionnelle.
Comme les règles de droit, les règles déontologiques
s’appliquent de manière identique à tous les membres du
groupe, dans toutes les situations de la pratique.
Une autorité est chargée de les faire respecter et d’imposer
des sanctions en cas de dérogation.
Il n’est pas nécessaire, pour se conformer à la déontologie, de
réfléchir aux valeurs qui la sous-tendent ni même de partager
ces valeurs.
L’éthique, au contraire, invite le professionnel à réfléchir sur
les valeurs qui motivent son action et à choisir, sur cette base,
la conduite la plus appropriée.
La réflexion éthique fait appel à l’autonomie,
au jugement et au sens des responsabilités.
Quand un ingénieur décide, sur la seule base de ses
valeurs, de refuser une signature de complaisance,
rien ne l’y oblige sauf lui-même.
La même décision, cependant, peut être dictée par
un article du Code de déontologie des ingénieurs.

Il est fréquent que l’on obéisse aux règles parce


qu’elles émanent d’une autorité, parce que l’on
craint une sanction ou simplement par habitude.
DÉFINITIONS

Pour les fins du présent document, nous allons


convenir des définitions suivantes:
Morale: Théorie relative à la conduite humaine en
tant qu'elle a le bien pour objet.
Elle se réfère aussi aux mœurs, aux habitudes et
aux règles de conduite admises et pratiquées par
la société comme relevant du bien.

Elle se réfère également aux institutions qui


permettent à une société d'atteindre ses objectifs,
plus particulièrement aux institutions d'ordre
juridique ou quasi-juridique. Le discours moral
est le plus souvent prescriptible.
Éthique: Art de diriger la conduite humaine
en tenant compte, en conscience, des valeurs
en jeu.
Elle se réfère aussi au produit d'une réflexion
portant sur les valeurs afin de les critiquer,
de les renouveler, et ce à la mesure des
changements que la vie quotidienne fait émerger.

Une telle réflexion est alimentée notamment


par la morale, par la philosophie,
par la psychologie et par la sociologie. À cet
égard, le discours éthique est appréciatif.
Devoir: Direction précise de la conduite
commandée par des valeurs données.

Déontologie: Ensemble des devoirs, des


obligations et des responsabilités qui incombent à
une personne lors de l'exercice de ses fonctions.

Obligation: Lien d'ordre éthique qui assujettit


l'action de l'individu aux impératifs du devoir.
Responsabilité: Obligation qui consiste d'une
part à rendre compte de ses actes et de ceux
dont on a la charge, et d'autre part, à assumer les
conséquences de ses actes.

Valeur: Ce qui est vrai, beau et bien, selon un


jugement personnel plus ou moins en accord
avec celui de la société dans laquelle on vit.

La valeur est donc liée à nos aspirations


individuelles ou collectives; elle constitue une
préférence et une référence pour la conduite qui
inspire nos gestes et nos décisions.
La responsabilité

par rapport

aux conséquences
Du point de vue déontologique, c’est la conformité
de l’action à la règle qui est importante.

Les conséquences de l’action ne font l’objet


d’aucune réflexion ou décision particulière.
Du point de vue éthique, au contraire, le
professionnel est responsable des conséquences
de son action et le demeure même quand il choisit
de se conformer à la règle.

Il doit chercher à minimiser les effets négatifs de sa


décision et être prêt à la justifier, en expliquant ses
raisons d’agir, devant toutes les personnes
concernées.
Reprenons l’exemple de la signature de complaisance.
Un ingénieur peut la refuser en disant simplement
qu’il est obligé d’obéir aux règles de son ordre
professionnel.
L’éthique lui demande davantage :
• assumer personnellement ce refus,
• être capable de le justifier sur le plan des valeurs,
• reconnaître l’impact négatif de son choix
• et proposer, dans la mesure du possible, une façon d’y
remédier.
Ces différences, il est facile de le constater, font de
l’éthique et de la déontologie des ressources
complémentaires; chacune a des forces qui
compensent les limites de l’autre.
L’éthique et la déontologie forment ainsi un
ensemble normatif secondaire et complémentaire
face à un droit de la recherche très largement
lacunaire.
En effet, si la recherche scientifique est
appréhendée par le droit dans ses activités les plus
sensibles (recherche clinique, expérimentation sur
l’animal, sur les OGM), il faut constater dans le
même temps que la plupart des activités de
recherche ne font l’objet d’aucune régulation
juridique particulière et adaptée.
Par ailleurs, si l’on trouve dans le Code de la
recherche certains principes communs à toutes
les activités scientifiques, les principes qui
gouvernent l’activité scientifique dans sa
globalité sont largement absents du Code.
Ainsi, le comportement d’intégrité scientifique
que l’on attend du chercheur ou de l’évaluateur
est en grande partie ignoré par le législateur.
Face aux lacunes du droit dans le domaine de la
recherche scientifique, les normes éthiques et
déontologiques apparaissent comme des
substituts utiles.
Ces substituts permettent, d’abord :
- d’exprimer les valeurs partagées au sein de la
communauté scientifique,
- ensuite d’édicter un référentiel de conduite
pour les acteurs de cette communauté
- et enfin, de servir de maître-étalon lorsque des
instances éthiques ou disciplinaires doivent se
prononcer sur un protocole ou un comportement
problématique et rendre des avis, voire
prononcer des sanctions.
En ce sens, l’utilité des normes éthiques et
déontologiques n’est pas négligeable.
Ainsi, dès qu’une seule règle claire s’applique à une
situation, la conduite à suivre est fixée d’avance.

La déontologie est assez précise quant à ce que


le professionnel doit faire ou éviter dans les
situations courantes de la pratique.
Toutefois, lorsque deux règles ou plus s’appliquent à
la même situation, il peut être plus difficile de savoir
quelle conduite adopter.
L’éthique ne définit pas d’avance la conduite
appropriée, mais elle propose une méthode réflexive
pour la trouver, notamment dans les conflits de
valeurs ou quand une action permise par les règles
paraît malgré tout discutable du point de vue de
l’idéal de pratique.
De quelles valeurs s’agit-il ?
A. LES VALEURS SOCIALES
A.1 L'éducation
A.2 La culture
A.3 Le pluralisme
A.4 Le multiculturalisme
A.5 Le travail
A.6 Le développement technologique
A.7 La vie et la santé
A.8 Le bien-être
A.9 L'environnement
A.10 La solidarité
B. LES VALEURS COMMUNAUTAIRES

B.1 La loyauté
B.2 La solidarité
B.3 L'engagement
B.4 L'entraide
B.5 L'interdisciplinarité
B.6 La collaboration
C. LES VALEURS PROFESSIONNELLES

C.1 La compétence C.8 L'intégrité scientifique


C.2 La propriété intellectuelle C.9 La probité
C.3 La transparence C.10 La continuité
C.4 L'efficience C.11 La diligence
C.5 La conformité C.12 L'équilibre
C.6 Le désintéressement C.13 La confidentialité
C.7 L'imputabilité C.14 Le service exclusif

 
D. LES VALEURS INDIVIDUELLES

D.1 L'égalité
D.2 La dignité
D.3 La fraternité
D.4 La liberté
D.5 La justice
D.6 L'équité
D.7 L'impartialité
Recherche en Mathématiques
Domaines de recherche (à titre indicatif)
• Algèbre
• Analyse
1.Analyse numérique
• Topologie
1. Topologie algébrique
• Géométrie
1. Géométrie complexe

2. Géométrie riemannienne
3. Géométrie symplectique
• Probabilités
1. Milieu aléatoire
2.Variable aléatoire
Centres internationaux de recherche (à titre indicatif)

• African Institute for Mathematical Sciences


• Clay Mathematics Institute
• The Geometry Center
• Institut des Hautes Etudes Scientifiques
• Institute for Advanced Research
• Isaac Newton Institute
• Max Planck Institute for Mathematics in the Sciences
• Research Institute for Mathematical Sciences
• Santa Fe Institute
• Centre International de Rencontres Mathématiques
• Institut Henri-Poincarré
Revues, publications
• Une revue de classe A est une revue internationale
spécialisée, de parution périodique ouverte aux
soumissions et ayant exclusivement un impact factor (IF)
Thomson Reuters, ISI (Institute For Sciences Information).
•Une revue de classe B est une revue internationale
spécialisée de parution périodique ouverte aux soumissions
et n’ayant pas d’impact factor (IF) ISI, indexée depuis plus
de deux (02) années au moment de la soumission de
l’article considéré, dans les bases de données suivantes :

 SI Web of Knowledge (Thomson Reuters),


 Scopus (Elsevier) ;
 Cambridge Scientific Abstracts (CSA),
Pascal (Institut de l’information scientifique et techniques : INIST),
EL Compendex ;
INSPEC (Institution of Engineering and Technologiy : IET) ;
Copernicus
•Une conférence internationale avec acte est une
conférence internationale spécialisée tenue en Algérie ou à
l’étranger, ayant un comité de lecture international ;
autrement dit, au moins 20 % des membres sont étrangers,
et dont les actes sont reportés en texte intégral dans un
proceeding édité sur papier et/ou sur support électronique.

•Une conférence nationale est une conférence spécialisée


ayant un comité de lecture national, qui s’est tenue en
Algérie ou à l’étranger et dont les actes sont reportés en
texte intégral dans un proceeding édité sur papier et/ou sur
support électronique.
Conditions de soutenances de thèses de doctorat :
Variante 1 : au moins (01) publication dans une revue
internationale de classe A
Variante 2 : au moins (02) publications dans une revue
internationale de classe B
Variante 3 : au moins (01) publication dans une revue
internationale de classe B et (02) Communications
internationales avec actes édités.
Variante 4 : au moins (01) publication dans une revue
internationale de classe B et (01) Publication nationale.

N.B : Tout article présenté ne peut être comptabilisé dans


le dossier de soutenance d’une thèse de doctorat
que si le candidat est premier auteur ou à défaut s’il est
précédé par son directeur de thèse
Conditions de soutenances d’habilitation universitaire :  
 Les publications présentées doivent être :
- soit dans la continuité du travail de thèse et non
versées dans la thèse
- soit en dehors de la thèse et réalisées après
la soutenance de la thèse.
 Les variantes retenues sont :
Variante 1 : au moins (01) publication dans une revue internationale de classe A
+ (01) communication internationale + (01) master soutenu + (01) polycopié
Variante 2 : au moins (02) publications dans une revue internationale de classe
B + (02) communications internationales avec actes édités + (02) masters
soutenus + (01) polycopié.
Variante 3 : au moins (01) publication dans une revue internationale de classe
B + (02) communications internationales avec actes édités + (03) masters
soutenus + (01) polycopié.
Variante 4 : au moins (01) publication dans une revue internationale de classe B
+ (01) publication nationale + (03) masters soutenus+ (01) polycopié.

N.B :
-Tout dossier présenté doit comporter au moins un ou deux articles (selon la variante retenue)
où le candidat est premier auteur.
-Les dossiers de demande d’habilitation universitaire doivent être déposés, pour étude,
au niveau des départements.

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