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L action en justice

Pr : Mohamed Aboulhoucine
LES CLASSIFICATIONS DES ACTIONS

l’action est la mise en œuvre judiciaire d’un droit.


Il n’y a donc plus de liste d’actions puisqu’il n’y a plus à distinguer les actions les unes des autres.
On opère simplement trois distinctions générales entre les actions, suivant la nature ou l’objet du droit dont
elles demandent la sanction. L’intérêt de ces distinctions est relatif à la compétence des tribunaux. actions
réelles, personnelles et mixtes, actions mobilières et immobilières, actions pétitoires et possessoires.
Les actions réelles, personnelles et mixtes

L’action réelle permet la sanction d’un droit réel, tel que le droit de propriété, l’usufruit
L’action personnelle permet la sanction d’un droit personnel, tel que l’action en paiement
d’une créance.
L’action mixte est souvent présentée comme permettant à la fois la sanction d’un droit réel et
d’un droit personnel, lorsque ces deux droits sont consécutifs à une même opération juridique .
Il s’agit essentiellement d’une part des actions tendant à obtenir la condamnation du défendeur
à la réitération d’un acte de vente d’un immeuble et d’autre part des actions en nullité ou en
résolution de vente.
Par exemple, l’action en résolution d’une vente concerne à la fois le droit de propriété (c’est-
à-dire un droit réel) et la restitution du prix (c’est-à-dire un droit personnel).
Les actions mobilières et immobilières

L’action mobilière permet la sanction d’un droit portant sur un meuble. On sait qu’une
obligation de faire, même relative à un immeuble, est toujours mobilière (par exemple,
l’obligation de faire des travaux sur un immeuble est une obligation mobilière).
L’action immobilière permet la sanction d’un droit portant directement sur un immeuble. La
combinaison de ces deux classifications permet de distinguer quatre groupes d’actions
Les actions mobilières et immobilières

Les actions réelles immobilières


Personne qui revendique un droit de propriété sur un terrain ; ou encore : une action pour faire reconnaître un droit de passage sur un
fonds voisin.
Les actions réelles mobilières
Un plaideur qui revendique la propriété d’un meuble détenu par le défendeur. Ces actions sont peu fréquentes, car le
défendeur de bonne foi mais si le possesseur est de mauvaise foi le propriétaire Peut revendiquer entre les mains de ce possesseur.
Les actions personnelles mobilières
Ce sont les plus nombreuses. Par exemple, un plaideur demande le remboursement de la somme D’argent qu’il a prêtée à un ami ; ou
encore, une victime demande des dommages-intérêts au Responsable d’un accident.
Les actions personnelles immobilières
C’est lorsque l’acheteur d’un immeuble, qui n’est pas encore titulaire du droit de propriété, agit en justice pour faire reconnaître son
droit de propriété. Il en est ainsi lorsque le transfert de la Propriété d’un immeuble avait été retardé soit par la volonté des parties soit
par la force des choses : parce que l’immeuble n’était pas encore individualisé, s’il intente une action contre le vendeur en réalisation
judiciaire du transfert de propriété, exercera une action personnelle immobilière, qui correspondra à une obligation de donner .
Les actions pétitoires et possessoires

Il s’agit d’une distinction propre aux actions réelles immobilières. Les actions pétitoires tendent à la
protection du fond du droit (par exemple, faire juger que telle personne est seule propriétaire).
Les actions possessoires tendent simplement à la protection de la possession du droit, sans qu’on se préoccupe
de la question de savoir si le possesseur est, ou n’est pas, le titulaire du droit réel immobilier.
Les actions possessoires

Il y a trois actions possessoires :


- La complainte qui sanctionne un trouble actuel (par exemple, un voisin vient prendre de la
terre dans votre propriété).
- La dénonciation de nouvel œuvre qui sanctionne un trouble éventuel (par exemple, un voisin
commence la construction d’une grande maison malgré une servitude conventionnelle de ne
pas construire plus d’un étage).
- La réintégrande qui sanctionne une dépossession brutale, une voie de fait (par exemple, le
propriétaire d’une petite cave au sous-sol détruit les cloisons des caves voisines inoccupées et
aménage dans le vaste sous-sol ainsi créé une salle de restaurant).
L’action paulienne et l’action oblique

L’action paulienne
Le créancier peut agir en son nom personnel pour faire déclarer inopposables à son égard les
actes faits par son débiteur en fraude de ses droits, à charge d’établir, s’il s’agit d’un acte à
titre onéreux, que le tiers cocontractant avait connaissance de la fraude.
L’action oblique
L'action oblique offre la possibilité aux créanciers d'exercer les droits et actions de leur
débiteur . L'action oblique est donc un moyen de vaincre l'inertie du débiteur qui néglige de
faire valoir ses droits et donc, par son inaction
LES DEMANDES EN JUSTICE

La demande en justice est l’acte par lequel une personne soumet au juge une prétention.
Quand cet acte entame une instance, on parle de demande introductive d’instance Ou encore
de « demande initiale Sur le plan procédural, la demande introductive d’instance est le plus
souvent une assignation.
Toute demande qui intervient au cours d’un procès est une demande incidente.
Les demandes incidentes sont la demande reconventionnelle, la demande additionnelle et
L’intervention .
La demande reconventionnelle

La demande reconventionnelle est celle par laquelle le défendeur originaire prétend obtenir un
avantage autre que le simple rejet de la prétention de son adversaire . On peut dire qu’il s’agit d’une
contre-attaque. Elle a une nature hybride : elle est une demande en justice, mais elle est aussi un moyen
de défense.

Les demandes reconventionnelles sont très souvent utilisées : par exemple, une demande
reconventionnelle pour mauvaise exécution d’un contrat, une demande reconventionnelle pour une
procédure abusive. Elles constituent souvent un moyen d’intimidation, pour amener la partie adverse à
renoncer à sa demande ou à transiger.

Sur le plan procédural, elles doivent se rattacher à la demande initiale par un lien suffisant

c’est-à-dire un lien de connexité. En général, la demande reconventionnelle est

instruite et jugée en même temps que la demande initiale.


La demande additionnelle

La demande additionnelle est celle par laquelle une partie modifie ses prétentions antérieures Par exemple,
un plaideur qui a demandé 6.000 DH de dommages-intérêts, en demande 5.000 DH de plus.
Sur le plan procédural, la demande additionnelle doit se rattacher à la prétention originaire par un lien suffisant,
c’est-à-dire un lien de connexité
Les demandes en intervention

La demande en intervention est celle dont l’objet est de rendre un tiers partie au procès
engagé entre les parties originaires .
On distingue l’intervention volontaire et l’intervention forcée L’intervention est volontaire
lorsque la demande émane du tiers. Sur le plan procédural, devant le TGI, elle est faite par
conclusions.
L’intervention est forcée lorsque le tiers est mis en cause par une partie. Sur le plan
procédural, l’intervention forcée (appelée aussi « mise en cause ») est faite par Assignation.
Elle doit être dénoncée aux autres parties à l’instance, c’est-à-dire doit être portée à leur
connaissance .
Les moyens de défense

Le CPC distingue les défenses au fond, les exceptions de procédure et les fins de non recevoir.
Les défenses au fond
La défense au fond est tout moyen qui tend à faire rejeter comme non justifiée la prétention de l’adversaire, après
examen au fond du droit. On peut dire qu’il s’agit de démontrer pourquoi la partie adverse a tort.
Une controverse existe actuellement sur le point de savoir si un appel en garantie contre un tiers
est -ou n’est pas- une défense au fond. En principe, on devrait considérer qu’un appel en
garantie (une « intervention forcée ») est un incident de l’instance, qui ne concerne pas le fond
du litige.
Mais il arrive en réalité assez souvent que la partie qui appelle en garantie un tiers mentionne dans son assignation
divers éléments qui sont bien relatifs au fond de l’affaire. Dans un tel cas, le demandeur initial pourrait s’opposer à
ce que le défendeur qui aurait ainsi fait un appel en garantie évoquant le fond du litige soulève ensuite une exception
de procédure (par exemple une exception d’incompétence), car les exceptions de procédure doivent être soulevées,
avant toute défense au fond
Les exceptions de procédure

L’exception de procédure est tout moyen qui tend soit à faire déclarer la procédure irrégulière
ou éteinte, soit à en suspendre le cours .
On peut dire qu’il s’agit d’une action mal engagée : le fond ne sera pas examiné ou pas
immédiatement.
On distingue les exceptions d’incompétence, de litispendance et de connexité, les exceptions
dilatoires et les exceptions de nullité (pour vice de forme et pour vice de fond).
Les fins de non-recevoir

La fin de non-recevoir est tout moyen qui tend à faire déclarer l’adversaire irrecevable en sa
demande, sans examen du fond, pour défaut de droit d’agir. On peut dire qu’il manque une condition
préalable à l’action, il y a un obstacle à l’examen au fond de l’affaire. Par exemple, le défaut
d’intérêt, le défaut de qualité, la suspension des poursuites individuelles en cas de redressement
judiciaire, la chose jugée, l’absence d’un acte préalable imposé par une clause contractuelle (par
exemple en matière d’assurance, l’obligation de déclarer le sinistre), le non-respect d’une clause de
conciliation ou d’arbitrage obligatoire,
Les fins de non-recevoir peuvent être régularisées, même en cause d’appel, pourvu qu’une forclusion
ne soit pas intervenue entre-temps. Certaines fins de non-recevoir doivent être relevées d’office
(obligation) par le juge : lorsqu’elles ont un caractère d’ordre public, notamment lorsqu’elles
résultent de l’inobservation des délais dans lesquels doivent être exercées les voies de recours ou de
l’absence de d’ouverture d’une voie de recours. Par ailleurs, le juge peut relever d’office (faculté) les
fins de non-recevoir tirée du défaut d’intérêt, du défaut de qualité ou de la chose jugée .
les effets de la demande

1. La détermination du champ du litige


L’introduction d’une demande en justice à pour effet de déterminer d’une manière définitive le
champ du litige.
2. L’obligation pour le juge de statuer
Le juge est obligé de tranche toutes les demandes qui lui ont présentées. Il ne peut s’abstenir
sans raison sous peine d’être considéré comme ayant commis un déni de justice.
Les pouvoirs de la juridiction saisie sont limités par la demande. Elle doit seulement répondre à
la question de droit qui lui à été posée.
L’inobservation de la règle d’obligation de statuer, selon l’article 3 du CPC, constitue une
violation de la loi, cette violation peut constituer un motif d’annulation ou de cessation.
les effets de la demande

3. L’interruption de la prescription
L’introduction d’une demande en justice à pour conséquence d’interrompre le délai de
prescription. Par conséquent, le temps qui s’est écoulé du premier délai ne sera plus
comptabilisé. L’introduction d’une demande en justice produit ses mêmes effets, même, s’il
s’est avéré que la juridiction qui à été saisie par le demandeur est incompétente.
4 -la demande en justice rend le droit litigieux
5- la demande en justice rend transmissible aux héritiers une action engagée par le défunt
 
Les demandes incidentes

La demande incidente est une demande en justice formulée en cours de procès. La demande
incidente n'ouvre pas l instance puisqu'elle intervient après l'ouverture de cette dernière.
La demande incidente peut être formulée par le demandeur , on parlera alors de demande
additionnelle. Si elle émane du défendeur , elle constituera une demande reconventionnelle .
La demande incidente émanant d'un tiers sera désignée par le terme d'intervention
volontaire. Si elle est dirigée contre un tiers, soit par le demandeur, soit par le défendeur, on
parlera alors d'intervention forcée.
Les demandes additionnelles

Les demandes additionnelles sont celles qui constituent le prolongement immédiat de la demande introductive
d'instance, qui la complètent par une réclamation accessoire ou qui l'étendent pour tenir compte des faits
survenus depuis la citation tout en constituant une conséquence de ceux qui y ont été invoqués
La recevabilité des demandes additionnelles est subordonnée à l’existence d’un lien suffisant avec la demande
initiale.
L’appréciation de son existence est laissée au pouvoir d’appréciation du juge de fond.
Les demandes reconventionnelles

La demande reconventionnelle permet à la partie défenderesse d'attaquer la partie


demanderesse
Cette technique permet d'inverser la tendance du procès, en donnant la possibilité à celui qui la
forme (à savoir le défendeur) de prendre l'offensive ou de contre-attaquer. La demande
reconventionnelle fait partie des demandes incidentes , c'est-à-dire des demandes intervenant
en cours de procès
La demande reconventionnelle se distingue des moyens de défense, et notamment des défenses
au fond dont le but est limité au rejet de la prétention de l’adversaire
Les demandes reconventionnelles sont soumises aux mêmes conditions de recevabilité de la
demande additionnelle.
Les demandes en intervention

la demande "dont l'objet est de rendre un tiers partie au procès engagé entre les parties originaires".
Il existe 2 types d'intervention :
l'intervention volontaire : le tiers se joint au procès sur sa demande ;
l'intervention forcée : le tiers est mis en cause par une partie.
Concrètement, soit le tiers présente des conclusions d'intervention volontaire au tribunal, soit il est assigné par
l'une des parties au procès.
La demande en intervention volontaire

 l’intervention volontaire qui peut être définie comme une demande incidente par laquelle un
tiers se joint à un procès déjà engagé. En tant que demande incidente, l’intervention n’est
recevable que si elle se rattache aux prétentions des parties initiales par un lien suffisant
L’intervention volontaire dans une instance étant une demande en justice, son auteur devient,
par cette seule intervention, partie à cette instance et peut, en cette qualité, accomplir les
diligences de nature à interrompre, à l’égard de tous, le délai de péremption de l’instance.
- L’intervention peut être soit principale ; qui tend à soumettre au juge une prétention propre
à celui qui l’a formé.
-Comme elle peut être accessoire, celle par le biais de laquelle l’intervenant tend seulement à
appuyer les prétentions d’une partie du litige.
Effet de la demande en intervention
volontaire
Ce type d’intervention volontaire se caractérise par son effet, lequel consiste à étendre le lien
d’instance à une personne qui n’était pas initialement partie mais qui le devient.
De ce point de vue, l’intervention volontaire principale est une pièce à deux faces.
 D’un côté, elle confère à son auteur la qualité de demandeur relativement à la prétention qu’il élève.
Elle lui donne, par conséquent, une autonomie certaine dans la procédure. L’intervenant volontaire
principal étant partie, il jouit d’un certain nombre de prérogative.
Il peut, sans limitation, invoquer tous moyens de fait ou de droit à l’appui de sa prétention et solliciter
toute mesure d’instruction. Parce qu’il exerce un droit qui lui est propre, sa prétention survit à la
disparition de la demande initiale, de sorte qu’il peut exiger qu’elle soit tranchée sur le fond.
- De l’autre coté , elle impose au tiers intervenant des devoirs. Parce que cette variété d’intervention
confère la qualité de partie, le tiers intervenant se trouve directement visé par les dispositions qui
imposent aux plaideurs de ne pas se désintéresser de leur instance, faute de quoi des sanctions peuvent
être prononcées
L'intervention forcée

C’est une demande qui est dirigée contre un tiers en vue de l’obliger à intervenir dans un litige.
Une personne qui n'était pas partie à une procédure peut être assignée en "intervention forcée" par une
partie, qui l'oblige à venir participer dans un litige
A cet effet une partie qui est garantie par une assurance va appeler son assureur en intervention forcée pour
qu'elle puisse à terme le garantir
l'intervention forcée est possible si l'évolution du litige le justifie et Le juge ne pourra que déclarer
l'intervention irrecevable si les conditions ne sont pas remplies mais ne peut refuser la "jonction" si elle est
demandée
Un tiers peut être mis en cause aux fins de condamnation par toute partie qui est en droit d'agir contre lui
à titre principal.
Il peut également être mis en cause par la partie qui y a intérêt afin de lui rendre commun le jugement.
Le tiers doit être appelé en temps utile pour faire valoir sa défense
L'intervention forcée

Dès lors qu'il s'agit d'étendre le litige au tiers, ce dernier ne peut soulever d'exception
d'incompétence territoriale 
le tiers est mis en cause et appelé à l'instant par la partie qui aurait pu agir contre lui dans
une instance principale, ou mis en cause pour que le jugement issu de l'instance à laquelle il
est attrait lui soit commun, et il doit être appelé en temps utile car il se greffe sur une instance
en cours. 
Les moyens de défenses

Pour réagir aux prétentions du demandeur, le défendeur doit dès le début de l’instance
présenter l’ensemble des moyens qu’il estime de nature à justifier le rejet total ou partiel des
prétentions de la partie adverse. Il peut faire valoir trois types de moyens de défense
 constitue une défense au fond tout moyen qui tend à faire rejeter comme non justifiée, après
examen au fond du droit, la prétention de l’adversaire 
En d’autres termes, ce moyen vise à établir que la prétention de l’adversaire n’est pas fondée.
les défenses au fond

Les défenses au fond sont les moyens par lesquels le défendeur tend à rejeter la prétention
de son adversaire après son examen au fond. Ces moyens sont dirigés directement à l’encontre
de la prétention du demandeur en vue de prouver qu’elle n’est pas fondée
La décision rendue est dotée de l’autorité de la chose jugée. Ces moyens peuvent être
présentés à tout moment de l’instance et dans n’importe quel ordre, comme ils peuvent être
évoqués pour la première fois en phase d’appel ou en tant que motif de cessation devant la
cour de cassation.
Les moyens de défenses

l’exception de procédure : ce moyen de défense sanctionne l’irrégularité des actes de procédure


Constitue une exception de procédure tout moyen qui tend soit à faire déclarer la procédure irrégulière ou
éteinte, soit à en suspendre le cours par exemple :  
 les exceptions d’incompétence : lorsque le défendeur soutient que le tribunal est incompétent,
 les exceptions de litispendance et de connexité : le défendeur soutient que l’affaire est déjà pendante
devant une autre juridiction ou qu’il existe un lien tellement étroit entre cette demande et une autre déjà
pendante devant un autre tribunal qu’en les jugeant séparément on risquerait d’aboutir à des contrariétés de
jugement,
 les exceptions de nullité : le défendeur soutient que la procédure suivie est irrégulière.
 la fin de non-recevoir : C’est un moyen de défense visant à sanctionner le défaut de droit d'agir en
justice par un rejet de la demande,
constitue une fin de non–recevoir tout moyen qui tend à faire déclarer l'adversaire irrecevable en sa demande,
sans examen au fond, pour défaut de droit d'agir, tel le défaut de qualité, le défaut d'intérêt.
l’exception d’incompétence

Il s’agit d’un moyen de défense par lequel le défendeur prétend que la juridiction devant
laquelle il a été assignée est incompétente et il lui demande de se dessaisir.
Le déclinatoire de compétence est juridiquement une exception de procédure.
D’abord le déclinatoire doit être soulevé simultanément avec les autres exceptions
 Il doit être soulevé préalablement à toute défense au fond ou fin de non recevoir.
l’exception d’incompétence

Pour le régime juridique prévu par le code la procédure civile, l’art 16 Du CPC n’établit pas la
distinction entre l’exception d’incompétence Ratione-Loce et l’exception d’incompétence
Ratione-Materiae.
Il dispose seulement d’incompétence en raison de la matière peut être évoquée d’office par le
juge du premier degré.
En fait, elle ne peut être invoquée en cause d’appel que dans le cas d’un jugement rendu par
défaut. En revanche, cette exception ne peut en aucun cas constituer un motif à cassation.
l’exception d’incompétence

le défendeur doit motiver le déclinatoire et désigner la juridiction qu’il estime compétente. A partir de là, la
juridiction saisir du déclinatoire doit se prononcer dans les plus brefs délais. Elle se prononce d’abord sur la
recevabilité de l’exception et ensuite sur son bien fondé
Le tribunal saisi d'une exception d'incompétence doit statuer sur celle-ci soit par jugement séparé, soit en
joignant l'incident au fond
l’exception d’incompétence

le tribunal de commerce doit statuer sur l'exception d'incompétence en raison de la matière


dont il est saisi par jugement séparé dans un délai de huit (8) jours.
La cour statue dans un délai de dix (10) jours courant à compter de la date où le dossier
parvient au greffe.
Lorsque la cour d'appel de commerce statue sur la compétence, elle transmet d'office le
dossier au tribunal compétent.
L’exception de litispendance et l’exception
de connexité
l y a litispendance lorsque le même litige est pendant devant deux juridictions de même
degré également compétentes pour en connaître
Pour que l'exception de litispendance puisse être utilement invoquée, il faut que la
contestation ait lieu entre les mêmes parties, soit fondée sur la même cause, porte sur le même
objet et qu'il y ait identité de fondement juridique.
Lorsque l'exception de litispendance est admise, la juridiction saisie en second lieu doit se
dessaisir au profit de l'autre si l'une des parties le demande. À défaut, elle peut le faire d'office.
Il y a connexité entre deux demandes portées devant deux tribunaux différents s'il existe entre
elles
L’exception de litispendance et l’exception
de connexité
un lien tel qu'il soit de l'intérêt d'une bonne justice de les faire instruire et juger ensemble.
Dans ces conditions il peut être demandé à l'une de ces juridictions de se dessaisir et de
renvoyer en l'état la connaissance de l'affaire à l'autre juridiction. C'est le renvoi pour
connexité.
La question de savoir si deux instances sont connexes entre dans le pouvoir souverain
d'appréciation des juges du fond et, comme tel, échappe au contrôle de la Cour de cassation.
Ces deux exceptions ne sont pas d’ordre public, ils doivent évoquées il limine litis et avant
toute discussion du fond.
Le juge ne peut pas les évoquer. En effet, c’est devant la juridiction saisie, que ces exceptions
tendant à provoquer le dessaisissement doivent être évoquées
L’exception de nullité

Il faut distinguer entre d’une part la nullité des actes pour vice de forme et d'autre part la nullité
des actes pour irrégularité de fond
Nullité des actes pour vice de forme
Parmi les vices de forme pouvant entacher un acte de procédure et entraîner sa nullité, on peut citer
notamment, en ce qui concerne l'assignation, l'omission ou l'inexactitude de certaines de ses
mentions spécifiques : indication du tribunal, de l'objet et des motifs de la demande de même que
l'omission ou l'inexactitude de certaines mentions propres à l'acte d'huissier de justice : indication
de la date, de l'identité du requérant, de l'huissier, du destinataire.
Aucun acte de procédure ne peut être déclaré nul pour vice de forme si la nullité n'en est pas
expressément prévue par la loi, sauf en cas d'inobservation d'une formalité substantielle ou d'ordre
La nullité est couverte par la régularisation ultérieure de l'acte si aucune forclusion n'est intervenue
et si la régularisation ne laisse subsister aucun grief
L’exception de nullité

Nullité des actes pour irrégularité de fond


Constituent des irrégularités de fond affectant la validité d'un acte de procédure, notamment de l'acte
d'assignation :
- le défaut de capacité d'agir en justice ;
- le défaut de pouvoir d'une partie ou d'une personne figurant au procès comme représentant soit d'une
personne morale, soit d'une personne atteinte d'une incapacité d'exercice ;
- le défaut de capacité ou de pouvoir d'une personne assurant la représentation d'une partie en justice
L'exception de nullité doit être accueillie sans que celui qui l'invoque ait à justifier d'un grief, à la
différence de ce qui se passe pour les irrégularités de forme, et alors même que la nullité ne résulterait
d'aucune disposition expresse Elle doit être relevée d'office par le juge lorsqu'elle a un caractère
d'ordre public et, elle peut l'être en dehors de cette éventualité, quand il s'agit d'un défaut de capacité
d'ester en justice
les fins de non-recevoir

La fin de non-recevoir est un mode de défense en procédure judiciaire qui consiste à


empêcher le juge de statuer sur le fond.
Constitue une fin de non-recevoir tout moyen qui tend à faire déclarer l'adversaire irrecevable
en sa demande, sans examen au fond, pour défaut de droit d'agir tel le défaut de qualité, le
défaut d'intérêt, la prescription  
La fin de non-recevoir désigne le moyen de défense visant à sanctionner le défaut de droit
d'agir en justice par un rejet de l'acte processuel, sans examen au fond. L'acte est alors dit
irrecevable
les fins de non-recevoir

-Le défaut de qualité peut évoquer soit par le défendeur soit d’office par la juridiction de font
compétente.
-Défaut de capacité : Le défendeur peut soulever le défaut de capacité pour faire échouer
l’action de son adversaire..
- Toute action doit être exercée dans les délais déterminés par la loi. Ces délais visent à
garantir la stabilité des relations interindividuelles. « Selon l’article 387 du DOC les actions
d’obligation sont prescrites par 15ans – et les actions exercée entre commerçant se prescrit par
5ans selon l’art 388 du DOC –autre action comme, les actions intentées par les médecins se
prescrit par 2ans – les actions intentée par professeurs se prescrit par 1 an»
- L’exception de l’autorité de la chose jugée à l’égard d’une demande portant sur un litige
identique, Cette exception n’est pas d’ordre public. Et le juge ne peut pas l’évoquer d’office.
les fins de non-recevoir

Les fins de non-recevoir doivent être également être distinguées des nullités des actes de
procédure pour vice de forme ou de fond qui ne touchent pas au droit d'action mais portent sur
la validité d'un acte. Il reste que certains textes prévoient que l'omission de mentions dans un
acte, qui s'apparente à un vice de forme est une cause d'irrecevabilité de l'acte.
  L'anéantissement du droit d'agir par la recevabilité d'une exception de fin de non-recevoir par
le juge, permet au défenseur de subtiliser un droit de discuter du fond par la constatation d'un
droit légal dominant le droit d'action.   
L'on peut considérer l'exception de fin de non-recevoir comme une opportunité de défense aux
fins de contraindre le rejet d'office de toute demande d'une partie et avant tout débat au fond,
sur des motifs invoqués dont la loi dispose, alors même que la demande en justice est reconnue
comme un droit fondamental indépendamment de toute notion de résultat.

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