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FIGES

REVISTA DE LIMBI MODERNE


FRANCEZĂ-ITALIANĂ-GERMANĂ-ENGLEZĂ-
SPANIOLĂ

Nr. 6
2020
REVISTA FIGES

Director revista FIGES: prof. Marieta Pavel (inițiator revistă)

Director adjunct: prof. Minodora Paliu

Redactor șef: prof. Mihai Melania

Redactori de specialitate:
prof. Claudia Petroniu
prof. Eliana Bistreanu
prof. Grigore Nicoleta
prof. Claudia Oprișe
prof. Gabriela Protesoiu Burtea
prof. Roxana Bunăiașu
prof. Simona Roșca
Machetare computerizată: prof. Nicolae Diaconu
Elevi care au publicate materiale în revistă:
1. Steica Mihai - Școala Gimnazială „Gheorghe Tătărescu” Târgu Jiu
2. Vienescu Nuria - Școala Gimnazială „Gheorghe Tătărescu” Târgu Jiu
3. Bondoc Alexandru - Liceul Teoretic Novaci

Adresa: Asociația Română a Profesorilor Francofoni, sucursala Gorj


Tg-Jiu, Strada 1 decembrie 1918, Nr. 25

Responsabilitatea pentru conținutul lucrărilor aparține în exclusivitate autorilor.

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CUPRINS

1. DEUX MÉTHODES D'INTERPRÉTATION: L'HERMÉNEUTIQUE RÉDUCTIVE


ET L'HERMÉNEUTIQUE AMPLIFICATRICE, Professeur Marieta Pavel - Inspectrice
Langues Modernes Gorj, Professeur Langue Française Rodica P. Calotă, C.N.T.V. Gorj .... 5
2. LES NOUVELLES TECHNOLOGIES AU SERVICE DE L’ÉDUCATION, Professeur
Popescu Cornelia, Școala Gimnazială „Gheorghe Tătărescu”, Târgu Jiu ........................... 11
3. L’ADVERBIALISATION AU NIVEAU DU FRANÇAIS PARLE, dr. Anghelescu Alina
Ruxandra, Colegiul Naţional „Tudor Arghezi”, Tg. Cărbuneşti ..............................................16
4. JEAN PAUL SARTRE, ÉCRIVAIN EXISTENTIALISTE, Professeur MIHAI
MELANIA, Liceul de Arte „Constantin Brăiloiu”, Târgu Jiu .................................................. 18
5. L’EXPLOITATION DIDACTIQUE DU FILM DANS LA CLASSE DE LANGUES
ÉTRANGÈRES, Professeur Golu Daniela, Liceul Tehnologic Baia de Fier, Gorj ................22
6. METHODES MODERNES D’ENSEIGNEMENT DU FLE, Professeur: Giugiulan Iulia-
Nicoleta, Lycée Théorique Novaci ...........................................................................................25
7. BOULE DE NEIGE QUI NE FOND PAS, Professeur Tomescu Oana Raluca, Liceul
TeoreticNovaci..........................................................................................................................28
8.TOUT SIMPLEMENT, Professeur Tomescu Oana Raluca, Liceul Teoretic Novaci
...................................................................................................................................................29
9. L’OGRE LE PLUS NON-OGRE, Professeur Tomescu Oana Raluca, Liceul Teoretic
Novaci.......................................................................................................................................30
10. FAIRE APPRENDRE LA NOMINALISATION, Professeur Bistreanu Eliana, Colegiul
Tehnic Nr. 2, Târgu Jiu, Gorj ...................................................................................................31
11. CAN OUR STUDENTS LEARN ENGLISH USING GAMES?, Prof. Bunăiașu Roxana
Justina, Colegiul Național „Tudor Vladimirescu” ..................................................................34
12. BEAUTY AND PAIN IN KEATS'S POEMS, Prof. Tudorache -Ionescu Adela-Nicoleta,
Colegiul Național „Spiru Haret” Târgu Jiu ............................................................................37
13. ON BEING A BLACK MAN IN WHITE AMERICA, Prof. Dumitrescu Liliana-
Mihaela, Colegiul National “Tudor Arghezi”, Târgu Cărbuneşti .........................................41
14. C.A.S.T: COMMUNITY BUILDING, AWARENESS RAISING AND SOCIAL
INCLUSION THROUGH FORUM THEATRE” − ERASMUS+ KA1 PROJECT, Prof.
Popescu Mihaela, Şcoala Gimnazială ,,Gheorghe Tătărescu” Tg-Jiu, Gorj ........................43

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15. CASTLE OF PENGUINS, Elev: Steica Mihai, clasa: a VII-a B, Scoala Gimnaziala
„Gheorghe Tatarescu”, Prof. Coordonator: Raica Alina .....................................................47
16. MY OLD FRIEND, AUSTIN, Elev: Vienescu Nuria, Clasa: a VII-a B, Scoala
Gimnaziala „Gheorghe Tatarescu”, Prof. Coordonator: Raica Alina ...................................48
17. MY LOVE…, By Bondoc Alexandru, Liceul Teoretic Novaci, Prof. Lazarescu Adriana..49
18. LA IMPORTANCIA DEL CONOCIMIENTO DE LA LENGUA ESPAÑOLA, Prof.
Ghitu Maria, Liceul Teoretic Novaci ......................................................................................50

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DEUX MÉTHODES D'INTERPRÉTATION: L'HERMÉNEUTIQUE
RÉDUCTIVE ET L'HERMÉNEUTIQUE AMPLIFICATRICE
Professeur Marieta Pavel - Inspectrice Langues Modernes Gorj
Professeur Langue Française Rodica P. Calotă, C.N.T.V. Gorj

Nous avons entrepris une étude expérimentale, par le biais de la créativité, notamment
l’acrostiche, comme espèce de la poésie à forme fixe, parfois même des textes poétiques en
prose ou essais, car on a comme objet la complexité méthodologique, cette approche n'étant pas
l’effet d'une exacerbation conceptuelle, mais de l’équivocité et de la plasticité des instruments
de cette recherche, le mythe, l’image, le symbole.
Il faut péciser, d’emblée, que les relations qui s’établissent entre ceux-ci placent notre
analyse entre deux types de méthode d'interprétation. L’une qui exige l'objectivité scientifique,
les méthodes positivistes, concrétisées dans les instruments structuralistes d’une «
herméneutique réductrice », et une autre qui consiste à « l'interprétation du sens », appliqué à
une méthode réflexive qui correspond à une « herméneutique amplificatrice ». Ainsi, on définit,
d'une part, dans cette approche, une méthode qui vise la « démythologisation » des récits
construits sur les schèmes de l'imaginaire, en essayant à identifier le «sens littéral», qui peut
être objectivé d'une manière empirique par les concepts structuralistes; de l'autre part, on définit
une méthode visant à reconstituer par la réinterprétation des sens cachés d'un texte, en révélant
sa «multiplicité et la richesse sémantique, une méthode inspirée de Philippe Walter,
L'imaginaire médiéval, in Introduction aux méthodologies de l'imaginaire, sous la direction de
Joël Thomas, Paris, Edition Ellipses, 1998, p. 52.
Un exemple de travail avec les élèves du groupe créatif est celui des participants qui ont
construit des acrostiches sur le sujet des fêtes ou bien sur un mot choisi des dix mots de la
francophonie, dans ce cas „ruissellant”:
Ruisseler de générosité?
Rarement on rencontre, de nos jours, des personnes aptes à comprendre leurs
semblables. Je ne crois pas aux excuses, car il y en a de toutes les couleurs: manque de temps,
manque d’argent, manque de patience et d’autres trouvailles, mais ce qui nous manque, à tous
ceux qui arpentent le chemin de la vie, c’est la raison, l’éducation altruiste ad-hoc.

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Une fois, je me rappelle, une de mes copines m’a demandé quelque chose, mais, comme
je pensais fiévreusement au test qu’on allait subir à la chimie, j’ai négligé la question qu’elle
m’avait adressé et, dans la pause, j’ai constaté son absence. J’ai appris, par la suite, qu’elle
m’avait demandé de l’accompagner au cabinet médical, car elle se sentait mal, à cause d’un
traitement superficiel de sa maladie, mais comme je ne lui ai pas prêté mon attention…
Instantanément, j’ai senti un malaise s’emparant de moi, sans une certaine cause ou structure,
mais facheux, comme le bourdonnement d’une mouche.
Sur les relations entre les humains, on entend et on lit partout, mais ces relations restent
quand-même factices, puisque, l’égoïsme, qui jusqu’à une certaine limite est salutaire, devient
execrable, quand on s’y investit.
Sachez, chers amis, que depuis ce moment-là, j’ai bien réfléchi et j’ai changé d’attitude
envers les autres, même envers les moins sympa, car ce qui nous différencie c’est la
compréhension, capacité intellectuelle qui manque aux animaux et, ce qui est censé à nous
rendre honteux, c’est le fait que, parfois, même les animaux s’avèrent plus soucieux de leurs
compagnons que nous, les gens, qui avons l’apanage de l’instruction.
Et, alors, je me suis aperçu que j’étais sur le point de devenir insensible aux besoins de l’autrui,
en négligeant le but dans lequel on fait des sacrifices, tout en accordant la plus grande attention
aux colifichets.
L’essentiel, dans la vie, ce n’est pas d’arriver, le premier, aux cimes, mais de garder,
dans la mesure du possible, les valeurs humaines, qui consistent en amitié, support, confiance,
en raison de comprendre le sens d’une existence qui, en dehors de cette qualite maîtresse, la
bonté, reconnnue même et surtout par les génies, reste dépourvue de sens.
Autrement dit, l’intelligence sans la capacité d’offrir ou de recevoir de l’affection, mène
à la secheresse mentale et morale, à la névrose, peut-être et même à la psychose.
Ni l’intelligence, ni l’éducation ve valent rien, si elles n’ont pas été tempérées par
l’affection humaine.
Tout de même, j’ai appris que l’évolution suppose pas seulement des victoires, parfois
mesquines, mais aussi des échecs, qui puissent être plus honorables que le succès, car le dix
que j’ai reçu au test ne m’a pas rendue plus heureuse que le sourire de ma copine quand elle
s’est sentie mieux, après un court échange de paroles.
Le ruisselement de l’imagination poétique
Ranimer le monde du conte, c’est refaire le schéma de représentation mythique qui
fonctionne dans la mythologie roumaine où la cosmogonie présente Dieu et Satan comme des
frères, tout comme la représentation mythique apparaît aussi dans les régimes nocturnes et
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diurnes et l'imaginaire. Ainsi, l'image du soleil comme la divinité originaire est très souvent
convertie dans l’image négative du serpent ; Agni, le dieu du feu (vu comme enchaînement
d’ondes corpusculaires) est transféré par l’imaginaire mythique hindou dans la catégorie sacrée
d’asura, devenant ainsi un démon, selon M. Eliade, qui analyse l'image de l'Agni du Rig Veda,
IV, 1, 11, selon laquelle le dieu du feu est « sans jambes et sans tête, cachant ses deux têtes »,
comme pour nous porter sur les ondes de ce contenu fluide du récit.
Un univers complémentaire de ces deux éléments primordiaux, l’eau et le feu, nous
croyons que l’explication de Mircea Eliade sur le mythique modèle de coincidentia
oppositorum est limitée à l'expérience religieuse subjective.
Irrépréhensiblement, du point de vue de la présente approche, le modèle mythique de
coincidentia oppositorum dérive du schéma de représentation mythique que nous l'avons appelé
la permanence des commencements.
Simplement et purement, acela impose le modèle de la convertibilité des régimes sacrés,
constitué en fonction du modèle exemplaire cosmogonique, celui de la lutte originaire entre une
divinité primordiale, créatrice du Cosmos, et une divinité « ordonnatrice » du Chaos primordial.
Schéma de la permanence des commencements, c’est de cette façon que les divinités
primordiales sont indifférenciées, elles peuvent correspondre à n'importe quel système sacré,
puisqu’elles sont les créatrices de ces régimes, tel le cercle qui, défini par les géomètres, a le
centre partout et les confins nulle part. Après le conflit avec une divinité qui réconstruit le
Cosmos, l'image de la divinité originaire est contaminée, en transgressant vers un régime sacré
et opposé à celui initial, en fonction de la tendance de la divinité avec laquelle la première entre
en conflit.
En possédant une logique propre qui ne peut pas être réduite à la logique rationnelle, la
pensée mythique oblige le chercheur à un effort remarquable, celui d'entrer dans un système.
L’analyse du substrat mythique préchrétien dans les contes populaires roumains, dans la
perspective des théories de l’imaginaire, ne peut être qu’une approche comparative et pluri-
disciplinaire. Découvrir dans les structures narratives des textes populaires un système de
pensée intégré dans l’espace des formes de la pensée mythique suppose, premièrement, la
réalisation d’une herméneutique capable à saisir, à interpréter non pas seulement ce qui est
logique, mais surtout, à interpréter ce qui pour l’homme moderne, éduqué dans l’esprit
positiviste, est alogique.
La recherche présente suit, en premier lieu, à contourner certaines idées méthodolo-
giques préconçues, par lesquelles certaines expressions culturelles peuvent être définies comme
rationnelles ou irrationnelles, car le domaine visé est considérée comme un territoire dans lequel
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les concepts, les visions, les systèmes, les concepts, en général, sont étroitement liés et, à un
moment donné, tellement ambigus, sinon ambivalents, de sorte que ce qu’il reste pour le
chercheur est soit-il un chemin critique superficiel, rigide, souvent exprimé dans les formules
mathématiques du structuralisme, soit-il l'analyse de la voie empathique, basée sur l'explication
et la compréhension au sein de l'objet. Ce domaine, déconcertant à la première vue, est le
folklore, plus précisément, l'univers du conte populaire, un domaine qui exige un principe, dès
le départ, dans l'élaboration de la méthode: celui de l'incapacité de trouver la «finitude»2 de
l’acte de l'interprétation, en tenant compte du terme de Paul Ricoeur. Affirmer que l’on a trouvé
la réponse finale (historique, culturelle, structurelle, sociologique, anthropologique, etc.) pour
les formes concrètes de la pensée mythique, c’est une utopie des efforts de l’anthropologue, de
l’ethnologue, du mythographe et de toutes les efforts qui s’arrêtent sur les expressions
folkloriques.
Ainsi, de ce schéma, on peut observer la polarisation des régimes où fonctionnent les
actants du conte populaire. D'une part, il y a les zmei qui volent, cachent et protègent les astres
et, d'autre part, il y a le héros qui sacrifie les zmei, libère les astres et la reconstruit le
monde sous le signe de la lumière du soleil. Entre les deux plans, se trouve l’image des astres
mis sous le signe de la vulnérabilité et de l'ambivalence.
Né tout comme le zmeu, le balaur naquit du serpent qui avale la pierre magique obtenue
des baves (bale, en trad.ro.), ce succédané du fleuve, soit-il d’eau, de feu ou de lumière, des
serpents qui se réunissent dans un jour de printemps. Lazăr Şăineanu examine le processus de
transformation du serpent en „balaur”, se demandant si le mot « balaur » ne dérive pas de «cette
opération génétique ». Si nous considérons l'hypothèse de Şăineanu, on peut soutenir une
origine commune du „zmeu” et le „balaur” dans le même processus génétique: les deux êtres
fantastiques sont nées de la même manière, en avalant une pierre magique, obtenue des baves
de serpents. Le zmeu, appelé parfois «bală», comme le balaur, ont, donc, une nature commune.
Par conséquent, la dissociation faite entre les deux êtres est simplement une taxonomie
nécessaire à identifier les figures mythiques dans l'imaginaire populaire. Mais on peut y déceler
une figure stylistique aussi.
En effet, dans l'imaginaire populaire, le „balaur” est généralement représenté sous le
signe de sa nature ophidienne; il est le serpent géant, avec une ou plusieurs têtes, avec des ailes
et des griffes aigues, qui verse le feu de sa bouche et en demandant le sacrifice d’une vierge
pour que les gens puissent avoir accès à une fontaine d'eau / source d’eau.

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Toutefois, je me rappelle, en ce sens, un fragment de commentaire métaphorique d’Adraian
Marino, en ce qui concerne le geste de piété de Madeleine envers Jésus Christ: ”laver de soleils
et sécher des rivières”, tropes qui portent sur les yeux et sur les cheveux de la jeune fille.
Voici encore deux exemples d’emploi de la créativité linguistique, terminologique et lexicale
par l’intermédiaire des souhaits à l’occasion de certaines fêtes roumaines et françaises, pour
pouvoir accroître la cohésion du groupe, la communication des sentiments et états d’âme,
échanges interactives d’idées ou de stratégies:

Bonne année
Bonne année à tout le monde
On a tous de gros yeux ronds,
Nos âmes, aquarelles profondes
Ne puisent que des charbons
Et des écailles d’étoile ronde

Au ciel qui semble un bleu plafond,


Nous remettons les doux flacons
N’ayant qu’un tendre aileron
Émergeant d’un si gros poisson
Et si doré, presse les boutons!

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Joyeuses fêtes
Jour après jour, on voit le lieu
Où l’aquarelle fait nos Dieux,
Y a de ceux qui restent vertueux
Et qui partagent avec les gueux
Un pain d’épices croustilleux,
Sous les regards d’un galvadeux
Et lui, aussi, meme bilieux,
Saura s’avérer plus douilleux.

Faites pas ces jours, les fibrileux,


Ennuyeux, pagailleux, gadouilleux,
Toujours joyeux, douilleux, ingénieux
Et, par respect, pour vos aïeux,
Sachez valoir le merveilleux!

BIBLIOGRAPHIE:
1. Gilbert Durand, Structures anthropologiques de l’imaginaire. Introduction à
l’archétypologie générale, 11è
édition, Paris, Edition Dunod, 1992.
10
2. Paul Ricoeur, Philosophie de la volonté. Tome II: Finitude et culpabilité, Paris, Aubier, 1988.
3. Voir Philippe Walter, L'imaginaire médiéval, in Introduction aux méthodologies de
l'imaginaire, sous la direction de Joël Thomas, Paris, Edition Ellipses, 1998, p. 52

LES NOUVELLES TECHNOLOGIES AU SERVICE DE L’ÉDUCATION


Professeur Popescu Cornelia, Școala Gimnazială „Gheorghe Tătărescu”, Târgu Jiu

Le développement de la culture scientifique, auquel contribue l’enseignement des sciences


et de la technologie à l’école, est un enjeu majeur pour notre société et pour chacun de ses
citoyens.
Les compétences dans les domaines de la science et de la technologie sont une composante
essentielle du développement économique et social.
La promotion de l’éducation aux sciences à tous les niveaux d’enseignement, et de la
culture scientifique dans la société, en général, est la pierre fondatrice de la construction des
capacités scientifiques et techniques de chaque pays.
L’accès à la culture scientifique et technologique est l’un des objectifs fixés par le socle
commun de connaissances et de compétences. La pratique de la démarche d’investigation, la
maîtrise progressive et la mobilisation de connaissances dans divers domaines scientifiques sont
nécessaires dès les premières années de la scolarité obligatoire.
Année après année, la technologie investit le monde de l‘éducation. Robotique hyper
sophistiquée, tablettes numériques etc. Les professeurs renouvellent leurs outils éducatifs afin
de transmettre tous les savoirs dont les enfants ont besoin pour bien grandir. Dans les salles de
classe, les tableaux noirs et les cahiers laissent la place aux ordinateurs et aux tablettes
numériques.
Grâce à Google, les jeunes peuvent désormais accéder à une multitude d'informations, de
contenus et de ressources.
Alors que les nouvelles technologies tiennent une place prépondérante dans le quotidien
des élèves à la maison, les professeurs doivent essayer d'exploiter ce phénomène pour optimiser
l'apprentissage en salle de classe et à la maison.
Les élèves n'apprennent plus de la même manière qu'auparavant et les professeurs doivent
adapter leurs méthodes d'enseignement en conséquence.
Dans ce contexte, il est essentiel de savoir si les nouvelles technologies peuvent vraiment
améliorer l'éducation. Cependant, certains résultats se sont révélés concluants et ont un impact

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direct sur l'apprentissage. Ces résultats ont démontré une amélioration à différents niveaux:
participation, motivation, apprentissage autonome, participation des parents, allongement du
temps d'apprentissage de l'élève etc.
Le rôle du professeur doit s'adapter aux nouvelles méthodes d'apprentissage. En plus de
faire la leçon et de présenter les ressources pédagogiques, l'enseignant doit aussi assumer un
rôle d'animateur dans un environnement d'apprentissage de plus en plus centré sur la
collaboration.
La qualification des enseignants est un des éléments clefs du processus d’implémentation
de nouvelles technologies dans une salle de classe.
Les enseignants doivent développer leurs compétences informatiques et apprendre des
stratégies qui se référent à l’intégration des nouvelles technologies dans les salles de classe.
Les chercheurs les plus connus dans ce domaine identifient quatre composantes primordiales
dans le processus de la qualification, à savoir l’expérience pratique sur le terrain, le travail en
atelier, la guide ou l'aide des professeurs avec des exemples et une formation continue. Tout
d’abord, les professeurs doivent explorer les softwares qu’ils connaissent, en plus d’évaluer les
sites sur internet consacrés à l’enseignement pour leurs élèves. Ensuite, il faut qu’ils se donnent
les moyens d’atteindre leurs objectifs et programmer des activités pour les cours. Les
enseignants peuvent participer à des ateliers intégrant la théorie du développement et
commencer à rechercher comment implémenter les technologies dans les salles de classes, ou
chercher à profiter des expériences d’autres collègues qui les ont déjà incorporés aux cours.
Il faut effectuer des efforts de formation et de recherche pour pouvoir guider, contrôler et
évaluer ces processus d'intégration technologique. Ceci est un appel à tous les professionnels
chargés de cette grande tâche et, plus particulièrement, aux professeurs. Il leur incombe de
prendre des initiatives, de commencer à réfléchir sur l'importance de l’implantation des
nouvelles technologies dans l'enseignement de langues étrangères, et de mettre en marche des
actions à caractère pédagogique et de recherche.
Toutefois, prendre parti par ces nouvelles technologies “du premier coup” n'est pas la
solution. Il faut les étudier et les évaluer avant de les mettre en oeuvre pour voir sa pertinence
dans les programmes et pouvoir savoir quelle est la meilleure manière de les implémenter sans
que son utilisation ait des résultats contre-indiqués, mais par contre que ceux-ci optimisent le
processus d'enseignement et d'apprentissage.
L'introduction de nouvelles technologies de l'information dans la formation requiert une
réflexion et une analyse profondes de ce qui est enseignant, sur les conditions pédagogiques,
les demandes et les implications de l'intégration de ces ressources dans l'enseignement.
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Il y a actuellement des nécessités d’appropriation, de conception et d'adaptation des
ressources technologiques aux demandes des processus enseignement et apprentissage, ainsi
qu'une nécessité de rénover les méthodes et les techniques d'enseignement avec l’aide
d'instruments variés pour améliorer la qualité de celle-ci.
Autrement, grâce aux ressources actuelles on peut prévoir des situations et des contextes
d'apprentissage significatifs pour l'apprenant, où celui-ci utilise la langue avec des objectifs
réels de communication: parler aux d’autres, écrire à/pour d'autres, lire des documents ou
écouter des messages que le sont destinés. Il y a aussi les exercices de simulation et de jeu de
rôles dans des “ambiants” hypermédia, lesquels offrent de nouvelles ressources qui permettent
aussi la pratique de la langue de manière ludique.
Outre tous ces avantages qui sont obtenus simplement dans le processus académique,
l'apprenant avance dans le processus de construction de son autonomie à travers des tâches que
l’impliquent dans celui-ci de manière active, en lui donnant un contrôle progressif de leurs
processus métacognitifs de planification, d’exécution et d’évaluation.
De plus en plus, les technologies prennent de l’importance dans nos vies. Nous sommes
maintenant habitués de travailler avec elles.
En ce qui concerne l’éducation, celle-ci a dû beaucoup évoluer suite à l’avancement rapide
des technologies. Un avancement qui est loin d’être terminé.
En effet, à chaque année, il y a quelque chose de nouveau et d’encore plus performant qui
sort.
Les enseignants doivent constamment adapter leur enseignement à ces nouvelles
technologies.
Les nouvelles technologies permettent aux jeunes non seulement de s’amuser mais aussi
de découvrir des horizons inconnus, de satisfaire leur curiosité et de faire de nouveaux
apprentissages.
Ces outils informatiques et technologiques doivent faciliter l’accès à la connaissance, la
transmission du savoir, la communication et l’interaction sociale entre les élèves, les
enseignants et les institutions scolaires. Accessibles localement ou à distance, les TIC
permettent aux écoles de s’ouvrir à de nouveaux horizons, cette ouverture sur le monde
s’opérant à travers des outils différents.
L’avancement des technologies permettra aux écoles de mieux instruire leurs élèves. Ceci
seulement à la condition que les enseignants réussissent à en faire bon usage.
L’utilisation des technologies motive davantage les élèves et peut rendre leurs
apprentissages plus significatifs en les mettant dans des « situations réelles ».
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Utiliser des outils technologiques dans une classe permettrait à l’enseignant d’aller
chercher davantage les élèves avec la réalité à partir d’activités signifiantes.
L’avantage de mettre en contact l’enfant le plus tôt possible avec les nouvelles
technologies c’est qu’il pourra l’utiliser de manière plus sensible, attentif et il saura respecter
ses normes.
Il connaîtra plus facilement les limites de certains médias et il pourra même contribuer au
développement de nouvelles technologies.
On pense qu’en utilisant les technologies dans les classes, l’enseignant pourra augmenter
le degré de ses activités, faire participer plus activement les élèves à l’aide de recherche et créer
une communauté d’apprentissage où ils pourront échanger sur divers sujets.
Grâce à tous ces moyens, peu importe le niveau des élèves, les enseignants pourront élargir
leurs horizons en permettant aux élèves d’échanger avec différentes personnes de partout dans
le monde. Les jeunes pourront apprendre sur les différentes cultures qui les entourent et
pourront le partager avec les autres.
Les technologies permettent de rendre les enseignements plus signifiants et plus
interactifs. Les réseaux sociaux permettent même de mettre en situation d’apprentissage l’élève
par l’écriture, la lecture et la bonne formulation de phrase.
Les technologies offrent tellement de possibilité et d’ouverture face aux modifications et
changements que les étudiants doivent pouvoir s’en servir convenablement.
Les technologies sont présentes dans nos vies et elles ne cesseront de nous étonner par la
qualité et la rapidité de ses fonctions. Elles améliorent nos vies par sa quantité d’informations
ouvertes à tous, elles informent de tout ce qui se produit partout dans le monde, elles nous
dirigent dans la prise de décision et permettent de s’actualiser facilement.
En éducation, les technologies aident l’enseignant dans son matériel pédagogique, elles lui
donnent la chance aussi d’aller plus loin dans ses projets avec ses élèves.
Elles lui donnent aussi la possibilité de travailler en collaboration avec d’autres écoles sans
se déplacer, de communiquer avec ses élèves plus facilement.
La technologie dans l’éducation permet de dépasser les limites, d’aller vers des situations
d’apprentissages réelles et signifiantes pour les élèves.
L’éducation a évolué de façon considérable suite à l’avancement de la technologie. Tout
comme les technologies n’ont pas encore terminé leur avancement, l’éducation n’a pas fini
d’évoluer.
Cependant, il est important que les enseignants gardent une certaine ouverture d’esprit afin
de faire évoluer leur enseignement avec les technologies. C’est probablement parce que les gens
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ont peur d’avancer dans quelque chose qu’ils ne connaissent pas vraiment que cela prend
plusieurs années avant que l’éducation s’adapte aux nouvelles technologies.
Pour conclure, l’utilisation de la technologie dans l’éducation apporte beaucoup à l’élève
comme à l’enseignant.

BIBLIOGRAPHIE:

Dieuzeide, Henri, « Les nouvelles technologies. Outils d’enseignement », Paris, 2010


Marty, N. , « Écouter les élèves quand ils parlent d’ordinateur », Paris,2009
Mœglin, P., « Les Industries éducatives », Paris, 2010
Tardif, J. (1998), « Intégrer les nouvelles technologies de l’information », Paris, 2002
http://www4.uqo.ca/secteurs/education/Integration-Tic.asp. 2010

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L’ADVERBIALISATION AU NIVEAU DU FRANÇAIS PARLE
dr. Anghelescu Alina Ruxandra, Colegiul Naţional „Tudor Arghezi”, Tg. Cărbuneşti

L’utilisation des structures verbe+adjectif invarié ou verbe+préposition orpheline est,


en premier lieu, l’effet de deux tendances du français parlé: « la paresse et le besoin
d’expressivité ». (C. Blanche-Benveniste, C. Jeanjean, 1987:32).
C. Blanche Benveniste et C. Jeanjean citent une grammaire scolaire de 1968 qui dit tout
crûment: « La langue parlée étant portée à la paresse, le français a toujours eu tendance à
raccourcir les mots » (1987:32).
A l’heure actuelle, on n’invoque plus « la paresse du peuple », mais on parle de
l’expressivité du discours oral. Quelques-unes des structures soumises ici à l’analyse sont
fréquemment utilisées dans le style publicitaire, en vertu de leur expressivité et de leur impact
sur les consommateurs.
L’étude du français parlé a toujours posé des problèmes aux linguistes parce qu’il est
difficile d’établir des corpus tenant compte des flottements qui existent dans le discours oral.
Mais, l’étude du français parlé fait partie de l’étude de la langue française, parce que la langue
parlée influence l’évolution du français. Des structures considérées au début comme en dehors
de la norme, sont peu à peu acceptées par les grammairiens: « quand c’est le peuple tout entier
qui se laisse tromper de la sorte, la faute cesse d’être une faute, devient une règle et prend place
dans la grammaire » (Breal, 1897, cité par Blanche-Benveniste, 1987:32).
Mais que représente le français parlé ? Le parlé est envisagé comme le produit des
interactions face-à-face.
Blanche-Benveniste considère que peu de gens y voient un objet légitime d’étude, car
« c’est un domaine où foisonnent les malentendus, les préjugés et les mythes… Dans parler il
y a pêle-mêle tout ce qui évoque la maladie, la destruction et la mort de la langue: le jargon des
lycéens, le verlan, le style administratif, les illettrés, l’évolution de la société, le franglais,
l’ignorance de l’orthographe et la dénatalité » (1987:1).
On a souvent séparé le français parlé de l’ensemble de la langue, en l’associant au
populaire, à ce qui est vulgaire ou familier. Le français parlé est ce qu’on n’écrit pas
habituellement et pour cela, dans l’étude du parler, les linguistes s’intéressent souvent au côté
spontané en étudiant les structures qui paraissent caractéristiques de l’oral spontané peu correct.

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Pour pouvoir observer les tendances du français parlé contemporain, nous pourrions
analyser les conversations sur les forums. Nous considérons que la langue utilisée dans de telles
conversations n’est que la transcription du français parlé aujourd’hui.
Quel langage utilise-t-on dans les conversations sur les forums ? C’est ce qu’on pourrait
appeler « un langage sms ». Pour transmettre une information le plus rapidement possible, les
participants aux conversations choisissent d’utiliser peu de mots, beaucoup d’abréviations et
des émoticônes. Dans les conversations sur des forums ou des réseaux de socialisation, les
interlocuteurs utilisent un langage qui s’écarte de la norme et donne l’impression d’un discours
oral, d’une conversation en face-à-face. Souvent, on ne respecte pas de règles d’orthographe ou
de grammaire et le vocabulaire utilisé est spécifique au langage familier. Un tel corpus pourrait
mettre en évidence le côté spontané du français parlé contemporain.
Dans la société actuelle, la publicité est omniprésente et son but n’est pas seulement
d’informer le public, mais aussi d’inciter à l’achat. Pour cela, le slogan publicitaire doit être
séduisant et en même temps convainquant pour les acheteurs. Les phrases courtes sont
préférables car elles peuvent être facilement retenues par ceux qui les entendent et on fait
souvent appel à des structures du type verbe+adjectif invarié (Achetez beau ! Achetez réfléchi !
Achetez Braun !)
Le slogan publicitaire représente actuellement une forme de communication qui pourrait
être appelée « communication commerciale », dont le but est celui de promouvoir. Dans le
style publicitaire on utilise des structures spécifiques au français parlé parce que, de cette
manière, l’impact du slogan sur les consommateurs est plus grand. Le format et le style
publicitaire donnent la dimension de l’efficacité d’un slogan. Un texte publicitaire devrait être
bref, clair et convaincant et le vocabulaire utilisé devrait être précis et connu par tous les
possibles consommateurs. Le message transmis doit être compris et retenu et pour cela on fait
souvent appel à des structures « raccourcies ».

17
JEAN PAUL SARTRE, ÉCRIVAIN EXISTENTIALISTE
Professeur MIHAI MELANIA, Liceul de Arte „Constantin Brăiloiu”, Târgu Jiu

« L’originalité de Sartre c’est que, prêtant à la


conscience une glorieuse indépendance, il accordait tout
son poids à la réalité », disait Simone de Beauvoir.
Sartre est devenu depuis longtemps un mythe. Les
hypostases du mythe sartrien se sont configurées
graduellement par la réalisation spectaculaire de la grande
liaison entre les idées et les actions. L’idée fondamentale
est que « L’existence précède l’essence ». La finalité de
l’action est abstraite, mais tentante pour l’individu orgueilleux auquel on confère la liberté de
décider tout seul dans toute situation. Par son œuvre, Sartre essaie de démontrer aux lecteurs
le fait que l’homme est condamné à la liberté. Le tragique de l’existence dans un monde sans
Dieu, le refus du conformisme social, l’homme se réalisant comme homme par ses actes, une
morale de la liberté et de la solidarité avec ses opprimés, voilà les idées principales qui se
trouvent à la base de la philosophie des romans et des pièces de théâtre de Jean Paul Sartre.
L’existentialisme de Sartre repose sur un postulat qui lui apparaît comme une évidence:
l’existence de l’homme exclut l’existence du Dieu. Pour lui, il n’existe ni père, ni Dieu.
L’homme est un acteur qui doit jouer un rôle sur la scène de l’existence. Il ne saurait donc être
question d’une nature humaine préexistante, l’homme est l’avenir de l’homme. L’homme est
ce qu’il se fait. Sartre n’indique pas, par-dessus son épaule, un être véritable, qui serait, lui
l’absolu. Ce qu’il est, il l’est absolument parce qu’il se dévoile « comme il est ».
« L’Être et le Néant », essai d’ontologie phénoménologique, paru en 1943, est le résultat
d’un long travail et des lectures variées, orientées vers des objectifs très différents. Le
philosophe s’inspire des œuvres de Husserl, Céline, Hegel, Heidegger, Kafka, Faulkner, et fait
une impressionnante philosophie de l’homme du XXe siècle. En partant de la distinction
hegelienne, entre l’être (Sein) et l’existence (Dasein), il trouve deux espèces d’existence: « l’en
soi » et « le pour soi » et il essaie de délimiter le spécifique du « pour soi ».
L’être en soi c’est l’existant brut, confus, privé des significations que la conscience lui
peut attribuer. En rapport avec cet état de l’existence, diffuse, la conscience représente l’être
pour soi. A ces deux espèces d’existence correspondent des manières différentes de

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connaissance: les sciences, par la connaissance, explorent l’en soi, tandis que le pour soi est
accessible seulement pour la compréhension.
L’en soi est quelque chose d’inerte, passif, c’est la plénitude, l’absence de la négation
et du néant. Le pour soi est l’homme, par son corps inséré dans le monde des choses, déterminé
par des nécessités intérieures, qui composent la facticité, il constitue un piège pour la liberté de
l’homme. Productrice du néant ou des significations, la conscience ne peut pas être confondue
avec ses états passants, qu’elle peut néantiser. Elle est libre, mouvement sans fin, arrêté
seulement par la mort, qui fait le pour soi être intégré dans l’en soi. C’est ainsi qu’on explique
l’affirmation paradoxale de Sartre: « Je serai quand je ne serai plus ». Elle relève en fait, l’échec
de la possibilité de communiquer.
En élevant l’homme à l’hypostase de dieu, Sartre exclut la divinité et le sort. C’est
pourquoi il peut affirmer que l’homme est ce qu’il se fait. L’homme n’est pas seulement de
corps, il a une conscience par l’intermédiaire de laquelle il refuse d’être absorbé par la chose et
toujours par son intermédiaire il introduit dans le monde la dimension de son propre soi et la
capacité de nier ce qui est donné. Chaque individu est jeté dans le monde, son existence n’est
pas purement et simplement liée à quelque chose absolument contingent. La seule loi de
l’individu est la fidélité envers soi-même et envers son idéal. L’homme existe avant d’avoir une
essence et il arrive au niveau de l’humain seulement s’il le choisit. Pour l’homme, la différence
entre exister et choisir soi-même disparaît. L’homme peut choisir parce qu’il est absolument
libre, il est condamné d’être libre. Exister signifie utiliser la liberté et ainsi le fait que la liberté
constitue la détermination fondamentale de l’ontologie humaine. Ce genre d’engagement, la
liberté dans l’existence, part de la présupposition que l’homme se trouve dans une permanente
confrontation avec telles situation, sa liberté concevant l’option pour une certaine variante:
« pour la réalité humaine, être signifie choisir ; rien ne lui vient de dehors, et de l’intérieur
d’autant moins ; elle est condamnée de recevoir ou d’accepter. Manquée d’aucune aide, elle est
entièrement abandonnée à la nécessité de se faire dans les moindres détails. Ainsi, la liberté
n’est pas une existence, elle est l’existence-même de l’homme, ce qui signifie le néant de son
être ». L’être est défini de Sartre par l’intermédiaire de ses actes, non seulement par la simple
intention, identifiée par l’auteur avec « la mauvaise fois ». La responsabilité, comme elle a été
conçue par le philosophe, ne vise pas seulement la conscience de la personne en situation, mais
toutes les conséquences qui peuvent se répercuter sur tout le monde.
Quoique radicale que soit une situation-limite, la liberté et l’individu de décider pour le
bien ou pour le mal reste disponible, au moins sur le plan moral ou individuel.

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Sartre ne croit pas dans les situations inhumaines. « Il y a seulement la peur, la fuite et
le retrait dans la conduite magique, que je déciderai comme inhumaine. Mais cette situation est
humaine et j’en porterai l’entière responsabilité. La situation est à moi, c’est l’image de mon
libre choix: elle est choisie par moi-même et tout ce qu’elle présente c’est le mieux, en tout ce
qui me représente et me symbolise. » (Sartre- “Les Mots”) La responsabilité de l’acte de
décision poussée jusqu’à ses dernières conséquences produit l’état d’angoisse. Mais l’évasion
de l’angoisse a comme résultat, dans ces situations, la chute dans la « mauvaise foi ».
Sartre apparaît ainsi comme un apologiste du vivre authentique et responsable. Et, si
l’être pour soi ouvre la voie vers la liberté, l’être pour autrui produit le conformisme, la
soumission. L’affirmation que les autres sont l’enfer est valable seulement pour ceux qui ne
sont pas authentiques, le regard étant une manière de soumettre l’autrui, ainsi dépouillé
d’authenticité. Sartre considère que « L’unité avec les autres est en fait, irréalisable » et que
l’histoire d’une vie, n’importe quelle soit elle, c’est un échec ». (« Les Mots »)
En 1946 Sartre publie l’essai « L’Existentialisme est un humanisme » où il précisera les
conséquences de la thèse de la primordialité de l’existence par rapport à l’essence. Il y montre
qu’il n’y a pas de déterminisme et que l’homme est le correspondant de la liberté. Il reprend
quelques sujets présents dans « L’Etre et le Nant », mais d’une manière plus accessible.
Sartre voit l’homme comme un être isolé dans l’existence. La réplique vient du fait qu’il
comprend par l’existentialisme “une doctrine qui fait la vie humaine possible » et il déclare
que « toute vérité et toute action implique un milieu et une subjectivité humaine. »
Dans son opinion, l’option signifie recherche, invention. L’art et la morale sont deux types de
créations de l’être. Les implications optimistes de l’existentialisme athée résultent du fait que
l’homme; sachant qu’il n’y a aucune force suprême, est convaincu du fait que son seul salut se
base sur ses actions.
La vie humaine, comme essor vers la liberté, est toujours inhibée par la facticité. D’où
l’angoisse, la méfiance en soi même, la nausée, le dégoût provoqué par l’inutilité des efforts
pour se réaliser, par le contact avec les autres.
L’Existentialisme de Sartre est un humaniste et, ensuite, un existentialisme athée, le
philosophe considère que Dieu n’existe pas, il existe au moins un être, dans le cas duquel
l’existence précède l’essence. Cet être c’est l’homme. L’athéisme de Sartre est un nihilisme
total, c’est un athéisme qui ne cherche pas de démontrer le fait que Dieu n’existe pas, mais il
soutient le fait que, même si Dieu existe, celui-ci ne changerait rien.
Opposées aux solutions tragiques, souvent ambigües, autrefois nihilistes, en ce qui
concerne le destin humain, les conceptions existentialistes développées par Sartre, Heidegger
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et Camus s’inscrivent dans le grand débat contemporain concernant le dialogue des ouvertures
novatrices, en dirigeant la philosophie vers ce qui est son objet authentique - l’homme, en
reconnaissant l’unicité de l’existence humaine et les drames de son manifestation par rapport à
soi, aux autres, au monde. Il s’agit de la thèse de l’homme - possibilité et de l’homme -
problème, toujours en projet et toujours en deça de la réalisation.

Bibliographie:
1. Picon, Gaetan, „Panorama de la nouvelle littérature française”, Paris, Ed. Gallimard,
1960;
2. Sartre, Jean-Paul, „L’Etre et le Néant”, Paris, Ed. Gallimard, 1943 ;
3. Sartre, Jean-Paul, „L’Existentialisme est un humanisme”, Paris, Ed. Nagel, 1946 ;
4. Sartre, „Les Mots”, Paris, Ed. Gallimard, 1964 ;

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L’EXPLOITATION DIDACTIQUE DU FILM DANS LA CLASSE DE
LANGUES ÉTRANGÈRES
Professeur Golu Daniela, Liceul Tehnologic Baia de Fier, Gorj

L’importance de l’utilisation du film comme moyen didactique dans la classe de


langues étrangères.
L’utilisation des documents authentiques comme matériel complémentaire dans le
processus instructif-éducatif présente des avantages multiples du point de vue pédagogique et
le film, qu’il s’agisse du film artistique ou documentaire, dessin animé, etc. fait partie de cette
catégorie.
Le film représente un objet privilégié dans la comparaison des cultures parce que, même
s’il n’appartient pas au monde scolaire, sa nature est reconnue par les élèves comme partie
intégrante du monde réel. Il facilite deux types importants de communication: stimulée et
authentique. Par la première, l’élève est mis en situation de fabriquer des dialogues à partir des
situations, scénarios ou stimuli auditifs, visuels et de réagir d’une manière spontanée, ce qui
implique l’expression de l’opinion personnelle ou la réaction à celle des autres, c’est-à-dire une
véritable interaction. Dans la communication authentique, l’élève a la possibilité de prendre la
parole dans des phases différentes de l’organisation de l’activité, pendant les négociations et la
prise de décisions.
Le document authentique intervient dans l’organisation d’une progression parfois rigide
de l’activité par l’introduction naturelle de certains éléments lexicaux, structures lexicales,
grammaticales ou syntactiques en situation. Cet avantage est d’autant plus significatif qu’il y a,
dans n’importe quelle langue, des mots et des expressions idiomatiques que les élèves peuvent
assimiler et utiliser dans des contextes immédiatement utiles.
Un avantage des documents audio-visuels est le développement des facultés auditives
et articulatoires des élèves par la perception des articulations et de la musicalité des phrases, de
la prononciation, des nuances, du tempo, du rythme, de l’organisation spatiale. Par la mise en
valeur de ces particularités, on crée une liaison entre le document et l’élève pour accroître la
motivation d’apprendre de celui-ci.
L’apprentissage d’une langue étrangère sans une initiation préalable à la culture et la
civilisation du pays respectif reste incomplet. L’utilisation du film dans la classe de langue met
l’élève en contact avec le fait culturel médiatisé par le fait linguistique. L’absence du contact
immédiat avec le fait culturel de l’élève et parfois même du professeur fait que celui-ci devienne

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nul parce que, culturellement parlant, il présente de l’intérêt seulement s’il s’inscrit dans
l’expérience culturelle de l’élève, dans son vécu, dans son champ de questions.
 Possibilités d’exploitation du film en classe
Nous allons essayer de proposer dans ce qui suit quelques pistes d’exploitation du film
en classe de langues étrangères. La liste des activités n’est pas du tout exhaustive, le choix des
activités et du film dépendant de l’âge et du niveau de langue des apprenants, de l’objectif
pédagogique formulé au début, etc.
L’étape d’anticipation – est indispensable parce qu’elle permet l’éveil de la curiosité de
l’élève, mais aussi l’utilisation d’un lexique spécifique qui va favoriser la compréhension orale
pendant le visionnement. Cette étape peut être réalisée en diverses manières:
- Remue-méninges à partir d’un titre, une image, un thème, une expression par rapport au
film
- Une recherche préalable des informations sur le réalisateur, sa vie, son œuvre
- Travail sur la bande annonce ou sur l’affiche du film qui permette la formulation des
hypothèses qui seront vérifiées ensuite après le visionnement
L’étape de compréhension audio-visuelle – à partir de celle-ci on peut réaliser les
activités linguistiques. Il est aussi nécessaire que tous les objectifs soient bien définis en
fonction du niveau des apprenants. N’importe qu’elle scène ne pourrait être exploitée à
n’importe quel niveau. C’est pourquoi, le choix des scènes doit se faire avec beaucoup
d’attention, tout en respectant la progression linguistique de chaque niveau parceque autrement
l’activité pourrait devenir ennuyeuse, diminuant la motivation de l’apprenant pour l’étude du
film.
Voilà quelques activités possibles pour favoriser la compréhension globale:
- Remettre les séquences du film dans l’ordre correct
- Compléter un tableau pour identifier les personnages, les liaisons et les relations entre
eux
- Comprendre un dialogue du film (cette activité peut continuer avec un jeu de rôle qui
demande aux élèves de jouer la scène en utilisant leurs propres mots)
- Formuler des hypothèses – comment va évoluer la relation entre plusieurs personnages,
imaginer les pensées des personnages, etc.
L’étape de travail sur la langue – est extrêmement importante pour que l’exploitation
du film en classe se transforme en support ludique. Cela pourrait se réaliser par:
- Repérages lexicaux (l’appropriation d’un champ lexical spécifique, l’étude des registres
de langue…)
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- Repérages phonologiques spéciaux (accent, rythme)
- Transposition (des répliques d’un personnage en discours indirect, raconter au discours
direct)
- Repérage de certains éléments linguistiques spécifiques de la séquence respective en
fonction de l’objectif établi (par exemple, l’identification des diverses manières
d’exprimer le goût dans un dialogue en vue d’une réutilisation ultérieure et
l’appropriation des actes de langage).
L’étape finale – permet la réutilisation de ce que les apprenants ont vu et retenu pour en
faire ensuite une exploitation personnelle. Il est nécessaire que chaque tâche soit une
composante d’une situation de communication réelle.
Ainsi, en ce qui concerne la production orale, les apprenants peuvent jouer une scène
du film, interpréter certains personnages, on peut organiser des débats sur le thème du film, des
interviews entre le réalisateur et /ou les acteurs et un journaliste, etc. L’expression écrite peut
comprendre des activités du type: raconter une séquence du point de vue d’un personnage, se
mettre dans la peau d’un personnage et rédiger une page de journal intime pour raconter une
scène, rédiger une critique du film, un scénario avec un autre dénouement, réaliser l’affiche du
film, etc.
Après avoir parcouru toutes ces étapes, l’exploitation d’un film suivra un but
pédagogique qui associe la découverte et l’appropriation des éléments linguistiques, incluant
aussi des compétences pragmatiques et socio-culturelles, essentielles dans l’apprentissage de
n’importe quelle langue étrangère.
Références bibliographiques:
1. BUSSON, Eric; PÉRICHON, Dominique - Le cinéma dans la classe de français: se former
et enseigner, Les Éditions Bertrand-Lacoste, Paris, 1998
2. COMPTE, Carmen - La vidéo en classe de langue, Editions Hachette, 1993
3. LANCIEN, Thierry – Le document vidéo dans la classe de langues, CLE International, 1986

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METHODES MODERNES D’ENSEIGNEMENT DU FLE
Professeur Giugiulan Iulia-Nicoleta, Lycée Théorique Novaci

Dans le contexte actuel, il est besoin d’un changement dans l'enseignement de tous les
sujets, y compris l'enseignement du français. L'accent doit se poser sur les stratégies
d'enseignement et l'apprentissage des méthodes utilisées.
Ainsi, il y a des dizaines de classifications des méthodes d’enseignement. Il est
important de comprendre que chacune a ses avantages et ses inconvénients et que le processus
d’apprentissage est une structure dynamique. L'enseignant doit être conscient du fait qu'il met
en pratique différentes ressources cognitives spécifiques afin d'atteindre à des objectifs précis.
Les méthodes modernes d’enseignement du FLE visent à transmettre des connaissances,
d'explorer de communiquer en français, que ce soit oralement ou par écrit, activité individuelle
ou collective, basée sur le vocabulaire en classe, sur l'enseignement par l'action.
Elles permettent également d'organiser tous les cours en classe, avec la participation
active de tous les élèves, leur permettant de prouver leur capacité et leurs compétences.
En comparaison avec l’orientation traditionnelle, l'orientation moderne des élèves prétend
d’autres rôles. Celle-ci veut que les élèves expriment leurs points de vue, échangent des idées
avec les autres, argumentent, posent des questions, coopèrent avec les autres pour résoudre des
problèmes.
Les médias audio-visuels se révèlent être très efficaces dans l’enseignement
moderne. Cette méthode est la plus moderne et a l'avantage de processus dynamique
dans son utilisation, d'établir une interaction intéressante entre l'enseignement et les
nouvelles technologies.
L’enseignement moderne suppose donc une nouvelle approche par la promotion des
méthodes d’enseignement interactives qui exigent les mécanismes de la pensée, de
l’intelligence, de l’imagination et de la créativité.
On emploie les méthodes interactives pour que l’enseignement soit centré sur l’élève,
ses capacités et ses performances. La classe de français est l’endroit où il peut apprendre à
communiquer, acquérir une compétence communicative, exprimer un point de vue personnel
sur une autre réalité. Les méthodes modernes sont motivantes, elles donnent aux élèves la
satisfaction de voir qu’ils peuvent s’exprimer, les encouragent à s’exprimer, actualisent leurs
connaissances. Les méthodes interactives habituent les élèves à réagir, permettent des relations
de groupe entre les participants partenaires de communication, créant des rapports affectifs de

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confiance, de disponibilité pour le déroulement de la classe. Elles dépassent le caractère
réproductif des leçons du manuel scolaire en impliquant les élèves dans ce qu’ils disent et dans
ce qu’ils font, favorisant de cette manière le développement des aptitudes à l’écoute, à la
réplique spontanée et appropriée à la situation de communication.
La conversation est une méthode très utilisée dans l'enseignement des langues
modernes. Cette méthode est une façon stimulante de donner aux étudiants la possibilité
d'utiliser leurs compétences linguistiques en permanence. Un enseignant peut utiliser une leçon
à toutes les époques et dans tous les types de cours, au stade de la vérification, la transition, la
communication de nouvelles connaissances. Une leçon devrait commencer par une
conversation d'introduction à la nécessité des enseignants pour permettre aux étudiants de
découvrir le sens de mots nouveaux et de les utiliser dans des contextes différents. Au stade de
la fixation de nouvelles connaissances, l'enseignant demande aux élèves de former des réponses
originales, sans expressions de la mécanique du texte. Stimulant la réflexion, la conversation
peut avoir plusieurs fonctions: une fonction heuristique qui permet aux élèves d'apprendre et de
découvrir eux-mêmes dans les phénomènes, une fonction d'expliquer, clarifier, synthétiser et la
profondeur des connaissances, une fonction à savoir la formation des expressions régulières,
d'évaluation et de contrôle.
L’apprentissage par l'action est une autre méthode utilisée dans l’enseignement moderne
qui repose sur des simulations, jeux de rôles, mises en scène, et procédés littéraires. Les
enseignants peuvent utiliser les nouvelles dans les journaux, la diffusion d'informations par les
médias, faits divers, et des entrevues. Même si nous l’appelons psychodrame ou sociodrame,
ces jeux en scène, fournissent une motivation des élèves, en les impliquant dans des situations
différentes.
Les exercices, méthode utilisée depuis toujours, permettent à l'étudiant d'entrer en
contact direct avec le système de la langue et de mieux la comprendre. L'élève approfondit ses
connaissances par l’intermédiaire des exercices, parfois sans le besoin des règles. En tant que
méthode fondamentale de l'enseignement / apprentissage d'une langue étrangère, les exercices
peuvent être présentés sous plusieurs aspects: feuilles de calcul, composition, puzzle, mots
croisés, exercices cognitifs, mise en scène de manipulation, etc. Il est utile d'alterner au fil du
temps les exercices individuels avec les cours de français collective pour donner plus de
dynamisme et plus d’attraction.
La preuve est une autre méthode moderne utilisée pour des phénomènes réels et des
objets en utilisant les médias traditionnels (croquis, dessins, peintures) ou modernes
(diapositives, films muets), ou des documents authentiques (textes littéraires, de civilisation,
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articles de presse, chansons) qui facilitent l'accès à l'information. Les moyens techniques
(bande, vidéo ou cassettes audio, ordinateur) peuvent être utilisés avec succès à la mise en
pratique de cette méthode.
Les élèves ont besoin de réfléchir, de stimuler leur l'imagination, et cette méthode
conduit au développement des habitudes de travail intellectuel et des compétences et incite
l'élève à lire des livres.
L’enseignement du FLE par l’intermède du jeu est une autre procédure moderne qui
pourrait être utilisée à tous les niveaux, tant pour l'approche pédagogique, que pour renforcer
l'enseignement des compétences en français: orthographe, grammaire, vocabulaire, le
développement de l'expression orale.
Les cours pour les débutants sont utilisés dans le jeu d'orthographe, mots croisés, jeux
de mots. Généralement, ils sont utilisés avec support visuel, ce qui les fait plus attractifs.
La clé du succès d’un enseignement/apprentissage efficace du FLE réside donc dans les
méthodes utilisées par l'enseignant. Ainsi, il est recommandé qu'un "mélange" des méthodes
d'enseignement traditionnelles et modernes se réalisent, et que l’enseignant apprenne toujours
de nouvelles méthodes et qu’il ne rejette pas totalement celles traditionnelles, mais seulement
il doit les adapter dans le contexte actuel.

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BOULE DE NEIGE QUI NE FOND PAS

Professeur Tomescu Oana Raluca, Liceul Teoretic Novaci

Osé,
Jeté.
Toute
Humble,
Joyeuse,
Prodigue
Merveille.
Atteignant,
Subjugues,
Consoles.
Oxygène !
Germes
Vertu.
Amie,
Fée.

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TOUT SIMPLEMENT
Professeur Tomescu Oana Raluca, Liceul Teoretic Novaci

Mon ange, qui un jour s’est dérobéE


A elle-même, sous les yeux m’a miS
L’une des étoiles à l’air un peu avachI
A ces jours. Il n’y était alors que de lA
Niaiserie, désaveu, pas de précis diagnostiC.
Gémissant je cherchais ma voie, la cessatioN
Ultime de ma paranoiA.
Et voilà qu’elle arrive, sans frappeR,
Furtive, du creux de mon esprit tout naiF.
Rougissante, fée des plus nobles, toutefois un peu ivrE
Avec ses remèdes ; en moi son accouchement accourU.
Ne voulant d’autre que d’aimer sans d’airbaG.
Ça fait un bon temps que, pour quelqu’uN
Atteint affreusement bien par sa magie, arrivA
Indiciblement ce Godot tellement attendu, appeL
Supreme à une joie que jamais ne s’affaiblirA,
Etoile rayonnant en nous, dont vous en connaissez le noM.

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L’OGRE LE PLUS NON-OGRE
Professeur Tomescu Oana Raluca, Liceul Teoretic Novaci

Merci, Monsieur! Je ne vous dis que cela.


On est loin...Et tout ce que je suis vous garde là
Néanmoins. Image vivante
Précieux trésor et racine de toutes les
Racines et ma sève
Orgueilleuse d'avoir été
Flamme issue de vos combustions,
L'irréel devenu chose due.
On était amoureux, hein! Vous de tout ce qui est
Grâce, passion, dévouement et moi
Rêche, de tout ce que vous m'enseigniez.
Eh oui...Chapeau! Merci, Monsieur.

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FAIRE APPRENDRE LA NOMINALISATION
Professeur Bistreanu Eliana, Colegiul Tehnic Nr. 2, Târgu Jiu, Gorj

La nominalisation est le procédé de transformation, par dérivation


suffixale, en groupe nominal.
La phrase nominale est une phrase construite sans verbe, autour d'un nom. La
nominalisation permet d'exprimer beaucoup de choses en peu de mots en faisant disparaître les
marques de temps et de personne du verbe. Spécifique au genre journalistique, elle est utilisée
pour annoncer des titres de journaux - Fermeture de l'usine X, dans les résumés ou pour
présenter rapidement des informations. Elle est préférée aussi dans le discours scientifique et
technique.
La nominalisation peut se réaliser à partir des adjectifs ou des verbes. Les suffixes servent
à transposer un élément d'une catégorie (verbe/adjectif) à la catégorie du nom.
Les situations les plus rencontrées de nominalisation sont celles qui ont une base verbale,
à ce qu’on voit en ce qui suit:
Nominalisation à base verbale
a) LA NOMINALISATION du résultat de l’action
Ce type de dérivation très productive concerne surtout les verbes qui ont le trait [±
dynamique], [± activité], le résultat étant un nom d’action.
Les principaux suffixes de cette catégorie sont:
• suffixes -(i)tion / -ation: composer → composition, traduire → traduction, circuler →
circulation.
• suffixe -sion: eploser → explosion
• suffixe -age: centrer → centrage, finir →finissage
• suffixe -ée: lever → levée, monter → montée
• suffixes - ment /-ement /issement: abattre →abattement, blanchir →blanchissement
• suffixes - ence /-ance: exister → existence, assister →assistance
b) LA NOMINALISATION de l’agent a le trait [+ humain].
Il s’agit des noms de personnes qui exercent une action. Ces substantifs sont formés d’une
phrase prédictive de base du type SN1+SV (V+SN2)
Exemple: L’homme utilise cet appareil.
Cette phrase est soumise à plusieurs opérations:

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- Relativisation: L’homme qui utilise cet appareil.
- Suffixation par -teur, -eur, disparition du pronom relatif qui → L’utilisateur de cet appareil
Observation ! Les noms d’agent [-humain ] sont rares.
D’autres exemples: opérateur, livreur.
c) LA NOMINALISATION de l’instrument
Tout comme les noms d’agent les noms de l’instrument [- animé ] ont à leur base une phrase
du type SN1+SV (V+SN2) qui est soumise au processus de relativisation. Le suffixe le plus
productif c’est le même que le nom d’agent – teur, -eur: transformateur, condensateur,
générateur.
Dans le cas de certaines bases, les deux formes dérivées par le suffixe – eur, -euse (la forme de
masculin et celle de féminin) désignent des référents divers: la forme de masculin désigne la
personne tandis que la forme de féminin désigne la machine:
fraiser → fraiseur (« ouvrier qui exécute des travaux de fraisage »)
→ fraiseuse (« machine-outil qui sert à fraiser les métaux »)
d) LA NOMINALISATION du lieu de l’action
Cette nominalisation est plus productive de nos jours. On a le suffixe -oire (patinoire,
laboratoire); les suffixes en -erie , fondre →fonderie (topitorie). Les suffixes en -erie (désignent
des lieux liés à une activité industrielle ou commerciale): raffinerie, blanchisserie.
e) LA NOMINALISATION par suppression de la terminaison verbale
C’est un de plus simples types de nominalisation, ayant en vue le fait qu’il suffit
d’éliminer la terminaison du verbe à l’infinitif présent pour obtenir le nom.

débuter le début
sauter le saut
chanter le chant
voler le vol
arrêter l'arrêt
finir la fin
Cas particulier – La double nominalisation
Dans certains cas, une même base verbale peut donner deux nominalisations différentes, avec
deux sens distincts.
Exemples: *Changer: le change de l’argent / le changement de saison
*Essayer: l’essayage de vêtements / l’essai d’un nouveau produit.

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Nominalisation à base adjectivale
Dans ce cas, les suffixes les plus productifs sont ceux qui finissent en:
• suffixes -té ou -ité: bon → bonté
• suffixe -eur: grand → grandeur
• suffixe -ise: franc → franchise
• suffixes -ance ou -ence: abondant → abondance ; violent → violence
• suffixe -esse: large → largesse
En conclusion, la nominalisation est un moyen grammatical qui met en valeur l’usage
du nom, c’est un fait de langue étudié en classe de FLE au lycée, qui entraîne des
transformations importantes au niveau de la phrase, représentant en même temps un moyen
utile est intéressant d’enrichir notre vocabulaire.

Références bibliographiques

Sitographie:
https://www.academia.edu/35361367/LA_NOMINALISATION

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CAN OUR STUDENTS LEARN ENGLISH USING GAMES?
Prof. Bunăiașu Roxana Justina, Colegiul Național „Tudor Vladimirescu”

Yes, English learning games and even video games can help students learn and master
English faster and improve overall comprehension. Research studies have concluded that video
games enhance traditional learning methods and make mastering a new language like English
fun and exciting. Without the firm foundation in grammar and vocabulary provided by
conventional learning programs, however, you will not be able to learn English with games
alone. But when you combine the solid educational foundation with the benefits of English
learning games, you learn faster and retain more than with traditional learning alone.

Let’s now take a look at three of the biggest benefits of using video games to learn English:
 Video Games Help Improve Linguistic Skills and Cognitive Development
When combined with a solid foundation in vocabulary and grammar, video games help students
improve reading, comprehension, and even speaking skills. The results are even more
pronounced in struggling students. According to a recent national survey, more than 78% of
teachers noted that learning games, even video games, were effective in helping struggling
students compensate for learning gaps in their traditional studies.
So how do English learning games, or even video games, help students improve their
linguistic skills and cognitive development? The key is practice, practice, and more practice!
Learning games and video games naturally require the integration of several linguistic
skills including reading, listening, speaking, and even writing in some games. And by removing
the fear of making mistakes so common in students in traditional classroom settings, students
34
are free to practice the language and further develop their linguistic and cognitive abilities in
the process.

 Learning Games/Video Games Provide In-Context Learning


Students naturally learn faster and comprehend more when they are forced to use the
information often and in real-world situations, even the fake ones created by English learning
games and video games. Essentially, this is immersion-based learning or contextual learning
very similar to what one experiences when living abroad and being forced to interact with
people in another language. So by providing both context and constant feedback, video games
allow students to actually use the knowledge they gain in classrooms or conventional study to
learn and master English or any new language faster.
 English Learning Games Make Studying Fun and Alleviate Stress
Homework, quizzes, tests, and even in-class assignments can cause a great deal of stress and
anxiety in students, particularly those who may be struggling to keep up. This stress and anxiety
can actually derail a student’s progress and cause them to feel isolated from their more
successful peers. But video games and even most learning games are the great equalizer because
they help alleviate stress, increase social engagement, and yes, even help students have fun
while learning English or any new language.
Scientists have indeed discovered that not only can you learn English or any new
language faster thanks to video games, they can also provide a wide range of potential health
benefits as well. However, learning languages through video games alone is not really a feasible
alternative to progressive, structured learning like you find in classrooms.

35
The Limitations of Learning Languages Through Video Games
While great supplemental learning tools, video games and even more formal learning games
are simply no substitute for structured learning programs for two reasons:
1. Learning Games Not Designed to Provide a Foundation in Grammar or
Vocabulary: Without the foundation provided by structured English learning (classroom or
online), video games or even language learning games only teach specific phrases and concepts.
Now within the context of the video game, these phrases and concepts make sense but most
would have little practical value in the real world.
2. Lessons Are Not Structured or Progressive in Nature: Structured learning requires
students to be provided with basic building blocks of knowledge (like grammar or vocabulary
lessons) that are then expanded upon in a progressive fashion until mastery. Video games and
even many language learning games really only quiz and reinforce what students already know
instead of providing structured lessons that can be built upon for future learning.
English learning games and even video games are great supplemental tools to help
students learn and master a language faster. Scientific studies and recent research reveal that
video games can help contextualize formal lessons from structured learning, enhance linguistic
skills, alleviate stress, and even provide a wide range of potential health benefits. However,
learning languages through video games (even learning games) has limitations and is no
substitute for structured lessons that provide a firm foundation in vocabulary and grammar that
can only be acquired in schools.

36
BEAUTY AND PAIN IN KEATS'S POEMS
Prof. Tudorache -Ionescu Adela-Nicoleta, Colegiul Național „Spiru Haret” Târgu Jiu

Since he is an early nineteenth-century poet, Keats is a man of exclusion, perpetually


longing for admission to an imagined other world.
Keats is the only major English Romantic poet whose primary concern is the myth of
BEAUTY and ART; he once told Fanny Browne: "I have lov'd the principle of beauty in all
things" (Love letters of John Keats to Fanny Brawne- February 1820, page 422). His aesthetic
ideals, which look back to the classical past, might suggest that his poetry is about what is
irrecoverably lost. But Keats's vision is a claim for the centrality of art and imagination in the
present and it is a vision of human potential and of the future. Writing in an age which he, like
others, believed to be sharply antipathetic to poetry and imaginative truth, Keats attempted to
use myth (as did Shelly and Peacock) and romance not as fashionably decorative pass-times
but as serious beautiful poetic forms. In his opinion, beauty is not even a sufficient truth, let
alone the whole truth.
The pains that came upon Keats's life can be easily felt in his works. Although they are
full of beautiful, astonishing images, they are shadowed by passages which are sad and gloomy.
The split between the beauty of art and the pain of actuality was Keats's central dilemma:
mundane truth is not Beauty. F. R . Leavis rightly sees Keats as a paradoxical combination of
an aesthete and realist: "we can ourselves see in Keats (if we can see more, too) the great
Aesthete- the one Aesthete of genius. For all his unique vitality and creative power, we can see
him as related to them by these significantly associated traits which Patter presents: the
devotion to exquisite passion and finest sense, the religious unction of this aestheticism, the
cherished pang of transience". ("Revaluation: Tradition and Development in English Poetry' -
p259).
The view that Keats's poems are more or less than stories, that they differ in some
essential way from conventional narrative, and that they demand a vocabulary, different from
that used to describe stories has dominated criticism from the earliest reviews. Leigh Hunt, for
example, asserts that "The Eve of St. Agnes" is "rather a picture than a story" ("Heritage-page
172), Peter George Patmore suggests of "Endymion” that, „as a tale, this work is nothing...it is
not a poem, but a dream of poetry" ("Heritage"-p137). “Endymion" is a Romantic quest-poem
portraying the poets’ search for true imaginative powers. „Endymion”‘s plot is an argument for

37
the essential interconnectedness of human love and the truth of ideal beauty. If Endymion longs
for his goddess, Diana pursues her union with an earthly lover with equal determination.
In this poem, Keats uses the Platonic fable of Drayton's poem: the hero seeks an ideal,
learns his lesson of harmony with Nature, love and humanitarianism and, finally finds that the
way to the ideal is through the real, the two realms being identical. The whole poem is vivid,
expressing the poet's belief in the eternity of beauty, defining the author as a Romantic poet.
Beauty is to him the main motif of poetic imagination. We should point out the fact that Keats
describes beauty not in its abstract form, but in its concrete manifestations through taste,
fragrances, colours, songs all amid in a very concrete nature: "sleep full of sweet dreams",
'flowery band", "daffodils and musk-rose blooms" etc. But the poem is also full of words and
phrases expressing sadness and pain: "gloomy days", "the unhealthy and o'er darkened ways",
"dark spirits", "pall", "nothingness".
Part of the poem is a beautiful image of Nature which delights the eyes of the passengers:
"Such the sun, the moon,
Trees old and young, sprouting a shady boon,
For simple sheep, and such are daffodils
With the green world they live in; and clear rills
That for themselves a cooling covert make..."
In the middle of nature "a thing of beauty is a joy for ever". Keats is haunted by dreams
and ecstasies determined by the moon, daffodils, sheep, mid-forest trees until they all become
a light in his soul, overwhelming him with joy. He is the most direct and objective English poet,
the nearest to the Greeks, of the English Romantics, while his poetry is one of the purest poetry
in English, appealing directly to the senses.
"Ode on a Grecian Urn" is the most problematic of the major odes. Most recent readings
have moved decisively away from the transcendentalist view, typified by Middleton Murry and
Earl Wasserman, which regards Keats as fully endorsing the urn's assertion of the identity of
beauty and truth. "The intention... must be to uphold art as the highest form of wisdom" (Earl
Wasserman-"The Finer Tone"; J.M.Muny-"Keats"). The urn is more generally taken as
symbolic of the kind of truth proposed by art, beauty more particularly by poetry and the
imagination.
As the title makes clear, "Ode on a Grecian Urn" is a meditation upon an art object, a
consideration of the challenges which an art object offers a viewer.
The odes, like Keats's other major poems, are not about landscape, but about figures and
people, and are concerned with how it feels to be puzzled , yet joyful and ecstatic.
38
If Wordsworth's poetry is sustained by "joy” above all, Keats's essential experience is
the oxymoronic realisation that pain is indivisible from joy. This paradox receives its most
memorable formulation in the "Ode of Melancholy":
"She dwells with Beauty-Beauty that must die;
And Joy, whose hand is ever at his lips
Bidding adieu; and aching Pleasure nigh,
Turning to poison while the bee-mouth sips:
Ay, in the very temple of Delight
Veil’d Melancholy has her sovran shrine,
Though seen of none save him whose strenuous tongue
Can burst Joy's grape against his palate fine"(...)
Beauty, joy and "aching Pleasure" exist only in time. But the point is not that their
transience makes for mere poignancy. Except in time, beauty and joy, here imaged in
powerfully sexual terms, have no human meaning. Only those self-conscious enough to "burst
Joy's grape" will recognise that pure joy is defined by its absence. Hence Melancholy's "sovran
shrine" is hidden in the "very temple of Delight". Or as Wallace Stevence put it "Death is the
mother of beauty".
Personification takes on a new kind of life, gestural rather than static, the motion felt
and experienced rather than intellectual and abstract. The idea is of the intensity of joy being
dependent upon a sense of its passing. As soon as we know that we are experiencing joy, it has
begun to decay. Or to put it another way, anguished wakeful parting with Joy is complementary
to Keats's yearning to reach the world of pure poetry, the ideal of beauty. They are twin aspects
of Keats's sense of exclusion, of alienation, from pure being, but are here recognised as integral
to knowledge, knowledge brings sorrow, so, in a sense, sorrow is knowledge and beauty is
sorrow or pain.
"Isabella", "The Eve of St. Agnes" and "La Belle Dame sans Merci" and the sonnet on
Paolo and Francesca are very different poems and written at different times. "La Belle Dame...",
unlike "Endymion's moon-goddess (who is a beneficent seductress), appears to the knight as
seductress and destroyer. Robert Graves believes the ballad portrays the poet's "Love, Death
and Consumption./.. and Poetry all at once" ("The White Goddess"). The poem is about a love
which makes the author suffer as we can notice in the very title "La Belle Dame sans Merci".
We can also see many words that suggest suffering:" a lily on thy brow/With anguish moist and
fever dew", "fading rose" on her cheeks, she "made sweet moan".

39
Because of his love, the knight is in pain because he feels that his fairy lover doesn't
truly love him. "Full beautiful looks at the knight" as she did love him but the outcome of her
love is destructive.
Keats's "sensual humanism" (John Jones-"John Keats's Dream of Truth "-p295), with
its commitment to an aesthetic axis, has continental parallels but is unique in English Romantic
poetry.
Keats's example was important for nineteenth century poetry. Keats never believed in
"Art for Art's sake" even though "Endymion's opening statement "A thing of beauty is a joy for
ever" risks leading him in that direction.

40
ON BEING A BLACK MAN IN WHITE AMERICA
Prof. Dumitrescu Liliana-Mihaela, Colegiul National “Tudor Arghezi”, Târgu Cărbuneşti

Is the Negro only an American with no culture and nothing else, with no values and
culture to guard and protect? If he is not, what are the sources of black American culture and
character? To what degree are they a product of Africa? Of American racism? Of poverty or
economic marginality? Of the will to be black?
The notion that black Americans have no culture or that black culture is merely a
colourful variety of the culture of poverty is refuted by recent scholarship in Afro American
studies. The network of understanding that defines black American culture and informs black
American consciousness has evolved from the unique pattern of the experiences of black people
in North America, experiences that no other national or racial minority or lower class group
shared.
These experiences of Africa, the Transatlantic or Middle Passage1, slavery, Southern
plantation tradition, emancipation, Northern Migration (an absolute necessity for black seeking
a better life for themselves and their children), urbanization and racism have produced a residue
of shared memories and frames of reference for black Americans. The systematic barriers of
exclusion and discrimination based on perceivable and socially defined racial differences are
more important in the distinctive history of the black Americans experience than slavery,
emancipation, and the long march to the urban North.
Few, if any, black Americans would therefore take issue with Ralph Ellison2’s view
that: “being a Negro American has to do with the memory of slavery and the hope of
emancipation and the betrayal by allies and the revenge and contempt inflicted by our former
masters after the Reconstruction, and the myths, both Northern and Southern, which are
propagated in justification of that betrayal.”
Thus, the historical pattern of contradictions between the ideals of white America has
resulted in ethnically rather than racial different heritages and a complex double consciousness,
socialized ambivalence and double vision which are a healthful rather than pathological
adjustment by blacks to the rigors of the New World.

1 Middle Passage – The journey across the Atlantic from Africa to the Americas aboard slave ships
2 Ralph Ellison (1914-1994) – Afro-American writer
41
The historical quest of black Americans, their principal canonical story, in short is for life,
liberty and wholeness – the full development and unity of self and the black community – as a
biracial, a bicultural people, as Americans of African descent.
From the moment they first stepped ashore off the first slave ship, the Africans have
sought to demonstrate their individual identity. It was not easy then, nor is it today, for an
African American male to be a “man” in his country of birth. This is especially true if he is poor
as well as black, nevertheless, African Americans have never given up the ideal that, if given
the opportunity, they can make a valuable contribution to the social and economic well being
of America.
In their writings, African American writers express their joy, sorrow, pain, love and
hate. Martin Luther King Jr.3 expressed the essence of being a man when he said:
“A man who won’t die for something is not fit to live”.
Throughout history, King among them, have died for their beliefs.
Bibliography:
1. Sîrbulescu, Emil, Cartea care vorbeşte: Introducere în romanul afroamerican
(Craiova: Scrisul Românesc, 1999);
2. Gates, Henry Louis Jr., ed. The Norton Anthology of African-American Literature (New
York: W. W. Norton & Company, 1997);
3. Bell, Bernard W., The Afro-American Novel and Its Tradition (Amherst: The University
of Massachusetts Press, 1987).
4. Ellison, Ralpf, The world and the jug, Part 1 (December 9, 1963), Collected Essays, 160-
161.

3
Martin Luther King Jr. (1929-1968) – Afro-American reverend who organized in America nonviolent actions
against the racial discrimination. In 1964 he won the Nobel Prize for Peace. He was assassinated at Memphis.
42
C.A.S.T: COMMUNITY BUILDING, AWARENESS RAISING AND
SOCIAL INCLUSION THROUGH FORUM THEATRE” − ERASMUS+
KA1 PROJECT
Prof. Popescu Mihaela, Şcoala Gimnazială ,,Gheorghe Tătărescu” Tg-Jiu, Gorj

The Erasmus + KA1 Project entitled “C.A.S.T: Community Building, Awareness


Raising and Social Inclusion through Forum Theatre” − co-funded by the Erasmus +
Programme of the European Union − has been initiated by the Greek non-governamental
organisation K.A.N.E in partnership with the following non-governamental organisations and
educational institutions from several European countries: Europski Dom Slavonsky Brod −
Croatia; Baltijas Regionalis Fonds – Latvia; “Grigore Geamănu” Secondary School −
Turcineşti, Romania; Sîmbotin Secondary School − Schela, Romania; “Gheorghe Şincai”
Theoretical College – Cluj-Napoca, Romania; Younet – Italy; Centro Xuvenil Albertal – Spain;
Loesje E.V. – Germany; Green Association − Bulgaria; Social Development for Youth –
Cyprus; Rock Solid Foundation − The Netherlands. It took place from the 5th to the 10th of
November 2018 in Kalamata, a beautiful city of great historical and cultural value, situated in
Peloponnese peninsula, in southern Greece.

43
On the whole, the main aim of the project has been to explore the ways in which theatre
forum can be used by youth organisations and by educational institutions to promote solidarity
and social inclusion so as to contribute to the proper socio-professional integration of young
people into society – as active citizens. By the end of the project, the twenty-four participants
have been able to develop the eight key competences for lifelong learning promoted by the
European Commission and have been familiarized with the technique of forum theatre and to
the ways in which this technique can be used to empower young people. Last but not least, the
participants have exchanged good practices on working with young people so as to be able to
organise some socio-educational activities, particularly for young people with fewer
opportunities.
The training sessions, based on the specific needs of the participants and of the partner
organisations and educational institutions, have been conducted by the following European
trainers having a vast professional experience: Filaretos Vourkos from Greece and Sara
Andrade from Portugal. During the course, the trainers have created a supportive and safe
learning environment, the participants being encouraged to express themselves and to take
challenges, thus contributing to their personal, professional and organisational development.
Indeed, special attention has been paid to making the learning points of the training course
relevant, sustainable and transferable by means of specific templates given for tailor-made
development and for action plans. Diversity in the group of participants has been considered as
a resource for the exchange of good practices and special attention has been paid to the
intercultural dimension of the project. In this sense, the participants had the chance to display
food and beverages from their specific country or region at the Youth Centre of Kalamata on
the last day of the course

Overall, the training sessions, mainly participatory, have been centered on the use of
forum theatre as an innovative method of non-formal teaching and learning. A concrete example
of forum theatre has been performed by some course participants from Romania, Bulgaria,
Spain, Germany and Latvia at the Cultural Centre of Kalamata and, to the surprise of the course

44
participants, it has been very well-received by the audience. The method was firstly promoted
in 1973 by the Brazilian director and dramatist Augusto Boal (1939-2009) who considered that
theatre is not only a form of knowledge, but also a means of transforming society. Basically,
forum theatre lasts approximately 10-12 minutes and it relates to an interactive type of theatre
based on a real life oppression − usually connected to an abuse of power between people having
some sort of relation.

The tension from the various scenes, ordered chronollogically, rises gradually up to a
crisis when the actors ‘freeze’ on the scene. At this particular point, the spectators are engaged
in the play and they propose a different way of action for the protagonist, suggesting thus
alternative outcomes and different solutions to social problems. A Joker facilitates the
spectators’ interventions, enabling the creation of a dialogue, where the performance itself
becomes a dynamic forum for debate. At the start of the performance, the Joker himself
introduces the characters and the actions and provides the contextual information relevant to
the play. As such, forum theatre crosses the boundary between the performers and the audience
by inviting the spectators to be active participants in the play. At first, the performance is
showed so that the public should understand the story and its ending; then the play is performed
again, the public expressing beliefs to reduce or to solve the oppression depicted on stage.
Certainly, various discussions with other teachers have shown that forum theatre is not
a very well-known method in Romania, but a simply search on the Internet has revealed an
Erasmus+ KA2 project − co-funded by Erasmus + Programme of the European Union − entitled
“FOR-LIFE Forum theatre − A Learning Instrument for Education”. The project, having Mrs.
Oana Vulpe as project coordinator, was implemented by “Garabet Ibraileanu” National College
– located in Iaşi, Romania − from September, 2014 to August, 2016. Indeed, the project has
gathered educational institutions and organisations from five countries – Romania, Turkey,
Bulgaria, Poland, Slovenia, Italy – and has resulted in the perfomance of 15 theatrical plays
based on forum theatre, in the organisation of two small theatre festivals as well as in the
creation of a certain methodological guide on theatre forum.

45
All things considered, I believe that the dissemination of this Erasmus+ KA1 project
will give English teachers an insight into the innovative method of forum theatre which can be
implemented into their institutions for various reasons such as: to raise students’ awareness of
modern day issues − bullying, racism, xenophobia, intolerance, social exclusion; to promote
the use English language in a meaningful context, closely connected to real-life; to motivate
students to participate in a theatrical performance in which role-taking is used to enhance their
understanding of social issues.

References:
Boal Augusto, Games for Actors and Non Actors, London. Routledge.1992.
Boal Augusto, Theatre of the Oppressed, London, Pluto.1970
Theatre Based Technique for Youth Peer Education:A training Manual. Retrieved January,
the 5th 2019 from
https://www.unfpa.org/sites/default/files/jahia-
publications/documents/publications/2006/ypeer_theatre.pdf

46
CASTLE OF PENGUINS
Elev: Steica Mihai, clasa: a VII-a B
Scoala Gimnaziala „Gheorghe Tatarescu”, Prof. Coordonator: Raica Alina

Meet Will. He is just a normal boy. One day he was walking through a forest and
suddenly he felt an icy breeze. He looked around and he found a witch!
“Yahahahaha! You picked the wrong time to get lost!” Will started to run and it started
raining icicles! He opened his umbrella. The Ice Witch, that’s what she called herself, shook
her wand.
Will was feeling a bit short and he looked down. He then realized, The Ice Witch had
turned him into a penguin! She grabbed him and his umbrella and flew away to an ice castle.
“Your umbrella is the only way out of here and it’s mine now! Yahahahaha!” she said.
Will, now inside the castle, sat in a room with a group of penguins. He needed to find a
way out.
He punched the ice wall and grabbed a sharp icicle. Will dashed up the stairs and
defeated the snow guards guarding The Ice Witch’s chamber. She laughed and said: “ Do you
think an icicle will defeat me?”
“No, but it will help!” Will stabs the Witch’s icy heart with the icicle, then she falls.
The icy heart of The Ice Witch disappears and all her spells stop working!
Will was human again and the castle started melting. Will opened his umbrella and a
gust of wind took him away.
He arrived home and lived happily ever after.

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MY OLD FRIEND, AUSTIN
Elev: Vienescu Nuria, Clasa: a VII-a B
Scoala Gimnaziala „Gheorghe Tatarescu”, Prof. Coordonator: Raica Alina

One day, Richard, the penguin went to the castle of penguins to see again his old friend,
Austin. It was a rainy day, so he took his umbrella with him. The castle wasn’t so far. He
climbed over two mountains to get to the South Pole. At last, he arrived at his friend’s place.
They spent all day together. They ate ice-cream, watched movies, told stories about their lives
and Austin made a tour of the castle for Richard. At the end of the day, Austin said:
“Hey, Richard, why don’t you stay here over night?”
“Hmm…I don’t know what to say…I don’t think the king will accept me as a guest.”
said Richard.
“Don’t worry, I talked to him and he said that you can stay in.” answered Austin.
“Oh, I am glad to hear that…then I think I will stay for just one night”
“Good…let me show you to your room.”
The next day, Richard left the castle with a smile on his face. He was happy that he had
seen his old friend.

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MY LOVE…
By Bondoc Alexandru, Liceul Teoretic Novaci, Prof. Lazarescu Adriana

Do you remember when we went


To that lake in late October? Don't tell me the contrary,
and the water was so cold Don't do it, these attempts are shallow
But you were somehow always colder And I'd accept this pain, in passion
But I have a future to follow
Then I remember we returned
To the cabin, I locked the door Ah, my love, that long walk of October
But it wasn't enough to stop you Remembering it makes me cry
From dropping bloodied on the floor. I'm wiping my tears with your skin now
I never wanted you to... sigh
That wasn't your blood, I know
Please dont take me for a fool You'll see the lake every day now
I know you want to protect me From the bottom, all of it
But I understand the truth And as the grey fog slowly advances
You know I cannot let you leave.
Are you a vampire, my love?
Are you a son of darkness?
That's why you're so afraid of light
And you seem to be soulless?

But if that's true have no worries


For I reject the light
and we can sit down and tell stories
At one another's helpless side.

Tell me how many were


seduced by your harsh jaws
only to then be drained of life
I know I'm the next one!

49
LA IMPORTANCIA DEL CONOCIMIENTO DE LA LENGUA
ESPAÑOLA
Prof. Ghitu Maria, Liceul Teoretic Novaci

¿Por qué podemos decir que la lengua española es tan importante en el mundo hoy?
Ante todo, se debe presentar más precisamente el idioma español en sí mismo. Es la segunda
lengua materna del mundo ya que el chino es la primera. Sus hablantes están repartidos en el
continente europeo (España) y americano: Norte, con los Estados Unidos, centro y Sur.
Además, unos embajadores sostuvieron que es un idioma fácil de aprender. Este punto resulta
ser discutible, en efecto, la facilidad de una lengua es un aspecto muy subjetivo. Por ejemplo,
el aprendizaje del español puede parecer muy fácil para las personas que hablan lenguas
romances como el italiano o el francés. Es principalmente porque estas lenguas tienen muchas
similitudes entre ellas. Al contrario, hablantes de otros grupos de lengua pueden experimentar
mucho más dificultades. Además, la lengua española no es la misma en todos los lugares. A
pesar de esto, el español tiene solamente 34 fonemas con una facilidad de lectura ya que el
idioma se lee como se habla. Por todas estas razones, hoy en día, el español es la lengua que se
aprende en el mundo en mayor número.
El idioma también tiene una importancia económica: una gran cantidad de países la tiene
como idioma oficial y es una manera de perpetuar la cultura española e hispanoamericana. El
español es una lengua que tiene ahora una expansión porque la mayoría de los países
hispanohablantes están desarrollándose (países de América Latina y de América del Norte). A
saber, hoy, cuarenta millones de personas están aprendiendo el idioma español y se vuelve la
segunda lengua para la comunicación internacional. Unos estudios dicen que la propagación
del español podría ser tan importante que en 2050, 10 porcientos de la población mundial podría
hablar lo. El español encuentre ahora mismo una expansión más importante que el inglés.
Entonces, aprender español significa garantizarse un valor añadido en el mundo laboral.
El continente hispanoamericano está lleno de oportunidades. Los países hispanohablantes son
generalmente abiertos, así, España se distingue por ser el tercer país que recibe más extranjeros.
La mayoridad del tiempo, en estos países, la gente no conoce otros idiomas. O sea, en España,
el inglés no es frecuente y es necesario conocer el español si uno quiere entrar en el mundo
laboral. Los países que tienen el inglés como idioma oficial ven la importancia del español. Por
ejemplo, la población de hispanohablantes en los Estados Unidos es de 37.58 millones, lo que
casi corresponde a la población española entera, que es de 46 millones de habitantes. La lengua

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española tiene una gran importancia y proyección política y permite alcanzar nuevos mercados,
como el mercado español en los Estados Unidos. El hecho de hablar español siempre hará la
diferencia. Aprender una lengua es el mejor medio para integrarse: no sólo es mostrar que
estamos motivados para descubrir, entender e intercambiar una cultura sino también manifestar
su motivación, su sentido del trabajo y su asiduidad.
Finalmente, las oportunidades del mundo hispanohablante son numerosas. Hablar español
permite aún más que estas oportunidades. España es el segundo país productor de coches en
Europa y la economía de Hispanoamérica está en pleno desarrollo. Esto significa que los
trabajadores extranjeros de los países desarrollados generalmente son muy bien recibidos
porque pueden aportar un valor añadido, con sus conocimientos y la apertura que aportan sobre
el resto del mundo. Es también posible trabajar para una empresa hispanoamericana o española
en el país donde vivimos. Hablar el idioma español se vuelve cada vez más una ventaja. Es una
de las lenguas más aprendida del mundo, se demuestra ser necesaria en el mundo económico y
da muchas oportunidades.

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