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http://www.greatbuildings.com/architects/Frank_Lloyd_Wright.html
Un élève de Sullivan mais qui rompt avec son « maître aimé »
• Entré dans l’agence Adler & Sullivan en 1887, il y apprend le métier et devient très
vite le chef d’atelier jusqu’en1893 date de la rupture avec la société.
L’esthétique cubiste
résulte du choix de reporter
les espaces auxiliaires
aux quatre extrémités : escaliers,
conduits d’aération, tuyaux
électriques.
Mobilier en acier :
fauteuil accroché
au bureau
• Une grande salle unique à éclairage zénithal, des galeries aux étages ouvertes, doubles
fenêtres à guillotine, ventilation par climatisation.
• Les employés devaient avoir le sentiment de faire partie d’une « famille », l’entreprise
prônant une attitude « paternaliste ». Dirigeants et employés travaillaient dans le même
espace.
Des innovations majeures
• Wright dit de cet immeuble : « Ce qui est intéressant c’est que moi, un
architecte censé être concerné par l’esthétique de l'édifice, j’ai inventé le
mur pour l'accrocher wc (plus facile à nettoyer sous) et adopté de
nombreuses autres innovations comme la porte vitrée, le mobilier en acier,
climatisation radieuse ou "gravité de chaleur. »
Forme pyramidale,
simplicité et dépouillement,
influence japonaise.
Plan ouvert, flexiible, de
nombreux ajouts ont été
réalisés.
• Le bureau où Wright montrait ses projets aux comanditaires et à droite la salle de jeu des
enfants (il en avait 6) aménagée par la suite. L’intérieur donc le « vide » est sa préoccupation
première contrairement à l’architecture historiciste et éclectique.
Désormais, mode de vie, paysage et architecture sont intimement liés
• Pour Wright, la maison doit avoir vaste emprise au sol, dans un territoire immense comme celui de la
prairie.
• Elle doit aussi s’ouvrir vers la nature : terrasses, bassins, vasques en pierre.
• "Comme ses toits débordaient pour accentuer l'adéquation de la maison et du sol, on reprochait aux
maisons de Wright d'être trop obscures. Mais Wright répondait: "l'homme comprend que sans toit
protecteur il n'y a pas de vraie maison. Il se met à désigner sa maison par le mot "toit".
• La multiplication cubiste des volumes, la désarticulation des plans au sol en disposant les pièces de
travail, la cuisine, le sommeil dans des ailes, rappelle les maisons japonaises
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Le concept de « prairie house » (qui n’est pas de Wright)
• « Nous les habitants du Middle West, nous vivons dans la prairie. La prairie
possède une beauté propre; Nous devons reconnaître et accentuer cette beauté
naturelle, son étendue tranquille. A l’aide de toits à douce inclinaison, de
constructions basses, de silhouettes calmes, de cheminées larges et massives
et de saillies, à l’aide de terrasses basses, de murs en prolongation des maisons
et entourant les jardins individuels. ». F.Ll. Wright
L’espace intérieur a été conçu en fonction de la commande de Frederick Robie.
• Ici le séjour, au premier étage, séparé de la salle à mager par une cheminée en brique. Au rez-
de chaussée, Le mobilier est entièrement conçu par Wright (salle manger célèbre)
• Salle de billard, salle de jeu, chaufferie, buanderie, caves.
• Au deuxième étage les chambres en forme de belvederes avec terrases couvertes
http://www.greatbuildings.com/buildings/Robie_Residence.html
Un architecte novateur dès avant 1914
• un plan comme si la maison était constituée d’une seule pièce plutôt qu’en L,
ou en T. Un plan sur mesure au grand désespoir de ses promoteurs
immobiliers. Une maison adaptée aux besoins et non pas une maison de
« style », selon la devise de l’architecture américaine : « Real houses for
real people ». C’est le contraire de l’Europe.
• une grande pièce au centre : lecture, repas, réception
• un étalement impressionnant de l’emprise au sol
• une maison intégrée dans la nature (matériaux : bois, pierre mais aussi
béton et fer), larges ouvertures « Nous avons fini avec les demeures
fortifiées » -> architecture organique
• un adepte du toit prolongé
• des innovations : chauffage par le plancher, fenêtres en coin, éclairage
direct.
• En effet, la Maison sur la cascade (Falling Water), villa Kaufmann à Bear Run, en
Pennsylvanie (1936-1939), semble représenter l'abord d'un chemin millénaire. L'homme,
depuis la préhistoire jusqu'au Ier siècle avant l'ère chrétienne, a vécu dans la terreur
ancestrale de l'espace : le « vide » signifiait la négativité, l'insécurité, et c'est pourquoi,
pendant des millénaires, l'architecture s'est exprimée sous forme d'éléments solides « pleins
», en volumes tangibles comme les Pyramides, en objets plastiques immaculés comme les
temples grecs. C'est seulement avec le Panthéon, à Rome, que l'espace intérieur acquiert
une légitimité artistique, mais c'est un espace statique, hermétiquement clos, séparé du
monde environnant et opposé à lui. Depuis le Panthéon jusqu'à la Maison sur la cascade,
l'effort des architectes, au Moyen Âge, à la Renaissance, au cours de la période baroque et
de l'illuminisme, vise à libérer cet espace, à établir un dialogue entre la cavité architecturale et
le paysage.
• Mais en 1936, pour la première fois dans l'histoire, édifice et nature s'intègrent dans un
champ magnétique total. C'est une époque nouvelle qui commence, dont très peu ont
alors conscience. Le génie devance : celui de Wright appartient, dans une large
mesure, au futur.