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DROIT DES TIC

COURS L3 RT-ASUR/INPTIC

STEEVEN AHAVI
JURISTE D’AFFAIRE/TIC,

CONSULTANT LEGALEXPERTISE
INTRODUCTION
Les dernières années du deuxième millénaire sont marquées par l'entrée de
l'humanité dans l'âge de l'information et de la connaissance numérique par la
venue des Nouvelles Technologies de l'information et de la Communication
(NTIC); ce qui donnera naissance à la société de l'information: d’où une
importante innovation.
1- Société de l’information
Consacrée en 2005 à Tunis sous l’égide de l’ONU et de l’UIT, elle désigne l’État de la société dans
lequel les TIC jouent un rôle fondamentale en insistant sur l’idée de circulation de l’information
comme condition nécessaire à la démocratie, se matérialisant par le foisonnement des réseaux, le
perfectionnement des terminaux et les nouveaux services qui y sont associés.

On lui préfère cependant (UNESCO) la notion de « société de la connaissance » (Knowledge


society) ou encore « société du savoir », pour insister sur les dimensions sociale, culturelle,
politique, éthique et sur la diversité des formes de savoir.
Elle se caractérise par l’immatériel, où le savoir et la flexibilité seront des
éléments déterminants, et entrainent des mutations fondamentales qui sont
autant des défis.
D’où la distinction aisée entre société de l’information et société agricole ou
industrielle: « le point central de l’activité économique se déplace de la
production des objets physiques au traitement des données et des symboles »
(Marc Uri Porat, 1978)
- L’immatériel: La numérisation de l’information (traduction en langage binaire de toute information: son, image, texte,
symbole…) rend possible la ‘‘Convergence’’ entre l’informatique, les télécommunications et l’audiovisuel.
- Le savoir:
sur le plan industriel, on parle de contenu, eu égard de la compétitivité entre les acteurs du multimédia, et d’autres
professions s’intéressant au nouveau marché du numérique telles que les banques ou les compagnies d’assurance;
sur le plan micro-économique on parle d’information: les entreprises migrent inéluctablement vers le monde des réseaux
(flux d’information aboutissant à la décision d’achat : catalogues électroniques, télé-achat…; flux financier ou monétaire
de règlement de l’achat : monnaie électronique, télépaiement…; flux administratif liés à la réalisation de l’achat: édition
de document informatisés…). S’adapter à la SI est gage de recalibrage pour les entreprise, réduisant ainsi le temps et les
coûts de commercialisation (transport, stockage, distribution, administration);
sur le plan social, d’abord l’information n’est plus monopolisée diffusée du haut vers le bas par les élites, les groupes de
presse, les mass-média; chacun dispose d’agent de connaissance, de bibliothèque, de documentaliste virtuel capable
d ’écrémer l’information sur les réseaux pour un coût dérisoire. Par la même, chacun peut apporter aux autres sa propre
connaissance. En effet, l’axiome fondateur d’internet est « si tu ne sais pas, demande; si tu sais, partage ».
- La flexibilité: cette société fait naitre une besoin de formation exponentielle où la valeur ajouté est produite par le savoir
2-TIC
Au sens large, expression désignant l’ensemble des techniques de l’information, de l’audiovisuel, des
multimédias, d’internet et des télécom qui permettent aux utilisateurs de communiquer, d’accéder aux
sources d’information, de stocker, de manipuler, de produire et de transmettre l’information sous
différentes formes: texte, musique, son, image, vidéo… Dans le domaine juridique on parle de
« communication électronique »
Au sens strict, Il s’agit d’un ensemble de ressources techniques nécessaires à la mise en œuvre des services
de l’information et de la communication pour produire, manipuler, convertir, stocker, gérer, transmettre et
retrouver l’information et pour communiquer (réseaux informatiques; équipement informatique; réseaux,
infrastructures, systèmes et terminaux de télécom;
3- Convergence numérique
Jusqu’au début des années 90 coexistaient trois types de réseaux, trois industries distinctes avec chacune
son architecture particulière, une technologie de transmission, un débit spécialement adapté à ses besoins,
sa propre culture, ses propres métiers: les télécom était préoccupé par les questions réseaux, l’informatique
par les capacités de calcul et l’audiovisuel était pénétrée par les logiques de la culture et de l’art.
La numérisation a pour effet de brouiller les frontières sectorielles. Aujourd’hui les signaux liés au
téléphone, à la télévision et aux services informatiques sont tous convertis sous une forme numérique et
sont, d’un point de vu technique, identiques, et peuvent être fournis sur le même support. On parle alors de
Convergence.
- Convergence des contenus (ou numérisation) qui supprime les différences entre
les substances;
- Convergence des supports (ou intégration) qui réunit tous les médias sous le
même régime opérationnel;
- Convergence des utilisateur (ou globalisation) qui transgresse les frontières (ils
ont accès à du contenu, à des services et à des application sous de multiples
plates-formes, ce qui accroit la versatilité et la sophistication de l’accès à
l’information et de l’utilisation des communications – SMSI, CES, NU, Genève,
Juillet 2018)
La convergence s’accompagne de nombre d’innovations incessantes qui
proposent de nouvelles applications et de l’émergence de nouveaux terminaux
et acteurs importants: la divergence accompagne la convergence dans une
processus qui semble inépuisable. On observe ainsi le basculement dans une
nouvelle économie : l’économie numérique
4- L’économie numérique
Même si la littérature en la matère est riche et variée, il nexiste cependant pas de définition unanimement admise car englobant des
secteur d’activité particulier et des concepts différents.
Selon le Australian Bureau of Statistic il s’agit du «réseau mondial des activités économiques et sociales qui sont activées par des
plates-formes telles que les réseaux Internet, mobiles et de capteurs, y compris le commerce électronique. Activées également par
des efforts pour atteindre l’efficacité et la productivité dans le processus de production, les stocks et la gestion des connaissances ».
L’INSEE l’assimile au secteur producteur des TIC: «Le secteur des TIC regroupe les entreprises qui produisent des biens et services
supportant le processus de numérisation de l’économie, c’est-à-dire la transformation des informations utilisées ou fournies en
informations numériques (informatique, télécom, électronique, audiovisuel)
L’économie numérique est transversale et impact tous les secteurs d’activité; Elle est à l’origine de secteurs innovants et a rendu
d’autres secteurs dépendants de celle-ci et présente de nombreux facteurs et enjeux.
5- Les facteurs de déploiement des TIC
• Facteurs économiques:
- Le développement des activités du secteur tertiaires au détriment de celles primaires ou
secondaires a accentué le besoin de traitement de l’information et de communication des
entreprises. Selon une étude de la Banque Mondiale, les entreprises qui ont davantage
recours aux TIC sont plus productifs, connaissent une croissance plus rapide et d’une
meilleure rentabilité. « la diffusion des technologies de l’information représente l’exemple
le plus fragrant de la pénétration intersectorielle des progrès » (Mara C. HARVEY).
• Facteurs sociaux
De manière général, les TIC ont modifiés les habitudes individuelles, bouleversé les usages familiaux, académiques, médicales, etc.
- Les nouveaux modes d’éducation favorisent l’utilisation d’ordinateur et de logiciel plus ou moins complexes (UNESCO – Les Tic et l’éducation dans le monde:
tendances, enjeux et perspectives);
- l’usage des Tic intervient aussi bien pour un usage professionnel que pour un usage privé (Agir avec les Tic entre sphère privée et professionnelle, Alexandre
MALLARD)
- Le poids financier des ménages quant à l’usage et la consommation des Tic entre les années 1970 (diffusion de la téléphonie fixe) et les années 1995 (téléphonie
mobile et internet)
- Le privilège de l’usage des terminaux haut débit (ordinateur personnel et téléphone 3/4G) pour la Tv, internet et la radio au détriment des terminaux traditionnels
- Le téléchargement illégal recul face à l’usage de plus en plus fréquent du streaming, les jeux en ligne (mais en consommant de la bande passante et de l’énergie)
- Le recours aux MOOC (massive open online course, en français formation en ligne ouverte à tous ou FLOT , ou encore cours en ligne ouverts à tous et massif ou
CLOM) et aux Webinars (« web binaire », conférence en ligne web seminaire) changent les relations sociales pour des centaines de millions de personnes mais
augmente la consommation d’énergie et de l’internet
• Facteurs commerciaux
- l’essor des offres commerciales des services de l’information et de la communication GAFA (géants du web ou du
numérique, expression désignant la quinzaine d’acteurs mondial d’internet caractérisés par la création de base de
données volumineuse au chiffre d’affaire considérable: Airnbnb, Alibaba, Amazon, Apple, Facebook, Google,
LinkedIn, Microsoft, Netflix, Twitter, Uber, Yahoo, etc.) a conduit à l’évolution des coûts des systèmes des Tic et du
développement de la concurrence avec l’émergence de nouveaux fournisseurs de services (bouquets de service aux
tarifs forfaitaires abordables qui incluent les appels téléphoniques illimités, un accès à internet haut débit et un accès
à des chaines de télévision
- La diminution constante de la part de revenus issue de la téléphonie vocale contre l’accroissement de celle venant
des services de données et de l’internet (Les opérateurs de télécom ne cherchent plus à vendre des minutes de
communication mais de la bande passante et des services à valeur ajoutée).
• Facteurs techniques
- l’augmentation de la capacité de transmission avec le déploiement de la fibre
optique pour un système d’accès à internet haut débit;
- La création de la convergence numérique avec la possible numérisation
d’informations de toute nature
6- Les enjeux des TIC • Problème de sécurité des systèmes d’information et
du domaine de la vie privée (Cybercriminalité)

• La gouvernance de l’internet
• La nécessité de formation du personnel • L’exercice se la liberté d’expression dans les réseaux
• Cout de la modification des structures par la sociaux
réorganisation du travail, par la surabondance de
• La mise en danger de la propriété intellectuelle
l’information
• La nécessité d’un cadre règlementaire et
• La lutte contre la fracture numérique (source de institutionnel tangible et fiable
nouvelles inégalités)

• L’usage des TIC en milieu professionnel, frontière


entre travail et vie privée

• L’adaptation du contenu ciblé pour l’éducation et la


distraction du public vulnérable

• Problème en matière d’éthique et de déontologie


Aujourd'hui, les Tic apparaissent comme un boulevard d’opportunités pour les sociétés
contemporaines dont les dérives sèment la nuance.
Considérés comme des merveilles pour certains: « il faut simplement comprendre que les
Tic sont des outils d’éducation et non des cadres ou instances éducatives telles que la
famille, l’école, la rue ou les groupes de pairs » (Souleymane GOMIS, Professeur au
département de sociologie de l’UCAD);
Ils sont craints par d’autre, car source de nouvelles formes de délinquance : « les Tic ont
de quoi susciter des craintes. Ce qui me fait le plus peur aujourd’hui, ce sont les
portables où les enfants peuvent voir des images pornographiques et n’importe quoi.
Cela est dangereux pour l’éducation de nos enfants » s’inquiètent les parents. Mais le
paysage en dit long: harcèlement, insulte, atteinte à la vie privée, cybercriminalité…
Le cadre institutionnel et règlementaire
des TIC
Jusqu’à la fin des années 1990, on observait un faible besoin de
règlementation car les sévices de télécommunication étaient assurée par un
seul opérateur dit « opérateur historique », qui était généralement une
entreprise ou administration étatique et bénéficiait du monopole, ce qui
permettait à l’Etat d’être à la fois opérateur et régulateur.
La donne a changé pendant les années 1980 à 1990.
• D’abord la critique sur l’intéressement de l’Etat au secteur des infrastructures en particulier et le
secteur économique en général.
• Ensuite la privatisation des opérateurs historiques conduit à l’importante nécessité de définir les
droit et obligation de cet opérateur par le gouvernement
• Enfin, l’ouverture du marché à de nouveaux opérateur nécessite de définir les règles d’entrée
(licence ou autorisation), leur protection en en encadrant le jeu de la libre concurrence (pratique
anti-concurrentielles et abus de position dominante…), définir l’obligation du service universel
InfoDev de la Banque mondiale et de l’UIT donne les • là où des marchés concurrentiels n'existent pas
objectifs suivants pour la réglementation des
ou sont défaillants, prévenir les pratiques
télécommunications:
abusives de la puissance de marché, telles
• faciliter l'accès universel aux services de qu'une tarification excessive et un comportement
télécommunication de base, anti-concurrence des firmes dominantes;
• encourager les marchés concurrentiels, pour • créer un climat favorable à la promotion des
promouvoir investissements pour développer les réseaux de
- la prestation efficace des services de télécommunication;
télécommunication, • accroître la confiance du public dans les
- une bonne qualité de service, marchés des télécommunications, par
l'application de politiques transparentes de
- la mise en place de services de pointe, et régulation et d'octroi de licences;
- des tarifs efficaces; • protéger les droits des usagers, notamment les
droits à la protection de la vie privée;
• accroître la connectivité des télécommunications
pour tous les usagers, par la mise en œuvre de
procédures efficaces d'interconnexion;
Avec le contexte de convergence numérique, les objectifs de la règlementation
des communication électroniques s’élargissent et prennent en compte la notion
de Cyber sécurité.
Cadre Institutionnel:
- Ministère de la communication, de l’économie numérique et de la poste
- Le conseil national de la Sécurité (CNS)
- L’autorité de régulation des communication électroniques et des postes (ARCEP)
- l’agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF)
- La Société de Patrimoine des infrastructures numériques (SPIN)
- La haute autorité de la communication (HAC)
- L’institut nationale des technologie de l’information et de la communication (INPTIC)
Cadre légal
• Loi n°4/1998 du 9 février 1998, portant organisation générale de la défense nationale et de la sécurité publique
• Loi n°407/99 du 7 avril 1999, portant création, attributions, organisation et fonctionnement du conseil national
de la sécurité
• Loi n°05/2001 Réglementation du secteur des télécommunications (qui organise la Tutelle et la régulation du
secteur des télécom, la régulation ex-ante et ex-post, le régime juridique des services et réseaux de télécom –
délégation de services public – licence – autorisation ou déclaration …- les conditions et modalité
d’interconnexion et de partage d’infrastructures, les disposition pénales)
• Loi n°01/2011 relative à la protection des données à caractère personnel (Elle détermine les règles relatives au
traitement des données à caractère personnel en mettant en place un dispositif permettant de lutter contre les
atteintes à la vie privée susceptibles d'être engendrées par la collecte, le traitement, la transmission, le
stockage et l'usage des données à caractère personnel)
• Décret n°35/PR/MCPEN du 16 février 2010 portant attributions et organisation du Ministère de la
communication, de la Poste et de l’Economie Numérique
• Décret n°259/PR/MCRICPPG portant modification du décret n°81/PR/MJGSHRIC du 25
septembre 2013 portant réorganisation de la direction général de l’ANINF
• Ordonnance n°14/PR/2018 portant règlementation des transactions électroniques (elle édicte les
règles de sécurité propres à garantir une confiance dans le cyberespace)
• Ordonnance n°15/PR/2018 portant règlementation de la cyber sécurité et la lutte contre la
cybercriminalité (garantit la protection des infrastructures critiques, la protection des réseaux
numériques, des systèmes d’information et du contenu numérique)
La règlementation des communications électroniques
Si par habitude le mot «télécommunication » est toujours utilisé dans le langage courant,
Le terme de « communications électroniques » est utilisé de manière systématique dans les
documents officiels de l'Union européenne, dans les textes de loi dans certains pays
européens et africains. Par contre, le terme de technologies de l'informatique et de la
communication est davantage utilisé par les institutions internationales. Par exemple,
l'Union Internationale des télécommunications n'a pas changé de nom, mais utilise
l'expression "télécommunications/TIC" à la place de télécommunications pour la
réglementation et utilise de préférence le sigle TIC pour tout ce qui concerne les politiques
de développement.
Selon l’article 2 du code des télécom, la télécommunication s’entende de la
transmission, émission et/ou réception de signes, de signaux, d’écrits, d’images, de
sons ou de renseignements de toute nature, par fil, optique, satellite, radioélectricité
ou autre système électromagnétique (Définition de l’art. L.32 du code des postes et
communications électroniques français).
Cette définition est reprise par l’article 6 de la loi pour la PDCP, par l’art.2 de la loi
sur le commerce éléctronique sénégalaise (en précisant le caractère d’ouverture au
public ou une catégorie de public)
Ainsi au sens strict, Le Droit des télécommunications ou 'Droit des communications électroniques' est
le droit relatif à toute transmission, émission ou réception de signes, de signaux, d’écrits, d’images, de
sons ou de renseignements de toute nature, à distance, par fil, radioélectricité, optique ou
d’autres systèmes électromagnétiques. Il organise d'une part la réglementation liée aux infrastructures
et réseaux de communications électroniques, dits aussi « contenants », et d'autre part celle concernant les
services fournis sur ces réseaux.
dans un sens large, les « communications électroniques » sont considérées comme une évolution des
télécommunications en raison de l'évolution des technologies et de la convergence numérique qui en
résulte et qui brouille les frontières entre les domaines des télécommunications, de l'informatique et de
l'audiovisuel.
Le Droit des TIC quant à lui, désigne la branche du droit, un ensemble de
règles, visant à encadrer l’ensemble des techniques et situations de faits issues
du déploiement des communications électroniques. C’est un corps de règles
transversales faisant intervenir simultanément les règles des autres branches
classiques du droit (droit commercial, télécommunication, travail, civil,
pénal…), et parce que n’ayant pas de sources originelles, en emprunte leur
principes dans un processus d’adaptation.
L’étude des communications électroniques dans le cadre du cours de droits des
TIC nous commande d’examiner d’une part le droit des télécom et le droit de
l’informatique et d’autre part. par ailleurs, il conviendra de faire état du régime
des infractions commises au moyen ou à l’encontre des TIC avec la notion de
Cybercriminalité.
CHAPITRE 1: LE DROIT DE L’INTERNET
À cause de la diffusion de l'internet dans un grand nombre d'activités aussi bien
professionnelles que privées, ce droit consiste plutôt en modifications, parfois
substantielles (droit de la communication portant sur les usages de l'information), parfois
mineures, d'un grand nombre de domaines existants du droit. Si Internet de par sa nature
transnationale, facilite la diffusion de l’information des particuliers et des
organisations/entreprises, cela induit une nouvelle articulation entre les relations
professionnelles, la liberté d’expression et la protection de la vie privé. D’où deux
thématiques principale: les contrats et internet d’une part, la protection des données à
caractère personnel d’autre part.
Section 1: le cadre juridique professionnel de l’internet: contrat et internet

Il fait référence à l’aspect professionnel avec le développement des contrats passés sur
internet (contrat informatique).
Le contrat: un accord de volontés générateur d’obligations.
On parle transactions électronique dans le cadre du commerce électronique comme étant
« l’activité économique par laquelle une personne propose ou assure, à distance et par
voie électronique la fourniture biens et la prestation de service, y compris les services
d’information en ligne »
Dans les contrats liés à l’Internet, on distingue les contrats conclus pour l’électronique(I) et
les contrats conclus par l’électronique(II).
I- les contrats conclus pour l’électroniques
Il s’agit des contrats à finalité technique et ceux qui tendent à améliorer
l’identification (A) et la promotion des acteurs de l’électronique(B).
1- contrats de fourniture d’accès à Internet
2- contrats fournisseurs d’hébergement
3- contrats de conception et réalisation d’un site Internet
1- Le contrat de fourniture d’accès
Le contrat d’accès au réseau est un contrat passé à distance entre un
utilisateur et un fournisseur d’accès, par lequel le second permet à
ses clients d’accéder à I 'internet grâce à une clé d’accès et permet
d’utiliser tout ou partie des services de l’Internet.
Le contrat d’accès à l’Internet est un contrat de louage d’ouvrage ou
contrat d’entreprise. Aucune règle de forme n’est requise.
CONCLUSION

L'évolution rapide des technologies électroniques a provoqué une remise en cause des principes fondamentaux caractérisant
les réseaux des télécommunications, de l'informatique et de l'audiovisuel. Ces réseaux étaient séparés même s'il existait
quelques infrastructures communes. Cette distinction permettait d'avoir des cadres juridiques et réglementaires spécifiques
pour les services correspondant à chacun de ces réseaux. Avec la convergence numérique, les trois secteurs des
télécommunications, de l'informatique et de l'audiovisuel ont été intégrés progressivement dans un réseau commun à haut
débit utilisant le protocole IP7,
Les paquets d'octets servant à transmettre des communications téléphoniques, des données informatiques entre des
ordinateurs ou des émissions de radio ou de télévision ou des contenus personnels audiovisuels sont entrelacés et sont
acheminés par les mêmes circuits et les mêmes routeurs. Il n'est plus possible d'avoir des réglementations et des institutions
différentes pour administrer ces trois secteurs qui n'en forment plus qu'un, celui des 
technologies de l'information et de la communication. Des licences unifiées avec des modalités adaptées aux technologies
convergentes deviennent nécessaires pour les opérateurs qui deviennent convergents 9

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