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10/2015
Nr. 10/2015
ATTI DEL CONVEGNO
Ideologia del potere – potere dell’ideologia:
forme di espressione letteraria, storiografica e
artistica nell’Antichità e nel Medioevo
e-ISSN: 2393-2961
Revista Centrului de Studii Clasice şi Creştine
Cla s s ica e t Ch r is t ia n a
Cla s s ica e t Ch r is t ia n a
Periodico del Centro di Studi Classici e Cristiani
Fondatore: Nelu ZUGRAVU
10, 2015
Corespondenţa / Corrispondenza:
Prof. univ. dr. Nelu ZUGRAVU
Facultatea de Istorie, Centrul de Studii Clasice şi Creştine
Bd. Carol I, nr 11, 700506 – Iaşi, România
Tel. ++40 232 201634 / Fax ++40 232 201156
e-mail: nelu@uaic.ro; z_nelu@hotmail.com
UNIVERSITATEA „ALEXANDRU IOAN CUZA” DIN IAŞI
FACULTATEA DE ISTORIE
CENTRUL DE STUDII CLASICE ŞI CREŞTINE
Cla s s ica e t Ch r is t ia n a
10, 2015
Tehnoredactor: Nelu ZUGRAVU
This book has been published with the partial financial support
of the University of Bari
***
CRONICA – CRONACA / PUBLICAŢII – PUBBLICAZIONI / 589
Nelu ZUGRAVU, Cronica activităţii ştiinţifice a Centrului de Studii Clasice
şi Creştine (2014) – Cronaca dell’attività scientifica del Centro di
Studi Classici e Cristiani (2014) / 589
Nelu ZUGRAVU, Publicaţii intrate în Biblioteca Centrului de Studii Clasice
şi Creştine – Pubblicazioni entrate nella Biblioteca del Centro di
Studi Classici e Cristiani / 597
Classica et Christiana, 10, 2015, ISSN: 1842 – 3043; e-ISSN: 2393 – 2961, 9-10
9.00-10.30, Sala H1
Moderatore / Moderator: Nelu ZUGRAVU (Iaşi)
9.00-9.15: Apertura del convegno; saluti / Deschiderea colocviului; salutul organizatorilor
9.15-10.00: Relazione inaugurale / Comunicare inaugurală:
Domenico LASSANDRO (Bari), La divina gloria di Costantino nei Panegyrici
Latini: la legittim azione religiosa dell’auctoritas im periale
10.00-10.30: Discussione / Discuţii; Coffee break
10.30-12.30, Sala H1
Moderatore / Moderator: Pietro TOTARO (Bari)
10.30-11.00: Pietro TOTARO (Bari), Maschere e potere nella com m edia greca antica
11.00-11.30: Iulian-Gabriel HRUŞC (Iaşi), Banished Characters: Pow er, Exile and Huma-
nitas in Ovid’s Metamorphoses
11.30-12.00: Luigi PIACENTE (Bari), Sulle strade del potere: il cursus publicus nella tarda
antichità
12.00-12.30: Discussione / Discuţii; Coffee break
12.30-14.00, Sala H1
Moderatore / Moderator: Octavian BOUNEGRU (Iaşi)
12.30-13.00: Valentin BOTTEZ (Bucureşti), Im plem enting Rom an rule in Greek cities on
the w estern Black Sea coast. The role of the im perial cult
13.00-13.30: Roxana-Gabriela CURC (Iaşi), L’ideologia del potere nella Mesia Inferiore:
un approccio linguistico
13.30-14.00: Discussione / Discuţii
16.00-18.00, Sala H1
Moderatore / Moderator: Roxana-Gabriela CURC (Iaşi)
9.00-9.30: Mario GIRARDI (Bari), Natura e fini del potere nel pensiero di Basilio di Ce-
sarea
9.30-10.00: Giovanni Antonio NIGRO (Bari), Potere e subordinati negli scritti di Gregorio
di N issa e Gregorio di N azianzo
10.00-10.30: Constantin-Ionuţ MIHAI (Iaşi), Retorica e conversione. Il potere persuasivo
dell’exemplum personale nell’Ad Donatum, 3-4, di Cipriano di Cartagine
PROGRAM / PROGRAMMA 13
11.00-13.00, Sala H1
Moderatore / Moderator: Domenico LASSANDRO (Bari)
11.00-11.30: Elisa TINELLI (Bari), Guerra e pace nel Panegyricus ad Philippum Austriae du-
cem di Erasm o da Rotterdam
11.30-12.00: Violeta BARBU (Bucureşti), Eroi e dei dell’Antichità nella costruzione dell’im -
m agine del potere in Transilvania e Paesi Rom eni nell’età dell’um anesim o
12.00-12.30: Liviu PILAT (Iaşi), The „New Constantine” and Eastern European political
thought after the fall of By zantium
12.30-13.00: Discussione / Discuţii
16.00-17.00, Sala H1
Moderatore / Moderator: Bogdan MALEON (Iaşi)
LA CÉLÉBRATION DE LA VICTOIRE
EN MOLDAVIE À 1518
Maria Magdalena SZÉKELY1
(Université «Alexandru Ioan Cuza» de Iaşi)
Ré s u m é : La cé lé b r a t io n d e la v ict o ir e e n M o ld a v ie à 1518 . La
victoire remportée contre les Tatars de Crimée, en l’été de 1518, a été célébrée par
le prince de Moldavie, Étienne le Jeune (1517-1527), d’une manière qui rappelle en
grandes lignes les célébrations de la victoire du temps de son grand-père, Étienne
le Grand (1457-1504). Il y a cependant une série de différences, chacune avec sa
signification. La recherche s’arrête tout particulièrement sur le festin d’après la
victoire – rituel du pouvoir et manifestation publique de celui-ci – pour déceler ses
origines et ses significations.
Aux cours princières de l’Europe occidentale, le repas du souverain entouré
de ses sujets, qui partageaient avec lui la nourriture et la boisson, était une règle
typiquement médiévale. En Moldavie, le festin d’après la victoire connut un
remarquable essor dans la seconde moitié du XVe siècle, pour disparaître au
début du XVIe siècle. Aucune source narrative connue ne décrit un cérémonial
pareil après celui de la saint Démètre de l’année 1518.
1 magdaszekely@yahoo.fr
330 Maria Magdalena SZÉKELY
narrative source known today to have described such a ceremonial after the one
thrown on St Dimitri’s Day, in the year 1518.
Cu vin te -ch e ie : ospăţ, victorie, dar, putere, Moldova, Ştefan cel Tânăr.
bonnes à l’époque, tel que l’indiquent les ambassades moldaves d’août 1517 et des
premiers mois de 1518, cette dernière portant comme présents au khan deux chevaux
et deux manteaux de velours (Damian P. Bogdan, Pomelnicul de la Bistriţa şi rude-
niile de la Kiev şi de la Moscova ale lui Ştefan cel Mare, AARMSI, IIIe série, t.
XXII, 1940, 650, note 1).
4 V., à ce sujet, Horia I. Ursu, Domnia lui Ştefăniţă voievod. Zece ani din
istoria politică a Moldovei, 1517–1527, Cluj, 1940, 22-27; idem, Moldova în con-
textul politic european (1517–1527), Bucarest, 1972, 29-32.
5 La même précision se retrouve aussi dans la version roumaine de la Chronique
de Poutna: «Et deux années et un mois plus tard, la première victoire obtenue fut
contre les Tatars» (Cronicile slavo-române…, 73).
LA CÉLÉBRATION DE LA VICTOIRE EN MOLDAVIE À 1518 331
9 «La seconde année [de son règne], le 8 août 7026 [1518], le sultan Alp entra
[en Moldavie] avec les Tatars de Perekop, passa le Dniestr à l’improviste, se dirigea
vers le Prut et, s’avançant jusqu’à Şerbanca, en amont de Ştefăneşti, se mit à piller
le pays. La bonne fortune d’Étienne voulut qu’il se trouvât avec une armée toute
prête au confluent de la Corovie, en aval de Ştefăneşti. Il ordonna la convocation
immédiate des milices et, les ayant réunies, remonta le Prut et détacha le vornic
Pierre Cărăbăţ avec tous les hommes de la Basse-Moldavie. [Cărăbăţ] passa la rivière,
et avec l’aide de Dieu, un lundi matin, dès l’aube, se jeta à l’improviste sur les Tatars,
qui n’étaient pas en garde contre une pareille [attaque]. Grâce à la bonne chance
d’Étienne, ceux-ci furent défaits; beaucoup se noyèrent dans le Prut; [d’autres]
s’enfoncèrent dans [les marais du] Ciuhru. Un grand nombre furent faits prisonniers,
notamment deux chefs infidèles, Tamiš et Bikaz. [Les Moldaves] poursuivirent les
restes de l’armée dans la campagne, les massacrant à coups de sabre et de flèches.
Quant les Tatars arrivèrent au Dniestr, leurs chevaux étaient épuises et beaucoup se
noyèrent dans la rivière. Le sultan parvint seul à s’échapper avec quelques soldats,
encore était-il blessé à la tète. [L’ennemi] se retira ainsi, après avoir subi de
grandes pertes en butin et en hommes et s’être couvert de honte; les survivants
n’avaient plus ni armes ni chevaux» (Grégoire Urechi, Chronique de Moldavie
depuis le milieu du XIVe siècle jusqu’à l’an 1594, texte roumain avec traduction
française, notes historiques, tableaux généalogiques, glossaire et table par Émile
Picot, Paris, 1878, 259, 261, 263).
10 Ibidem, 263.
LA CÉLÉBRATION DE LA VICTOIRE EN MOLDAVIE À 1518 333
uniques aussi. Par exemple, au sujet d’Étienne le Jeune il est dit «qu’il
se trouvât avec une armée toute prête au confluent de la Corovie, en
aval de Ştefăneşti. Il ordonna la convocation immédiate des milices»,
et les deux grands chefs tombés prisonniers sont identifiés aussi par
leur nom: Tamiš et Bikaz. On voit donc que, pour reconstituer ce qui
s’était passé en Moldavie en 1518, Grégoire Ureche a utilisé d’autres
sources encore – soit disparues, soit non encore identifiées – dont une
au moins devait contenir aussi la description des festivités de Hârlău.
Une fois ces choses établies, il nous reste à analyser la festivité
proprement-dite et sa signification du point de vue des gestes du
pouvoir. Après avoir remporté la victoire, Étienne le Jeune «s’en
retourna glorieusement», mais le chroniqueur ne précise pas où. La
Chronique moldo-polonaise le dit sans équivoque: «il retourna à
Hârlău, car il avait lui-même participé à cette bataille»11. Et, en effet,
les documents émis par la chancellerie de Moldavie confirment le fait
que depuis le printemps de 1518, le prince et sa cour avaient résidé à
Hârlău12. En ce qui concerne le règne d’Étienne le Grand, on sait
qu’indifféremment de l’endroit où se déroulait la lutte et de l’adversaire,
après le combat, le prince et son armée rentraient invariablement
dans la capitale, à Suceava13. Ce fut ainsi en 1465, après la conquête
de la cité de Chilie, en 1473, après la défaite et le détrônement du
prince de la Valachie, Radu le Bel, en 1475, après la victoire de Vaslui
contre les Turcs, et en 1481, après la bataille de Râmnic, achevée par
la défaite de Basarab le Jeune, le prince de la Valachie14. Des sources
narratives ultérieures mentionnent aussi le retour du prince à Suceava
après avoir chassé les Tatars dans la bataille de Lipinţi15 (dont la
datation n’a pas réuni le consensus des spécialistes16), où après la
O istorie a lui Ştefan cel Mare, volume édité avec la bénédiction de Son Eminence
Pimen, l’Archevêque de Suceava et de Rădăuţi, Le Saint Monastère de Poutna,
2005, 453.
14 Cronicile slavo-române…, 7, 8, 9, 10, 45, 56, 58, 169 (texte slave, respectivement
polonais), 16, 17, 18, 19, 31, 49, 62, 63, 70-71, 178 (version roumaine).
15 Grégoire Urechi, Chronique de Moldavie…, 109.
16 Ştefan S. Gorovei, Maria Magdalena Székely, op. cit., 75.
334 Maria Magdalena SZÉKELY
tome III, 2ème édition, Paris, 1969, 92-94 (avec tentative de localisation dans la ville
de Constantinople).
28 Pseudo-Kodinos, Traité des offices, introduction, texte et traduction par
des origines à la conquête arabe, préface de Gilbert Dagron, Paris, 2011, 394, 396;
André Grabar, Quelques reliquaires de saint Démétrios et le martyrium du saint à
Salonique, DOP, 5, 1950, 1-28.
32 Anastasia Dobyčina, A «Divine Sanction» on the Revolt: The Cult of St.
Demetrius of Thessalonica and the Uprising of Peter and Asen (1185-1186), Studia
Ceranea, 2, 2012, 113-126.
33 Jusqu’au XIIe siècle, Thessalonique, quoique connu pour les saintes
reliques et les miracles de saint Démètre, n’est pas enregistré dans les sources
historiques comme lieu de pèlerinage (Elisabeth Malamut, Sur la route des saints
byzantins, Paris, 1993, 317).
34 Ovidiu Cristea, Declanşarea războiului, victorii şi intrări triumfale în
1118), II, Livres V-X, texte établi et traduit par Bernard Leib S. J., Paris, 1943, Livre
V, V.6; pour plus d’informations, v. Margaret Mullett, The Imperial Vocabulary of
Alexios I Komnenos, dans le vol. Alexios I Komnenos, Papers of the Second Belfast
LA CÉLÉBRATION DE LA VICTOIRE EN MOLDAVIE À 1518 337
dans la France médiévale (XIe-XIIIe siècle), Rennes, 2014, 33, 37, 63, 72, 73, 74,
76, 110, 164, 165, 169.
37 George Akropolites, The History, introduction, translation and commentary
ville42. Vu que Hârlău était situé dans une riche zone viticole et que la
fête du mégalomartyr était en octobre, après les vendanges, il est
possible que ce fût également jour de foire43, le moment le plus propice
qui soit pour célébrer le triomphe en présence d’une grande foule de
gens, qui devenaient témoins et participants au geste commémoratif.
Si des recherches futures confirment l’hypothèse que Démètre
ait été le saint protecteur de Hârlău, alors l’importance de cette ville,
et implicitement de la résidence princière s’y trouvant, devrait être
reconsidérée. Il faudrait à ce sens vérifier si Hârlău n’avait pas joué le
rôle de Festpfalz («palais de festivités»), comme certaines résidences
où les souverains occidentaux avaient l’habitude de passer les principales
fêtes du calendrier chrétien44.
«Quand ils furent réunis, il y eut de grands festins et de grandes
réjouissances», continue le chroniqueur. La célébration de la victoire
par le triomphe du vainqueur, suivie d’un banquet, avait en Europe
Occidentale une longue tradition, dont les racines se trouvaient dans
l’Antiquité romaine. Mais ce qui s’est passé en Moldavie en 1473,
1475, 1481 et 149745 et puis en 1518 semble s’être inspiré plutôt du
modèle vétérotestamentaire. Par exemple, dans Le troisième livre des
Maccabées il est dit qu’après une victoire des Juifs, «… le roi rentra
dans la ville, et ayant fait appeler le ministre des finances, il lui ordonna
de fournir aux Juifs, pendant sept jours, du vin et tout ce qui serait
nécessaire pour un festin. Il voulait qu’ils fêtassent leur délivrance, à
l’endroit même où ils avaient pensé devoir endurer le supplice. Alors
ces hommes, naguère accablés d’outrages, qui allaient descendre à
l’hadès, ou plutôt qui en avaient déjà touché le seuil, au lieu de subir
une mort amère et misérable, organisèrent un repas solennel pour
célébrer leur mise en liberté, et s’assirent par bandes à un banquet
joyeux, sur la place qui avait dû être le théâtre de leur destruction et
leur servir de tombeau. Cessant leurs chants lugubres et plaintifs, ils
entonnèrent un cantique national pour louer Dieu qui les avait sauvés
urbaines. Les villes entre histoire et imaginaire, sous la direction de Alain Cabantous,
Rennes, 2004, 167.
43 Stela Cheptea, op. cit., 106.
44 Alban Gautier, Palais, itinéraires et fêtes alimentaires des rois anglo-
saxons aux Xe et XIe siècles, Food & History, 4/1, 2006, 33-34.
45 Cronicile slavo-române…, 8, 9, 10, 12 (texte slave), 17, 18, 19, 21-22
(version roumaine).
LA CÉLÉBRATION DE LA VICTOIRE EN MOLDAVIE À 1518 339
Virlouvet), Le roi mangeur et les élites à table, dans le vol. La sociabilité à table…,
124. Pour la valeur symbolique du festin en perspective anthropologique et ethnologique:
Ofelia Văduva, Paşi spre sacru. Din etnologia alimentaţiei româneşti, Bucarest,
1996, 182-207.
48 Pour cette qualité du monarque, v. Priscille Aladjidi, Le roi, père des
entremets aux intermèdes dans les banquets bourguignons, dans le vol. Banquets
et manières de table au Moyen Âge (Senefiance no 38), Aix-en-Provence, 1996,
143-157; Yann Morel, Les banquets à la cour de Bourgogne au XVe siècle. Récits
des chroniqueurs et données des comptes, Food & History, 4/1, 2006, 67-84; L. B.
Ross, Beyond Eating: Political and Personal Significance of the entremets at the
Banquets of the Burgundian Court, dans le vol. At the Table. Metaphorical and
Material Cultures of Food in Medieval and Early Modern Europe, edited by Timothy
J. Tomasik and Juliann M. Vitullo, Turnhout, 2007, 145-166; Marie-Thérèse Caron,
Le banquet dans la mémoire collective: la vision des chroniqueurs, dans Publications
du Centre Européen d’Études Bourguignonnes, 47, 2007, 9-22; Yann Morel, «Et ce
jour mondit seigneur fist fere ung banquet»: les banquets à la cour de Philippe le
Bon et Charles le Téméraire, dans Publications du Centre Européen d’Études
Bourguignonnes, 47, 2007, 55-72.
LA CÉLÉBRATION DE LA VICTOIRE EN MOLDAVIE À 1518 341
et société, Actes du Colloque de Rouen, 24-26 novembre 1983, Rouen, 1987, 19-32.
57 Micheline de Combarieu du Grès, op. cit., 289.
342 Maria Magdalena SZÉKELY
58 Învăţăturile lui Neagoe Basarab către fiul său Theodosie, édition fac-
établi par Florica Moisil et Dan Zamfirescu, avec une nouvelle traduction de
l’original slavon par G. Mihăilă, étude introductive et notes par Dan Zamfirescu et
G. Mihăilă, Bucarest, 1970, 258-264.
60 Simon Malmberg, Dazzling Dining…, 83-86.
LA CÉLÉBRATION DE LA VICTOIRE EN MOLDAVIE À 1518 343
le vol. Du manuscrit à la table. Essais sur la cuisine au Moyen Âge et répertoire des
manuscrits médiévaux contenant des recettes culinaires, sous la direction de Carole
Lambert, Montréal-Paris, 1992, 87-108; Odile Redon, La réglementation des banquets par
les lois somptuaires dans les villes d’Italie (XIIIe-XVe siècles), dans ibidem, 109-
119; Bruno Laurioux, Distinction et alimentation à la fin du Moyen Âge, dans le
vol. Marquer la prééminence sociale, Actes de la conférence organisée à Palerme
en 2011 par SAS en collaboration avec l’École française de Rome et l’Université de
Palerme, sous la direction de Jean-Philippe Genet et E. Igor Mineo, Paris-Rome,
2014, 333-345.
62 Massimo Montanari, Le manger comme culture, traduction de Paul-Louis
textes et images, dans le vol. Banquets et manières de table au Moyen Âge, 97.
72 Bruno Laurioux, Entre l’Église et la Faculté: la difficile affirmation de la
by Averil Cameron and Stuart G. Hall, Oxford, 1999, III.15, 127 («… an imaginary
representation of the kingdom of Christ»); v. aussi le commentaire des éditeurs à la
p. 267.
76 Cronicile slavo-române…, 9, 12 (texte slave) 18, 21 (version roumaine).
77 Ibidem, 10 (texte slave) 19 (version roumaine).
346 Maria Magdalena SZÉKELY
(«The more one gives, the more prestige, power, and honor one is accredited with»).
84 Théa Picquet, Le don vu par Le Pince de Machiavel, dans le vol. Le don
et le contre-don…, 143-144.
85 Aafke E. Komter, op. cit., 47-48 («Giving gifts may serve to dominate and
to make others dependent upon our benevolence and our willingness to share
valuables and resources with them»).
86 Une analyse de la pertinence du concept de «don / contre-don» dans la
recherche historique, dans Laure Verdon, Don, échange, réciprocité. Des usages
LA CÉLÉBRATION DE LA VICTOIRE EN MOLDAVIE À 1518 347
Natalie Zemon Davis, Essai sur le don dans la France du XVIe siècle, traduit de
l’anglais par Denis Trierweiler, Paris, 2003, 148-151.
89 Cronicile slavo-române…, 12 (texte slave) 21 (version roumaine).
348 Maria Magdalena SZÉKELY
vodă, Cercetări Istorice, IV/2, 1928, 188-219; Horia I. Ursu, Domnia lui Ştefăniţă
voievod…, 63-80; idem, Moldova în contextul politic european…, 65-86; N. Gri-
goraş, Ştefan vodă cel Tânăr şi Luca Arbure, Anuarul Institutului de Istorie şi Ar-
heologie A. D. Xenopol, IX, 1972, 1-26; Maria Magdalena Székely, Obârşia lui Luca
Arbure. O ipoteză, dans vol. In honorem Paul Cernovodeanu, Violeta Barbu edita,
Bucarest, 1998, 422-424; Daniela Felicia Gheorghieş, Moldova în sistemul politic
internaţional. Extrase din jurnalul cancelarului polon Cristofor Szydłowiecki din
1523, Arhiva Istorică a României, N. S., I/2, 2004, 308-326; Virgil Pâslariuc, Ra-
porturile politice dintre marea boierime şi domnie în Ţara Moldovei în secolul al
XVI-lea, Chişinău, 2005, 40-76; Andrei Pippidi, «Belicâne» – legendă şi realitate,
SMIM, XXVII, 2009, 66-67, 70-73; Ştefan Andreescu, Addenda et corrigenda. 4.
«Din principe fără grai a devenit bun vorbitor», SMIM, XXIX, 2011, 323-324;
Ştefan S. Gorovei, Addenda et corrigenda. 2. Ştefan cel Tânăr şi boierii moldoveni
la 1523, SMIM, XXX, 2012, 266-269.
98 Grégoire Urechi, Chronique de Moldavie…, 269; v. aussi Cronicile slavo-
Bucarest, 1911, 273, no. CCCCXCVIII, avec les explications de la p. 274, note 1.
100 Ştefan S. Gorovei, Mărturiile unui document, Cercetări Istorice, N. S.,
e-ISSN: 2393-2961