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ECOLES DE PENSEE DE
MANAGEMENT
APERÇU OBJECTIF SPECIFIQUE
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Chapitre II. ÉCOLES DE PENSEE DE
MANAGEMENT
Management scientifique
Ecole classique
Management administratif
2
2.1. ECOLE CLASSIQUE
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LES PRINCIPAUX REPRESENTANTS DE L’ECOLE CLASSIQUE
I. TAYLOR ET L’OST
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Hypothèses et philosophie de Taylor
1. Postulat mécaniste
L’entreprise = un système fermée = un mécanisme
2. Postulat rationaliste
l’entreprise = un système fermé = éléments humains + matériels
l’élément matériel régie par des lois (physiques, mécaniques, etc )
L’éléments humains réagies selon les lois psychologiques simples : Homo –
Economicus
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Principes et méthode de l’OST
L’apport de Taylor :
maîtriser parfaitement un certain nombre de techniques et de
règles sur les problèmes d’exécution de travail et de contrôle
de personnel,
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La méthode de l’OST se compose en plusieurs étapes
Sélection scientifique de l’ouvrier
Son entraînement
Geste élémentaire
Parcellisation des
Décomposition de travail
tâches
Tâche simples
Détermination opération
Détermination de temps
des séquences
standards Gestes
optimales
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On peut synthétiser les apports fondamentaux de Taylor à partir de cinq
grands principes suivants:
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3. Salaire au rendement
Système au rendement fondé sur les primes de productivité c’est-à-dire quantité
produite/quantité de travail.
Le salaire varie en fonction du nombre de pièces produites.
Ce système est bénéfique pour :
la firme : maximiser la productivité ;
pour le salarié : maximiser ses gains financières ce qui développent la
motivation.
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Apports de l’OST
Un apport organisationnel et économique.
L’OST : forme de travail déshumanisation conduit à traiter l’homme comme une machine.
Conséquence : freinages, absentéisme, « turn-over », conflits sociaux, grèves contre les
cadences infernales, rejet de systèmes de prime dans les années 1960-1970.
La dimension psychologique du travail (sentiment de l’ouvrier) est donc négligée.
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II. FAYOL ET L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE DU TRAVAIL (OAT)
FAYOL (1849-1925)
Ingénieur Français de la société minière de Commentry à Saint-Etienne.
Ouvrages : administration Industrielle et générale, Paris Dunod.
Il s’est intéressé à l’organisation globale de l’Entreprise.
Présentation de l’OAT
• L’approche est plus globale :
Elle est sur la structure de l’ensemble de l’entreprise.
Il s’agit d’effectuer la rationalisation de l’ensemble.
Dresser des « tableaux d’organisation » permettant de définir la place
et le travail de chacun (organigramme) et de saisir l’ensemble de
l’organisme, les activités, leur structure et la filière hiérarchique.
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- Fonction de l’entreprise
Apports de FAYOL
- Définition du contenu de la fonction
administration
- Principes d’administration
Six fonctions de l’entreprise :
Fonction technique : production, fabrication, transformation
Fonction commerciale : Achat, ventes, échange .
Fonction financière : recherche et gestion des capitaux.
Fonction sécurité : protection des biens et des personnes.
Fonction de comptabilité : inventaire, bilan, prix de revient.
Fonction administrative : - Prévoyance
- Organisation
- Commandement Management
- Coordination
- Contrôle
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Contenu de fonction administrative
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Les 14 principes d’organisation
1. Division du travail : spécialisation des tâches et séparation du travail.
2. Autorité : qui donne droit de donner des ordres. Fayol distingue autorité statutaire
et l’autorité personnelle.
3. Discipline : obéissance, assiduité, activité, bonne tenue, signes extérieurs de
respect.
4. Unité de commandement : chaque employé n’a qu’un chef.
5. Unité de direction : un seul chef et un seul programme pour un ensemble
d’opération visant un seul but.
6. Intérêt général : qui doit primer sur l’intérêt particulier.
7. Rémunération doit être équilibré et donner satisfaction aux salariés et à
l’entreprise.
8. La centralisation : information doit être centralisée.
9. Hiérarchie: de l’autorité supérieure aux agents inférieurs, doit être clair
10. Ordre : - ordre matériel (une place pour chaque chose, chaque chose à sa place
– ordre social : une place pour chaque personne et chaque personne à sa
place.
11. Equité : interprétations des règles établis avec bon sens et bonté
12. Stabilité du personnel.
13. Initiative : liberté de proposer, d’exécuter.
14. unité du personnel : harmonie des relations.
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III. WEBER ET LA BUREAUCRATIE
M. Weber (1964-1920)
Sociologue Allemand.
Weber s’est intéressé sur la bureaucratie qui est la forme particulière de
l’organisation reposant sur le principe de droit et garantissant l’efficacité.
Pour Weber l’autorité c’est l’aptitude à faire observer volontairement les
ordres alors que le pouvoir c’est la possibilité d’observer l’obéissance.
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Les caractéristiques du modèle bureaucratique
18
Les limites de la bureaucratie weberienne
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IV. FORD ET LE TRAVAIL A LA CHAINE
Ford (1863–1947)
Industriel américain, fondateur de l’entreprise Ford.
Considéré par certain comme fondateur de la production et consommation de
masse.
Principes
1. Travail à la chaine
L’organisation de la production repose sur un système des machines reliés entre
elles par un système de convoyage.
3. Salaire au rendement
Le salaire au rendement « five dollars » a permis l’augmentation du pouvoir
d’achat de manière à résoudre le problème de turn-over et des débouchés.
Ce dernier principe est considéré comme étant à l’origine de la production et
consommation de masse, d’où croissance économique durant la majeure partie du
20e siècle.
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Apports et limites de l’Ecole classique
Apports
Mettre de l’ordre dans les organisations en définissant un système cohérent de
règles d’application générale dans la structuration et dans la gestion des
organisations.
Les idées liés au management et les nombreux outils qui ont découlé:
description des postes, contrôle de gestion, budgets, analyse d’écarts,
organigramme ont fort bien fonctionnés dans la pratique et continuent à le
faire …
Approche qui répondait en partie aux besoins de l’économie au début du 20 e
siècle.
Limites
Caractère douteux et les lacunes des hypothèses, notamment dans le domaine
psychologique de l’homme (l’homme n’est motivé que par le salaire).
La naïveté de ses principes en matière d’organisation, notamment les « one
best way » qui peuvent s’appliquer à toutes les organisations et toutes les
circonstances.
la sous-estimation de l’impact des conflits d’intérêts et de pouvoir dans les
organisations.
la deshumanisation du travail entraine l’absentéisme, le turn-over, etc…
L’ignorance des facteurs contingents tel que la technologie, l’environnement.
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2.2. ECOLE DES RELATIONS HUMAINES
Critique du taylorisme
L’excès de la division du travail,
Rationalisation de la main-d’œuvre.
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LES PRINCIPAUX AUTEURS DE L’ECOLE DES RELATIONS HUMAINES
MC GREGORE
DOUGLAS
MAYO
ELTON MASLOW
ABRAHA
M
LES
PRINCIPAUX
AUTEURS
K.
HERZBERG
LEWIN
RENSIS
LIKERT
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2.2.1. E. MAYO : LE ROLE DU GROUPE ET L’EFFET
HAWTHORNE
E. Mayo (1880-1949)
24
Expériences
25
Mesure des effets de la variation de l’éclairage sur la
productivité et l’effet Hawthorne.
Paradoxe ?
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Mayo analyse les résultats avec quelques collègues, et
ils parviennent à une première conclusion : les
ouvriers sont plus sensibles à l’attention dont ils sont
l’objet qu’à la modification de leurs conditions de
travail. Ils se savent observés, et réagissent en
conséquence. Ce phénomène sera connu par « effet
Hawthorne » : le simple fait d'observer un phénomène
le modifie.
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Poursuite des expériences de E. Mayo
Mayo conclut que ce sont moins les variations des conditions du travail
que le sentiment d’être considéré par la direction qui a contribué à
l’augmentation de la productivité.
28
Les constats généraux des expériences
29
Les constats généraux des expériences
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2.2.2. A. MASLOW ET LA HIERARCHIE DES BESOINS
A. Maslow (1908-1970)
A. Maslow est diplômé de l’Université de Wiscosin. Il est auteur de deux
principaux ouvrages : Motivation and Personality et Toward Psychology of Being
qui s’intéressent aux facteurs de motivation de l’homme notamment au travail.
Principes
Maslow distingue cinq groupes des besoins.
Niveau
5
Besoin Besoins
d’accomplissement supérieurs
4
Besoins d’estime
3
Besoins d’appartenance
2
Besoins de sécurité
Besoins
1 primaires
Besoins physiologiques
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L’hypothèse centrale est qu’un individu cherche d’abord à
satisfaire le besoin qui lui semble le plus vital. Dès que ce besoin
est satisfait, il cherche à satisfaire le second besoin le plus
important.
Ainsi, dès qu’un besoin est satisfait, il cesse d’être essentiel pour
l’individu et un autre besoin apparait alors, qui sera persistant
aussi longtemps qu’il n’est pas satisfait.
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2.2.3. HERZBERG ET LA THÉORIE DES DEUX FACTEURS
F. Herzberg (1923-2000)
F. Herzberg est psychologue et médecin, professeur de management à
l’Université de l’Utah aux Etats-Unis. L’essentiel de ces travaux porte
sur la question de la motivation humaine au travail.
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2.2.4. MC GREGOR ET LA THEORIE XY
Mac Gregor (1906-1964)
Deux façons de gérer les hommes.
Théorie X
L’employé est naturellement paresseux et sans ambition.
L’employé refuse les responsabilités et préfère être dirigé.
L’employé résiste aux changement.
THEORIE X
ce qui Son application
confère la suppose
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Théorie Y
Pour obtenir des résultats : il faut donner des responsabilités à l’employé et lui
offrir le support.
THEORIE Y
ce qui Son application
renforce la contrôle
La liberté Initiatives et
d’action responsabilités
Ce qui se traduit
Qui conduit à par
L’application au
travail
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2.3. ECOLE QUANTITATIVE
36
2.4. ECOLE MODERNE
37
2.4.1. APPROCHE PAR PROCESSUS
KOONTZ (1961) la diversité des théories générales de management n’est
qu’une Jungle.
Koontz estime qu’une approche par processus permettra de dégager une théorie
globale et synthétique
t1
P O D C
En temps t1, le départ de toute action de l’entreprise, mais il ne faut pas oublier
toutes les relations qui s’effectuent entre ces fonctions.
t1
P
C O
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2.4.2. L’ APPROCHE DE LA PRISE DE DÉCISION
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2.4.2.1. L’école classique de rationalité illimitée
40
Phase d’analyse
Phase de décision
5. Exploration des 6. Evaluation des 7. Choix d’une
options possibles options possibles option
41
2.4.2.2 Le processus de décision de H.A. SIMON
Ces trois phases sont complétées par une dernière, essentielle au processus :
l’évaluation.
C’est le contrôle et le bilan de l’opération; si la décision est validée, elle se
poursuit, sinon, on reprend le problème à l’une ou l’autre des étapes en fonction
des dysfonctionnements.
42
2.4.2.3. La rationalité limitée de H. SIMON
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2.4.2.4. Pourquoi le décideur se contente de choix adéquats ou
satisfaisants ?
Le manque d’information
Recherche d’information supplémentaire, couteuse, prendre trop
de temps.
Il ne peut être exhaustif.
Difficulté de choix
Nombre très limité de choix possible.
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2.4.3. APPROCHE DE CONTINGENCE
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2.4.3.1. JOAN WOODWARD et la technologie
Technologie de
Organisation de Standardisée et fabriquée
production en grandes
la production en grandes quantités
séries
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2.4.3.2. BURNS et STALKER et l’Environnement
Mécaniste Organique
47
2.4.3.3. LAWRENCE et LORSH et la contingence structurelles
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L’incertitude de l’environnement permet de distinguer deux
comportements pour les organisations :
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2.4.4. APPROCHE SYSTEMIQUE
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2.4.4.1. Principes fondamentaux
Principe de totalité
Le tout est supérieur à la somme des parties, c’est-à-dire le
fonctionnement du système génère des effets qui ne sont pas
réductibles à la somme des éléments.
Principe d’interaction
Tout changement concernant un élément a des répercussions sur le
système tout entier.
Principe de rétroaction
Il s’agit de causalité circulaire ou en boucle.
Principe d’équifinalité
Indique un même résultat, peut être obtenu par des voies et conditions
initiales différentes.
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