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Dr Fatima Nibouche
Objectifs du cours
2
Qu’est-ce que Six Sigma?
« sigma » est le
caractère grec qui
symbolise l’écart
6 traduit le niveau de type d’une variable
qualité attendu et aléatoire
équivaut à 3,4 DPMO
(Defects Per Million
Opportunities)
3
Pourquoi utiliser le Six Sigma?
je perds et je gagne des
Mes clients sont contrats mais je ne sais
mécontents pas pourquoi
Je livre tout le
temps en retard
Je m’intéresse aux
coûts mais la qualité
se détériore Je refais
toujours les
mêmes erreurs
Mauvaise Clients
Variation défauts Pertes
qualité insatisfaits 4
Principe du « Six Sigma »
-Basée sur une démarche fondée à la fois sur la voix du client et sur des
données mesurables et fiables.
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Six Sigma, déclinaisons
Réelle
Réelle culture d’entreprise
culture d’entreprise (ex:
(ex: Motorola,
Motorola, GE etc…)
GE etc…) 6
Six Sigma : Objectifs
•Améliorer la satisfaction des clients pour une plus grande fidélisation par
l’amélioration de la qualité ;
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Six Sigma: Référentiels
Norme ISO 13053 : Six Sigma –Méthode quantitative dans l’amélioration de processus
–Partie 1: Méthodologie DMAIC (Define, Measure, Analyse, Improve and Control)-Présentation des points
essentiels du Six Sigma (philosophie du Six Sigma, intégration du personnel au projet Six Sigma, sélection des
projets de Six Sigma, présentation de la démarche DMAIC)
– Partie 2 : Outils et techniques - Présentation de chaque étape du Six Sigma ainsi que les outils disponibles
pour effectuer chacune des étapes.
Fascicule FD X 06-090 : Six Sigma, une démarche utilisant les outils statistiques – Outils statistiques-
Présentation de chacun des outils du Six Sigma selon trois axes (en quoi cela consiste ? À quoi l’outil sert-il ?
Comment fait-on ?)
Fascicule FD X 06-091: Démarche Lean, Six Sigma, Lean Six Sigma –Exigence des compétences des chefs de
projet d’amélioration et des animateurs d’ateliers– Outils statistiques - Présentation de chacun des outils du Six
Sigma selon trois axes (en quoi cela consiste ? À quoi l’outil sert-il ? Comment fait-on ?)
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Typologie des projets
----------------------------------
Fruits à même le sol Projets Quick-Hits
Logique et Intuition DMAIC
Correction rapide de problèmes
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Comment est né Six Sigma?
1980 : La prise de conscience de Motorola : “ our quality stinks »
1986 : Mise en place de six Sigma par Bill Smith
Jack Welch
ancien PDG de General Electric
communiqué de lancement, Boca Raton, Fl, USA 1995
11
Domaines d’application
Depuis l’année 2000, cette méthodologie se développe dans tous les
domaines
- High Tech
- Santée
- Banque/finance/assurance
- Distribution
- Sociétés de service
- Administration, etc
Elle intègre de plus en plus souvent les principes « Lean » dans une
approche appelée « Lean Six Sigma ».
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Pourquoi l’ont ils adopté et maintenu?
Six Sigma est un « moyen rapide et large bande » :
13
Six Sigma regarde les processus autrement…
14
Comment est utilisé Six Sigma?
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Robustesse d’un processus de qualité six sigma
1.5
6
1.7 1.7
défauts défauts
par par
million million
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Six Sigma vs quatre sigma
4σ 6σ
99,379% 99,999%
6
• 2000 lettres perdues par heure par les • Deux lettres perdues par heure
services postaux
• Deux atterrissages ratés par jour • Deux atterrissages ratés tous les cinq ans
• 500 opérations chirurgicales ratées par • 70 opérations chirurgicales ratées tous les
semaine 5ans
18
Qualité des processus placés à 4σ et à 6σ
Source : Us Air Force
Six Sigma améliore les performances des processus
en s’attaquant à leurs variations excessives
4 A
3 B
0
Jours
L M M J V L M M J V
Un logiciel d’analyse statistique s’avère nécessaire pour l’analyse des données (ex: MINITAB ®)
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Les facteurs clé de succès
Processus Organisation
- gérer le changement
Les projets Six Sigma
Le cycle DMAIC
L’ÉQUIPE PROJET SIX SIGMA
LE SPONSOR
CONTRIBUE À LA MISE EN PLACE DE L’ÉQUIPE
DÉFINIT LES OBJECTIFS STRATÉGIQUES DU PROJET ET LES FACTEURS CLÉS DE SUCCÈS
ASSURE QUE LES RESSOURCES SONT DISPONIBLES
PREND LES DÉCISIONS PENDANT LE PROJET
LE LEADER
GREEN OU BLACK BELT QUI PILOTE LE PROJET
ANIME LES RÉUNIONS DE SUIVI
SUIT LES TÂCHES ATTRIBUÉES AUX DIFFÉRENTS MEMBRES DE L’ÉQUIPE
COMMUNIQUE L’AVANCEMENT AU SPONSOR
LE CONSULTANT
MASTER BLACK BELT QUI FOURNIT DU SUPPORT TOUT AU LONG DU PROJET
LES MEMBRES
EXPERTS TECHNIQUES DANS LEUR DOMAINE DE COMPÉTENCE
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ILS PARTICIPENT À LA DÉFINITION ET ACCOMPLISSENT LES TÂCHES
LE CYCLE DMAIC
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Quel est le problème? LE CYCLE « DMAIC »
Déterminer les valeurs de référence
Déterminer les besoins des clients
DEFINE Définir le processus
Préciser l’équipe de travail
Préciser les gains
Où sommes-nous aujourd’hui?
Mesurer les défauts
MEASURE Définir le mode de collecte des données
Collecter les données, compiler et afficher
Comment le résout-on?
Proposer des solutions
Expérimenter
IMPROVE Analyser le risque
Améliorer
Comment rendre la solution durable?
Superviser le processus
Mesurer les améliorations
CONTROL Ajuster et mettre sous contrôle
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LA PHASE « DEFINE »
Répondez aux questions suivantes, puis rédigez votre énoncé de problème en une ou deux
phrases en tenant compte de vos réponses.
Important :
• Cherchez le problème, pas les
solutions.
• Concentrez-vous sur un
problème.
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Limites du projet
le diagramme « est/n’est pas »
31
Identifier le(s) client(s)
32
Cartographier les processus
S C
U l
P i
P Inputs Outputs e
L Processus n
I (entrées) (sorties) t
E s
R
S 34
La voix du client
Les clients ne peuvent pas vous dire ce Les clients ne savent pas ce qu’ils
qu’ils veulent veulent ou ce ont ils ont besoin
jusqu’à ce qu’ils le voient
Réalité : Les clients savent ce qu’ils
veulent, mais pas en termes de fonctions Réalité : Aucun client n’aurait dit qu’il
exactes, solutions ou spécifications
techniques. voulait :
• un four micro-ondes
• un walkman
• telephone portable
…
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Critical-to-Quality Tree (CTQ)
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Exemple d’arborescence CTQ
Température
• Temps consacré par les membres du groupe de travail, •Suppression d’un investissement programmé,
•Investissement éventuel, •Diminution d’un taux de rebuts, retouches
•Récolte de données sur le terrain, •Réduction des coûts de contrôle
•Ralentissement et arrêt de la production pour cause d’essais,
•Amélioration du TRS
•Essais de contrôle supplémentaires ,….. •Amélioration de l’image de l’entreprise
consensus s
•Augmentation du chiffre d’affaire liée à l’amélioration
apportée,
•Meilleure ambiance de travail liée à la réduction des
problèmes,…
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Bilan de la phase « Define »
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Charte de projet
Titre du projet Amélioration de la fiabilité de l’inventaire.
Problème Le problème d’exactitude de l’inventaire non maitrisé par le service MM.
Clients REW, TST, ALS, D&M, STT et DST.
Caractéristique
Besoin des clients Exigence Spécification
mesurable
Articles en physique
Exactitude de
Pas d’écart d’inventaire sur articles en < 0,03%
l’inventaire
système
Etat Actuel Etat Souhaité
Fiabilité de l’inventaire est 70%. Fiabilité de l’inventaire soit > 99,7%.
Processus :
Améliorer la fiabilité de Approvisionnement,
Objectif Périmètre
l’inventaire à 99,7%. Réception, Expédition
et l’Inventaire tournant.
Contrôler
MEASURE
Autrement dit, son objectif est de renseigner, par les mesures appropriées sur le
fonctionnement du processus par rapport aux exigences des clients.
Cette première mesure servira de base de travail chiffrée pour les phases qui suivront.
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La phase « Measure »
- Vérifier le R&R
- Mesurer le processus
- Estimer le z du processus
- Capabilité et performance
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La phase « Measure »
Comment? Outils Facteurs clés de succès
Objectifs
-trouver un moyen pour -Plan de collecte - Avoir des métriques
- Collecter autant de données que
mesurer la/les des données, pertinentes.
nécessaire pour permettre des prises de
caractéristique(s) critique(s) -Abaques - Exploiter les données
décisions factuelles et pertinentes.
pour les clients CTQ, -Logiciel d’analyse récoltées.
- Mesurer les caractéristiques jugées
-valider le processus de statistique.
critiques pour les clients,
mesure, -Test R&R
- vérifier que la chaîne de mesure
-Modéliser le processus en répétabilité et
utilisée n’est pas déjà une source
détail. reproductibilité,….
importante de variabilité. Pour cela, on
vérifie que la variabilité due aux défauts -Collecter les données
de répétabilité (plusieurs mesures d’un (métriques) du processus.
opérateur) et de reproductibilité -Structurer les données
(plusieurs opérateurs) n’est pas trop forte. (indicateurs) et les analyser.
Livrables:
- Y outputs » définis pour les processus clés
- Limites de spécifications définies
- Référentiel de performance
- Niveau de sigma ou mesure équivalente définis
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Avant de commencer
Exemples:
Quelle est la performance de notre restaurant en termes de service ?
Comment le client évalue la qualité de nos plats ?
Est-ce que le client apprécie le menu ?
Important : La première action consiste donc à chercher un critère mesurable, capable de traduire la satisfaction
des clients.
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Comment représenter les données
Cartographies
Diagramme de Pareto
Diagramme d’Ishikawa
Feuilles de relevés
Histogrammes
Cartes de contrôle
Diagramme de corrélation,
Etc…
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Comment les représenter?
Exemple : Données discrètes
Déterminer la définition d’une anomalie
Déterminer des catégories d’anomalies
Fixer une durée de mesure
Développer un support de mesure (Pareto)
VITAL
FEW
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Comment échantillonner les données ?
L’échantillonnage doit garantir:
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Moyen de mesure des CTQ
Vérifier le R&R
Un des objectifs de l’étape « Mesurer » est de mettre en place un processus de mesure capable de traduire la façon
dont on satisfait le client.
Si on veut utiliser ce processus, il faut auparavant s’assurer qu’on le maîtrise.
Comme tous les processus, le processus de mesure se décompose selon les 5M (Moyen, Milieu, Méthodes,
Mesurande, Main-d'œuvre).
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Mesurer le processus
Analyse des 5M du processus
L’analyse doit commencer par une analyse qui soit la plus exhaustive possible des sources
de dispersion.
Quelles sont les causes de la variabilité sur le processus source de non-satisfaction des
clients ?
On recherchera tous les X influents sur le centrage et sur la dispersion de Y.
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Calcul des paramètres de position et de dispersion
Une fois que l’on dispose des données, on va chercher à qualifier la position et la variabilité de la population.
On calcule la moyenne X et, pour la dispersion, on calcule l’écart type S.
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Exemple pour un processus « gestion d’appels »
Nombre d’échantillons OK 22046
Nombre de défauts 1092
Nombre de mesures 23138
Taux de réussite 95,28%
Taux d’échec 4,72%
Un centre d’appel reçoit 23138 appels en un mois.
Taux de DPMO Sigma
On s’intéresse aux paramètres suivants: réussite
Durée d’un appel (CTQ) 99,999966% 3,4 6
Appels dont la durée ≤ 2 minutes (VOC)
99,977% 230 5
On mesure 22 046 appels « non défectueux » 99,865% 1350 4,5
99,38% 6210 4
Quel est le « sigma » de ce processus? 97,7% 22750 3,5
93,3% 66807 3
65,6% 308000 2
53
M
Bilan de la phase « Measure »
54
ANALYZE
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La phase « Analyse »
Cette étape, fait appel principalement aux outils de visualisation des données, aux outils de comparaison de
moyennes, de variances, aux tests d’analyse de la variance et aux tests de corrélation. Il peut être procédé à
l’analyse d’un problème selon différents niveaux :
On visualise les données sous forme graphique.
On utilise la statistique descriptive.
On met en œuvre la statistique inférentielle.
L’analyse statistique doit porter sur les Y, mesures représentant les CTQ, et sur les relations entre les X (variables
d’entrées) et les Y.
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La phase « Analyse »
Comment? Oultils
Objectifs -Réaliser une vue du processus : cartographie -Brainstorming
-Identifier les causes potentielles des des processus réels observés, identification des -Technique des « 5 why »
dysfonctionnements étapes à valeur ajoutée et non valeur ajoutée. -Diagramme d’Ishikawa
-Valider ces causes par l’analyse de -Résoudre l’équation Y=f(X1, X2,…, Xn) -Cartographie VSM
données Y est le dysfonctionnement que l’on cherche à -Analyse de corrélation, régressions
améliorer
Les Xi sont les « causes » de Y (éléments du -Tests statistiques
processus qui peuvent avoir une influence sur Y) --Etudier les corrélations entre {Xi} et Y
Livrables :
Causes sources de variation (causes à effet « levier ») identifiées
Capabilités des processus analysés
Analyse des performances et plan d’action pour les actions rapides à prendre
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Analyse du processus
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Pour analyser les X et les Y, on fait appel à la représentation graphique et à la statistique descriptive.
Pour l’établissement de relations entre les X et les Y, on s’appuie sur la statistique inférentielle. 61
Représentation graphique de données
62
A
Analyse des données
Durée (s) 0-15 15-30 30-45 45-60 60-75 75-90 90-105 105-120 >120 TOTAL
Nombre d'appels reçus 24 115 1268 2492 3875 5367 5708 3197 1092 23138
6000
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Statistique descriptive
Les tests d'hypothèses évaluent la signification statistique, qui permet de prendre des
décisions basées sur des données quantitatives.
Ils ajoutent de la rigueur aux informations suggérées par les graphiques.
Statistique inférentielle – Tests de comparaison
La statistique inférentielle a pour objectif de vérifier s’il existe une relation entre les X et les Y.
Bilan de la phase
Après avoir déterminé les sources potentielles de la dispersion lors de l’étape d’analyse, il faut
maintenant améliorer le processus. C’est le but de cette étape d’amélioration.
En effet, après avoir fait la synthèse de toutes les connaissances acquises lors des étapes précédentes, le
groupe de travail se réunit afin de déterminer les actions qui doivent a priori améliorer Y.
L’expérimentation des différentes actions se fera toujours à l’aide des outils statistiques pour évaluer
l’efficacité des actions.
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La phase « Improve »
Oultils
Comment? - le déballage d’idées ;
Objectifs -générer des solutions et sélectionner les plus - le plan d’action (Qui Quoi Quand) ;
-Amélioration du processus efficientes ; - les plans d’expériences (modification de
- Mise en place des solutions - valider les solutions par une démarche plusieurs facteurs) ;
expérimentale ; - les tests de comparaisons (modification d’un
- analyser les risques ; facteur).
- planifier la mise en oeuvre de la solution.
Livrables :
Solutions sélectionnées
Risques évalués
Tests menés
Planning des actions réalisé
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La phase « Improve »
• La génération de solutions : De très nombreux outils ont été développés pour assister les groupes de travail dans ce
domaine. A titre d’exemples :
-le déballage d’idées (ou Brainstorming) qui permet de développer la créativité du groupe ;
• Le principe de base en est de réunir un groupe pluridisciplinaire afin de provoquer une créativité par
émulation.
• On distingue trois phases dans un déballage d’idées : la définition de l’objectif, le déballage, la
classification.
Dans cette étape, le groupe de travail innove en modifiant les procédures, les processus et le niveau des facteurs. Il y a donc
un risque que ces modifications aient des conséquences qui n’apparaissent pas de premier abord.
Si on veut limiter les risques, il faut réaliser une analyse formelle des défaillances potentielles du nouveau système que l’on
vient de concevoir. L’AMDEC est un outil qui permet de procéder à ce type d’analyse.
Le principe de base de l’AMDEC est de réaliser une étude fondée sur le travail de groupe qui est destinée à mettre en
évidence le plus tôt possible les défaillances potentielles d’une étude. Pour cela, on cherche à :
La méthode AMDEC note chaque mode de défaillance identifié selon trois axes de notation :
• la fréquence d’apparition, c’est-à-dire la probabilité que la cause existe multipliée par la probabilité que cette cause crée
une défaillance ;
• la gravité, c’est-à-dire l’évaluation de l’effet non-qualité ressenti par le client ;
• la détection, c’est-à-dire la probabilité de ne pas livrer une défaillance potentielle quand la cause existe.
Pour chacun de ces axes, on fixe une note par exemple de 1 à 10 en fonction d’une grille de notation.
Le « Niveau de Priorité de Risque » (NPR) appelé aussi criticité est le produit de ces trois notes. On considère
généralement que toute défaillance potentielle ayant une note supérieure à 100 est jugée à risque. Il faut apporter une action
corrective.
Innover/Améliorer : Bilan
- synthèse des connaissances acquises ;
- générer des solutions et sélectionner les plus efficientes ;
- valider les solutions par une démarche expérimentale ;
- analyser les risques ;
- planifier la mise en oeuvre de la solution et la communication.
Contrôler
But de l’étape
Le processus ayant été amélioré lors de l’étape 4, il faut désormais tout mettre en oeuvre pour garantir que
ces améliorations seront maintenues et que le processus ne se dégradera pas.
Le but de cette étape est donc de mettre en place la structure permettant de mettre « sous contrôle le
processus ».
77
Contrôler
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Standardiser
But de l’étape
Le but de cette sixième et dernière étape est de mettre en place l’ensemble des
procédures pour que la solution choisie devienne pérenne dans le temps. C’est
également
de diffuser les bonnes pratiques sur d’autres postes là où c’est possible.
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MERCI
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