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Etablissement Hospitalier de Psychiatrie- CHU Frantz Fanon de Blida

Service de Psychiatrie D . Pr Bessedik

La pensée et ses
troubles

Réalisé par : Dr Boukhalfa Bennai


Plan :
I. INTRODUCTION - DÉFINITION

II. INTERET DE LA QUESTION

III. TROUBLES DU COUR DE LA PENSEE

IV. TROUBLES DU CONTENU DE LA PENSEE

V. DEMARCHE DIAGNOSTIQUE

VI. DIAGNOSTIQUE ETIOLOGIQUE

VII.DIAGNOSTIQUE DIFFERENTIEL

VIII.CONCLUSION
INTRODUCTION - DÉFINITION
« Je pense donc je suis»
René DESCARTE

Pensé c’est donc exister, et cela par le biais de


l'ensemble des opérations intellectuelles qui
permettent de comprendre les objets et leurs
relations et d'accéder à la connaissance du
monde et ainsi différencier l’être humain des
autres espèces
INTRODUCTION - DÉFINITION
 Ces opérations sont principalement
l'imagination, le jugement, le raisonnement.
Les idées peuvent ainsi se former, se réunir à
partir d'idées déjà présentes, de perceptions,
de sensations.
 Néanmoins la pensée peut être perturbée
dans son développement, son déroulement (le
cours de la pensée) ou son contenu, et c’est ce
que nous allons essayé de comprendre a
travers cette présentation .
Intérêt de la question :
• Le trouble de la pensée est fréquent en
pathologie psychiatrique.
• Se voit surtout dans les troubles psychotiques.
• Permet avec d´autres signes accompagnateurs
une orientation diagnostique.
• Traitement adéquat et efficace.
Troubles du cours de la pensée

• Ils regroupent :

Trouble du rythme de
la pensée

Troubles de continuité
de la pensée
TROUBLES DU RYTHME DE LA PENSÉE
1. Tachypsychie: C´est une accélération du rythme de la
pensée.
• Au premier stade, l´hyperactivité est intellectuelle est
dite productive : l´efficience est conservée et améliorée
grâce à l´augmentation de l´idéation, l´inventivité, la
richesse des associations idéiques et imaginaires.
• A un stade évolué, l´hyperactivité intellectuelle devient
improductive, l ´afflux excessif d´idées ne permet pas
leur utilisation en raison des associations superficielles
et digressives répétées.
La diffluence de la pensée désigne un mode de pensée qui se
développe dans diverses directions, il existe un trouble des
associations des idées (Ex syndrome dissociatif).
Les principales manifestations de la diffluence sont :

Fuite des idées : afflux excessif d´idées associe a leur


fugacité, le patient passe d´une idée à une autre.
Logorrhée : précipitation du débit verbal.
Expansion de la conscience : chaque image, chaque
idée dont l´enchaînement est très rapide entraîne une
kyrielle de réminiscences et d´évocations.
Sauts du coq-à-l'âne  : sauts sans transition d´un sujet à
un autre, sans raison apparente
Hypermnésie ou ecmnésie
2. Bradypsychie: ralentissement du rythme
de la pensée.
Cette inertie du développement des idées
témoigne d´une viscosité mentale (le
patient fait un effort pour répondre aux
questions simples).
Appauvrissement de la pensée avec
monoïdéisme (pensée centrée sur une
idée prévalente : idée de mort,
désespoir...).
TROUBLE DE LA CONTINUITÉ DE LA PENSÉE
Elle peut être altérée avec une perte de la cohérence (perte de l´enchaînement
logique des regroupements synthétiques), et/ou perte de la fluidité
 Barrages : arrêt brusque du cours de la pensée. le patient cesse subitement de
penser et de parler, suivie d´une reprise du discours, sans prise de conscience
de l´arrêt.
 Fading mental : évanouissement progressif du cours de la pensée, qui se
traduit par une diminution du rythme de la phrase suivie d´une reprise du
rythme normal, sans prise de conscience.
 Inhibition intellectuelle : diminution de la vigueur mentale à l´origine d´un
déficit de la productivité des représentations (idées, souvenirs), effort
nécessaire mais souvent infructueux ou insuffisant pour penser.
 Viscosité mentale : ralentissement du débit idéique, du rythme des
associations idéiques, de l´expression, de la réponse adéquate à une question.
 Persévération mentale : elle se traduit par un défaut de fluidité idéique
(impossibilité d´abandonner rapidement une idée pour une autre)
Les troubles du contenu de la
pensée
1. TROUBLES DE LA REPRÉSENTATION ET DE L
´IMAGINATION :
La représentation psychique est la capacité de redonner
dans notre conscience la qualité de présence à une
sensation, une image perceptive, une forme abstraite de
ce fait les troubles de représentation peuvent se traduire
par des déficits de la pensée conceptuelle caractérisés par
l´incapacité d´accéder à un degré d´abstraction
suffisant ,par contre les troubles de l´imagination
représente un déficit ou un excès à type d´exaltation
comme dans la tachypsychie.
2. IDÉES DÉLIRANTES

 Idées non fondées sur la


réalité commune, auxquelles
le sujet attache une foi
absolue, non soumise à la
preuve et à la démonstration
Les caractéristiques du syndrome délirant :
Idée sur lesquelles porte le délire peut être un thème de
Théme Possession ,Mystique, Revendication, passionnels Hypochondrie,
Grandeur ou Persécution

La construction peut être +/- cohérente , il peut être


Organisation systématisé ( organisé en secteur ou en réseau ) ou bienmal
systématisé flou et déssorganisé

il en existe plusieurs les principaux sont l’interprétation ,


Mecanisme l’intuition ,l’imagination l’hallucination et l’illusion .

Inébranlable : le délire est non accessible au raisonnement,


Adhésion Partielle : le patient critique son propre délire,

Modes d’entrée dans le processus délirant ainsi que


Temporalité
la durée d’évolution .

Modes d’entrée dans le processus délirant ainsi que


Emotions la durée d’évolution .
3. OBSESSIONS
Trois types d´idées obsédantes, distinctes de l´idée fixe, car l´idée
obsédante apparaît au sujet comme un phénomène morbide.
• Les obsessions idéatives : c´est l´intrusion répétitive de mots, d´idées,
d´images (généralement de nature obscène ou absurde).
• Les obsessions phobiques : Il s´agit de crainte obsédantes concernant
une maladie précise ou la contamination en général (les microbes la
souillure, les toxiques), la crainte angoissante existe même en l
´absence de l´objet ou de la situation redoutée, ces obsessions
donnant souvent lieu à des conduites d´évitement et de protection.
• Les obsessions impulsives : c´est une crainte irrationnelle de
commettre de manière irrésistible un acte immoral, absurde ou
agressif
4. PHOBIES
• C´est une crainte
irraisonnée, jugée
absurde par la personne,
déclenchée par la
présence d´un objet ou
situation n´ayant pas en
eux-mêmes un caractère
dangereux, et disparaît
en l´absence de l’objet
ou de la situation
Démarche diagnostique
La constatation de tels troubles de la pensée impose une
enquête diagnostique, il faut notamment s´enquérir :
– De leur modalité d´installation et d´évolution : aigue, insidieuse,
déjà ancienne, voire devenue un mode de pensée habituel.
– De leur intensité, et des difficultés de communication qui en
découlent.
– Des symptômes d´accompagnement : présence ou non d´un
délire, d´hallucinations, de troubles du comportement, d´une
pathologie de l´ humeur, d´un trouble de l´attention, de
difficultés mnésiques, etc.
– Du degré d´auto-perception du trouble de la pensée :
conscience, méconnaissance, indifférence.
• Néanmoins il faut noté que aucun des troubles de la
pensée ne possède de valeur pathognomonique ,
mais leur caractérisation évolutive et leur
participation à un tableau psychopathologique
permettent en général de les rapporter à une
étiologie psychiatrique probable , il existe
également des situations diagnostiques difficiles
liées à:
– L´absence d´un tiers qui puisse confirmer le changement
qui s´est opéré chez le sujet, en présence de troubles
isolés et peu apparents.
– L´installation très insidieuse.
– Les sujets âgés.
Diagnostique étiologique :
Parmi les étiologies les plus courantes ont ce doit de distingué :
1. Les syndromes confusionnels (et toutes leurs étiologies) : les troubles de la
pensée y sont soudains, intermittents, très prononcés, entravant la
communication, à type d´incohérence.
2. Les troubles thymiques : les états dépressifs (ralentissement
psychomoteur), les états maniaques (accélération généralisée, jeux de mots,
diffluence, incohérence avec désorganisation majeure de la pensée).
3. Les états mixtes s´accompagnent parfois de troubles du cours de la pensée
difficiles à rattacher à leur origine thymique (association d´une accélération
des pensées, d´un discours volontiers, à une humeur abaissée et des
préoccupations négatives).
4. Les états délirants aigus s´accompagnent généralement de troubles du cours
de la pensée, pour partie déterminée par l´activité délirante et les
hallucinations.
5. .La présence d´un discours discordant, appauvri, peu
communicatif, sans rapport avec la situation (rationalisme
morbide) évoqueront un état dissociatif en faveur de la
schizophrénie.
6. .De nombreux troubles neuropsychiatriques et syndromes
psycho -organiques peuvent être à l´origine de troubles de la
pensée, de type principalement déficitaire : appauvrissement,
persévérations, difficultés d´abstraction se traduisant par un
discours cantonne dans le concret et le superficiel.
7. Paranoïa.
8. Trouble obsessionnel compulsif (Obsessions idéatives,
obsessions phobiques…).
9. Hystérie.
10.Trouble bipolaire (fuite d´idées, tachypsychie, logorrhée……..)
Diagnostique différentiel
• Les aphasies de causes neurologiques, en
sachant que certaines aphasies frustes
peuvent être rapprocher des troubles de la
pensée et du langage, rencontrés dans les
états schizophréniques déficitaires : les
paraphasies, par, exemple, sont communes aux
deux conditions ;
• Les états déficitaires fixes : débilité
intellectuelle
Conclusion
• Les distorsions de la pensée sont fréquentes
en pathologie psychiatrique.
• Les étiologies sont multiples.
• Eliminer l´organicité avant de retenir une
cause psychiatrique.
• Prise en charge dépend de l´étiologie.
MERCI .
Bibliographie
• sémiologie psychiatrique. Editions Elsevier
Masson
• Psychiatrie de l´adulte. Elsevier Masson
• Abrége de psychiatrie.

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