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chap 3

Risques liés aux HC


Incendie/ explosion

Manutentions R. chimique
Risques liés
aux HC

R. Physiques
R. Electrique
I. incendie
• combustion incontrôlée
dans le tps.
• une réaction chimique
d’oxydation d’un
combustible par un
comburant.
• Elle nécessite une
source d’énergie.
a. Comburant
• Oxygène de l’air : le comburant le plus courant,
sa composition volumique dans l’air est de 21%.

• Autres Comburants
Protoxyde d'azote (N2O)
Monoxyde d’azote (NO)
Trifluorure de chlore (ClF3)
Acide nitrique (HNO3)
Nitrate de sodium (NaNO2)
Peroxyde d’hydrogène (H2O2)
Chlorate de sodium (NaClO3)
b. Combustible

• Gaz ou vapeurs : hydrogène, HC gazeux, H2S…


• Gaz liquéfiés: propane, ammoniac, butadiène….
• Liquides, gouttelettes, aérosols : Alcools, HC
liquides, cétones, aldéhydes, solvants.
• Solides massifs, poussières: Polystyrène,
polyéthylène, soufre, certains métaux (fer, aluminium,
sodium, magnésium)

c. Source d’énergie
 (flamme, étincelle …..etc.)
2. Paramètres d’évaluation du risque
d’inflammabilité

• Point éclair (flash point) 

Température (T0) à laquelle un HC émet


des vapeurs en quantité suffisante pour
que leur mélange avec l'air soit
inflammable. La combustion ne peut
pas s'entretenir d'elle-même
Selon le point d´éclair, on distingue les liquides:

Extrêmement inflammables

PE < 0°C

(essence, benzène, acétone, éther)


Facilement inflammables

0°C < PE< 21°C

(éthanol, toluène)
Inflammables

21° C < PE < 55°C


(xylène)
Combustibles

PE > 55°C

(Gasoil)
Produits T° point éclair
Essence auto - 40 °
Benzène - 11 °
Hexane - 22 °
Acétone - 18 °
Méthanol 11 °
White spirit + 27 °
Gasoil + 65 °
Huile de graissage > 160 °
• Température d’inflammation 

Température (T1) à laquelle un HC


émet des vapeurs en quantité
suffisante pour former avec l'air un
mélange inflammable tel que la
combustion puisse s'entretenir d'elle-
même.
T1 > T0 de 1 à 3°C environ
Température d’auto – inflammation 

Température (T2) à partir de laquelle


les vapeurs émises par un
hydrocarbure s'enflamment
spontanément.
Limites d’inflammabilité

La zone d’inflammabilité est


délimitée par deux limites : limite
inférieure d’explosivité (LIE) et
limite supérieure d’explosivité
(LES)
Zone 1 : mélange trop pauvre en gaz
combustion impossible.
Zone2 : mélange en proportion convenable
combustion peut se
développer
Zone3 : mélange trop riche en gaz
combustion impossible
Quelques exemples de LIE/LSE
5,0 15,0
Méthane
2,2 10,0
Propane
1,9 8,5
Butane
1,5 7,8
Pentane
1,2 7,5
Hexane
Heptane 1,2 6,7
1,0 7,6
Essence super
0,7 5,0
Kérosène
Gas Oil 6,0 13,5
4,1 74,0
Hydrogène 4,3 46,0
H²S
2,7 34,0
Ethylène
2,5 81,0
Acétylène
0% %VOL 100%

REMARQUES :
Ces limites sont valables à T°AMBIANTE ( entre 15°C et 20°C )
16
Energie d’inflammation

C’est l’énergie minimale de l’étincelle


qui provoque l’inflammation d’un
mélange gazeux combustible.
Ex: Ethylène = 0.07 (MJ)
Acétylène = 0.017 (MJ)
• les sources d'inflammation

Dans la zone d’inflammabilité, un apport


d'énergie, même très faible, déclenche le
mécanisme de combustion, cet apport est fait
par :

a. Flamme
créé par une soudure, une allumette, une
cigarette …
b. Elévation de température
Elle peut amener le combustible à sa température
d’auto – inflammation.

c. Etincelles
• Elles sont provoquées par des chocs de
métal/métal, métal/béton sec, métal/pierre.
• Postes de soudages
• Matériels électriques
d. Composés pyrophoriques

Ils s’oxydent rapidement au contact de l’air et


dégagent suffisamment de chaleur pour
s’enflammer spontanément (phosphore, sulfure de
fer….).
e - Autres sources d’inflammation
• foudre
• compression et ondes de chocs
• rayonnements ionisants
4. Propagation de l’incendie

un foyer d’incendie, souvent peu important à l’origine, peut


engendrer un incendie de grande envergure en fonction de divers
facteurs, dont :

• La quantité de combustibles présents.


• Le pouvoir calorifique du combustible
• Les produits de décomposition
• Le degré hygrométrique
• La ventilation et à la circulation des gaz
• La nature du site.
Modes de propagation
L’extension du feu s’effectue par transport
d’énergie par :

 Conduction
 Convection
 Rayonnement
 Projection
• Conduction
la chaleur est transmise par contact direct
entre solides, des parties chaudes vers les
parties froides, jusqu’à uniformisation de la
température.

• Convection
Transfert de chaleur par mouvement
ascendant d’air réchauffé.
• Rayonnement
Plus un matériau a une température élevée, plus
il émet d’énergie sous la forme RI
Ce rayonnement est absorbé, et se transforme
en chaleur dans l’élément récepteur.

• Projection
Des objets enflammés emportés par le vent ou
projetés par une explosion, peuvent créer de
nouveaux foyers distants. 
5. Classes de feu

Classe Classe Classe Classe


A B C D
a. Feux de classe A

Feux de matériaux solides


dont la combustion entraîne
la formation de braises (bois,
tissus, carton, papier).
Leur extinction se fera par
refroidissement afin de
diminuer l’énergie
d’activation. (eau)
b. Feux de classe B

Feux de matières liquides


inflammables. (essence,
alcool, huile, vernis, peinture
graisse).
Leur combustion nécessite
une grande quantité d’O2:
extinction par étouffement.
c. Feux de classe C

Feux de gaz combustible


- propane
- butane
- méthane
- hydrogène
- acétylène
d. Feux de classe D

Sont des feux de métaux


inflammables, tels le
sodium, le magnésium et
l’aluminium.
Pour éteindre ces feux, il
faut utiliser des poudres
spéciales
Les agents extincteurs
 L’eau

 La mousse

 Les poudres

 Le CO2
1. L’eau
L'eau pulvérisée

Feu de classe A
Refroidissement.
Protection contre
l'intensité du
rayonnement du foyer
en créant un "écran"
protecteur.
Eau pulvérisé + additif  

(Additif : AFFF)
Feu de classe A, B
Refroidissement +
étouffement (grâce à l’additif)
Feux électriques jusqu'à
1000 V.
 
2. La mousse

• Eau + émulseur + air


• Utilisée pour les feux de type B.
• Efficace pour les feux
d’hydrocarbures en nappe.
• Agit par étouffement et
refroidissement.
3. CO2

• Utilisé pour les feux de type B et C.


• Convient parfaitement pour les
feux électriques.
• Agit par soufflage, refroidissement
et étouffement.
4. Les poudres 
Ce sont des produits chimiques (bicarbonate de
sodium, potassium, phosphate d’ammonium...).

• poudre B C 

composée principalement de bicarbonate de


sodium ou bicarbonate de potassium (85-95 %).
Feux de classe B et C et feux d’origine
électrique, agit par inhibition.
 
• poudre A B C (dite polyvalente) 

composée principalement (jusqu'à 95 %) de


sulfate d’ammonium, bicarbonate de sodium  
  feux A, B, C et feux d’origine électriques.

• poudre D

Poudres spéciales pour les feux de métaux


(Chlorure de sodium, phosphates de calcium) 
5. Les halons 

• HBFC, HCFC, HFC….


• Plus efficace que le CO2.
• Agit par inhibition.
• Feux B et feux d’origine électrique .

(en voie de disparition : substances appauvrissant la


couche d’ozone)
l’Algérie a ratifié le protocole de Montréal.
6. Les gaz inertes  

• Argon, azote ;
• Agissent par étouffement.
• Feux d’origine électrique
7. Le sable 

Utilisé pour stabiliser l’écoulement


de liquides inflammables.
classe matières Agent extincteur mode d'action

A solides eau pulvérisée refroidissement


poudre polyvalente étouffement
choc
souffle
B Liquides poudre refroidissement
inflammables mousse ecran
neige carbonique CO2 inhibition de la
halons réaction chimique
C gaz poudre isolement
halons étouffement
CO2 écran
D métaux sable écran
poudres
Les Mousses Extinctrices

La mousse est l’agent extincteur le plus


utilisé dans le monde de l'industrie
pétrolière car elle est très efficace sur
les feux d'hydrocarbures,  et aussi sur
les feux de solvants et d'alcools.
Types de mousse

a. La mousse chimique

Elle est obtenue par mélange, en proportions


convenables, de :

• un acide (HCl, H2SO4, CH3COOH…)


• une base (NaCO3)
• un « moussant» (suc de réglisse, savon…)
La réaction donne :
• du gaz carbonique
• de l’eau
• un sel neutre de soude (mousse)

b. La mousse physique

La mousse physique est l’agent extincteur principal des


feux de liquides inflammables.
La mousse physique est obtenue avec :
• de l’eau
• de l’air
• un émulseur

Eau sous pression + Emulseur + Air

Pré mélange
solution moussante

Mousse
Schéma de production
avec pré mélangeur

Pré
mélangeur
aspiration Mousse
émulseur
3 ou 6 %
EMULSEUR

Eau sous Pré Air


pression mélange
• Emulseur

L’émulseur est une préparation liquide


concentrée qui se dilue dans l’eau à la
concentration d’emploi spécifiée pour former la
solution moussante.

Il existe deux types d’émulseurs :


• les émulseurs protéiniques (corne animale)
• les émulseurs synthétiques (tensioactifs)
Les émulseurs pour les feux d‘HC

• Les protéiniques standards


• Les fluoro-protéiniques standards et les
polyvalents
• Les synthétiques standards et les polyvalents
• Les filmogènes appelés AFFF synthétiques
standards et polyvalents
• Les filmogènes appelés FFFP fluor-protéiniques
polyvalents
Modes d’action des mousses

oxygène
Etouffement :
Empêche l’apport carburant
d’oxygène vers le liquide

Ecran : vapeurs
Arrête l ’émission de carburant
vapeurs inflammables

Refroidissement :
grâce
à l ’eau qu’elle contient carburant
Valeurs caractéristiques des
mousses et émulseurs

a. Le taux de foisonnement

On appelle taux de foisonnement, le rapport du


volume de mousse produite sur le volume de
solution  moussante utilisée.
Taux de Foisonnement :

mousse
TF =
solution moussante

Bas Foisonnement : TF < 20

Moyen Foisonnement : 20 < TF <200

Haut Foisonnement : TF > 200


Mousse à BF
(TF < 20)
C'est une mousse lourde
produite par des lances ou des
canons et peut être projetée à
de grandes distances.
Elle est peu sensible aux
conditions atmosphériques et
assure une couverture
résistante. C’est la mieux
adaptée contre les grands feux
HC.
Mousse à MF
(20 < TF < 200)
• Elle est produite par des lances ou
générateur avec une projection de
quelques mètres.
• Elle est plus sensible aux intempéries,
sa résistance à la ré-inflammation est
inférieure à celle de la mousse BF.
• Déversoirs de cuvette de rétention
• Noyage de petits volumes (hauteur de
2m maxi)
• Dans des petites enceintes confinées.
Mousse à HF
( TF > 200)

• Elle permet de "noyer" de


grands volumes, mais:
• Résiste moins bien au feu
que les autres mousses et
• Peut être dispersée par le
vent.
• Elle est donc utilisée en
intérieur (ex: entrepôts de
stockage de solvants...).
Lances à mousse Lances canon
b. Concentration

Concentration (en %) :

émulseur
C=
solution moussante

En règle générale le taux de concentration est de


3 ou 6 %
c. Taux d ’application
Il correspond au débit de solution moussante
exprimé en l/m²/mn qui permet l’extinction de la
surface en feu.

Taux d ’application ( en l/m²/mn ):

débit de solution moussante


T.A =
surface en feu
Le TA peut varier en fonction de plusieurs
paramètres :

- la nature de l’émulseur,
- la nature du produit en feu (plus il est volatil et
plus l'extinction sera difficile)
- la catégorie du produit ( essence, fuel, huile,
alcool….. etc. )
- la température du liquide ( temps de combustion
avant extinction)
- l'épaisseur du liquide en feu.
Tableau à titre indicatif du TA

Emulseur TF T.A TC
(l/mn/m2)

Protéinique BF 5 5%

Fluoro-protéinique BF 4 5%
Synthétique MF 1,5 3%
AFFF BF 2,5 3% à 6%
d. Taux de temporisation

Le taux de temporisation en l/m2/mn est égal à la


moitié du taux d’application d’extinction.

Ce taux réduit permet (en attendant les renforts


nécessaires pour l’extinction) de :

- réduire le flux thermique émis par le feu


- diminuer les risques de propagation
- éviter les risques d’explosion
e. Taux critique

C’est le taux d’application en l/m2/mn au-


dessous duquel il est impossible d’éteindre un
feu quelque soit le temps d’application de la
mousse.
Le taux critique varie surtout en fonction :
• de la nature du liquide combustible,
• de la température du liquide combustible,
• de l’épaisseur de la couche en feu,
• du mode d’application de la mousse.
II. Typologie des incendies d’ HC

1. BOIL OVER

2. BLEVE

3. UVCE
1. BOIL OVER

Le boil over est observé lors d’un incendie


de certains HC contenus dans un réservoir
à ciel ouvert.
Une soudaine augmentation de l’intensité
du feu est observée, accompagnée de
l’expulsion de l’HC hors du réservoir
Ce phénomène est caractérisé par
l’extension des flammes et la formation
d’une boule de feu.
Conditions de formation
d’un boil-over
• Température d’ébullition moyenne (interface
hydrocarbure/fond d’eau) suffisamment élevée
T°ébul > 120°C

• Viscosité supérieure à celle du kérosène à


120°C soit νHC> 0,73 cSt

• Présence d’eau dans le réservoir


Deux types de boil-over

1. Boil Over « classique »

2. Boil Over « couche mince »


1. Boil Over « classique »

a. Naissance d’un feu de bac

En début d’incendie du bac, le


produit occupe tout le volume
du bac avec une composition
quasi-homogène.
b. Distillation et formation d’une onde de
chaleur

• Le rayonnement des flammes


provoque une distillation du
liquide.
• séparation des coupes légères
des coupes plus lourdes.
• Migration des coupes lourdes
vers le bas.
• Formation d’une onde de
chaleur (200 °C).
c. Effet piston

• L’onde de chaleur
provoque une vaporisation
brutale de l’eau.
• Augmentation importante
de volume
• joue le rôle de piston en
mettant en suspension le
liquide inflammable restant
dans le bac.
d. Débordement et formation d’une boule
de feu

• Une partie du liquide


déborde du bac.
• une autre partie se
fragmente en gouttes et
se vaporise en traversant
les flammes pour former
une boule de feu
2. Boil Over « couche mince »

La zone chaude
(T>100°C) peu épaisse
progresse vers le fond
du bac à mesure que le
produit se consume à la
même vitesse que la
surface du liquide.
• le combustible situé en
dessous de cette zone est
consumé il y a contact avec
l’eau.
• Le contact provoque la
vaporisation de l’eau.
• Cette vaporisation brutale
conduit à une augmentation
importante de volume.
• joue le rôle de piston en
mettant en suspension le
liquide inflammable restant
dans le bac.
Une partie du liquide
déborde du bac et une
autre est mise en
suspension en se
fragmentant en gouttes et
en se vaporisant en
traversant les flammes
pour former une zone de
combustion vive.
Similitudes et différences
« classique » / « en couche mince »

La similitude

l’évaporation brutale d’une couche d’eau en


fond de réservoir qui entraîne la projection
enflammée du produit.
Les différences

Boil-over classique Boil-over en couche mince

• • Aucune onde de chaleur


Onde de chaleur
• Descente de la couche d’HC
• Distillation de l’HC en feu (T > 100°C)
• Moussage • Pas de moussage
• Boule de feu • La boule de feu est plus «
petite »
• Effets dépendent
• les effets ne dépendent pas du
de la quantité d’HC niveau de remplissage du bac.
2. Le BLEVE

Boiling Liquid Expandind Vapour Explosion.

« Explosion due à l’expansion des


vapeurs d'un liquide en ébullition »

Définition
Le BLEVE est une explosion qui se produit à la
rupture d’un équipement contenant un liquide
dont la tension de vapeur est très supérieure à
la pression atmosphérique.
Trois principales causes du BLEVE :

• un impact mécanique
• une agression thermique
• le surremplissage du réservoir.
BLEVE froid

• impact mécanique
• su-remplissage du réservoir
• augmentation de la température
• dilatation du liquide
• augmentation de la pression
• rupture du réservoir
BLEVE chaud

• Réservoirs liquides pressurisés soumis à un


rayonnement thermique
• Augmentation de la température
• Température nettement supérieure à la
température d’ébullition
• Dépressurisation provoquant une ébullition
violente du liquide
• Vaporisation quasi-instantanée du liquide
Conséquences du BLEVE

• Effets missiles : propulsion de fragments

• Effets de surpression : onde de surpression

• Effets thermiques : inflammation du mélange


avec l’air et génération d’une boule de feu
Exemple BLEVE

Etape N°1 :

Réservoir soumis à un rayonnement dû à un


incendie.
Etape N°2 :

L'élévation de la température du liquide


entraînant un phénomène de vaporisation
donc une augmentation de la pression du ciel
gazeux.

Diminution du niveau de liquide


P
T
Etape N°3 :

La pression interne et l’effet de la température


extérieure, la paroi de la citerne cède.
Etape N°4 :
rupture de l’enceinte suivie d’une explosion.

P
Effet missile
Produits concernés

• Gaz liquéfiés combustibles

(propane, butane, propylène, butène, acétylène,


ammoniac, oxyde de propylène…etc.)

• Gaz liquéfiés non combustibles


(CO2, N2, O2, Cl2, Hélium, …)
Equipements concernés

Le BLEVE concerne les équipements aériens


contenant ces gaz liquéfiés sous pression

• Stockages fixes : cigare, sphère


• Engins de transport : camions, wagons, navires
• Tuyauteries
• Bouteilles d’échantillon, bouteilles petit vrac
3. UVCE
Unconfined Vapour Cloud Explosion
« Explosion d’un nuage de gaz en atmosphère libre »

Un nuage de gaz combustible répondant aux critères


d'explosibilité (teneurs en combustible et en oxygène
comprises dans le domaine d'inflammabilité) à l'air libre
rencontre un point chaud.
Le phénomène d'UVCE se déroule comme suit:

• fuite d'un gaz combustible liquéfié ou évaporation


d'une flaque de liquide inflammable
• mélange de ce rejet avec l'oxygène,
• déplacement du nuage hautement inflammable.
• inflammation du nuage lors de la rencontre avec
une source de chaleur.
• formation d’une onde de pression qui provoque le
phénomène de déflagration.
Un UVCE génère plusieurs effets :

• Une boule de feu qui consume ou


endommage ce qui se trouve à l'intérieur.
• Un rayonnement thermique sur le
voisinage immédiat de la boule de feu.
• Des effets de pression plus ou moins
importants suivant l'encombrement du lieu
de l'accident.
3. Effets de l’incendie

a. Fumées et gaz

• Risque thermique
Brûlures de la peau ou du système respiratoire
par inhalation de gaz chauds.

• Asphyxie
Diminution de la concentration d’oxygène dans
l’air
• Opacité
Gène pour l’évacuation et l’intervention

• Toxicité des produits de la combustion

- Gaz toxiques : CO
- Gaz anoxiants purs : CO2
- Gaz à effet corrosif : Cl2, HN3, H2S….
b. Flammes et chaleur
la température des flammes est de 600 à
1200°C. à leur contact, les brulures sont
immédiates:

• 1er degré : atteinte superficielle


• 2eme degré : destruction de l’épiderme
• 3éme degré : destruction de l’épiderme et du
derme.

Effet lumineux des flammes sur les yeux.


Risque d’anoxie 
% d’02 Effets

17 Accélération du rythme cardiaque


Baisse de la vision nocturne
16 vertiges
15 Troubles de l’attention
Perte du contrôle de la motricité
12 Perte de conscience
Lésions cérébrales irréversibles
10 Incapacité à se mouvoir
nausées, vomissements,
6 Mouvements convulsifs
Mort en 5à 8mn
Autres effets de l’incendie

• Effets sur les structures

Effondrements des bâtiments et des biens de


l’entreprise.

• Effets économiques et sociaux

Arrêt temporaire de l’activité (cout + stress)


• Effets sur l’environnement

Pollution des eaux par les produits extincteurs


(mousse).

Pollution de l’air par les gaz de combustion.


III. Protection et lutte contre
l’incendie
Définition
C'est la recherche, l'application et le contrôle des
moyens et méthodes permettant d'éviter
l'éclosion et la propagation d'un incendie, de
manière à en limiter les conséquences directes
ou indirectes sur les personnes ou sur les biens.
 
Moyens:
• Prévention
• Détection
• Intervention
1. Prévention
Veiller à ce que le combustible, le comburant et
la source d’inflammation ne forment jamais des
conditions favorables à une explosion :

a. Suppression du comburant 

• suppression de l’air par des toits flottants dans


les bacs d’hydrocarbures,
• substitution par un ciel de gaz neutre pour les
liquides hautement inflammables
b. Suppression du combustible 

• ventilation suffisante des locaux susceptibles


de contenir des gaz inflammables (maintien du
mélange gaz-air en dessous de la LIE),
• détection de fuites de gaz ou de liquides
inflammables,
• aspiration des poussières combustibles .
c. suppression de la source d’inflammation 

• éloignement ou suppression de toute source de


chaleur,
• utilisation de matériels électriques isolés,
adaptés aux atmosphères explosibles (ATEX),
• permis de feu (liste de points à vérifier afin de limiter
les incendies et explosions lors de travaux par point
chaud) (voir modèle)
• Le système de sécurité incendie (SSI) 

Il est composé du système de détection


incendie (SDI) et du système de mise en
sécurité incendie (SMSI).

SSI = SDI + SMSI


C’est un ensemble d’appareils qui servent a
surveiller chaque point de l’installation pour
prévenir instantanément la naissance d’un
incendie;
lorsqu’il a décelé l’incendie, le SSI actionne
tous les organes liés à la sécurité incendie.

exemple:
• fermeture des portes coupe-feu,
• mise en marche des ventilateurs de désenfumage
• alarme etc.…
DMA DAI

Si
Feu COMPARTIMENTAGE

ECS
E.C.S
ECS

S.D.A.I
Fermeture porte Fermeture des
coupe -feu clapets

DESENFUMAGE

D.A.S
D.A.S
Moteur de Ouverture des
d é senfumage volets
S.M.S.I
EVACUATION
5 mini
max

Mise en route D é verrouillage


du processus des issues de
d ’alarme secours

U.G.A
UGA U.S
US U.C.M.C
UCMC D.S
DS
La détection

Un système de détection a
pour rôle de déceler,
signaler et localiser
l'incendie.
Les phénomènes physiques
détectés sont :

Fumée , Flamme, Chaleur.


Déclencheur manuel d'alarme
incendie

Il s’agit en général de
déclencheurs manuels disposés
dans certains locaux et dans les
circulations.
Intervention contre les sinistres

a.Les appareils d’extinction

• l´extincteur
• la lance à incendie
Les extincteurs

Appareils contenant un agent


extincteur (eau, eau + additif,
poudre, etc.) qui servent à
attaquer un début de feu.

En fonction de leur masse, ils


sont portatifs (inférieur à 16
kg), portables ou sur roues.
Un extincteur n’est efficace
que s’il est adapté au feu
qu’il doit éteindre..
• EAU

• POUDRE

• CO2
Extincteur à eau

• Agent extincteur: EAU


• Effet: Refroidissement.
• Feux de classe : A
• DANGER : choc électrique si
utilisé sur des circuits alimentés!
Efficace pour tout type de feux:
Classe A B et C
Effet: Etouffement et interruption
de la réaction chimique.
Réduit le risque de re-ignition.
• Feux classe B et C
• Feux d’origine électrique.
Agent extincteur : CO2
Effet : Étouffement et
refroidissement
Goupille de sécurité
Gâchette
Indicateur de pression
Fiche d’instructions:
-Type (Eau, C02, Poudre)
-Classification (A, B, C)
-Instructions d’utilisation
ou mode opératoire
Extincteur à pression permanente
Extincteur à pression auxiliaire
Comment éteindre un
feu?

•Dos derrière la direction


du vent

•Attaquez la base des


flammes de l’extérieur
vers l’intérieur.
1. TIRER la goupille
2. VISER la base du feu
3. PRESSER la gâchette
4. BALAYER l’agent extincteur

D’un coté à l’autre


b. Hydrant

Un hydrant est une


bouche d´incendie,
raccordée à une conduite
d´eau.
Les conduites des
hydrants peuvent être
sous terre ou en surface
c. dévidoir (R.I.A)

Un dévidoir ou « Robinet
d’Incendie Armée », se
compose d´un tuyau
enroulé sur un tambour,
relié à une conduite d´eau.
On l´utilise uniquement
pour éteindre des feux de
classe A
d. les colonnes incendie
• Les colonnes sèches 
 
Ce sont des tuyauteries fixes
et rigides destinées à faciliter
l’intervention.
un raccord d’alimentation
permet l’alimentation de la
colonne en eau.
• b. Les colonnes humides 

Composées de :
une réserve d’eau alimentée en eau potable, un
dispositif d’alimentation, une colonne en charge
par escalier.
e. les portes coupe-feu

Ces portes cantonnent les


fumées, flammes et chaleur
pendant un temps précis.
Asservies à la détection, elles
se ferment seules en cas de
déclenchement d'alarme.
Les boutons d'arrêt d'urgence

Ce sont des boîtiers fixes de


couleur rouge identifiés
(exemple : coupure d’urgence
du gaz) et généralement
munis d'une vitre cassante qui
déclenche une action
spécifique : coupure
d'électricité, coupure de la
ventilation, etc.
Explosimètre

• L’explosimètre est un appareil


portatif, qui permet de détecter la
présence d’un gaz ou de vapeurs
combustibles dans l’air
• Il permet de déterminer
• la LIE,
• le % d’oxygène
• Un ou plusieurs toxiques : (H2S,
CO, Cl2, NH3
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