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Management des

risques liés aux


stockages des
hydrocarbures
Management des risques liés aux stockages d’hydrocarbures

Qu'es que le management?

Risque ?

Management des risques


Management des risques liés aux stockages d’hydrocarbures
Management des risques liés aux stockages d’hydrocarbures
Evolution de la réglementation
Réglementation

 Décret N° 84-105 du 12 mai 1984 portant institution d’un périmètre


de protection des installations et infrastructures

 Arrête du 15 janvier 1986 fixant les limites du périmètre de


protection autour des installations et infrastructures du secteur
des hydrocarbures

 Décret N° 90 -245 du 18 Août 1990 portant réglementation des


appareils à pression de gaz

 Arrêté du 24 Septembre 1996, fixant les prescriptions générales


applicables aux réservoirs de stockage fixes, conception, agrément
et inspection
Réglementation

 Décret exécutif N° 97-435 portant réglementation du stockage et de


la distribution des produits pétroliers

 Loi N°04-20 du 25 Décembre 2004 relative à la prévention des


risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du
développement durable

 Décret exécutif N° 06-198 du 31 mai 2006 définissant la


réglementation applicable aux établissements classés pour la
protection de l’environnement,

 Décret exécutif N° 07-144 du 19mai 2007fixant la nomenclature des


installations classées pour la protection de l’environnement,
Réglementation

 Décret exécutif N° 14-349 du 8 décembre 2014 fixant les conditions


de mise en conformité des installations et des équipements
relevant des activités hydrocarbures

 Décret exécutif N° 15-57 du 8 Février 2015 fixant les conditions et


les modalités d’exercice des activités de stockage et /ou de
distribution des produits pétroliers,

 Décret exécutif N° 19-59 du 2 Février 2019 fixant les modalités


d’élaboration et de gestion des plans d’organisation des secours
Instruction ARH

 Circulaire N 2 du 21 juillet 1993 relative au contrôle technique


réglementaire des installations de traitement et de stockage
d’hydrocarbures ainsi que les installations de production de
l’énergie électrique

 Procédure de contrôle HSE des installations et ouvrages


hydrocarbures
Point éclair et tension de vapeur

C’est la température à partir de laquelle un liquide émet des vapeurs en


quantité suffisante pour former avec l’air un mélange qui s’enflamme sous
l’effet d’une source de chaleur.

Vidéo
Classification des produits pétroliers

Catégorie A : Hydrocarbures liquéfiés dont la pression absolue de tension  de  
vapeur à 15°C, est supérieure à 1 bar. 

 Catégorie A1: Hydrocarbures maintenus liquéfiés à une température inférieure à 0°C. 
Ex: propylène , éthylène, butane, propane. (stockage cryogénique) 
 Catégorie A2 : Hydrocarbures liquéfiés dans d’autres conditions. 
Ex: butane, propane (stockage sphère, cylindrique- sous pression) 

Catégorie B: Hydrocarbures liquides dont le point éclair est inférieur à 55°C
Ex: essence, pétrole brut  (réservoir à toit fixe, flottant et à écran flottant- Patm)  

Catégorie C: Hydrocarbures liquides dont le point éclair est supérieur à 55°C et 
inférieur à 100°C. 

 Catégorie C1: température de stockage ≥ PE  
 Catégorie C2: température de stockage < PE 
Ex: gazoles, fioul domestique, fioul léger… (Réservoir à toit fixe à P atm)  
Classification des produits pétroliers suite

 
Catégorie D: Hydrocarbures liquides dont le point éclair est supérieur ou égal à
 100°C. 

Catégorie D1: température de stockage ≥ PE  
Catégorie D2: température de stockage < PE 
Ex: fiouls lourd, bitumes (Réservoir à toit fixe réchauffés)  
Qu’es que le stockage d’hydrocarbure

Immobilisation temporaire d’un certain volume de pétrole ou de gaz


dans des capacités: réservoirs ou appareils à pression.

Un réservoir est un récipient cloc, fixe: conçu pour demeurer à


l’endroit ou il est installé, d’une capacité supérieures à 230 litre,
exploité à la pression atmosphérique.

Non concerné: barils, camion citerne, réservoirs pressurisés


Appareils à pression

Les appareils à pression sont les appareils destinés à la production, la


fabrication, l’emmagasinage ou la mise en œuvre, sous une pression
supérieure à la pression atmosphérique, des vapeurs ou gaz comprimés,
liquéfiés ou dissous.

Les tuyauteries et accessoires de sécurité en font également partie.

Tous ces équipements peuvent présenter un risque important en cas de


défaillance.
Conception de stockage

Les réservoirs sont parmi les moyens de stockage les plus utilisés dans de
nombreuses industries, notamment dans les industries pétrolières, gazières et
pétrochimiques.
Il existe plusieurs types de réservoirs:
Ils peuvent être de forme cylindrique, sphérique.
 Ils sont aériens ou enterrés,
 horizontaux ou verticaux
distingués par la pression à supporter, la température de fonctionnement et la
sécurité à prévoir.

La sélection de l’un ou l’autre de ces réservoirs dépend de la réglementation


environnementale, de l'emplacement géographique et des matériaux utilisés.
Conception de stockage

le dimensionnement et la conception des réservoirs est détaillée dans les


différents codes et normes en vigueur (API , ASME, CODAP, …) , ainsi que les
normes de choix des matériaux (EN 10025 , EN 10028)

Les réservoirs sont plus complexes en matière de dimensionnement, d’étude et


de prise en charge du volet sécurité
Normes

Code CODRES :établi par le Syndicat National de la Chaudronnerie, de la Tôlerie et de la


Tuyauterie Industrielle (SNCT) et par l’Union des Chambres Syndicales de l’Industrie du
Pétrole (UCSIP).
1. Code de Construction des Réservoirs de Stockage Cylindriques Verticaux
2. Recommandations pour la Maintenance des Réservoirs de Stockage Cylindriques
Verticaux,

API 650 : Welded tanks for oil storage. Washington, USA: American petroleum institute 2010

API STD 620:Recommended rules for design and construction of large, welded, low-pressure
storage tanks. Washington, DC, USA: American petroleum institute 2012

Norme EN 10025 et 10028

ASME STD Sec VIII. Rules for construction of pressure vessels. New York. American society
of mechanical engineers 2013.
Les facteurs influençant la conception d’un stockage

Afin de concevoir une structure en toute sécurité, l'analyse de son


comportement sous différents variété de chargement est importante.

Comportement de la structure face aux charges et contraintes .


Les structures sont en interaction avec le produit stocké, l’environnement
extérieur tel que les conditions climatique.
Un réservoir est un équipement dangereux , en attente d’un
dysfonctionnement interne ou externe pour exploser.

On prend aussi en considération:


La matière
La forme
L’emplacement
Le produit et ses caractéristiques
Les différents types de stockage

les stockages sous pression où les gaz liquéfiés sont stockés à la température ambiante

les stockages réfrigérés sous pression où les gaz liquéfiés sont stockés à des
températures voisines ou inférieures à 0°C

Cela permet une réduction importante de la pression de stockage dans le cas de produits
volatils .
Ces stockages réfrigérés sont aussi utilisés dans le cas de gaz liquéfiés présentant des
températures critiques basses
Stockage cryogénique

les stockages cryogéniques pour les gaz incondensables à la


température ambiante
La pression de stockage est légèrement supérieure à la pression
atmosphérique.

Un gaz naturel liquéfié occupe 587 fois moins de volume lorsqu'il est
refroidi à -165 C
Type de stockage

Les réservoirs de stockage à la pression atmosphérique :


•A toit fixe
•A toit flottant
•A toi fixe et à écran flottant

Les réservoirs de stockage des gaz liquéfiés :


•Aériens sous pression
•Souterrains sous talus (sous pression)
•réfrigérés
•Cryogéniques
Les réservoirs à pression atmosphérique

Selon la nature du toit


Les réservoirs à toit fixe:
Le toit est solidaire de la robe , utilisés pour le stockage d’huile non
stabilisée
C’est –a- dire de pétrole comportant encore des hydrocarbures volatils
pouvant dégazer

Les réservoirs à toit flottant:


Généralement utilisés pour les produits volatils

Les réservoirs à toit fixe avec écran flottant


convient au produit volatile ou liquide pouvant s’oxyder au contact de l’air
L’écran permet d’éviter la formation d’une phase gazeuse
L’écran flottant a une épaisseur de 40 mm , c’est une mousse de polyuréthane
entre des feuilles d’aluminium , Il a une densité de 150 kg par m3
Les réservoirs à toit fixe
Les réservoirs à toit flottant

Les réservoirs à toit


flottant sont
intrinsèquement plus sûrs
que les réservoirs à toit
fixe car une atmosphère
explosive se développe
plus difficilement à
l'intérieur et l'émission de
vapeur est beaucoup plus
faible.
Réservoir a toit fixe et écran flottant
Position des viroles
Constitution du bac

 La robe: c’est la parois verticale constituée de tôles


 La virole: c’est un anneau constitué de tôles dont la succession donne
la robe
 La cuvette c’est un compartiment construit autour d’un bac ou d’un
ensemble de bacs destiné à recevoir le contenu du bac ou de
l’ensemble de bacs en cas de fuite accidentelle,
 Le fond: c’est la base du réservoirs; il est fait également d’un ensemble
de tôles: concave, convexe.
 L’assise :c’est la fondation sur laquelle repose le réservoir
 Le toit c’est la partie supérieur du réservoir, il est fait d’un assemblage
de tôles, il peut être fixe ou flottant,
Joints des toits flottants

Joint mécanique
Joint liquide
Joint sec
Béquilles à réglage fixe:
Lorsque la hauteur du
liquide ne permet plus de
maintenir le toit en
flottaison, son supportage
est assuré par des
béquilles.
Les bacs peuvent
comporter deux types de
béquilles :
– les béquilles réglables (la
hauteur de réglage est
fonction des consignes
d’exploitation)
Bras du toit flottant
Accessoires du bac

 Accessoires de lutte contre la


surpression
ce sont des ouvertures permanentes
situées dans la parties supérieure
du réservoir destinées à évacuer
l’excédent de vapeur
d’hydrocarbures par temps
chauds

Les soupapes dispositifs


automatiques qui laissent
s’échapper l’excédent de vapeur
une fois que la pression de la
phase gazeuse à l’intérieur du
réservoir atteint une valeur limite
ou critique, pression de tarage.
Il y en a minimum 2
Les évents

Ils occupent les bacs avec des produits peu


volatil et non toxique
Management des risques liés aux stockages des hydrocarbures

Exercice N1
Accident du terminal de Bejaia du 29 Décembre 20 07
Équipement des bacs

 La mise à la terre
Cependant, le nombre de mise à la terre du bac M20 est nettement inférieur à celui requis
par la norme NFPA 780 pour la protection contre la foudre. Cette norme fixe le nombre de
points de branchement au réseau de mise à la terre en fonction de la circonférence du bac
selon le tableau ci-après :

La circonférence du bac (m) Le nombre minimal de mise à la


terre

≤ 60,96 2
de 61,27 à 91,44 3
de 91,75 à 121,92 4
de 122,23 à 152,40 5
de 152,71 à 181,88 6
de 183,19 à 243,84 7
≥ 244,15 8

 Par flamme
 Détecteur de flamme: installés sur les merlons des cuvettes de
rétention
Composition du bac suite

 Lutte contre l’incendie:


• La couronne de refroidissement : 10l/min,m2
• Couronne de mousse
• Cuvette de rétention

 Mesure de niveau
Niveau continu
Niveau bas
Niveau haut
Niveau très haut
 Accessoires de visite et de nettoyage: trous d’homme, gardes corps,
escaliers et échelles

 Accessoires de réchauffage en cas de besoin : serpentin tapissant le


fond du réservoir. Ex pour le fiouls
Aspiration flottante

Pour les toit flottant système d’évacuation des eaux pluviales:


Réservoirs sous pression à température ambiante

La pression de stockage est la tension


de vapeur à la température
ambiante et dépend uniquement:
• de la nature du produit stocké
• des conditions atmosphériques

Cela concerne:
1. les réservoirs cylindriques
2. les sphères
3. les stockages souterrains
4. les stockages sous talus
5. les réservoirs petit vrac de propane
et les bouteilles de propane et de
butane commerciaux
Réservoirs cylindriques aériens

 Réservoirs cylindriques aériens : CIGARES


 Ils peuvent être installés verticalement ou horizontalement.
 Ils ont une capacité limitée (jusqu'à 500 m3) et sont très sensibles à la
misé sous vide,

 La sphère:
 La forme sphérique permet de mieux utiliser la résistance de la tôle.
 La gamme de capacités réalisables va de 200 m3 (- 7 m de diamètre)
jusqu'à 7000 m3.
Equipements de sécurité

 Les équipements rencontrés sur


les cigares sont identiques à
ceux équipant les sphères.

• la ligne de vidange
• la ligne de remplissage
• les mesures de niveaux, de
température et de pression
• les alarmes de niveaux et de
pression
• les soupapes de sûreté contre les
surpressions
• les protections incendie
Stockage réfrigéré sous pression

 Dans l’état actuel des techniques, les stockages réfrigérés sont


essentiellement aériens et concernent les sphères et les cigares. Ils sont
bien entendu calorifugés. Il permet la réduction de la pression de
stockage.

 Le stockage à basse température du produit provoque en continu une


légère évaporation qui permet de maintenir la température constante.

 Comme pour les stockages cryogéniques, les vapeurs émises doivent


être recondensées pour minimiser les pertes.
Stockage sous talus

Réservoirs dont les parois sont recouvertes avec une couche protectrice
contre les effets thermique et mécaniques,
Epaisseur 1 m (terre; sable…)
Les canalisations sont en partie haute.
Stockage sous talus

 Les sphères :
Elle repose sur 48 pieux forés à 3 m,
Réservoir sur lit de sable
Avantages du stockage sous talus

 La couverture de sable ou de terre offre une protection contre le rayonnement thermique,


les ondes de chocs et la projection d’éclats consécutifs à un incident sur une installation
proche.
 Le risque de BLEVE est complètement écarté.
 le système de réservoir sous talus permet de mieux sauvegarder l’environnement, car la
construction sous remblai engazonné est très peu visible.
 Les pressions de service et donc les pressions de calcul sont moindres en raison de l’effet
d’écran thermique du talus.
 La lutte contre la corrosion nécessite la mise en oeuvre de moyens de protection
comprenant: revêtement, protection cathodique, … Détection d’anomalies (fissures, …) par
suivi acoustique.
Stockage sous terrains
Les gaz liquéfiés sont stockés dans des cavités creusées dans la roche (calcaire, craie, ...) à partir d'un
puits central ou à partir d'une rampe d'accès.

La profondeur de stockage est telle que la pression hydrostatique créée par l'eau assurant l'étanchéité
est toujours supérieure à la tension de vapeur du gaz liquéfié.

Les mouvements de produits sont assurés par des pompes et canalisations descendues dans les
cavités par les puits d'exploitation. Des pompes effectuent l'extraction des eaux d'infiltration, Ils permettent
le stockage de grande quantité de gaz liquéfiés en toute sécurité .
Stockage cryogénique
Stockage cryogénique aérien

Enveloppe externe et intérieure


S'il y a rupture de la paroi interne,
l'enveloppe externe permet de contenir
le gaz liquéfié .

Pour accroître la sécurité, généralement


cette enveloppe ne comporte aucune
ouverture dans ses parois latérales ou son
fond .
Toutes les canalisations (conduites de
remplissage, de gaz d'évaporation, de
fluides auxiliaires, . ..) pénètrent dans le
réservoir par le dôme.
Les pompes de vidange sont donc
immergées.
le remplissage peut être fait à la fois par
le haut "en pluie" et par le bas "en Bac de stockage
source" par une conduite descendant cryogénique
jusqu'au fond du réservoir.
 1 litre de butane liquide libère 239 litres de gaz (à 15 °C sous 1 bar de
pression) et 1 litre de propane liquide libère 311 litres de gaz (15 °C
sous 1 bar de pression).

Évolution du stockage cryogénique:

 Simple intégrité: confinement simple


 Double intégrité: confinement double
 Totale intégrité
Stockage cryogénique aérien : Système de sécurité
L’espace entre les deux enveloppes est balayé par de l’azote pour éviter
l’accumulation de gaz en cas de fuites
Ces réservoirs sont équipés de tous les appareils
instruments et accessoires permettant leur
exploitation en sécurité:

•mesures de niveau et de température


•mesures et régulation de la pression dans le bac (-
50 mbars)
•mesure et régulation de la pression d'azote inter
barrières (- 20 mbars)
•système de détection des fuites
•soupapes de surpression (- 50 mbar) et de
dépression (- 5 mbar) sur le bac en cas de
défaillance
•soupapes de surpression inter barrière
•circuit d'arrosage au sommet de coupole.
Evaluation des risques

Pourquoi une évaluation des risques?

Pourquoi ont fait des scénarios ?


Evaluation des risques d’un stockage

Scénarios d’accidents: Analyse des


modes et causes de défaillance
caractérisant des conséquences

Évaluation des dommages potentiels


Evaluation des risques

Identification des dangers:


Produits chimiques dangereux: inflammables, explosifs, toxiques,
polluants….
Réaction chimiques dangereuses: incompatibilité, corrosion
Conditions opératoires: pression, température, électricité, rayonnement

Les risques:
Directement lié au danger
Ou
Evénement initiateur:
• modification des conditions opératoires
• Défaillance technique, organisationnelle ou humaine
Les risques liés aux stockages

Les causes d’explosion d’un réservoir sous pression qui respecte les critères sont
multiples et peuvent être classés en famille THO (Techniques, Humain et
Organisationnels) en tenant en compte :

• La nature du produit stocké ;


• Les conditions de stockage ;
• Le choix de matériaux ;
• Les conditions de sécurité ;
• Le choix de l’instrumentation adéquate ;
• L’environnement du réservoir
Type d’accidents

Nature de la cause Détail du problème Cause probable


Technique Incendie Maintenance circuit de détection et
d’extinction automatique du feu
Absence de simulation du fonctionnement des
systèmes d’extinction du feu

montée en pression Défaillance d’une soupape


Défaillance d’un évent
Réduction de la résistance Fatigue du matériau du réservoir
Fluage du réservoir
Défaillance de l’automatisme de control de Non control d’une surpression à cause de la
la pression défaillance d’un instrument

Humain Sur-remplissage Utilisation du réservoir en surcapacité et


dépassement des limites de
dimensionnement
Réduction du volume suite à un accident Déformation et réduction du volume du
réservoir suite à un choc extérieur

Organisationnel Non planification de l’étalonnage des Non-respect de la pression admissible de


soupapes de sécurité tarage de la soupape
Qualification des personnes intervenant sur Ignorance de modes opératoires
les réservoirs
Les scénarios

 Identification des potentiels dommages


 Identification des effets dominos
 Identification des besoins en moyens : extinction, refroidissement,
sécurisation
 Établissement des plans d’attaques,
 Exercices
 PAM, POI,,,
Accidentologie
Les bases de données des accidents industriels

Base de données publique:


ARIA du BARPI: française
MHIDAS: Major Hazardous Incident Data Service/n'est plus mise à jour et n'est plus
hébergée par HSE-Health and Safety Executive (Royaume-Uni)
FACTS (Système d'information technique sur les défaillances et les accidents)
CRED (en ligne, par le biais de la "International Disaster Database"): belgique 
HSE (Registre public d'historique des avis HSE"; informations complémentaires fournies par
le UK Health and safety executive: accidents majeur)

Base de données privé

Base de données TOTAL,


CSB (US Chemical Safety Board - Enquêtes terminées)
Commission européenne / MHAB Bureau des dangers liés aux accidents majeurs
OSHA (administration américaine de la sécurité et de la santé au travail – Rapports
d’accidents concernant des faits mortels),
 
   
Les accidents du
GPL
Raffinerie de feyzin 1964

Un aide opérateur prélève un échantillon lors d'une purge sur une sphère de propane de 1
200 m3 remplie à 60 %. Après plusieurs incidents, une procédure opératoire stricte avait été
établie pour purger les sphères (ouverture de la vanne supérieure, puis progressivement de
la vanne inférieure sans jamais l'ouvrir à fond).

A 6h40, l'aide opérateur manœuvre dans le mauvais ordre les vannes en série qui givrent
et se bloquent en position ouverte.
Une fuite de propane génère un nuage inflammable qui dérive lentement jusqu'à l'autoroute.
Des voitures le traversent sans conséquences. Mais à 7h15, une voiture arrêtée à 100 m du
point de fuite longeant l'autoroute allume le nuage,

Un violent chalumeau apparaît sous la sphère 1 min plus tard.


Les secours de la raffinerie, de Vienne et de Lyon arrivés entre 7 h et 8h30, essaient de
refroidir les sphères voisines et d'éteindre la torchère géante qui prend une nouvelle
ampleur après l'ouverture des soupapes de sécurité sur le haut de la sphère mise en cause.
Celle-ci, explose brutalement vers 8h45 (1er BLEVE) en faisant 13 victimes.
Accident Raffinerie de feyzin

La boule de feu culmine à 400 m de hauteur et atteint 250 m de diamètre. Une sphère voisine
de propane explose à son tour à 9h40 (2ème BLEVE) sans faire de victimes.
Le bilan humain est lourd : 18 morts

D'importants dommages matériels sont observés : inflammation des réservoirs voisins et


ouverture de plusieurs sphères de stockage, missiles dus aux BLEVES retrouvés à plus de
700 m dont l'un de 48 t à 325 m, immense cratère à la place des 2 sphères, 8 000 m³ (1 500 t)
de produits pétroliers perdus.
Le souffle de l'explosion est perçu jusqu'à Vienne (16 km au sud) et 1 475 habitations ont été
atteintes.
SAN IXUATEPEC MEXICO 1984

A 5h35 le 19 novembre 1984, un incendie majeur et une série d’explosions catastrophiques


ont lieu sur le terminal PEMEX GPL, Mexico.
Lors d’opération de ravitaillement. Deux grandes sphères et 48 cylindres étaient lors remplis à
90% et quatre petites sphères étaient à 50% pleines.
La salle de contrôle ainsi qu’une station de pompage remarquent une chute de pression. Une
canalisation de 8’’ entre une sphère et une série de cylindres s’est rompue.
Les opérateurs ne parviennent pas à identifier la cause de la chute de pression. La fuite de
GPL dure alors depuis 5 à 10 minutes lorsque le nuage de gaz, estimé à une surface de 200
m x 150 m de haut se dirige vers une torchère.
Le nuage s’enflamme générant une forte surpression. Plusieurs incendies se déclarent. Les
opérateurs du site essaient alors de gérer la situation.
Un employé finit par déclencher le bouton d’arrêt d’urgence.
Environ 15 minutes après le début de la fuite, un premier BLEVE a lieu. Durant l’1h30 qui suit,
une série de BLEVE se produit.
L’importance des quantités impliquées, la rapidité du développement de l’accident, la
proximité des habitations (les plus proches sont à 100 m environ des réservoirs) et le type de
construction expliquent la gravité du bilan : officiellement 600 morts et 7 000 blessés, 39 000
personnes évacuées et 4 000 sauveteurs impliqués.
Enseignements

Les défaillances identifiées lors de l’analyse de l’accident concernent la sécurité globale du


site dont l’aménagement et les mesures en sécurité:
 Aménagement du site : positionnement des réservoirs trop proches et proximité des
habitations,
 Isolement : absence de moyens d’isolement d’urgence,

 Moyens de lutte contre l’incendie : le réseau d’eau incendie du terminal a été rendu
inopérant par le premier BLEVE. De même, le système de pulvérisateurs d’eau était
inadéquat,
Détection de fuite : absence de système de détection de gaz et donc d’arrêt d’urgence
automatique,
Intervention des secours / contrôle de la fuite : le trafic très perturbé par l’évacuation des
habitants a gêné l’arrivée des secours,
Accidents GPL

 Les cinétiques des accidents sur GPL ont montré que le déroulement des phénomènes est
très rapide.
 Il y a deux séquences accidentelles aboutissant au BLEVE sur le GPL
 Selon AAPI 2510A, tous les 10 ans, 3 accidents majeurs à travers le monde implique du
GPL,
 Les ruptures des réservoirs sont des événements peu probables (1 pour 100000 réservoirs
par an)
Accidents réservoirs
atmosphériques
Répartition des accidents dans le monde
répartition par type de phénomène
Répartition par causes d’accidents
Typologie des accidents stockage atmosphérique
Accident Hassi r’mel du 01/07/2012

Feu de bac à condensa

Dégâts:
deux bac endommagés
Déplacement de la ligne de torche Très Basse Pression (TBP) causant le
décollement de certains colliers.
Soulèvement des bacs de stockage, occasionnant le cisaillement,
l’arrachement et la traction de plusieurs tiges d’ancrage :
Déformation des couronnes de refroidissement des bacs.
Feu de bac raffinerie Hassi messaoud CIS 02/02/2019

 Rapport d’investigation en cours


Accidents GNL
Accidentologie GNL

Année Lieu cause détails


1944 Ohio, USA Rupture fragile Rupture d’un réservoir de 4200m3 de GNL, dont le contenu s’est
déversé dans la rue et les égouts.
Des séries d’explosions/incendies violents ont suivi. 128 décès et
plusieurs centaines de blessés.

1965 Royaume Dispersion de GNL Un employé a été gravement brûlé lors d’une opération de
uni transfert de bac GNL pour maintenance de vanne

1965 Essex, USA Erreur humaine Fuite de GNL provenant du réservoir pendant une maintenance. Le
gaz s’est enflammé, un homme sérieusement brûlé et l’incendie a
été éteint au bout de 15 minutes

1973 USA, islande maintenance Une explosion lors de réparations sur un réservoir de stockage de
GNL vide de 100 000m3, appartenant à Texas Eastern Transmission
(TETCO) à Staten Island, a causée la mort de 40 ouvriers qui se
trouvaient dans le réservoir.
Accidentologie GNL Suite

Année lieu cause détails


1973 Royaume Sur remplissage Transition rapide de phase du GNL au contact de l’eau, rupture des
uni vitres environnantes

1978 Islande Fuite de GNL avec Une fuite d'une ligne de GNL au pied d'un réservoir a provoqué
une formation de une fuite à l'intérieur de la rétention du réservoir . Le liquide fut
nuage arrêté en fermant la vanne interne conçue pour cela. Un grand
nuage de vapeur s'est formé sans inflammation. Aucun blessé n'a
été identifié.

1980 Le Havre Un clapet de fond A la fin des années 1980, le clapet de fond d'un des 3 réservoirs de
france reste ouvert par stockage de GNL datant des années 1960 est resté ouvert lors de
défaillance tests de fermeture. Après vidange du réservoir, les investigations
technique ont montré que l'organe de fermeture s'est désolidarisé de son
axe à la suite du desserrage d'un boulon.

1992 Baltimore Crache d’une Une soupape de surpression de GNL s'est déclenchée à proximité
USA soupape de d'un des trois réservoirs de stockage de GNL et a relâché (3000
surpression m3) dans la rétention des réservoirs du GNL pendant 10h,
provoquant des fissures sur l'enveloppe extérieure en acier du
réservoir.
Accidents Sonatrach GNL

Accident Arzew 1977 fuite de GNL suite à la rupture d’un corps de vanne

Un travailleur sur le site a été aspergé avec du GNL qui s'est échappé à la suite d'une rupture
du corps de vanne sur le toit d'un réservoir de stockage. Ce dernier est mort congelé.

Environ, 1500 à 2000 m3 de GNL a été relâché sans inflammation des vapeurs.
Management des risques liés aux stockages d’hydrocarbures

Que peut -il arriver?


Les risques liés aux stockages atmosphériques

 Feu d’hydrocarbures dans une cuvette de rétention


 Eclatement des bacs à toit fixe
 Boilover: vaporisation d’un fon d’eau, libre ou en émulsion dans la
masse dans le cas d’un réservoir atmosphérique en feu
 Onde de surpression par UVCE: Nuage de vapeur d’hydrocarbure
dérivant
 Bleve: ébullition explosive d’un liquide et création d’une surpression par
vaporisation quasi instantanée du liquide
Phénomènes dangereux

Feu de bac
Types de feux de bac

 Feu d ’évent
 Feu de joint
 Feu de surface pleine
Les causes directes des feux de bacs

 Foudre: selon les statistiques, c’est la cause principale dans la majorité des
feux de bac
 Électricité statique: due aux opérations de vidange et de remplissage des
bacs
 Travaux à chaux à proximité des bacs de stockage
 Étincelle d’origine mécanique (toit bloqué restant suspendu et descendant
en biais)
 Erreur opératoire due au dysfonctionnement de l’instrumentation,
suremplissage
 Produits non stabilisés
Phénomènes dangereux

Effet de vague
Phénomènes dangereux

Effet de vague:
due à une perte de confinement d’un réservoir (Feu de nappe ou de cuvette)
Dispersion atmosphérique

Les conditions de dispersion atmosphérique d’un produit vont dépendre


de plusieurs paramètres:

les conditions de rejet (nature du nuage de produit)


les conditions météorologiques (champ de vent, de température...) ;
l’environnement (nature du sol, présence d’obstacles, topographie...).

Plus la pression de stockage est grande, plus la quantité de mouvement


du nuage est initialement importante

Si le nuage est plus dense que l’air, l’effet des forces de gravité est
l’effet le plus fort

Si le nuage au sol a une densité suffisamment petite par rapport à celle


de l’air alors le nuage peut décoller du sol,
Phénomènes dangereux

Feu de Nappe
Le feu de nappe

 incendie résultant de la combustion d’une nappe de


combustible liquide
 Il résulte de la présence simultanée d'une nappe de liquide
inflammable portée à une température supérieure à son
point éclair et d'un point chaud (étincelle, flamme nue,
métal incandescent,...).

 le phénomène de combustion d’un produit intéresse les


vapeurs émises par le produit réchauffé. Pour qu’un produit
brûle, il faut donc qu’il émette des vapeurs inflammables.
Pour les combustibles liquides, les vapeurs inflammables sont
émises par évaporation de la phase liquide.

 La combustion a ainsi lieu en phase gazeuse dans la zone


qualifiée de « flamme ». Une partie de l’énergie libérée par
l’exothermicité de la réaction de combustion est cédée au
combustible, entretenant ainsi l’émission de gaz
inflammables.
Le feu de nappe est donc un phénomène de combustion
auto-entretenue.
Origine de la nappe de liquide et conséquences

Les nappes de liquides résultent d’une fuite


Les causes identifiées dans les accidents connus sont fréquemment liées:
A la malveillance;
A l’épandage accidentel de combustible survenu suite à une fuite sur des équipements de
transferts (pompe, raccord de ligne de vidange, vanne, canalisation, regard de purge;
Au sur-remplissage d’une capacité.

Les sources d’inflammation :Moteur électrique, Travaux de soudage, Étincelle, Foudre et


mauvaise équipotentialité, …

Les facteurs aggravants sont:


L’absence de capacités de rétention;
Une cuvette commune à plusieurs bacs, voire à tout un dépôt;
L’alimentation continue du feu en combustible par la non fermeture des vannes, résultant
d’un dysfonctionnement ou d’une erreur humaine associée à un défaut de conception du
système de sécurité ;
Position de la flamme

 si le débit d’évaporation est trop important, le mélange sera plus riche et la combustion
aura lieu plus haut, éloignant ainsi la flamme de la surface du liquide. Ceci conduit à une
diminution du flux rayonné sur la surface du liquide et donc à une réduction de
l’évaporation du liquide.
 si le débit d’évaporation est trop faible, le mélange se trouvera plus tôt dans le domaine
inflammable et la flamme va donc se positionner plus bas et donc plus près de la surface
du liquide. Ceci va entraîner une augmentation du débit d’évaporation et donc un
déplacement de la flamme vers le haut.
Phénomènes dangereux

Feu de cuvette
Phénomènes dangereux

Feu de torche ou feu


de chalumeau
(jet FIRE)
Feu de torche

les feux de torche appelés également feux chalumeau peuvent survenir suite à
des fuites accidentelles de fluides inflammables ou à des évacuations
intentionnelles de sous-produits par l’intermédiaire de torchères.

Les feux de torche se produisent généralement sur des canalisations, une fissure
ou une perforation sur un stockage ou encore une vanne de purge restée ouverte
peuvent également être à l’origine d’un tel phénomène.

Causes identifiées :
La défaillance matérielle : corrosion de conduite, contraintes mécaniques trop
fortes, fissure de soudure
La défaillance humaine provenant soit de travaux de maintenance et
d’exploitation, soit de travaux totalement indépendants comme la perforation d’une
canalisation par des engins de terrassement
Phénomènes dangereux

UVCE
UVCE (unconfined vapor cloud explosion)

Explosion d’un nuage de vapeur

Phénomène de combustion rapide à l’air libre d’une masse d’hydrocarbure en phase gaz ou
vapeur comprise dans ses limites d’explosivité ,
Suivant la vitesse on parlera de :
FLASH si la vitesse de la flamme est inférieure à 12m/s; pas d’onde de surpression
Déflagration si la vitesse de la flamme est comprise entre 12 et 120 m/s
Détonation si la vitesse de la flamme est entre 1000 à 2000 m/s: elle génère une onde de
choc brisante
UVCE
La vitesse de la flamme dépend de :
de la concentration du mélange initial
des conditions de température et de pression
de l’énergie de la source d’inflammation
Des turbulences, obstacles, confinement

Selon les effets produits on a: l’UVCE du Flash fire ou Feu de nuage.


Le terme UVCE s’applique lorsque des effets de pression sont observés, alors que le terme
Flash fire est réservé aux situations où la combustion du nuage ne produit pas d’effets de
pression. Cependant il s’agit dans les deux cas du même phénomène physique, à savoir la
combustion d’un mélange inflammable.
Etapes de l’UVCE

Rejet à l’air libre d’un produit inflammable

Formation d’un nuage explosible par mélange avec l’oxygène de l’air

Dispersion

Inflammation

Propagation d’une flamme à travers les parties du nuage où la concentration en


combustible se situe à l’intérieur du domaine d’explosivité

Mélange et combustion des zones plus riches en combustible


Effet de l’UVCE

Une boule de feu qui consume ou endommage ce qui se trouve à l'intérieur.


Un rayonnement thermique sur le voisinage immédiat de la boule de feu.
Onde de choc avec de fortes radiations thermique et des surpressions détruisant tout sur
son chemin,
Des effets de pression plus ou moins importants suivant l'encombrement du lieu de l'accident
. Effets sur les personnes, et sur le matériel, projections d’éclats, missiles.

Les conséquences de l’UVCE dépendent de:


La masse de gaz combustible concerné, c’est à dire du volume du nuage.
La composition du nuage de gaz.
L’encombrement de l’espace.
Plus le nuage est important et plus on se rapproche d’une composition combustible/
comburant idéale, plus les conséquences sont importantes
Phénomènes dangereux
Le BLEVE

Détente brusque des vapeurs d’un liquide en ébullition entraînant une explosion,
« Explosion de vapeur en cours de détente émises par un liquide en ébullition »

Phénomène très dangereux et très destructif, qui se produit quand une capacité
contenant un liquide sous pression est prise dans les flammes suivi d’une augmentation
de pression jusqu’à rupture de l’une des parois, il s’en suit alors une brusque
vaporisation des liquides formant un aérosol qui s’enflamme instantanément créant une
boule de feu qui s’élève dans les airs.
Le BLEVE

Le Bleve est une explosion physique dont les dangers sont le souffle et
la projection de fragments.
La substance en cause n'a pas à être inflammable pour qu'il y ait BLEVE.

L'explosion due à l'expansion des vapeurs d'un liquide en ébullition se


produit lorsqu'un contenant rempli de gaz liquéfié sous pression cède
brusquement ,ce qui entraîne un dégagement explosif de liquide en
ébullition et de vapeurs en expansion.

la défaillance soudaine du réservoir est du à la pression interne du


réservoir, mais ce dernier peut être affaiblis par :
la corrosion
des dommages mécaniques
de très hautes températures (incendie)
Le BLEVE

L'acier commence à faiblir considérablement au dessus de 300°C.


Si l'exposition au feu est grave , il ne faut que quelques minutes pour que
la partie phase gazeuse du réservoir atteigne cette température.

Faut-il qu'il y ait un feu pour qu'un BLEVE se produise?


Non
on a signalé des BLEVE même si il n'y avait aucun feu il sont
habituellement causé par un problème matériel du réservoir.

Si il n'y a pas de feu ,le nuage qui en résultera dérivera dans le vent pour
stagner prés du sol.
Le BLEVE

3 Conditions nécessaires:
Surchauffe du liquide en cause
baisse rapide de pression dans le réservoir
Nucléation spontanée

Produits concernés:
GPL
Propylène
Butène…
Type de BLEVE

La notion de BLEVE froid ou chaud se réfère uniquement à la température limite de


surchauffe (TLS) du produit :

La température limite de surchauffe est définie comme la température maximale que peut
avoir un liquide à une pression donnée. Cette température est supérieure au point d'ébullition
du liquide qui est alors entre ces deux températures dans un état métastable.

BLEVE FROID
lorsque la température du liquide est en dessous de la température limite de surchauffe à
pression atmosphérique, en est en présence d’un « BLEVE froid »
Visuellement, on a affaire à une explosion plus "molle", plutôt sur le régime de la déflagration
avec production d'une boule de feu qui s'élève peu au dessus de la citerne.

BLEVE CHAUD
Lorsque la température du liquide est au-dessus de la température limite de surchauffe à
pression atmosphérique, en est en présence d’un « BLEVE chaud »
Visuellement, on a affaire à une explosion plus détonante avec élévation de la boule de feu
au dessus de la citerne.
BLEVE

le BLEVE « froid » engendre des effets moindres que le BLEVE « chaud » car la pression et
la température de rupture sont plus basses. De ce fait, le flash du liquide en gaz n’est pas
total : une flaque de liquide peut se former au sol et engendrer un feu de nappe.
Les niveaux de surpression dans l’environnement sont également plus faibles lors d’un
BLEVE « froid », et les fragments sont projetés à des distances assez courtes.
Conséquences du BLEVE

Les conséquences associés à un BLEVE sont :


L’onde de surpression due à la détente de la phase gaz lors de la rupture du
réservoir
Plus la capacité est remplie de liquide plus le volume de gaz est faible plus la
surpression sera faible.

Boule de feu par inflammation du nuage gazeux


le rayonnement de la boule dimensionne les effets de ce scénario. Effets missiles jusqu'
’à 1200 m pour des « missiles » de tailles importantes.
La radiation de la boule de feu 250 à 300 kw/m2, est suffisante pour enflammer
tout combustible ordinaire et causer des brûlures mortelles aux personnes
Phénomènes dangereux

Boilover
Phénomènes dangereux Boilover suite

Conditions nécessaires:
Surface du liquide du réservoir en feu
Présence d’eau dans le réservoir (Un litre d'eau donne environ 1 700 litres de
vapeur. Ce volume de vapeur pousse l'hydrocarbure vers le haut de bac et l'expulse
Hydrocarbure suffisamment visqueux
Création d’une onde thermique se propageant vers le fond du bac

La température d’ébullition du
produit doit être supérieure à
celle de l’eau
Phénomènes dangereux
BOILOVER suite

 le boilover ne se réalise pas avec de l'essence ou tout hydrocarbure léger car la 
viscosité importante du produit reste la condition primordiale du phénomène,
supérieure à 0,73
 Lorsque l'hydrocarbure est léger, l'eau vaporisée par l'onde de chaleur de
l'incendie va pousser le liquide inflammable sous la forme de bulles qui vont
projeter une partie seulement du liquide enflammé au-dehors du bac ou du
récipient. On appelle ce phénomène le «  SLOP OVER », il est nettement moins
puissant que le boilover.
 La différence de ces deux phénomènes est le rayon de projection des
hydrocarbures.
 le rayon de projection est proportionnelle au volume d'hydrocarbures contenus
dans le bac : plus le volume est élevé, plus le rayon de projection est grand.
Boilover

Eau des bacs de stockage

 Eau présente naturellement dans l’hydrocarbure, qui migre par densité au fond
du bac
 eau de pluie qui pénètre à travers les évents en cas de fortes précipitations
 Eau de condensation de l ’humidité
 Eau d’extinction

le Boilover concerne les produits suivants :


 bruts
 kérosène / jet A1
 gas-oils
 fuels lourds réchauffés ou pas
 huiles
Les produits suivants ne sont pas concernés par ce phénomène :
 essences
 hydrocarbures de d > 1 ou réchauffés à des températures > 100°C
Etapes du Boilover
Etapes du Boilover suite
Etapes du Boilover suite
Conséquences du Boilover

Le boilover occasionne :
la projection d'hydrocarbures en feu avec des retombées au sol et la
formation d'une boule de feu
la propagation de l'incendie aux installations voisines par feux de nappes/flaque
et/ou effets thermiques
de lourdes pertes humaines pour les équipes d'intervention et les populations, si
l'évacuation n'a pas eu lieu
Les risques du GPL

 Feu de nappe
 Feu de chalumeau (jet fire)
 UVCE ( unconfined vapor cloud explosion): inflammation d’un nuage de
gaz dans un espace non confiné
 BLEVE (Boiling liquid expanding vapor explosion): explosion de vapeur
en expansion de liquide en ébullition
Résumé des phénomènes liés au GPL
Les risques directs et indirects liés au GNL

Risques directs
Incendie : le gaz naturel est un combustible. En présence d’oxygène et
d’une source de chaleur, il peut s’enflammer et exploser pour une
concentration de gaz naturel dans l’air comprise entre 5 et 15% ;
Explosion : pour qu’il y ait explosion, en cas d’inflammation d’un mélange
air/gaz, il faut que le milieu soit confiné. En milieu libre (non confiné), le
gaz naturel ne détonne pas car il se dilue rapidement dans l’atmosphère .
Type d’accident sur stockage GNL

Basculement de couches ROLLOVER


Le terme Rollover désigne le phénomène pouvant occasionner l'émission d'une grande
quantité de gaz d'un réservoir de GNL, pendant une courte durée.
Il peut provoquer une surpression pour laquelle le réservoir n'est pas protégé et n'est pas
conçu.
Deux couches stratifiées stables ou cellules peuvent se former dans les réservoirs de
stockage de GNL, généralement provoquées par un mélange inadapté de GNL récemment
chargé dans le réservoir et de liquide d'une masse volumique différente au fond du réservoir.
Au sein d'une même couche, la masse volumique du liquide est uniforme mais la couche du
fond est constituée d'un liquide plus lourd que celui de la couche supérieure.
Par la suite, en raison des entrées de chaleur dans le réservoir, du transfert de chaleur et de
masse entre les couches et de l'évaporation à la surface du liquide, les couches s'équilibrent
en masse volumique et finalement se mélangent. Ce mélange spontané est appelé
basculement de couches et si, comme c'est souvent le cas, le liquide de la couche du fond
devient surchauffé par rapport à la pression du ciel gazeux du réservoir, le basculement de
couches est accompagné d'une augmentation du dégagement de la vapeur. Cette
augmentation est quelquefois rapide et importante.
Dans quelques occasions, l'augmentation de la pression dans le réservoir s'est avérée
suffisante pour déclencher les soupapes de sécurité.
Type d’accident sur stockage GNL

Transition rapide de phases TRP:


Les TRP résultant d'un épandage de GNL sur de l'eau, à la fois rares et avec des
conséquences limitées. Malgré l'absence de combustion, ce phénomène présente toutes les
autres caractéristiques d'une explosion.
C’est quand deux liquides à température différente viennent en contact direct, si la
température du plus chaud des deux liquides est supérieure à 1,1 fois la température
d'ébullition du plus froid, l'accroissement de température de ce dernier est si rapide que la
température de la couche de surface peut dépasser la température de nucléation spontanée.
Dans certaines conditions, ce liquide surchauffé se vaporise dans une période très brève et
génère ainsi de la vapeur à une vitesse telle qu'une explosion se produit.
Les "explosions froides" résultant du déversement du GNL sur l'eau n'ont fort heureusement
provoqué que des dommages mineurs (bris de vitres) comme l’exemple de l’accident à l'usine
de liquéfaction de la Camel à Arzew le 30 mars 1977.

Explosion d’un nuage de vapeur VCE


Equipements de sécurité dans le stockage GPL

Détection Gaz et détecteur de flamme, implantation en fonction:


Des caractéristiques du gaz
Du risque de fuite
Des risques d’inflammation
De l’environnement (source d’étincelle)

Deux types de détecteur:


Détecteurs de gaz ponctuels installés près des sources de fuites ou de chaleurs
Détecteur linéaire
Equipements de sécurité dans le stockage GPL
 Isolation anti- incendie (ignéfugeage): peinture ou béton résistant au flamme
 Dispositif de rétention : destinée à confiner une fuite de gaz liquéfiés, la cuvette de
rétention est déportée pour empêcher la stagnation (l’accumulation ) de gaz liquéfié sous
le réservoir.
Equipements de sécurité dans le stockage GPL

 Clapet de sécurité : organe de sectionnement qui permet l’arrêt de l’écoulement du


liquide, soit par action volontaire soit directement par initiation de détecteur de gaz ou de
température,
 Rampes de pulvérisation (système déluge): protège contre les radiations thermiques
 Système de purge
 Injection d’eau dans le réservoirs Cette technique permettrait de substituer une fuite
d'eau à une fuite de G.P.L. liquide qui interviendrait en partie de basse de sphère.
Equipements de sécurité dans le stockage GPL

 Rideaux d’eau : système de protection formant


un écran d’eau , fixe ou mobile

Rideau d ’eau fixe


une tuyère sur laquelle sont fixées des buses à
intervalle régulier. L'ensemble des pulvérisations
forme l'écran d'eau, constitué d'une multitude de
gouttelettes. Dans la plupart des cas, la géométrie
obtenue pour chaque pulvérisation est conique (cône
plein ou creux) avec un angle d'ouverture de 30 à
120° suivant les propriétés des buses.
Rideau d’eau mobile
Un rideau d'eau mobile est constitué par un ensemble
lance – déflecteur qui transforme le jet bâton en jet
"queue de paon" (180 ou 360°).
Equipements de sécurité dans le stockage GPL

Mesure de niveau: maximum 85%


Certains dispositifs permettent de mesurer le niveau en continu, c’est-à-dire qu’ils détectent
la hauteur de remplissage et la convertissent en un signal proportionnel au niveau. Ce signal
apparaît alors directement sur le réservoir et/ou en salle des contrôles.
D’autres permettent de détecter un niveau, c’est-à-dire qu’ils signalent l’atteinte de hauteurs
déterminées, ce signal apparaît directement sur le réservoir et/ou en salle des contrôles.

On trouve classiquement sur une installation un détecteur de niveau haut et un détecteur de


niveau bas, auxquels s’ajoute un détecteur de niveau très.

Les principales préconisations concernant les mesures de niveau:


un niveau d’exploitation fixé à 85% du remplissage
un niveau d’alarme haut fixé à 90% de remplissage : fermeture automatique de la vanne
d’approvisionnement,
un autre niveau très haut fixé à 95% de remplissage.
Equipements de sécurité dans le stockage GPL

Soupapes de sécurité
Chaque réservoir est équipé de deux soupapes au moins, montées en parallèle et ayant une
pression de levée au plus égale à la pression maximale en service.
Si n est le nombre de soupapes, l'exploitant s'assure que (n - 1) soupapes peuvent évacuer
le gaz de telle sorte que la pression à l'intérieur du réservoir n'excède jamais de plus de 10 %
la pression maximale en service.
Sa position normale est la position fermée, elle est conçue pour évacuer un débit gazeux
et/ou liquide lorsque la pression du produit est supérieure à la pression de tarage de la
soupape. La soupape commence à s’ouvrir à la pression de tarage de la soupape. Lorsque la
pression interne redescend en dessous d’un seuil de pression inférieur à la pression de
tarage, la soupape se referme.
Equipements de sécurité stockage GNL

 Soupapes de sécurité
 Protection casse-vide
 Système à mousse: au niveau du périmètre de la cuvette de rétention, afin d’assurer
l’épandage de la mousse sur le rack contenant les conduites de remplissage
 Système de déluge: 10 l/ min,m2
 Système de poudre extinctrice: des bouteilles sont installées sur le dôme actionner à
distance ou par détection automatique de haute température
 Détection de gaz: au niveau du fond de cuvette, afin de détecter la présence d’une fuite
 Détecteur de basse température: installé dans la cuvette de rétention pour prévenir la
présence de liquide cryogénique au fond, reliés aux pompes du puisards, en cas de
détection, il mettent en arrêt ces pompes,
 Détecteur de flamme: au niveau du merlon dispositifs d’alarme
 Système d’arrêt d’urgence
Equipements de contrôle process GNL

 Mesure de niveau: afin d’éviter le suremplissage


 Mesure de température sur la robe du bac
 Mesure et régulation de la pression dans le bac: des détecteurs de
pression sont installés sur le bac du bas jusqu’en haut sur le dôme pour
un contrôle permanent de la pression
 Boil-off : système d’aspiration et de compression des vapeurs
Protection incendie des réservoirs atmosphériques
 Refroidissement par arrosage à l’eau
 Extinction par étouffement à la mousse
Bac à toit fixe :
extinction par injection de mousse à l’intérieur du
bac à toit fixe au dessus du liquide enflammé ou
par le bas
Avantages du système d’injection de mousse
par le bas :
 La remontée de la mousse provoque la
circulation des hydrocarbures qui participe dans
le refroidissement du liquide à la surface ;
 Dans le cas d’une explosion, il y aura
endommagement du toit; le système d’injection
mousse sera intact ;
 La mousse atteindra directement la surface du
liquide sans interruption, due à l’évaporation de
la mousse dans les flammes.
Avantage de l’injection par le haut: le plus
couvrant
Protection incendie des réservoirs atmosphériques

Bac à toit flottant


Feu au niveau du joint annulaire
Feu sur la surface du bac
Protection incendie des réservoirs atmosphériques

Nombre de points d’injection, selon le diamètre du bac


Liquide inflammable- liquide combustible

Quelle est la différence entre Combustible et Inflammable ?


Les matières combustibles ont un point d'éclair égal ou supérieur à 37,8 ° C et
inférieur à 93,3 ° C .
 Les substances inflammables ont un point d'éclair inférieur à 37,8 ° C .
Les substances inflammables prennent feu plus rapidement que les substances
combustibles.
Les substances combustibles émettent plus de chaleur que les substances
inflammables.

Titre / Date / Lieu 128


Management du risque

la gestion des risques se définit , comme la volonté d’assurer la non-disparition de


l’entreprise, que ce soit par la mise en place de mesures de prévention (qui visent à se
prémunir d'un événement aux conséquences néfastes) ou de protection (qui ont pour objectif
de limiter l'impact des conséquences néfastes d'un événement redouté sur l'entreprise).

le management des risques est basé sur une prise de décision concernant notre approche
de prévention et de protection après une évaluation des risques et des coûts des mesures
envisagées.

Estimation des pertes matérielles


Estimation des pertes d’exploitation
Quantification des pertes humaines
Estimation des pertes financières indirecte: poursuites judiciaires, indemnisations,
assurances,
 Identifier les défaillances éventuelles
 Prioriser les risques qu’elles impliques
 Maitriser

Définition
La défaillance est la cessation de l’aptitude d’une entité à accomplir une fonction requise.
les effets :
 Défaillance mineure : nuit au bon fonctionnement en causant un dommage négligeable au
système ou à son environnement. Pas de risque humain.

 Défaillance significative : nuit au bon fonctionnement sans dommage notable. Pas de


risque humain important notable. Pas de risque humain important.

 Défaillance critique : perte de ou des fonctions essentielles du système. Dégâts important


au système ou son environnement. Pas de risque motel ou de blessure pour l’homme.

 Défaillance catastrophique: perte de ou des fonctions essentielles du système. Dégâts


important au système ou son environnement. Risque mortel ou de blessures graves pour
l’homme
Scénarios
Equipement Fonction Mode de cause effet Moyen de Moyen
défaillance détection de
sécurité

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