Sunteți pe pagina 1din 23

Etat Stresse poste

traumatique (ESPT)
présenté par Mr KHERBOUCHE.B
Introduction
État de stresse poste traumatique (ESPT) est
une pathologie fréquente dans la clinique
psychiatrique et chez des personnes ayant subi un
(ou plusieurs) événements traumatiques au cours
de leurs vie.
Plan de l’exposé
 Introduction
 Définition de l’ESPT
 Définitions de l’événement traumatique
 La différence entre état de stresse aigue et l’ESPT
 Les facteurs déclenchant d’un événement traumatique
 Symptômes de l’ESPT
 Critères de diagnostiques
 Epidémiologie
 Etiologie
 Méthodes d’interventions
 conclusion
Définition état de stresse poste traumatique

Est un état qui résulte de fait que le sujet a été


témoin, ou confronté à un événement, ou à des
événements durant lesquels des individus ont pu
mourir ou être très gravement blessés, ou bien ont été
menacés de mort ou de grave blessure, ou bien durant
lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu
être menacée. Les réactions immédiates à l’événement
aura été traduite par une peur intense, par un sentiment
d’impuissance, ou par un sentiment d’horreur. (DSM
IV,APA,1994;10)
Événement traumatique?
 Un événement traumatique est défini par 2
éléments :
1) Avoir vécu ou être témoin d’un événement qui a
mis la vie en danger ou qui a menacé l’intégrité
physique de soi ou d’autrui
2) Émotions présentes: peur intense, horreur,
impuissance
 Autres émotions qui peuvent être ressenties?
La différence entre état de stresse aigue et
l’ESPT
État de stress post-
État de stress aigu
traumatique
 Présence de plusieurs  2 symptômes dissociatifs:
symptômes dissociatifs amnésie et flashback
 Durée plus courte (entre 2  Ssymptômes perdurent au-
jours à 4 semaines suite au delà de 1 mois
trauma)
 Une agitation peut être
présente
Les facteurs déclenchant d’un événement traumatique

ce sont des événements souvent imprédictibles et


Les situations de incontrôlables comme les tsunamis, les ouragans-
catastrophes naturelles tempêtes-tornades, les feux forestiers, les tremblements
de terre, les raz-de-marée, les inondations, etc. ;

Il s’agit des violences exercées à l’encontre des


Les actes de violence personnes. On y retrouve les situations de guerre, les
interpersonnels barbaries (camps de concentration, torture), les
victimisations ou agressions (physiques ou sexuelles), les
vols avec arme (arme blanche, hold-up), etc. ;

Les catastrophes On y retrouve les désastres écologiques ou nucléaires,


imputables à une erreur les explosions (AZF, etc.), les incendies, l’émission de
technique ou humaine produits toxiques, mais également les accidents de
voiture, de train ou d’avion, les accidents de travail, etc
Symptômes de l’ESPT
La pathologie se constituée cliniquement par trois principaux
aspects symptomatiques:
L’évitement et Hyperactivités
Réviviscence
l émoussement neurovégétatives
 Souvenir répétitifs et  Evite de perler, de penser à  Difficultés de sommeil
envahissants. l’événement  Irritabilité ou accès de colère
 Rêves peut être en lien avec  Evite les activités lieux, gens  Difficultés de concentration
l’évenement. associés à l’événement(perte
d’intérêt des l’activités  Hypervigilance
 Flashbacks: non seulement
revoir le trauma, mais quotidiennes).  Réaction de sursaut exagéré
revivre émotionnellement  Incapacité de se rappeler un
l’événement aspect Impoartant du trauma
 détresse lors de l’éxposition
à des stimuli semblables au
trauma.
Critères de diagnostiques
Critère A: Exposition à un événement traumatique ayant deux caractéristique:
 Menace de mort, de blessure ou de l’ntégrité physique pour soi ou les autres
 La réponse a été un peur intense, un sentiment d’impuisance ou d’horreur; agitation ou désorganisation
chez l’enfant.
 Critère B: L’événement est sans cesse revécu sous forme de:
 1-Souvenir intrusifs
 2- Rêves récurrents logique
 3-Flash-backs
 4-Détresse
 5-Réactivité physiologique

Critère C: Evitement: trois symptômes sur sept doivent etre présents:


 1- certains pensées, sentiments, conversations sont évités,
 2- certaines situations sont évitées,
 3-oubli partiel du trauma,
 4- inactivité,
 5-détachement,
 6-blocage affectif,
 7- impression d’avenir bouché.
Critère D: Deux symptômes d’activation, au moins dans la liste suivante:
-Sommeil perturbé- irritabilité- difficulté de concentration- hypervigilance, «sursaut » exagéré .
Critère E: durée de plus d’un mois.
Critère F: détresse et interférence importante avec la vie sociale et professionnelle, etc.
Epidémiologie

Le stresse poste traumatique correspond 1 % de


la population générale(sur la vie).il atteint 15 % de
militaires exposés au théâtre des opérations, plus 50%
des prisonniers de guerre et plus de 75% des victimes
de viol, une cormobidité fréquente a été trouvée avec
les troubles anxieux, la schizophrénie et la dépression.
Etiologie

Les
 facteurs de risques ou la Vulnérabilités antérieures au
traumatisme:
De nombreux chercheurs indiquent que l’existence d’une histoire psychiatrique pré-
traumatique chez la victime est associée à une augmentation de l’intensité des symptômes
post-traumatiques.
 
 Par ailleurs, l’histoire psychiatrique familiale apparaît également comme un facteur de
risque significatif (Breslau et al., 1991). L’exposition antérieure à un trauma, notamment
les abus dans l’enfance, semble augmenter la vulnérabilité à développer des difficultés
émotionnelles post-traumatiques (Andrews et al., 2000 ; Brewin et al., 2000).

 Enfin, les recherches sur les styles d’attribution sociale montrent que les victimes ayant
un locus de contrôle plus interne, c’est à- dire qu’elles s’attribuent à elles-mêmes la cause
des événements qui leur arrivent, présentent des symptômes post-traumatiques moins
intenses et moins longtemps (Tennen et Affleck, 1990).
 Facteurs péritraumatiques
Environnementaux: Ceux-ci incluent : la sévérité (le
degré) du traumatisme (plus grande est l’ampleur du
traumatisme, plus grande est la probabilité de TSPT), la
perception d’une menace mortelle, les blessures physiques,
la violence interpersonnelle (en particulier lorsque le
traumatisme est commis par une personne qui est en charge
du sujet ou, chez l’enfant, le fait d’être témoin d’une menace
faite à une personne qui en est responsable) (Scheeringa et
al. 2006) et, pour le personnel militaire, être l’auteur de
violences, être témoin d’atrocités, ou tuer l’ennemi.
 Facteurs post-traumatiques
Tempéramentaux: Ceux-ci incluent les évaluations négatives, les
stratégies d’adaptation inadéquates et le développement d’un trouble
stress aigu.
Environnementaux: Ceux-ci incluent : l’exposition ultérieure à des
rappels répétés bouleversants, les événements de vie ultérieurs
défavorables et les pertes financières Trouble stress post-traumatique
ou autres pertes en lien avec le traumatisme. Le support social (y
compris, pour les enfants, la stabilité familiale) est un facteur
protecteur qui modère l’évolution après le traumatisme (Breslau
2009 ; Vogt et al. 2007).
Traitement et intervention
Traitement de l’ESPT peut consister en une psychothérapie, une
pharmacothérapie où les deux, parmi la psychothérapie, thérapie
comportementale et cognitive TCC semble être bien adaptée au traitement de
l’ESPT. Le principe de la TCC est d’aider l’individu qui souffre d’un stresse
post-traumatique à affronter progressivement les situations stressantes et à
intégrer le traumatisme dans sa vie.
Plusieurs téchniques de prises en charge peuvent êtres
proposés aux patients souffrant d’un ESPT:
 La relaxation: permet d’entrer dans la thérapie et de donner un moyen
au patient de réduire ses réponses neurovégétatives. Elle permet aussi d’avoir
plus facilement accès aux souvenir traumatique, de plus, La respiration
abdominale ou une technique de relaxation musculaire profonde comme la
relaxation musculaire progressive de Jacobson, sont conseillées pour réduire
les symptômes d’anxiété.
 La respiration contrôlée bien maîtrisée, va être très utile. Elle
permet à tout moment d’être utilisée dès qu’une crise d’angoisse
apparaît face à des reviviscences et surtout lors du travail
d’exposition.
 La thérapie d’exposition: qui est une exposition aux
images traumatique par la désensibilisation. Celle-ci s’éfféctuée
progressivement. Le patient est aidé par le thérapeute à affronter
les situations qu’il veut éviter en raison de l’angoisse intense
qu’elles déclenchent en lui. Au moyen de l’exposition en
imagination (ou visualisation), le patient évoque à plusieurs
reprises les souvenirs douloureux de l’événement, des personnes
ou des objets associés au traumatisme et peu à peu arrive à faire
diminuer l’intensité de l’émotion qui y est liée.
Thérapies cognitives
 Voici un programme toute à fait utilisable en pratique:

Exposition à la Représentation de Permission


scène comportement d’image de
traumatique adaptatifs au « vengeance »
refusé traumatisme

Représentation Discussion des


en imagination pensées Prise de congé
de « nurturing automatiques et par apport au
figures » des postulats traumatisme
dysfonctionnels
La désensibilisation par les mouvements
oculaires
 Cette méthodes, qui cherche à se fonder sur des
considérations neuropsychologique, et une
déconnexion de différentes parties du cerveau,
consiste en l’induction de mouvements oculaires
associés à des sensations, images ou des pensés
reliées au traumatisme.
 Son but est de réduire l’anxiété, changement
cognitif, réduction des flash-back et
augmentation de l'estimes de soi.
Pratique de la désensibilisation par les
mouvements oculaires
 La méthode se déroule sur trois séances de
90min.
1- Discussion de l’événement traumatique
1-Préparation 2- Recherche d’une image calme

1- décrire a haute voix le trauma, en visualiser


une image et penser la cognition négative qui lui
2- Evaluation est attachée;
2- puis penser une cognition positive;
3- enfin repenser au trauma, y compris les
sensations physiques, les émotions, les images et
les pensées.
A- avoir à l'esprit l’image, la cognition, les émotions et
sensations physiques liées au traumatisme.
B- mouvement oculaire et la désensibilisation (mouvement
sont au nombre de 24-60 pour une durée de 12-30s)
3- désensibilisation C- conseillé le patient d’effectuer une respiration après
chaque « traversé » et de voir ce qui émerge
D- effectue la refocalisassion sur l’image, les cognitions, et
les sensations avant de commencer a nouveau les
mouvements

Quant l’anxiété est Besse, le thérapeute procède à


4-Installation une l’installation de la cognition positive: il demande au
cognition positive patient d’associer la cognition positive avec le souvenir
du trauma.

Si le patient est perturbé, on conseille la relaxation et les


5-Fin mouvements oculaires jusqu’à ce qu’il soit plus calme.

Le patient reçoit le conseil de tenir un journal pour


6-Suivi décrire ce qui émergé de cette séance et lui informé que
le traitement cognitif du trauma continuer en dehors des
séances .
La démarche d’intervention
 La psychoéducation: cette phase est consacrée pendant les premières
séances du traitement, dont lequel le thérapeute donne des conseils et des
informations précises sur le l’ESPT, les troubles présents, les risques encourus.
L’objectif principal de cette phase est d’établir l’alliance thérapeutique avec laque
le patient sentir en sécurité et en confiance.
 Sur le plan émotionnelle: Les techniques de respiration contrôlée, ainsi
que la relaxation musculaire type Jacobson qui aide à diminuer les réactions
d’anxiété face aux images intrusives et permettent de pouvoir y faire face.
 Sur le plan comportemental Lorsque le patient commence à maîtriser ses
réponses physiologiques par le biais des respirations abdominales et de la
relaxation une exposition progressive in imagine aux souvenirs anxiogènes et
une exposition in vivo aux situations anxiogènes. en place. Cela a nécessité au
préalable de construire avec le patient une échelle de la peur (Cottraux) coté de 1
à 10.
Sur
 le plan cognitif: Les schémas cognitifs, structures cognitives profondes

élaborées au fil de nos expériences passées représentent nos systèmes de valeurs et

de croyances fondamentales. Quand est un évènement survient, nous l’évaluons et le

confrontons à notre système de valeurs. Lorsque nous vivons un évènement

traumatique avec menace de mort, toutes nos croyances sont mises à mal et

s’écroulent. Les processus cognitifs sont activés et génèrent des pensées

automatiques inadaptées telles que : Ce qui arrive est de ma faute. J’aurai dû être

capable de gérer la situation. Je ne peux pas faire face à une situation dangereuse. Je

peux retrouver l’agresseur à tout moment. Progressivement seront mis à jour les

schémas cognitifs dysfonctionnels à adapter.


Conclusion
L’application des techniques des thérapies
TCC dans la prise en charge de l’ESPT, ont
pour particularité de s’attaquer aux difficultés
du patient dans « ici et maintenant » par des
exercices pratiques centrés sur la modification
de pensées et de comportements
problématiques de l’individu.
Pour qu’il y ait stress traumatique, il faut qu’il y ait un trauma pouvant
mettre en péril l’intégrité vitale ou morale d’un individu

Merci pour votre attention

S-ar putea să vă placă și