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Pourquoi et comment enseigner les

mathématiques à travers la
résolution de problèmes ?
➲Ce que disent les textes officiels
➲Quels sont les différents types de raisonnements ?
➲Qu'est-ce qu'un problème ouvert ?
➲Un problème à tâches complexes ?
Les textes officiels
L’acquisition du socle commun par tous les élèves
est une obligation du service public d’éducation inscrite
dans la loi :
• « La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque
élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle
commun constitué d’un ensemble de connaissances et
de compétences qu’il est indispensable de maîtriser pour
accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa
formation, construire son avenir personnel et
professionnel et réussir sa vie en société »[1] .

[1] Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de
l’École, n°2005-380 du 23 avril 2005, article 9.
Objectifs de la formation en
mathématiques ?
➲ Permettre aux élèves d’acquérir les
mathématiques nécessaires à une poursuite
d’études (autrement dit, le programme), objectif
qui doit rester l’ambition pour tous.

➲ Donner à tous la culture mathématique


nécessaire au citoyen (autrement dit, permettre
aux élèves d’acquérir les connaissances et
compétences du socle commun), objectif que
l’on peut qualifier de nécessaire pour tous.
Les priorités en terme de formation

➲ Incontestablement, la maîtrise du calcul réfléchi


inséparable du sens des nombres et des opérations.

➲ L’acquisition d’automatismes qui favorisent


l’autonomie et l’initiative des élèves dans la
résolution de problèmes et les mettent en confiance.

➲ La mise en place permanente de l’activité de


raisonnement qui est l’essence même des
mathématiques.
Raisonner et démontrer

➲ La démonstration en mathématiques est-


elle un raisonnement déductif ?
➲ Quels sont les types de raisonnements que
l’on peut rencontrer chez les élèves ?
Le raisonnement
Deux définitions :

➲ Activité de l’esprit qui passe, selon des principes


déterminés, d’un jugement à un autre, pour aboutir à une
conclusion. ( Le Robert)

➲ Un raisonnement, c'est d'abord une certaine activité de


l'esprit, une opération discursive par laquelle on passe de
certaines propositions posées comme prémisses à une
proposition nouvelle, en vertu du lien logique qui l'attache
aux premières : en ce sens, c'est un processus qui se
déroule dans la conscience d'un sujet selon l'ordre du
temps.(Universalis 2009)
Une typologie du raisonnement
Le raisonnement déductif (déduction)
Le raisonnement inductif (induction)
Le raisonnement abductif (abduction, présomption)
Le raisonnement transductif.

Autres raisonnements rencontrés en mathématiques:


Contraposée, contre-exemple, disjonction de cas, par l’absurde,
analogie, (déclinaisons ou combinaisons disciplinaires de ces
raisonnements basiques), par récurrence.
Le raisonnement transductif

La transduction est le raisonnement de l’enfant .


Toutes les opérations mentales restent au même
niveau.
Il n’y a pas de généralisation, c’est la mise en
relation de deux faits du même ordre.

En mathématiques : Comparaison de données


numériques, de figures, de graphiques…
Le raisonnement déductif

La déduction est un raisonnement qui consiste à tirer


à partir d’une ou de plusieurs propositions, une
autre qui en est la conséquence nécessaire.

En mathématiques : à partir de propriétés reconnues


comme vraies, par enchaînement logique, on
déduit une propriété
Le raisonnement inductif
L’induction est un type de raisonnement qui consiste
à généraliser des cas particuliers.
D’un phénomène observé de manière répétitive, on
va induire une loi générale, sans vérifier tous les exemples.
L’induction extrait l’universel du particulier.

En mathématiques : l’induction est utilisée quand il s’agit


de faire émerger une conjecture après avoir traité des
exemples. L’utilisation des logiciels de géométrie
dynamique est sous tendue par cette approche.
L’approche fréquentielle de la notion de probabilité
l’illustre également
Dans le domaine des sciences expérimentales, le
raisonnement par induction se suffit à lui-même.

En mathématiques, le raisonnement inductif ne se conçoit, en


général, que comme une première étape, conduisant à
une conjecture.
Alors que le raisonnement déductif fonctionne selon le
schéma classique :
« Sachant que (A est vraie) et que (A implique B), je
déduis que (B est vraie) »,
le raisonnement inductif fonctionne selon le schéma
présomptif :
« Constatant que dans les exemples où (A est vraie), alors
(B est vraie), je présume que (A implique B) est vraie »
ou le schéma explicatif :
Sachant (que A implique B) est vraie, j’explique que (B est
vraie) en présumant que (A est vraie)
Articulation Déductif/ Inductif
Le raisonnement abductif
Afin de comprendre un phénomène surprenant, on
introduit une règle à titre d'hypothèse afin de
considérer ce phénomène comme un cas conforme à
cette règle.

En d’autres termes : dans le cas d’une déduction on tire


la conclusion « q » d’une prémisse « p » alors que le
raisonnement abductif consiste à expliquer « q » par
« p », considéré ici comme une hypothèse explicative.
Umberto Eco a appelé ce procédé la « méthode du
détective ».
L'abduction, c'est la suggestion d'une idée, où on tente une
interprétation immédiate et sensible du phénomène.

Cette approche signifie que « quelque chose » se comporte


probablement d'une certaine manière – phase d'abduction –
que « quelque chose » se comporte effectivement d'une
certaine manière – phase d'induction et enfin – phase de
déduction – nous établissons que « quelque chose » se
comporte d'une certaine manière.
➲ l'abduction produit des idées et des concepts à
expliquer

➲ l'induction participe à la construction de l'hypothèse


abductive en lui donnant de la consistance

➲ la déduction formule une explication prédictive.


La démarche d'investigation

Dans la recherche d’une démonstration, visant à répondre à


une question ou à résoudre un problème ouvert , les trois
types de raisonnements interviennent :
Des réponses :

➲ La démonstration en mathématiques est-elle un


raisonnement déductif ?
Non, pas seulement

➲ Quels sont les types de raisonnements que l’on peut


rencontrer chez les élèves ?
Les élèves peuvent et doivent utiliser plusieurs types
de raisonnements selon les activités proposées.
La mise en œuvre dépend du cadre d’utilisation et du
type d’énoncés proposés
Quels travaux proposés pour développer
ces raisonnements ?

La pratique des questions ouvertes est propice


à l’apprentissage et à l’évaluation à l’oral
des
compétences liées au raisonnement.
Ouvrir les problèmes

➲ Favoriser l’engagement des élèves dans


la résolution et permettre la mise en
activité de chacun
➲ Laisser vivre différentes stratégies de
résolution
➲ Développer la prise d’initiative
➲ Ne pas s’abstenir de confronter les élèves
à des tâches complexes
Favoriser la démarche
d'investigation
➲ Chaque fois qu’une question est posée et que la réponse ne peut
être donnée immédiatement à partir de connaissances disponibles
➲ Déroulement:
➲ 1)Réflexion sur le problème posé
- appropriation du problème, vocabulaire, contexte
- confrontation avec les savoirs disponibles (il est donc nécessaire de
« connaître son cours »),
- recherche éventuelle d’informations sur le thème.
2) Élaboration d’une conjecture
- recherche, avec mise en place éventuelle d’une première
expérimentation,
- émission de la conjecture,
- confirmation, avec mise en place éventuelle d’une seconde
expérimentation.
3) Mise en place d’une preuve argumentée.
Les caractéristiques du problème ouvert

➲ L’énoncé permet l’entrée de tous les élèves dans


l’activité

➲ L’énoncé n’induit ni la méthode, ni la solution (pas de


questions intermédiaires).

➲ La solution ne se réduit pas à l’utilisation ou


l’application immédiate des résultats présentés en
cours.

➲ Le champ conceptuel est familier aux élèves.


La pratique régulière du problème
ouvert
➲ Consolide les connaissances des élèves pour
franchir un nouvel obstacle (Philippe Meirieu).

➲ Révèle les connaissances disponibles.

➲ Rend des connaissances maîtrisables disponibles.


Les situations complexes

X. ROEGIERS distingue les situations compliquées des


situations complexes :

➲ Une tâche est compliquée si elle mobilise des savoirs et


des savoir-faire nouveaux.

➲ Une tâche est complexe si elle combine des éléments que


l’élève connait, qu’il maîtrise, qu’il a déjà utilisés plusieurs
fois mais de façon séparée, dans un autre ordre ou dans un
autre contexte.
Les caractéristiques d'une
situation complexe
➲ Elle est significative pour l’élève.

➲ Elle nécessite plusieurs démarches.

➲ Elle met en œuvre plusieurs notions.

➲ Elle donne une large part à la créativité.

➲ Elle permet à l’élève de justifier ses choix.

➲ Elle ne donne aucune indication pour la résolution.

➲ Elle est adaptée au niveau de difficulté souhaité.

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