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Modele Calcul Chaudiere
Modele Calcul Chaudiere
Option : Géophysique
Spécialité : Eau et Environnement
Présenté par
RAKOTOARISOA Frede-Eric
Option : Géophysique
Spécialité : Eau et Environnement
Présenté par :
RAKOTOARISOA Frede-Eric
I
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES ABBREVIATIONS ET ACRONYMES
LISTES DES FIGURES
LISTE DES CARTES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
CHAPITRE-I: SITUATION GLOBALE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE DU
SECTEUR ENERGIE
CHAPITRE-II : DIAGNOSTIC DU SECTEUR ELECTRICITE A MADAGASCAR
CHAPITRE-III: ESTIMATION DES BESOINS EN ELECTRICITE DE
MADAGASCAR
CHAPITRE-I : LES COMBUSTIBLES
CHAPITRE-II : PROPRIETES THERMIQUES DE L’EAU ET DE LA VAPEUR
CHAPITRE-III : FONCTIONNEMENT ET LES DIFFERENTES ORGANES D’UNE
CENTRALE THERMIQUE A VAPEUR
CHAPITRE-I : ETUDE DE FONCTIONNEMENT DU GENERATEUR
CHAPITRE-II : CALCULS ET DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS
CHAPITRE-III : MANUELLE D’UTILISATION
CHAPITRE-IV ETUDES ECONOMIQUES
CHAPITRE-1 : EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
II
LISTE DES ABBREVIATIONS ET ACRONYMES
% : pourcentage
ADER : Agence de Développement de l’Electrification Rurale
cal : calorie
h : heure
hab : habitant
INSTAT : Institut National de la Statistique
J : joule
j : jour
JIRAMA : Jiro sy Rano Malagasy
KWh : Kilo Watt heure
MC : Masse du combustible
MECIE : Mise En Compatibilité des Investissements avec l’Environnement
mètre : mètre
mm : millimètre
MW : Méga watt
NPE : Nouvelle Politique Energétique
Pa : pascal
PCI : Pouvoir Calorifique Inferieur
T : Tonne
tr/min : tour par minute
USD : United States Dollars
USD/KW : Dollars par Kilo Watt
III
LISTES DES FIGURES
Figure 1 : Contribution des différentes sources dans la fourniture d’Energie en 2011 .............. 2
Figure 2 : Les différentes utilisations de l’énergie à Madagascar .............................................. 4
Figure 3 : Evolution de la production en Electricité des centrales thermiques. ......................... 5
Figure 4 : Evolution de la production en Electricité des centrales hydrauliques ....................... 6
Figure 5 : Changement d’état de l’eau ..................................................................................... 19
Figure 6 : Courbe de vaporisation de l’eau .............................................................................. 20
Figure 7: Relation entre pression et masse volumique ............................................................. 21
Figure 8 : Evolution de la chaleur massique isobare de l’eau en fonction de la pression ........ 22
Figure 9 : Evolution de l’enthalpie de vaporisation en fonction de la pression ...................... 23
Figure 10 : Schéma d’une centrale thermique à charbon ......................................................... 26
Figure 11 : Diagramme P-V ..................................................................................................... 33
IV
LISTE DES CARTES
V
LISTE DES TABLEAUX
VI
INTRODUCTION
En raison de vouloir trouver une solution face à cette crise énergétique affectant la
société malgache, je me suis penché sur les centrales thermiques à charbon, qui est le cœur du
présent travail de master intitulé « Etude d’une centrale thermique à vapeur ». L’objectif de ce
travail réside dans deux points bien distincts : tout d’abord l’augmentation du taux
d’électrification qui est relativement bas, puis l’anticipation des besoins énergétiques de
Madagascar dans le futur.
1
PARTIE I
DIAGNOSTIC DU SECTEUR ENERGIE A
MADAGASCAR
CHAPITRE-I: SITUATION GLOBALE DE L’OFFRE ET DE LA
DEMANDE DU SECTEUR ENERGIE
I.I.1- SITUATION GLOBALE DE L’OFFRE
Le secteur Bois Energie représente 93 % des offres énergétiques à Madagascar.
Le secteur du Bois et Energie est principalement assuré par des milliers de petits producteurs.
Mais l’exploitation abusive et désordonnée, donc irrationnelle de nos ressources forestières
fragilise gravement l’environnement du pays.
En outre, Madagascar importe la totalité des Produits Pétroliers dont le pays a besoin. Seules
quatre grandes compagnies pétrolières dominent les importations, les distributions et les
ventes de ces produits qui avoisinaient 800 000 m3 en 2011. Les Produits Pétroliers
fournissent 7,2% des offres énergétiques à Madagascar.
La part des Energies Renouvelables, représentent encore une petite partie de la production.
Ceci comprend notamment l’énergie électrique fournie par les centrales hydroélectriques, les
énergies solaires, éoliennes représentant 0,006% de l’offre énergétique totale à Madagascar.
Malgré sa forte potentialité du pays en ressources hydrauliques, Madagascar n’exploite que
127 MW sur les 7 800 MW théoriquement disponibles. Les centrales hydroélectriques
produisent 696 GWh d’Electricité en 2011 qui représentent 54% de la production totale
d’Energie électrique à Madagascar. Des projets d’investissement dans ce secteur sont par
ailleurs identifiés, notamment dans le domaine des Agro-carburants.
Le pays dispose aussi d’importantes potentialités en termes de ressources pour la production
d’Energie solaire, d’Energie éolienne et de Bioénergie qui restent très peu exploitées.
La figure ci-dessous explique la contribution des différentes sources dans la fourniture
d’Energie en 2011.
Energie
renouvelable
produit petrolier
2
I.I.2- SITUATION GLOBALE DE LA DEMANDE
A Madagascar, la demande est représentée par le secteur domestique c’est-à-dire les
ménages, et le secteur économique et social.
Le bois de chauffe et le charbon de bois constituent la source d’Energie la plus
abondamment et la plus fréquemment utilisée par 93% des ménages malgaches.
Par ailleurs seuls, 15% des ménages ont l’Electricité qui est utilisée comme source d’éclairage
et pour alimenter les appareils électroménagers (51 % des ménages en milieux urbains, et
4,75 % des ménages en milieux ruraux). Pour le secteur économique, le secteur Energie se
présente comme une activité économique à part entière et une industrie déterminante à part
entière pour promouvoir et accompagner les zones de croissance économique du pays. Par
ailleurs, le nombre d’industries abonnés à l’Electricité moyen et haute tension ne dépassent
pas les 1 000 unités alors qu’elles consomment 37 % de la production d’Electricité à
Madagascar. Ces industries sont donc peu nombreuses alors que ces types d’entreprises sont
les piliers du tissu industriel et ont une grande influence sur la croissance économique.
Le secteur social à travers les infrastructures communautaires est faiblement électrifié.
Quant aux Produits Pétroliers, leur consommation est majoritairement orientée vers le secteur
du transport (terrestre, ferroviaire, maritime), de l’ordre de 85 % des carburants utilisés dans
le pays. Par ailleurs, 82 % des ménages malgaches utilisent le pétrole lampant pour
l’éclairage.
Le système d’approvisionnement et de production d’Energie dans le but de satisfaire
nos besoins énergétiques entraîne notre pays dans une situation de plus en plus difficile.
Ainsi, le pays dépend des importations pour couvrir ses besoins en Produits Pétroliers, rendant
le développement du pays trop dépendant des fluctuations des prix du baril de pétrole. En
plus, 46 % de l’Electricité est produite à partir des centrales thermiques alimentées par du
gasoil ou fuel oïl importés. En outre, nos ressources forestières continuent à diminuer à cause
d’une exploitation non maitrisée pour le bois Energie.
Afin de bien apprécier cette situation, il est présenté la figure ci-dessous.
3
Source : World Wide Forest
Figure 2 : Les différentes utilisations de l’énergie à Madagascar
4
CHAPITRE-II : DIAGNOSTIC DU SECTEUR ELECTRICITE A
MADAGASCAR
I.II.1- SOURCES DE PRODUCTION D’ENERGIE ELECTRIQUE
Principalement, les sources de production d’électricité dans le pays sont les centrales
thermiques et les centrales hydroélectriques et les autres sources renouvelables n’occupent
qu’une place marginale. La société nationale d’électricité et de l’eau (JIRAMA) assure la
quasi-totalité de l’offre mais à côté, quelques opérateurs privés commencent à s’y investir. La
société JIRAMA, s’opère soit par la production d’électricité en régie avec ses propres
installations ou des groupes loués, soit elle achète les productions des producteurs privés puis
les revend aux particuliers.
I.II.1.1- Production des centrales thermiques
Pour le réseau JIRAMA, les centrales thermiques qui fonctionnent au gasoil et au fuel
oil assurent la production de 46% de l’Electricité à Madagascar en 2015.Les centrales
thermiques fonctionnant au gasoil fournissent la majeure partie de l’Electricité produite par ce
type de centrale en 2001 avec 220 983 MWh, représentant 26 % de la production d’Energie
électrique totale mais elle est passée à 201 914 MWh, soit 16 % de la production d’Energie
électrique totale, en 2015. La contribution des centrales thermiques fonctionnant au fuel oïl a
par contre augmenté. Si elle était marginale en 2001 avec à peine 47 814 MWh soit 6 % de la
production, elle a commencé à devenir significative à partir de 2008 avec 186 885 MWh soit
17 % de la production pour atteindre en 2011, 375 388 MWh soit 30 % de la production
totale.
La figure suivante montre l’évolution de la production en Electricité des centrales thermiques.
Source : JIRAMA
Figure 3 : Evolution de la production en Electricité des centrales thermiques.
5
I.II.1.2- La production des centrales hydrauliques
Les centrales hydrauliques fournissent 54 % de l’Electricité à Madagascar avec 690
337 MWh en 2011. Depuis 2001, la production d’Energie hydroélectrique a globalement
enregistré une croissance de l’ordre de 22 %. La production de pointe a été enregistrée en
2009 avec 740 389 MWh pour fléchir légèrement par la suite en 2010 et 2011.
Source : JIRAMA
Figure 4 : Evolution de la production en Electricité des centrales hydrauliques
I.II.1.4-Producteurs d’Electricité
La société d’Etat JIRAMA reste encore le principal fournisseur d’Electricité à
Madagascar même si le secteur privé commence à s’y investir. Six (6) opérateurs privés
produisent de l’Electricité et alimentent ensuite le réseau de JIRAMA.
La société opère ainsi de deux manières :
- Production d’Energie électrique en régie avec ses propres groupes
- Achat de l’Electricité produite par un producteur privé ou par location des groupes
auprès d’une société privée
6
En ce qui concerne l’électrification rurale, la production d’énergie électrique est assurée
entièrement par des opérateurs privés qui sont au nombre de 27.
7
ralentit l’accès de la population à l’électricité et ne favorise pas le développement industriel
de Madagascar. De plus, le tarif n’est pas totalement uniforme : le coût de l’énergie dans les
zones qui ne sont pas interconnectées est plus élevé que dans le centre.
faible pouvoir d’investissement
Le faible pouvoir d’investissement constitue un des problèmes déterminants de la
JIRAMA et cela a des répercussions sur la quantité et la qualité de sa production électrique.
En effet, l’insuffisance d’investissement ne permet pas à la JIRAMA d’entretenir, d’améliorer
ou d’étendre ses sites d’exploitation afin de satisfaire la demande croissante des Malgaches.
Les principales causes sont :
des tarifs inchangés depuis juillet 2001 (jusqu’aux hausses depuis Juillet
2005) ;
un développement de l’énergie thermique au détriment de l’hydroélectricité
dont le potentiel est pourtant reconnu à Madagascar ;
un entretien et en renouvellement des équipements très insuffisants ;
une gestion défaillante notamment concernant le personnel, le contrôle des
intrants, la facturation, le recouvrement, etc.
- Une densité de population globalement faible et l’étendue du pays qui rendent
difficile le développement d’un réseau national de transport électrique ;
- L’environnement joue un rôle important aussi surtout quand la pluviosité est
faible, toutes les centrales hydrauliques ne peuvent pas fonctionner normalement ;
8
CHAPITRE-III: ESTIMATION DES BESOINS EN ELECTRICITE DE
MADAGASCAR
Le tableau qui suit montre le nombre de la population de Madagascar dans les années avenir
sur un horizon de 40 ans avec un taux d’accroissement (T) de 0,28 (selon l’INSTAT).
Tableau 1 : Estimation du nombre de la population sur un horizon de 40 ans
Année 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050
Paramètre
T 0,028 0,028 0,028 0,028 0,028 0,028 0,028 0,028
n 0 5 10 20 25 30 35 40
N 23041914 26453559 30370343 40029562 45956444 52760875 60572788 69541353
9
D’où Δb = 2 427 751 KWh
c= (KWh/j/hab)
On voit bien dans le tableau que, la consommation augmente de manière très rapide. On
constate également que l’électricité est indispensable à l’industrie vu les consommations des
entreprises
D’où la justification de notre projet d’essayer de régler les problèmes actuelle et d’anticiper
les besoins dans le futur.
10
Tableau 2 : Les besoins en électricité correspondant sur un horizon de 40 ans
11
PARTIE II
METHODOLOGIE
Dans une centrale thermique à vapeur le combustible (charbon) et l’eau sont les
éléments de base pour pouvoir produire de l’électricité.
Dans cette deuxième partie il sera question des combustibles et le mode de combustion,
ensuite les propriétés thermique de l’eau et de la vapeur et enfin nous allons décrypter les
différentes organes d’une centrale thermique à vapeur et aussi son fonctionnement.
- la teneur en eau
- la teneur en matières volatiles
12
- la composition chimique du combustible
- l’hétérogénéité du produit
- le pouvoir calorifique
- la granulométrie
- le soufre
S + O2→ SO2 + 69,2 Kcal
- Réaction du carbone en deux phases
Formation d’oxyde de carbone
C+ O2 → CO + 29,4 Kcal
13
Formation d’anhydride carbonique
Mc x c x Tini (Kcal/h)
Avec PCI : pouvoir calorifique inférieur car l’eau reste à l’état vapeur.
14
- La chaleur apportée par l’air comburant de 0 à ta.
Ma x caxta (Kcal/h)
15
- le bassin de la Sakamena, de direction parallèle à celle de la Sakoa, mais décalé de 6
km vers l’ouest, les affleurements de la série houillère se suivent de façon continue sur
25 km.
Les gisements houillers de Madagascar sont de type Gondwanien comme les gisements de
l’Afrique australe. Ils sont constitués de deux bassins voisins, ceux de la Sakoa et de la
Sakamena. Seul, le bassin de la Sakoa a présenté un intérêt économique dans les années 70.
II.I.2.2- Réserves
Les ressources globales des bassins houillers de la Sakoa sont de l’ordre du milliard de
tonnes (2 800 000 000 tonnes de charbon). Le secteur le plus intéressant, celui de la Sakoa, est
allongé sur 18 km. Les réserves exploitables se situant à moins de 400 m de profondeur, sont
évaluées à environ 170 millions de tonnes.
16
II.I.2.3- Étude des caractéristiques du charbon de la Sakoa
Les caractéristiques physico-chimiques dans chaque secteur sont données par les
tableaux suivants :
Tableau 3: Caractéristiques physico-chimiques de la houille de Namboreko
PCI
Echantillon Nature Matières
Eau(%) Carbone(%) Cendres(%) Souffre(%) (Kcal/kg
(%) (%) volatiles(%)
)
Toit Brillant 3,46 27,04 50,24 19,26 2,56 6.634
Milieu Brillant 2,04 23,41 44,11 30,44 0,63 5.794
mur Terne 1,63 15,37 48,94 34,06 0,37 5.603
17
Ce tableau montre les caractéristiques du charbon d’Andremby, les variations sont les
suivantes :
18
CHAPITRE-II : PROPRIETES THERMIQUES DE L’EAU ET DE LA
VAPEUR
II.II.1-GENERALITE :
Chaque changement d'état nécessite un transfert d'énergie qui modifie les forces de
liaison entre les molécules. La quantité d'énergie nécessaire à un changement d'état s'appelle
chaleur latente de changement d'état que l'on différencie de la chaleur sensible qui ne
provoque qu'une variation de température du corps sans en changer l'état physique.
19
II.II.2-RELATION ENTRE PRESSION ET TEMPERATURE :
La température de vaporisation de l’eau augmente lorsque la pression augmente. Cette
relation est rigoureusement précise et immédiate à condition d’avoir des valeurs de pression et
température inférieures à celle du point critique (222,2 bar ; 374,15 °C).
La figure suivante montre la courbe de vaporisation de l’eau.
Pression absolue de vaporisation (en bars)
20
II.II.2.1- Masse volumique de la vapeur :
- cas de la vapeur saturée :
Pour calculer la masse volumique de la vapeur à une température qui ne figure pas
dans le tableau de la vapeur saturée, on peut utiliser les formules suivantes
21
II.II.2.2- Volume massique
Le volume massique est l’inverse de la masse volumique. La vapeur est un gaz, elle
est donc compressible. Plus la pression augmente, plus le volume massique diminue. Ainsi
à10 bars le volume occupé par une certaine masse de vapeur est approximativement 10 fois
plus petit qu’à 1 bar.
Plus la pression augmente, plus la chaleur massique isobare augmente. Comparée aux
autres corps, l'eau possède une chaleur spécifique élevée ; celle-ci est environ le double de
celle d'un alliage comme l'acier au carbone.
22
D'une manière générale, la quantité de chaleur absorbée par un corps soumis à une élévation
de température (sans changement d’état) peut s'écrire :
E=mCp( Tfin-Tini)
23
Plus la pression augmente, moins il faut fournir d’énergie pour procéder à une
vaporisation.
La transformation de la vapeur s'effectue à température constante.
Elle exige environ 5 fois plus d'énergie pour être vaporisée que pour élever la température de
0 à 100°C.
II.II.3.3- Enthalpie totale
L’enthalpie totale de la vapeur d'eau est l’énergie nécessaire pour vaporiser une masse
d’eau de 0 °C à sa température de vaporisation. Elle est la somme de l’énergie nécessaire pour
la faire passer à l’état liquide de 0 °C à sa température de vaporisation pour une pression
donnée et de son enthalpie de vaporisation.
II.II.3.4- Le titre de la vapeur saturée :
Le titre permet d'exprimer le taux d'humidité de la vapeur saturée. Plus la vapeur
saturée sera humide, moins elle sera intéressante d'un point de vue énergétique. D'autre part,
l'eau contenue dans la vapeur saturée aura des effets destructeurs sur l'installation.
Le titre (noté x) est toujours compris entre 0 et 1 et est défini de la manière suivante :
x=
Ou encore
x = = =
Où : v : volume massique
H : enthalpie
S : entropie
La vapeur saturée est dite humide quand son titre est inférieur à 1.
Une vapeur saturée humide contient moins d’enthalpie qu'une vapeur saturée sèche. Parce
qu'une vapeur dont le titre est de 0,95 contient 5,0 % d'eau, elle ne contiendra pas toute
l’enthalpie indiquée dans la table de la vapeur saturée, mais seulement 95 %. Une vapeur
saturée humide transporte et cède moins de chaleur qu'une vapeur saturée sèche.
24
CHAPITRE-III : FONCTIONNEMENT ET LES DIFFERENTES
ORGANES D’UNE CENTRALE THERMIQUE A VAPEUR
25
La figure ci-après montre ce système.
Source :Wikipedia
Figure 10 : Schéma d’une centrale thermique à charbon
26
Deux ballons seront utilisés, l’une sert pour stocker l’eau froide et l’autre pour stocker l’excès
d’eau à la sortie de la turbine.
Ces ballons sont en tôle d’aciers doux ou aciers spéciaux et doivent avoir une bonne
étanchéité.
L’eau doit être traitée afin d’éviter le dépôt de tartre à l’extérieur du tube foyer et des tubes de
fumée. En effet, le tartre provoquerait :
- Un mauvais échange thermique,
- Un temps de mise en pression-température plus long,
- Un risque de surchauffe au niveau de tube foyer,
- Une surconsommation de combustible,
- Une augmentation de la température des fumées au niveau de la cheminée etc.
b) Les pompes :
Les pompes servent à alimenter la chaudière en eau afin d’être chauffé. Ces
pompes fonctionnent à une pression légèrement supérieur à la pression interne des réservoirs
(ballon distributeur). Des tubes d’alimentation relient les deux compartiments réservoir-
chaudière. Deux pompes est nécessaire pour une centrale thermique. La première pompe est
placée en amont de la chaudière pour l’approvisionnement en eau froide du premier ballon,
tandis que la deuxième pompe est placée en aval de la turbine pour une fonction de
récupération de l’eau excédentaire qui sera ramenée vers l’autre réservoir. La formule pour
avoir la puissance absorbée est :
W=Q x w x H x
Q : débit (m3/s)
H x w : pression de refoulement pompe (Pa)
r : rendement pompe.
27
c)Recyclage de l’eau :
- Le condenseur
C’est un échangeur de chaleur qui permet la condensation de la vapeur surchauffée à la
sortie de la turbine. A la sortie du condenseur, la vapeur saturée redevient du liquide mais à
une température supérieur à celle de l’état initiale. L’eau recueillie est prise dans un autre
réservoir (le second ballon distributeur) et donnera l’énergie qu’il a encore à l’eau
d’alimentation. L'eau utilisée pour le refroidissement est restituée à son milieu naturel ou
renvoyée dans le condenseur.
- Réchauffeur d’air :
Selon le type de condenseur utilisé, la vapeur n’est pas complètement transformée en
liquide alors la vapeur restante est séparée de l’eau ainsi recueillie et est conduite dans une
autre tuyauterie pour donner l’énergie qu’il contient à l’air utilisé dans le foyer.
28
b) Brûleur :
Un brûleur est un dispositif qui a pour principal rôle de fournir de la chaleur. La
chaleur ainsi dissipée est obtenue grâce à la combustion du charbon. La chambre de
combustion d’un brûleur est constituée par :
- Le système d’injection,
- Le corps de chambre aussi appelé chambre de combustion.
c ) Chambre de combustion :
C’est l’espace dans lequel se développe la flamme. Les parois qui le limitent, dite «
murs de chambre » en matières réfractaires, sont soumises à la température de la combustion
qui augmente avec le réglage plus précis de la combustion, et la diminution de l’excès d’air. Il
est donc nécessaire de refroidir ces murs en leur soutirant des calories que l’on utilise ailleurs,
pour l’eau de la chaudière ou l’air du foyer.
Elle comprend :
- la trémie : c’est le dispositif de chargement des combustibles.
- le Vis d’alimentation : c’est un système à vis sans fin qui permet l’alimentation
régulière de la chambre de combustion en combustible. L’alimentation du
combustible se fait par-dessous.
- la porte de foyer : c’est une porte qui s’ouvre à l’intérieur et permet d’évacuer les
cendres.
d) Chaudière :
La chaudière que l’on appelle aussi générateur de vapeur est un appareil formé
essentiellement de groupes d’échangeurs de chaleur, destiné à transformer l’eau en vapeur et
délivrer celle-ci à une pression et à une température bien déterminées, en utilisant une source
de chaleur bien définie.
Wu = Gv × (iv – i0)
ŋ =
30
e) Surchauffeur :
La surchauffeur réchauffe la vapeur à la sortie du foyer. En effet, la vapeur à la sortie
du foyer contient encore des bulles d’eau en suspension c’est-à-dire que le titre de celle-ci est
encore inférieur à l’unité (x<1). Utilisant les fumées recueillies dans le foyer, le surchauffeur
fait un échange thermique par conduction avec cette vapeur et la rend plus sèche (titre proche
de 1).
31
PARTIE III
CALCULS ET RESULTATS
CHAPITRE-I : ETUDE DE FONCTIONNEMENT DU GENERATEUR
Notre approche est de concevoir une unité de centrale thermique à vapeur d’eau afin de
montrer les caractéristiques spécifiques comme :
- Le débit d’eau nécessaire
- Chaleur pour la production de vapeur
- Les pertes calorifiques
- Masse de combustible nécessaire
- Les rendements
P=⍴ x g x Q x H x 1/r
Avec P=2 100 000W
ρ = 1000kg/m3
H=5m
r =1,16
D’où 2 100 000=1 000 x 9.8 x Q x1, 165
Ainsi on a Q=36 ,9m3/s
Donc nous pouvons dire qu’une puissance de 1MW est équivalente à un débit de 0,52 m3/s.
32
III.I.3- CYCLE THERMODYNAMIQUE APPLIQUE ET DIAGRAMME
Le cycle de Rankine à surchauffe est le cycle principal suivant lequel fonctionnent les
centrales thermiques à vapeur.
Il présente un certain nombre d’avantages par rapport au cycle sans surchauffe. Dans ce cycle,
la température moyenne de l’apport de chaleur est plus grande que dans le cycle sans
surchauffe, ce qui mène à l’augmentation du rendement thermique toute en conservant la
même température d’évacuation de la chaleur, de plus la surchauffe permet d’éviter l’érosion
des équipements en avale comme la turbine.
- Diagramme p-v
Le diagramme P-V peut illustrer les évolutions de phase eau/vapeur dans la chaudière.
Lq : phase liquide
Lq+ Vp : phase liquide + vapeur (vapeur humide)
Vp : phase vapeur surchauffée.
33
- Evolution de phase
x=
Qv=Gv x Lv
34
Lv=393 ,9Kcal/kg à la pression 160 bars
Qv=283608000Kcal/h
Qs=Gv x (isur-isat)
Avec isur=827,7Kcal/kg
isat=612,4Kcal/kg
D’où Qs=720000 x (827,7-612,4)
La quantité de chaleur totale utile pour la production de 720T/h de vapeur à 160 bars et à
560°C sera donc :
Qu=Qe+Qy+Qs
35
Avec Mf : la masse des fumées par Kg de combustible
Cf : la chaleur massique des fumées
Tsf : température de la sortie des fumées
Ou Mf = 7,86 Kg/Kg comb
Cf = 0,24Kal/kg deg
Psg = 0,24 x 7,86 x (250-25)
Psg = 424,44Kcal/kg
On a Mc =
D’où Mc = = 9889,5kg/h
36
III.I.4.4- Rendement thermique de la chaudière
C’est le rapport entre la quantité de chaleur cédée au fluide à chauffer et la quantité de
chaleur apportée par le combustible.
Il dépend du rendement de la combustion et le rendement des échangeurs de chaleur entre le
gaz de combustion et le fluide à chauffer. Il sera rapporté au pouvoir calorifique inférieur dont
la formule est :
η= x 100
η= x 100
η= *100=82.09%
D’où η=82%
η'= x 100
37
CHAPITRE-II : CALCULS ET DIMENSIONNEMENT DES
ELEMENTS
IV.II.1-CALCULS DES ELEMENTS SOUS PRESSION
Rappelons que, la fonction mécanique est de plus essentielle pour les chaudières de
moyenne et forte pression.
Le calcul des éléments sous pression doit tenir compte de:
- la pression de calcul « timbre »
- les caractéristiques mécaniques du métal dans les conditions de calcul
- le coefficient de résistance relative des joints soudés
- le coefficient de sécurité
La réglementation de calcul suit la normalisation française suivant la norme NF E 32 – 103
(calcul des chaudières à tube d’eau).
Hypothèses de calcul :
- Les dispositions constructives assurent la libre dilatation des tubes, d’où les
contraintes dues à la dilatation sont négligées.
- Les aciers travaillent en dehors de la zone de fluage.
IV.II.1.1-Calcul de l’échangeur de chaleur
- Epaisseur de la paroi du tube vaporisateur « evp»
En général, le diamètre moyen des tubes vaporisateurs est égal à 80mm.
La condition de résistance s’écrit :
ϭ max ≤ ϭad ; ϭ ad = ϭ;
Avec: ϭ max =
D’où
evp ≥
Pmax=240bars=24Mpa
S = 1,9 (pour les aciers qui travaillent en dehors de la zone de fluage)
ϭ ma x= 75Mpa
38
- L’épaisseur du tube surchauffeur « esr »
Même méthode de calcul que le précédent.
es r ≥
esr = 11,4mm
IV.II.1.2-Calcul du réservoir
- Le volume de l’enceint « Vr »
Pour avoir de l’espace de dégagement de vapeur, le volume du réservoir est en général
supérieur ou égal au double du débit.
Avec ⍴ =1000kg/m3
Vr = 2 = 1440m3
Vr = 1440m3
- Le diamètre intérieur
Le diamètre intérieur du réservoir est obtenu par :
dr = √
Avec Lr = 8m
Ainsi dr =√ = 15,1m
On prend d r = 15m
39
- L’épaisseur du fond bombé du réservoir « efr »
L’épaisseur minimale de la tôle est obtenue par
efr ≥ C
Pmax = 240bars = 2,4daN/mm2
de = 840 mm
C : coefficient en fonction de la hauteur relative C=1
Rs =
D’où Rs = = 5,9daN/mm2
ηg = ηh x ηv x ηmec
Avec
40
ηh =1-
- le rendement volumétrique
Il est représenté par le diagramme de rendement en fonction de la vitesse spécifique de la
pompe. (Voir annexe).
- le rendement mécanique
ηmec
Pm représentent les pertes mécaniques dues au frottement de l’arbre dans les paliers, en
général elles ne dépassent pas 1% de la puissance fournie Pe.
- La puissance effective Pe
⍴
Pe = (en KW)
- La puissance du moteur
C’est la puissance du moteur nécessaire pour alimenter la chaudière aux conditions de
fonctionnement : débit-pression.
Elle est donnée par la formule suivante :
⍴
PM =
41
- Pression de marche (service) :160 bars
- Température de vapeur surchauffée : 560°C
- Température de vapeur saturée : 350°C
- Température d’air comburant : 25°C
- Température des fumées à la sortie : 250°C
Combustible : charbon de Sakoa
- la teneur en eau varie de 1,64 à 7,74%
- Consommation : Mc = 9889,5kg/h
- Pouvoir calorifique : kcal/kg
Rendement thermique :
42
CHAPITRE-III : MANUELLE D’UTILISATION
Dans ce chapitre, nous avons cité quelques recommandations pour pouvoir manipuler
en toute sécurité et assurer la conduite de fonctionnement du générateur.
43
III.III.1- CONSIGNE D’ORDRE GENERAL ET MODE OPERATOIRE
- Faire une vérification autour de la chaudière et examiner tous les dispositifs de
sécurité (soupape de sûreté, niveau d’eau,…).
- Vérifier les appareils auxiliaires (pompe,…) et contrôler le niveau d’eau convenable
de la chaudière.
- Le niveau d’eau au démarrage est réglé à 75% du niveau de fonctionnement normal à
cause de la dilatation du liquide due à l’élévation de température.
- Les robinets et les vannes doivent être dans les positions suivantes :
Ouverte : purge d’air, prise manomètre, prise alimentateur, les purges d’air
surchauffeur.
Fermée : prise de vapeur, vidange réservoir et faisceaux-collecteur.
- Mettre la chaudière au niveau d’allumage.
Pour ce faire :
disposer sur la grille une couche de combustible muni de quelques morceaux de
chiffons gras.
allumer le feu contre la porte de foyer.
mettre le ventilateur de soufflage en service pour démarrer la combustion et régler
l’épaisseur de la couche.
- Régler les feux de manière à obtenir une montée de température régulière dans le
réservoir environ 70°C/h jusqu’à 130°C pour que les métaux se dilatent
progressivement. La chaudière est isolée coté eau et vapeur mais reste en
communication avec l’atmosphère pour assurer la purge d’air de la chaudière et
l’évacuation des gaz rares (dégazage).
- Montée en température 130°C à la température nominale et montée en pression de
l’émulsion à la pression nominale, la purge d’air est alors fermée, tandis que l’évent de
démarrage surchauffeur doit encore fermer progressivement au fur et à mesure que le
réseau appelle de la vapeur.
- Surveiller attentivement l’indication de la température de surchauffe et la pression. Si
la température et la pression augmentent, régler le débit d’air pour réduire les feux,
procéder de la manière inverse dans le cas contraire.
-
44
III.III.2- CONSIGNE DE SECURITE
Pour assurer la sécurité de l’utilisation, il faut prendre les précautions suivantes:
- Niveau d’eau
Avant d’allumer les feux ou à la reprise de travail, il faut vérifier si le niveau d’eau est
convenable après avoir bien purgé le niveau de façon à contrôler que l’indication donnée est
juste.
Surveillance en marche : le niveau normal dans l’indicateur de niveau du ballon de la
chaudière est à mi-hauteur. Les variations de débit se répercutent d’une manière très sensible
sur le niveau ; il faut donc en tenir compte et éviter en particulier d’avoir un niveau trop haut
avant de le mettre en communication.
On purgera les indicateurs toutes les huit heures en ouvrant la purge et en observant le
mouvement de l’eau sur l’indicateur.
- Manque d’eau
Dans le cas de manque d’eau, éteindre les feux le plus rapidement possible, fermer la vanne
de départ de vapeur et ne pas alimenter avant que la chaudière ne soit refroidie.
45
- Fuites
Ne tolérer aucune fuite, elles amènent à brève échéance à la détérioration du matériel.
- Conservation de la chaudière en chômage
Elle doit respecter certaines précautions pour éviter le développement du phénomène de
corrosion. Il existe deux modes de conservation de chaudière en chômage :
La conservation humide
La conservation à sec
On procèdera à la méthode « conservation humide ».Elle nécessite le remplissage d’eau
additionnée de certains réactifs inhibiteurs de corrosion de la chaudière : La chaudière doit de
plus être complètement remplie d’eau jusqu’à la prise de la vapeur. L’eau maintenue dans la
chaudière doit être fortement alcalinisée au moyen de soude caustique (1kg Na OH/m 3 eau).
46
CHAPITRE-IV ETUDES ECONOMIQUES
Ou Couts totaux de construction= 306 250 000 000 Ariary si on prend 1USD=3 500Ariary.
Le délai de construction durera 6 ans et au moins 90% des dépenses seront effectuées
pendant les 4 premières années.
- Couts de maintenance
Couts des interventions de maintenance auquel on ajoute des défaillances maintenances, celui
des défaillances matérielles, celui des stocks de maintenance ainsi que l’amortissement
surinvestissement de maintenance
Les couts de maintenance du centrale thermique à vapeur est de 39,3USD/kW/an .ainsi les
couts totaux maintenance pour notre centrale est :
Couts totaux de maintenance = 70 000 x 39,3 = 2 751 000
A noté que la durée de vie d’une centrale thermique à vapeur est de 30 ans.
47
Tableau 7: Comparaison économique de la centrale thermique à vapeur par rapport à
d’autres sources d’énergies.
Type de Centrale Centrale Centrale hydro- Centrale
Centrale thermique à thermique à diesel électrique thermique à gaz
Couts et charbon
durée de vie
Couts de
construction 1 250 605 2200 954
(USD/KW)
Couts de
maintenance 39,3 45,39 79,3 14
(USD/KW/an)
Durée de vie (an) 30 15 30 25
48
PARTIE IV
ETUDES DES IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX
CHAPITRE-1 : EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Par définition, l’environnement est l’ensemble des milieux naturels ou façonnés par
l’homme, y compris les milieux humains et les facteurs sociaux et culturels qui les
déterminent ainsi que les éléments biotiques et abiotiques de la nature.
Alors pour que l’environnement contribue au développement durable, il faut que
le présent projet satisfasse aux conditions suivantes :
- Rentable économiquement
- Equitable au niveau social
- Durable pour l’environnement
IV.I.1-CADRE JURIDIQUE :
- Charte de l’environnement :
Dans l’article 3 du DECRET N° 99-954 DU 15 DECEMBRE 1999 modifié par le décret n°
2004-167 du 03 février 2004.
Conformément aux dispositions de l’article 10 de la Loi n° 90-033 du 21 Décembre 1990
portant Charte de l’Environnement, les projets d’investissements publics ou privés, qu'ils
soient soumis ou non à autorisation ou à approbation d’une autorité administrative, ou qu'ils
soient susceptibles de porter atteinte à l’environnement doivent faire l’objet d’une étude
d’impact.
- Décret MECIE :
Le décret MECIE (décret n° 99 954 du 15 Décembre 1999 fixant les nouvelles dispositions
relatives à la mise en compatibilité des investissements avec l’environnement), dans l’annexe
II relatif aux hydrocarbures et Energie fossile (implantation offshore) précise que le présent
projet est obligatoirement soumis à une étude d’impact environnemental.
Relatif aux troubles de voisinage et nuisances, dans son Article n°37 précise que :
Conformément à l’article 218 de la Loi sur la Théorie Générale des Obligations, les Trouble
de voisinage tels que bruits, odeurs, nuisances de toutes sortes ayant pour origine une
activité industrielle engage la responsabilité de celui qui les a provoqué ou aggravé par sa
faute.
49
Dans son Article n°38 affirme que : Cependant, en cas de troubles ou nuisances anormales et
excédant les inconvénients ordinaires du voisinage, celui qui les a causés en est responsable
même en l’absence de faute.
Et de dans son Article n°39 : Une réglementation particulière sera établie sur les
dispositions à prendre en vue de limiter les troubles ou nuisances occasionnés par des
activités industrielles et pouvant causer une gêne excessive au voisinage.
C’est pourquoi on essaie d’établir ce petit ouvrage, qui ne sera pas tout à fait d’une étude
exhaustive mais essayera un dressage d’une directive sur les lignes à suivre lors de la
réalisation de l’étude en question du projet.
50
équipements de chantier. d’échappement ;
- Impacts sanitaires -Arrosage des aires exposées au vent par temps sec et
venteux
-Limitation de la vitesse des équipements mobiles et
des camions ;
-Réduction tant soit peu des stockages de matériaux à
ciel ouvert.
Conflits sociaux liés au non -Information et sensibilisation des populations
acceptation du projet par -Concertation avec l’ensemble des acteurs impliqués
certaines couches de la - Accompagnement de certaines initiatives de
population ; développement initiées par les populations locales
Pollution sonore due au bruit -Informer régulièrement les habitants des villages
généré par les équipements de environnants sur les phases les plus bruyantes du
chantier, le transport, des chantier notamment les horaires, la durée, etc.
Cadre de vie matériels et matériaux par -sensibiliser les entreprises désignées pour les
camions, etc. travaux à la nécessité d’adopter des comportements
ou pratiques moins bruyantes, en évitant notamment
les chutes de matériels, les cris, la conformité des
engins de chantier par rapport aux normes en
vigueur, et
Flore et Perturbation des écosystèmes -Préservation de certains arbres situés dans l’emprise
faune naturels et perte d’habitats du projet
terrestres fauniques par les déboisements -Sollicitation d’une autorisation des services
compétents avant toute opération de déboisement
-Restitution des produits ligneux aux populations
locales
-Reboisement de rangées d’arbres (espèces locales)
tout autour de la centrale
52
c) Impacts potentiels sur le milieu social, culturel et économique pendant la phase de
préparation, installation du chantier et construction
D’une manière générale, le projet aura des impacts positifs assez significatifs sur le
milieu social, culturel et économique :
- De nombreux emplois seront créés lors de la construction de la centrale
- la présence des travailleurs sur le chantier va occasionner le développement d’activités
marchandes dans la zone du projet
- De manière générale, le projet contribuera au rehaussement des conditions de vie des
populations locales et à la réduction du taux de chômage.
53
CONCLUSION
Pour nous permettre de justifier cette approche nous avons proposé une unité de 70 MW et
dont le montant d’investissement s’élevé à 87 500 000 USD .ce qui nous a permis de la
comparer avec les autres types de source de production d’électricité
Comme conclusion nous voyons qu’investir dans ce type d’aménagement revient moins cher
que l’aménagement hydroélectrique par exemple
54
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
RASABOTSILAHY R., (2009). Étude d'une petite centrale thermique en utilisant comme
combustible le tourteau de jatropha. Mémoire du Diplôme d’Ingéniorat, ESPA, Département
Génie Electrique, 71 pages. (3)
Olivier B., (2014). Machines thermiques. Elément de cours, 185 pages. (4)
Patricia P., (2005). Optimisations énergétiques sur un réseau vapeur, 80pages. (5)
Rapport final de l’ONG WWF, (2012). Diagnostic du secteur énergie à Madagascar, 197
pages. (12)
55
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
http://www.maplandia.com/mad/Toliara/Betroka/Sakoa
56
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS i
SOMMAIRE ii
LISTE DES ABBREVIATIONS ET ACRONYMES iii
LISTES DES FIGURES iv
LISTE DES CARTES v
LISTE DES TABLEAUX vi
INTRODUCTION 1
CHAPITRE-I: SITUATION GLOBALE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE DU
SECTEUR ENERGIE 2
I.I.1- SITUATION GLOBALE DE L’OFFRE 2
I.I.2- SITUATION GLOBALE DE LA DEMANDE 3
CHAPITRE-II : DIAGNOSTIC DU SECTEUR ELECTRICITE A MADAGASCAR 5
I.II.1- SOURCES DE PRODUCTION D’ENERGIE ELECTRIQUE 5
I.II.1.1- Production des centrales thermiques 5
I.II.1.2- La production des centrales hydrauliques 6
I.II.1.3- Production à partir d’autres sources d’Energie (éolienne, solaire, biomasse) 6
I.II.1.4-Producteurs d’Electricité 6
I.II.2-CONTRAINTES ET LES ATOUTS DU SECTEUR ELECTRICITE 7
I.II.2.1- Contraintes dans le secteur 7
I.II.2.2- Atouts du secteur électricité 8
CHAPITRE-III: ESTIMATION DES BESOINS EN ELECTRICITE DE
MADAGASCAR 9
I.III.1- ESTIMATION DU NOMBRE DE LA POPULATION 9
I.III.2- ESTIMATION DES BESOINS EN ELECTRICITE AVENIR 9
CHAPITRE-I : LES COMBUSTIBLES 12
II.I.1- COMBUSTIBLE 12
II.I.1.1- Combustibles solides utilisés dans les générateurs de vapeur : 12
II.I.1.2- Pouvoir calorifique 13
II.I.1.3- Mode de combustion 13
II.I.1.4- L’équation de combustion 13
II.I.1.5- Les différents types de combustion 14
II.I.1.6- Température théorique de combustion « t » 14
II.I.1.7- Chaleur apportée par le combustible 14
II.I.2-COMBUSTIBLE UTILISE : LE CHARBON DE SAKOA 15
II.I.2.1- Cadre géographique et géologique 15
II.I.2.2- Réserves 16
II.I.2.3- Étude des caractéristiques du charbon de la Sakoa 17
CHAPITRE-II : PROPRIETES THERMIQUES DE L’EAU ET DE LA VAPEUR 19
II.II.1-GENERALITE : 19
II.II.2-RELATION ENTRE PRESSION ET TEMPERATURE : 20
II.II.2.1- Masse volumique de la vapeur : 21
II.II.2.2- Volume massique 22
II.II.3-VAPORISATION A LA PRESSION ATMOSPHERIQUE 22
II.II.3.1- Chaleur massique isobare Cp 22
II.II.3.2- Enthalpie de vaporisation : 23
II.II.3.3- Enthalpie totale 24
II.II.3.4- Le titre de la vapeur saturée : 24
CHAPITRE-III : FONCTIONNEMENT ET LES DIFFERENTES ORGANES D’UNE
CENTRALE THERMIQUE A VAPEUR 25
II.III.1-FONCTIONNEMENT D’UNE CENTRALE THERMIQUE A VAPEUR 25
II.III.2- LES DIFFERENTS ORGANES D’UNE CENTRALE THERMIQUE A VAPEUR
26
II.III.2.1-Les constituants assurant l’approvisionnement en eau 26
II.III.2.2- Chaufferie et ses composants : 28
CHAPITRE-I : ETUDE DE FONCTIONNEMENT DU GENERATEUR 32
III.I.1- DEBIT D’EAU NECESSAIRE 32
III.I.2- CARACTERISTIQUES DU GENERATEUR DE VAPEUR CONÇUE 32
III.I.3- CYCLE THERMODYNAMIQUE APPLIQUE ET DIAGRAMME 33
III.I.4- PRODUCTION DE LA VAPEUR 34
III.I.4.1- Chaleur pour la production de vapeur 34
III.I.4.2-Les pertes calorifiques au niveau du générateur 35
III.I.4.3- Masse de combustible brulée 36
III.I.4.4- Rendement thermique de la chaudière 37
III.I.4.5- Conclusion sur la faisabilité du projet du point de vue combustible 37
CHAPITRE-II : CALCULS ET DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS 38
IV.II.1-CALCULS DES ELEMENTS SOUS PRESSION 38
IV.II.1.1-Calcul de l’échangeur de chaleur 38
IV.II.1.2-Calcul du réservoir 39
IV.II.1.3-Détermination des éléments caractéristiques de la pompe d’alimentation 40
CHAPITRE-III : MANUELLE D’UTILISATION 43
III.III.1- CONSIGNE D’ORDRE GENERAL ET MODE OPERATOIRE 44
III.III.2- CONSIGNE DE SECURITE 45
III.III.3-CONSIGNE D’ENTRETIEN ET DE MAINTENANCE 45
CHAPITRE-IV ETUDES ECONOMIQUES 47
CHAPITRE-1 : EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX 49
IV.I.1-CADRE JURIDIQUE : 49
IV.I.2- IMPACTS POTENTIELS ET MESURES D’ATTENUATIONS 50
CONCLUSION 54
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 55
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES 56
ANNEXES
ANNEXE 1
Nombre de pages : 56
Nombre de figures : 11
Nombre de tableaux : 9
Nombre de cartes : 1
RESUME
L’unité de centrale thermique à vapeur que nous proposons se présente comme suit. Il
s’agit d’une unité de puissance de 70 MW en utilisant comme combustible le charbon de
Sakoa qui dispose d’une capacité de 170 000 000 millions de tonnes. Ce type
d’aménagement ne consomme pas beaucoup d’eau à cause du principe de recyclage, pour
produire une puissance de 1MW on a besoins de 0,52 m3/s de débits d’eau. Or Madagascar
dispose d’une forte potentialité en eau, en exploitants simplement les débits d’étiages
disponibles. La centrale thermique à vapeur d’eau est composée de : Le réservoir d’eau, Les
pompes, Le condenseur, Réchauffeur d’air, foyer, Brûleur, la surchauffeur et la Chaudière.
Mots clé: Combustion, Centrale thermique à vapeur, Vapeur d’eau, Sakoa, Enthalpie,
Centrale thermique à diesel, JIRAMA
ABSTRACT
The thermal power unit steam we offer is as follows. This is a 70 MW power unit
using as fuel the coal Sakoa which has a capacity of 170 millions tonnes. This type of
development does not consume a lot of water because of the principle of recycling to produce
a 1MW power needs was 0.52 m3 / s of water flows. But Madagascar has a high potential for
water, operators simply the low water flow rates available. The steam power plant consists of:
The water tank, Pumps, Condenser, Air heater, fireplace, burner, and the boiler
Keywords: combustion, steam power plant, Water vapor, Sakoa, enthalpy, Diesel Power
Station, JIRAMA