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DES EAUX
EN FONCTION DES USAGES
Antoine MONTIEL
Direction Qualité Environnement
SAGEP
Pourquoi traiter
Que faire
Comment traiter
Recyclage naturel
Recyclage dû à l’homme
AGENTS TOXIQUES
AGENTS TOXIQUES
1 Kg de blé 1 500 L
1 Kg de riz 4 500 L
1 Kg de coton 10 000 L
Par comparaison
1 Kg d’acier 300 à 600 L
20 Eau moyennement
chargée en sodium
16
12
S1
8 Eau faiblement chargée en sodium
0 1 5 10 15 20 25 30 35
Calcium + magnésium (milliéquivalents par litre)
SAGEP Antoine MONTIEL – Direction Qualité Environnement 18
EAU POUR L’IRRIGATION
(a) Lagunage
(b) Traitement classique avec décantation secondaire
(c) Permettent aussi l’abaissement de NKj ( 30 %) –
Traitement plus poussé mais n’élimine pas l’azote
MICROPOLLUANTS
MINERAUX TOXIQUES
Se servir
Du lave-vaisselle
Du lave-linge
De l’évier
Arrosage
Lavage de voiture
• RISQUES D’INGESTION
- Boisson
- Aliments
• RISQUES DE CONTACT
- Microbiologie
- Allergènes cutanés
- Produits hydrophobes
• RISQUES D’INHALATION
- Microbiologie
- Produits volatils : THM, solvants
• RISQUES INDIRECTS
- Bioaccumulation
- Prolifération d’espèces dangereuses
RISQUE MICROBIOLOGIQUE
RISQUE CHIMIQUE
o RISQUE :
- Probabilité d’être en contact avec le danger,
- Pour un risque, il faut une exposition à un danger.
o EVALUATION DU RISQUE :
- C’est l’étude qui permet de connaître la probabilité
d’exposition à un danger.
o PRINCIPE DE PREVENTION :
- Les normes reposent sur le principe de prévention =
risque acceptable.
o PRINCIPE DE PRECAUTION :
- On ne dispose d’aucune information, la démarche
d’évaluation de risque ne peut être effectuée.
- Le danger est considéré comme très important ; il
est donc indispensable de limiter le plus possible le
risque d’être en présence du danger.
Exemple : Légionnelle
- Légionella pneumophila est dangereuse
- De nouvelles expositions ont été crééés. Il y a
aujourd’hui des risques avec Légionella pneumophila
(climatisation, eau chaude collective). Il y a des populations
très sensibles : populations moins immunoprotégées
• ANALYSE DU RISQUE
On définit un niveau de risque acceptable (Politique) :
10-4, 10-5, 10-6…..
• GESTION DU RISQUE
On va générer des options : santé, économie,…
3 Périodes
• Découverte de la bactériologie :
LA RECHERCHE DES PATHOGENES
Tous les pathogènes mis en cause sont des germes vivant dans
le milieu fécal.
On a identifié des germes spécifiques, très nombreux dans le
milieu fécal : le Colibacille, puis Escherichia Coli et enfin les
coliformes thermotolérants.
Ces germes indicateurs de contamination fécale constituent un
signal :
- Non de présence certaine de pathogènes,
- Mais de possibilité de présence de pathogène :
• Soit au moment de l’analyse
• Soit dans l’avenir
Or, si l’on peut affirmer que toute eau non contaminée et non
contaminante ne contient pas ces germes, nous ne sommes
pas certains que toute eau ne contenant pas ces germes n’est
pas contaminante. On entre dans la période de doute.
Indicateurs de pollution
Tous les pathogènes mis en cause sont des germes vivant dans le
milieu fécal.
On a identifié des germes spécifiques, très nombreux dans le milieu
fécal : le Colibacille, puis Escherichia Coli et enfin les
coliformes thermotolérants.
Ces germes indicateurs de contamination fécale constituent un
signal :
Non de présence certaine de pathogènes,
Mais de possibilité de présence de pathogène :
• Soit au moment de l’analyse
• Soit dans l’avenir
• Buttiauxella • Hafnia
• Cedecea • Klebsiella
• Citrobacter o K.pneumoniae
o C.freundili o K.oxytoca…
COLIFORMES FECAUX
ESCHERICHIA COLI
Enterococcus
faecalis,
faecalis var-liquefaciens,
faecalis var-zymogenes,
faecium,
casseliflavus,
durans,
avium,
gallinarum,
hirae,
malodorans,
mundtii
Streptococcus
bouis,
equinus,
alactolyticus,
saccharolyticus.
SAGEP Antoine MONTIEL – Direction Qualité Environnement 63
LES STREPTOCOQUES FECAUX
Espèces et germes qui sont hôtes du tube digestif de l’homme et de l’animal.
Tousles
Tous lesstreptocoques
streptocoquessauf
sauf: :
E.casseliflavus
E.casseliflavus
E.hirae
E.hirae
E.malodoratus
E.malodoratus
E.mundtii
E.mundtii
ENTEROCOCCUS
Genre enterococcus seul :
La
Lacroissance
croissanceàà10°
10°CC
permetde
permet deles
lesdifférencier
différencierdes
des
streptococcusD.
streptococcus D.
Leurrésistance
Leur résistanceààla lasurvie
survieet
etaux
aux
désinfectantsest
désinfectants estsupérieure
supérieureàà
celledes
celle desstreptocoques.
streptocoques.
Eau souterraine
1992 Grande-Bretagne 47 cas influencée par des
eaux de surface
Grande-Bretagne 14 épidémies
1992-95 -
Pays de Galles détectées
DOSE MORBIDE
ESSENTIELLEMENT
RETOUR D’EAU
MODELE OMS
RISQUE DETERMINISTE
RISQUE PROBABILISTE
Manifestation du
Toxique
Seuil
Concentration en élement
Elément
essentiel
Effet négatif sur la santé
Carence
Effet toxique
Concentration
L’idéal serait que la concentration des éléments essentiels se situe au
niveau de l’effet minimum et que celle des substances toxiques soit au-
dessous du niveau sans effet ou nulle dans le cas de substances qui ne
montrent pas un niveau de non effet (cancérogène pour certains
scientifiques).
Nourritur
Eau Air Cigarette
e
Fluorures 50 50 <1
Plomb 32 65 3
Magnésium 29 71 <1
Calcium 16 83 <1
Chloroforme 15 77 8
Nitrate 14 85 1
trichloroéthylène 1 5 94
Benzo(a)pyrène 1 87 4 8
DDT <1 100 <1
Chlorure de
<1 5 95
vinyl
Benzène <1 56 44
CIRCUIT DU FLUOR
EAU : de 2 à 10 l/j
Carottes : de 3 à 10 mg/Kg
Oignons : de 3 à 4 mg/Kg
Dattes : de 14 à 23 mg/Kg
Thé : de 50 à 125 mg/Kg, soit de 0,4 à 2,5 mg/l de thé
OMS : GUIDE
L’eau :
Réorganisation du texte
Modifications liées à la transposition
Modifications pour améliorer ou renforcer
certaines dispositions
CHIMIQUE
- CORROSION :
Plomb – Cuivre – Nickel – Fer – Zinc – Cadmium
MICROBIOLOGIQUE
- LEGIONELLES
- PSEUDOMONAS
SEPARATION EN 2 CATEGORIES
• EAUX SOUTERRAINES
• EAUX INFLUENCEES PAR DES EAUX DE
SURFACE (Turbidité dépassant
occasionnellement 2 FNU).
Donc le 21/12/2001
Le 25/12/2013
Références de qualité
-Annexe 1-2
Modification de valeur :
Ammonium, conductivité, odeur, saveur, couleur.
Ajout de paramètre :
Chlore, chlorite, équilibre calcocarbonique, cuivre.
A1 A2 A3 A1 A2 A3
G I G I G I G I G I G I
Baryum : mg/l 0,1 1 1 0,7 1 1
Arsenic : µg/l 10 50 50 50 100 10 50 50 100
Plomb : µg/l 50 50 50 10 50 50
Pesticides
Parathion + HCH + 1 2,5 5
Dieldrine
Pesticides totaux 0,5 0,5 5
Pesticides isolés 0,1 0,1 2
Aldrine, dieldrine,
heptachlore, 0,03 0,03 0,03
heptachlore Epoxyde
Potassium
Tri + tétrachloroéthylène Résidu sec
Eaux de surface Nickel Substances extractibles au CCI4
Composés organochlorés
Bactéries sulfarodéstuctrcices
Coliformes totaux
HAP
Benzo(a) pyrène
THM2 Chrome
Nitrate Cuivre Aucun
Distribution Nitrite Nickel
Antimoine Température
Plomb Aluminium
Cadmium Epichlorhdrine
Chlorure de vinyle
Analyses de la Ressource
Analyses en Distribution
- Au point de mise en distribution
- Dans le réseau de distribution public
- Au robinet du consommateur
Enquête (Art.19)
Enquête/Information
Information du préfet Si le préfet estime
du préfet Art.20
Mesures correctives et
information et Conformité
recommandations au
public (Art.22, 23)
SAGEP Antoine MONTIEL – Direction Qualité Environnement 110
Dérogation article 24
Schéma général : les dérogations ne concernent que les paramètres (chimiques) de qualité de la partie
B de l’annexe I.1
Non conformité aux exigences de qualité de la partie B annexe I.1 (sans
gravité/pas d’autre moyen) – article 24
Des mesures correctives sont prises dans un La durée de non-respect de la qualité est
délai maximal de 30 jours pour corriger la supérieur à 30 jours au cours des 12 mois
situation précédents – 24.I.a
Bilan – 24.IV
Obligations d’information
PERIMETRE DE PROTECTION
• Hydrogéologue agréé
• Conseil départemental d’hygiène
• Conseil supérieur d’hygiène
• Définition de la DUP
SYSTEMES DE TRAITEMENT
• Système agréé
• Expert agréé
• Conseil départemental d’hygiène
• Conseil supérieur d’hygiène
Autorisation ou agrément du procédé
REACTIFS UTILISES
• Agrément du réactif
• Pureté du réactif
MATERIAUX UTILISES
• Essais laboratoire agréé
• Agrément du matériau
• Tests de relargage
NETTOYAGE PREALABLE
RINCAGE
• Contrôle
RINCAGE
• Contrôle
CONTACT 24 HEURES
• Contrôle de la désinfection
MISE EN RESEAU
DESINFECTION
CONTRÔLE
Périmètre de protection DUP Agrément de filière (5.I) Eléments descriptifs du réseau Matériaux et
(9) (5.II) traitement
agréés
Autorisation de prélèvement Modification de réseau (10) 32-35.39-40
Modification de filière (10)
(5.1) (7)
Eau non conforme Bilan de fonctionnement du
Composition du dossier à obligation de déclaration système de distribution (18)
présenter à l’administration au Préfet (20)
(5.II)
Cas où le CSHPF est Matériaux agréés (32)
Cas où le CSHPF est consulté consulté (7)
(7)
Tenue d’un carnet Produits de nettoyage et
Obligation en relation avec le sanitaire (18-1) désinfection agréés (34)
code de l’environnement (6)
Nombre de branchements en
Plomb supprimés (37)
Les obligations ne
doivent pas contribuer
à une pollution des
ressources (2.III)
Information du public
Potentiel de corrosivité du
plomb (36) Décret 24-9-1994
Non-conformité imputable à l’eau
distribuée (31)
Prolongation du délai 511
• Eaux de surface
• Eaux souterraines
Turbidité, matières en suspension Variables, parfois élevées Faibles ou nulles (sauf en terrain
(vraies ou colloïdales) karstique)
Couleur Liée surtout aux matières en suspension Liée surtout aux matières en solution
(argiles, algues…) sauf sur les eaux très (acides humiques par exemple)
douces et acides (acides humiques)
Minéralisation globale Variable en fonction des terrains, des Sensiblement constante, en général,
précipitations, des rejets… nettement plus élevée que dans les
eaux de surface de la même région
Fer et manganèse divalents (à l’état Généralement absents, sauf au fond des Généralement présents
dissous) pièces d’eau en état d’eutrophisation
Gaz carbonique agressif Généralement absent Souvent présent en grande quantité
Ammonium Présent seulement dans les eaux Présence fréquente, sans être un
polluées indice systématique de pollution
Nitrates Peu abondants en général Teneur parfois élevée, risque de
méthémoglobinémie
Silice Teneur modérée Teneur souvent élevée
Micropolluants minéraux et Présents dans les eaux des pays Généralement absents, mais une
organiques développés, mais susceptibles de pollution accidentelle subsiste
disparaître rapidement après beaucoup plus longtemps
suppression de la source polluante
Eléments vivants Bactéries (dont certains pathogènes), Ferrobactéries fréquentes
virus, plancton (animal et végétal)
INSOLUBLES SOLUBLES
Matières en suspension Ammonium
décantables, flottantes Nitrites
Turbidité (colloïdes) Micropolluants minéraux (fer,
Animaux (poissons, grenouilles) aluminium, manganèse, chrome,
plomb, cadmium, cuivre, zinc,
Animalcules (daphnies, aselles, mercure…)
larves d’insectes, naïs)
Micropolluants organiques
Parasites
Bactéries
GAZEUX
Champignons
Oxygène
Virus
Azote
Végétaux
Gaz carbonique
Algues
GAZEUX
Sable
Argiles
Colloïdes argileux
ORGANIQUE
Débris végétaux
Débris animaux
Acides humiques
ON RETIRE LE COMPOSE
ON TRANSFORME LE COMPOSE
(log/m)
-10 -9 -8 -7 -6
1A 1 nm 0,45 µm 1 µm
Virus Bactéries algues
Matières organiques inertes
parasites
Hydroxy-acides
Amino-acides
Peptides Débris cellulaires
Protéines
Protéines Polysaccharides Composés hétéropolycondensés
Acides fulviques Acide
humiques Composés organiques adsorbés
Anions Sur des particules minérales
OH-
CI- Fex (OH)y
Composés minéraux
HCO-3
SO2- Al13 (OH) 7+
32 FeOOH,
HS-4 MnO2
Cations Argiles carbonates
Na +
K+
Ca 2+ FeS Sulfures Phosphate
Mg 2+
Cu 2+
SAGEP Antoine MONTIEL – Direction Qualité Environnement 131
TRAITEMENTS DE L’EAU
ON RETIRE LE COMPOSE
DEGRILLAGE
TAMISAGE
MICROTAMISAGE
DESSABLAGE
DESHUILAGE
COLLOIDES (CLARIFICATION)
On utilise :
Les procédés de distillation
Les procédès à membranes
Autres procédés : échanges d’ions,
congélation
3 Seawater RO
COST; U.S. $/m3
Seawater
distillation
1
Blackish
Cost of treated water from
conventional sources
Water
0
1950 1960 1970 1980 1990
Capacité moyenne
des unités :
% de la capacité mondiale de
-d’osmose inverse :
990 m3/j
-d’électrodialyse :
660 m3/j
-d’électrodialyse
inverse : 7 000
dessalement
m3/j
% du total
La membrane est
Mélange infranchissable pour
Semi-perméable les ions des sels
dissous et ne laisse
passer que les
molécules d’eau
Circuit
Circuit cathodique
anodique
Circuit de Circuit de
concentration déminéralisation
Echange cationique
Echange anionique
H H Ca
H
R- + 2H+
R-
+Ca2+
H H H
H
H
H
OH Cl
OH OH Cl
OH
R+ R+
+2Cl -2OH-
OH OH OH
OH
OH OH
Ce sont :
La décarbonatation par élévation du
pH et précipitation du carbonate de
calcium,
La déferrisation-démanganisation par
oxydation-précipitation.
• Arsenic,
• Sélénium,
• Uranium
• Radium,
• Manganèse,
• Nickel.
BIODEGRADATION
OXYDATION
NH4 NO3-
NO2- NO3-
NO3- N2
Mn++ MnO2
Fe++ Fe(OH)3
CN- Cyanates
LE CHLORE
Transforme l’ammonium en azote,
Bactéricide, virucide, algicide,
Conduit à la formation de molécules organochlorées peu
biodégradables mais accumulables dans l’organisme
LE BIOXYDE CHLORE
Bactéricide, virucide, algicide,
Conduit à la formation de chlorites-chlorates-alphédiles-cétones
Entero- Protozoaires
Procédé de traitement Entero-bactéries
virus kystes
Ozone
4–5 4–5 1-2
0,4 mg/l 10 mn
Chlore libre
4 4 0
1 mg/l 30 mn
Chlore combiné
0,2 mg/l 60 mn 1 0,5 0
(chloramines)
Bioxyde de chlore
4 4–5 0,5
0,5 mg/l 30 mn
Filtration rapide sur
0 0 1
sable : 5 m/h
Coagulation floculation 1 2 1