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LIMBA FRANCEZĂ
- suport de curs -
2018
Acest material este destinat uzului studenţilor, forma de învăţământ la distanţă.
Acest curs este destinat uzului individual. Este interzisă multiplicarea, copierea sau
difuzarea conţinutului sub orice formă.
UNIVERSITATEA „NICOLAE TITULESCU” DIN BUCUREŞTI
DEPARTAMENTUL PENTRU ÎNVĂŢĂMÂNTUL LA DISTANŢĂ
Ioana Pădurariu
Limba franceză
Editura Universităţii „Nicolae Titulescu”
ISBN: 978-606-751-583-1
CUPRINS:
NOTIUNI INTRODUCTIVE
SEMESTRUL I
UNITE 1: Le sujet.
SEMESTRUL II
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NOTIUNI INTRODUCTIVE
Cursul, atât cel pentru semestrul I, cât şi cel pentru semestrul al II-lea, este
conceput în două părţi:
2. Evaluarea
Condiţii de intrare în examen (atât pentru Semestrul I, cât şi pentru Semestrul II):
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3. Bibliografie:
Suport de curs
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SEMESTRUL I
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UNITE 1
LE SUJET
A. GRAMMAIRE
Remarque:
• Pour trouver le sujet, on pose la question „qui est-ce qui ?” s'il s'agit d'êtres
humains ou d'animaux, ou la question „qu'est-ce qui ?” s'il s'agit de choses.
• Le sujet varie en nombre (la voiture, les voitures) et peut quelquefois posséder
un double sens suivant le genre (un somme, une somme). On peut saisir ici l'importance
du déterminant qui indique à l'auditeur ou au lecteur le genre et le sens du mot que le
locuteur ou le scripteur a voulu exprimer.
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Nature du sujet
Place du sujet
d. Pour accentuer le sens d'une phrase:- Sur le sommet de la colline était le radar.
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- Le sujet apparent:- Il tombe de la pluie. Le pronom „il” est neutre et n'a aucune
fonction car il ne représente aucune personne ni aucune chose. Ces verbes traduisent
essentiellement des phénomènes météorologiques.
- Le sujet réel:- Il manquait cinq candidats. Si on pose la question „qui est-ce qui
manquait ?”, on trouve aussitôt le groupe nominal „cinq candidats” comme sujet réel.
Remarque: Il faut souligner que cette notion de sujet apparent fait l'objet
d'interprétations diverses de la part des grammairiens.
B. TEXTES
Ce sont en fait des problèmes soulevés déjà par des linguistes, juristes et
traducteurs qui ont mis en discussion l’intérêt théorique et pratique de l’élaboration et de
la promotion d’une langue juridique commune ou standard, tant pour favoriser la
recherche comparative que le développement de la législation uniforme et son
interprétation homogène.
Ces observations sont centrées sur le droit uniforme plutôt que sur le droit
national exprimé en plusieurs langues. Pour bien analyser ce problème il faut d’abord se
demander ce qu’il en est quand le texte est rédigé dans une seule langue.
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Ainsi, il n’est pas certain que les citoyens comprennent les termes juridiques du
Code civil par exemple de la même manière que les juristes. Dans sa version française, le
Code civil peut être lu dans deux langues, la langue courante et la langue du juriste. La
coexistence de ces deux langues dans un même texte est caractéristique des systèmes qui
rédigent leurs lois dans un langage qui se veut simple et non-technique, pour être
compréhensible par tous.
Une telle idée peut passer pour une illusion car tout le monde sait bien que le
juriste donnera au mot un sens souvent différent de sa signification courante. Sans parler
de la somme d’interprétations que la jurisprudence accumulera sur la formulation simple,
qui risque d’être telle «que toutes les supposées vertus originelles du texte en sont
réduites à néant».
b. Il est, pour un juriste, non pas une, mais trois définitions au moins de la société
– civile ou commerciale – qui correspondent à trois moments de son histoire, à trois
niveaux de son organisation.
La société se définit d’abord comme un contrat. La société, il est vrai, est aussi
une personne morale, comme on dit, caractérisée par: son objet (l’exercice d’une activité
économique), son mode de financement (collectif et privé) et son but (la recherche d’un
profit). Enfin, une troisième définition qui s’est fait jour dans la langue des économistes,
atteint le grand public et gagne progressivement les juristes eux-mêmes. Cette définition
présente la société comme une forme particulière d’entreprise économique.
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UNITE 2
A. GRAMMAIRE
REGLE GENERALE
En règle générale, le verbe s'accorde avec son sujet. On peut le repérer en posant
la question : "Qui est-ce qui ?" ou "Qu'est-ce qui ?".
Remarque:
Dans le cas où il y a plusieurs sujets, on considère qu'il s'agit d'un pluriel. Pour le
genre, le masculin l'emporte. Il suffit d'un seul sujet masculin au milieu de 10 sujets
féminins pour que le masculin l'emporte.
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ACCORDS DIFFICILES AVEC UN SUJET
Lorsque le sujet est un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, auquel, duquel...),
le verbe être s'accorde avec son antécédent. Si celui-ci est pluriel, l'accord est au pluriel:
C'est, ce sont, c'était, c'étaient: le verbe être s'accorde avec l'attribut du sujet.
Mais avec nous et vous le verbe être reste au singulier:
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ACCORDS DIFFICILES AVEC PLUSIEURS SUJETS
Quand les verbes sont à des personnes différentes, le „tu” l'emporte sur le „il”. Le
„je” l'emporte sur le „tu”. Pour simplifier „je” puis „tu” puis „il”:
- Paul reste.
Avec plusieurs sujets, l'accord se fait au pluriel si les sujets s'additionnent. Avec
ou, il n'y a pas d'addition mais une sélection entre les deux sujets. Avec et, ni, comme,
avec, il y a addition. Attention à la ponctuation pour voir l'addition:
B. TEXTES
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les jurisprudences belge et française peuvent donner des interprétations sensiblement
divergentes.
Le problème d’une possible coexistence d’un sens courant et d’un sens juridique
se pose moins dans la loi rédigée en termes techniques, comme les codes allemands qui
s’adressent aux juristes et non au citoyen commun.
La remarque peut être étendue aux statuts des pays de Common law, même si la
terminologie utilisée n’est pas abstraite et conceptuelle, à la différence du modèle
germanique. Le législateur s’emploie en effet à encadrer les termes en les enfermant dans
des définitions parfois très précises.
Toutes ces règles sont devenues une habitude, une nécessité pour le déroulement
de la vie. Les personnes qui ne respectaient pas ces règles étaient soumises à certaines
sanctions: le mépris public et même l’expulsion de ceux coupables de la collectivité.
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UNITE 3
A. GRAMMAIRE
1. Le complément du verbe
● un groupe nominal.
Ex.: «Je mange des épinards à la crème» où «des épinards» est le groupe nominal
minimal, et « à la crème » le complément du nom.
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● un verbe à l'infinitif
● un pronom personnel
● un déterminant
Ex.: «Je les mange.» où «les» est le complément du verbe et c'est un déterminant.
● le complément d'objet est directement relié au verbe (il est juste après le verbe):
il s'agit d'un complément d'objet direct (C.O.D.).
Ex.: Nous aimons le cinéma. Je pratique le karaté. Vous aimez rire. Les blaireaux
aiment les souterrains de la forêt.
● le complément d'objet est relié au verbe par une préposition (il est séparé du
verbe par à, de, en, par, sur, sans, avec, pour, etc.): il s'agit d'un complément d'objet
indirect (C.O.I.).
Ex.: Je parle de mes amis. Il a fini par réussir. Je réfléchis à mon exercice.
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4. Comment repérer le complément d'objet ?
a) Pour le C.O.D.:
Le C.O.D. est la réponse à une question introduite par qui, que, qu', quoi et posée
à partir de la phrase.
b) Pour le C.O.I.:
Le C.O.I. est la réponse à une question introduite par de qui, de quoi, à qui, à quoi
et posée à partir de la phrase.
À qui ai-je acheté des fleurs ? À ma petite sœur. «À ma petite sœur» est donc le
complément d'objet indirect introduit par la préposition «à».
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Remarque:
Remarque:
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- distance: Il avance de deux mètres.
B. TEXTES
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chacune des langues officielles. L’objectif est d’assurer l’émergence simultanée de règles
identiques exprimées dans des langues différentes.
Les présomptions du fait de l’homme sont des faits de toute nature qui permettent
au juge de discerner la vérité.
La loi n’a pas d’effet rétroactif: une nouvelle loi peut abroger une loi ancienne,
soit expressément, soit tacitement.
Si les époux divorcés veulent contracter entre eux une autre union, une nouvelle
célébration du mariage est nécessaire.
Il faut que tu sois un bon juge pour réussir, je le répète souvent à mes étudiants.
Même dans ces cas, il y a souvent le moyen de reconstituer l’original des actes.
S’il s’agissait d’un arrêt de cassation, on pourrait supposer l’existence d’un arrêt
important.
Aux termes de l’article 1643 du Code civil, l’acquéreur peut renoncer à la garantie
du vendeur pour vice caché; une telle cause serait privée d’effet si, en y souscrivant, le
vendeur connaissait l’existence du vice, la mauvaise foi du vendeur professionnel étant
toujours présumée.
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SEMESTRUL II
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UNITE 1
A. GRAMMAIRE
La subordonnée exprime un fait qui peut être: antérieur, simultané, postérieur par
rapport à l'action principale. Le tableau ci-dessous présente, toutes les correspondances
possibles. Selon le degré de réalité, la condition éventuelle, le doute, etc. on utilisera un
mode ou un autre.
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antériorité Temps du passé, imparfait de l'indicatif.
- à l’imparfait ou au passé simple si le fait est simultané (Il a certifié qu'il était là
quand il est entré. Il nous salua dès que nous entrâmes);
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- au plus-que-parfait ou au passé antérieur si le fait est antérieur (Il a certifié qu'il
avait fini avant son arrivée. Il envoya la lettre dès qu'il eut eu confirmation de la chose).
Remarque:
- au passé du subjonctif si le fait est antérieur (Il doute que tu aies voulu le voir).
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Remarque:
B. TEXTES
a. Quand le terme désigne une chose, il renvoie le plus souvent à une image, qui
sera commune à deux locuteurs appartenant à la même communauté culturelle et
linguistique.
Quand le terme désigne une notion ou un concept, c’est, plutôt que par une image,
par un code commun que la communication devient effective. Le décodage peut se faire
par l’analyse des caractéristiques composant le concept.
La situation de l’Union européenne est, en fait, à mi-chemin entre celle des pays
multilingues ayant un même système juridique et celle des pays multilingues ayant
plusieurs systèmes juridiques.
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Le droit communautaire se bâtit, petit à petit, comme droit autonome en pratique,
en utilisant le compromis pour construire des textes et des concepts qui soient à la fois
différents et compatibles avec les langues et les systèmes juridiques des États membres.
On peut, en ce sens, relever notamment l’existence d’un corpus et de concepts
proprement communautaires qui ne cessent de s’accroître.
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UNITE 2
L’EMPLOI DU SUBJONCTIF
A. GRAMMAIRE
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dise tout ça. / Je suis content qu'elle ait trouvé un bon poste. / J'aime mieux que ce soit
elle qui le fasse … / Je regrette qu'ils ne soient pas venus. / Nous sommes heureux que
vous ayez réussi.), POSSIBILITÉ, IMPOSSIBILITÉ, PROBABILITÉ, DOUTE,
INCERTITUDE (il est probable que/qu', il est peu probable que/qu', je ne suis pas sûr
que/qu', il est fort probable que/qu', il n'est pas certain que/qu' - Il est peu probable qu'ils
vendent à ce prix-là. / Il est possible qu'ils viennent nous visiter. / Je ne suis pas sûr qu'il
puisse venir. / Il n'est pas certain qu'elles soient arrivés hier.);
b) après les verbes impersonnels et les expressions impersonnelles (Il ne faut pas
que tu pertes ton temps inutilement. / Il est possible qu’il pleuve cet après-midi. / Il est
nécessaire que vous disiez la vérité. / C’est dommage qu’il ne vienne au cinéma.);
c) après le superlatif relatif des adjectifs (C’est le plus beau garçon que je
connaisse.);
e) après certains verbes à la forme négative ou interrogative (Je ne crois pas qu’il
faille admettre cette demande. / Penses-tu qu’il n’ait plus d’orgueil? / Je ne connais
personne qui puisse vous faire du mal.).
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Remarque:
B. TEXTES ET EXERCICES
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internationales, certaines notions ayant un caractère ambigu. Or, le problème ne tient pas
seulement à l’ambiguïté de ces notions qui, bien évidemment, rend — en soi — la
traduction difficile, mais plutôt au fait que cette ambiguïté est souvent voulue et doit donc
être maintenue, dans la mesure du possible, au travers de la traduction. Il y a alors une
utilisation politique de la langue qui transparaît au travers d’un problème terminologique.
c. Pour Jean Domat et la théorie classique, lorsque le juge opère une appréciation
objective de la cause, il s'agit du mobile abstrait de l'obligation. On parle de cause de
l'obligation. Pour Jacques Maury et la théorie moderne, au contraire, lorsque le juge
opère une appréciation subjective de la cause, il faut prendre en compte les mobiles
concrets de l'obligation. On parle de « cause du contrat ».
C'est à Jacques Maury que l'on doit d'avoir souligné que sous ses deux aspects —
cause objective et cause subjective — il s'agit toujours d'une même notion: celle qui
justifie le pourquoi de l'engagement.
Il est peu probable qu’elles passer leurs vacances avec nous. (VENIR)
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Je ne pense pas que ce vrai. (ÊTRE)
Elle n’est pas tout à fait certaine que les choses se passées comme ça.
(ÊTRE)
Pour valider l'accord il est indispensable que vous ces papiers. (SIGNER)
Il aurait fallu qu’ils leur réclamation un peu plus tôt. Maintenant, il est
trop tard. (PRÉSENTER)
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Mais voyons, il est incroyable que vous avoir raison. (PRÉTENDRE)
Après ce qui s’est passé, il faudra que nous leur une lettre
immédiatement. (ÉCRIRE)
Je ne doute pas que vous ne l’ pas fait exprès ! Il ne manquerait plus que ça!
(AVOIR)
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UNITE 4
A. GRAMMAIRE
Les structures avec "si" sont utilisées pour exprimer une hypothèse. Elles sont
formées ainsi:
ou:
Remarque:
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Si + présent de l’indicatif, présent de l'impératif
B. TEXTES ET EXERCICES
a. Cette utilisation politique peut se refléter dans le choix du mot (quelque soit la
version linguistique) mais peut également apparaître par l’intermédiaire de la traduction.
L’institution actuellement connue sous le nom de «Parlement européen» avait au départ
été dénommée «Assemblée». Cependant, la propre «Assemblée» a rapidement opté pour
s’auto-dénommer «Assemblée parlementaire européenne» puis, plus tard, afin de mieux
illustrer sa vraie fonction, cet organe a finalement opté pour l’appellation de «Parlement
européen».
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Il est donc clair que ce changement de mot symbolise le renforcement du poids
institutionnel du Parlement et n’est pas le fruit du hasard. Dans ce cas, c’est la volonté
politique qui a joué une influence directe sur le langage, celle-ci devant être prise en
compte au niveau de la traduction.
Le droit est avant tout une science sociale et, à ce titre, une science profondément
influencée par le contexte socio-historique dans lequel elle évolue. Il en ressort que les
correspondances terminologiques répertoriées entre langues juridiques, bien qu’elles
puissent être reconnues comme valables, varieront largement en fonction de nombreux
autres facteurs et notamment du contexte socio-politique et de la finalité attribuée à la
traduction.
Si l’on creuser à fond cette question, on découvrirait peut-être que les choses se
sont passées autrement.
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Si je être sûre que ce changement d’air peut vous aider, j’y consentirais.
Si Isabelle était la femme de Nicolas, elle savoir empêcher les bévues de ce jeune
homme.
Je ne pas être très étonnée si un jour ma fille me disait qu’elle veut épouser Jules,
que je connais à peine.
Ne dites pas ces choses, papa serait fâché s’il vous entendre.
Si, au lieu de fuir, il courir tout expliquer à sa mère, loin de lui faire des
reproches, elle l’eût protégé contre tous.
S’il avoir le loisir de l’analyser, sans doute eût-il compris et aimé ce texte.
Si cette histoire d’amour suivre son cours, la situation de la jeune femme aurait
été tout autre.
Si elle se résigner à épouser un homme contre son gré, croyez-vous qu’elle aurait
été heureuse?
La curiosité des voisins ne pas être réveillée s’ils n’avaient pas crié si fort.
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d. Traduisez en roumain:
Le malheur qui vous est arrivé, répondit M. Despres, serait à jamais déplorable
s’il faisait douter de la vertu une âme telle que la vôtre. (Musset)
Croyez-vous que, si je l’avais pu, je n’aurais pas sauvé les jours de cette pauvre
bête noire qui est là-bas dans le fossé? (Vigny)
S’il eût écouté son impatience, Frédéric fût parti à l’instant même. (Flaubert)
Si votre mari, madame, était encore de ce monde, il serait pour la première fois
peut-être en désaccord avec vous. (H. Becque)
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