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Proprietăţile metalelor
Materialele metalice, aşa cum le indică şi numele, comportă legături esenţial metalice
asigurate de electronii liberi situaţi pe ultimile nivele şi subnivele de energie ale atomilor, care
având legături mai slabe cu nucleul pot fi puşi uşor în comun şi circula de la un atom la altul
formând aşa-zisul gaz sau nor electronic. Acesta din urmă este responsabil de proprietăţile bune
de conductivitate termică şi electrică ale metalelor. Metalele sunt în general para sau
feromagnetice. Temperaturile lor de de topire şi de vaporizare sunt ridicate. Cele mai multe
metale sunt ductile şi relativ tenace şi asocirea acestor proprietăţi este un atu puternic pentru
punerea lor în formă. Ulterior punerii în formă, rezistenţa mecanică se poate modifica prin
tratamente termice. Deşi au caracteristici mecanice bune sunt deosebit de sensibile la corziune.
Sunt în general materiale cu densitate şi greutate specifică mare, ceea ce constituie un handicap
pentru ele.
- oţeluri de uz general ;
- oţeluri de scule ;
- oţeluri aliate ;
- fonte.
Oţelurile sunt aliaje fier-carbon cu maximum 2,11%C, iar fontele sunt aliaje
de acelaşi tip dar cu un conţinut de carbon între 2,11 şi 6,67%C (în mod obişnuit până la
5%C). Oţelurile, spre deosebire de fonte, sunt materiale ductile, ele putând suporta
prelucrări prin deformare plastică la cald sau la rece. Unele oţeluri se pot durifica
puternic prin călire (încălzire la temperaturi ridicate pentru austenitizare, urmată de o
răcire bruscă).
Bien que le titane soit un élément fort abondant dans l'écorce terrestre,
ce n'est que vers 1950 qu'on a commencé à l'utiliser sous forme métallique. Ceci
découle des difficultés liées à sa métallurgie extractive et des problèmes posés
par sa mise en œuvre.
Alors que dans la polymérisation par addition, tous les atomes des
monomères se retrouvaient dans le polymère, la polymérisation par
condensation entraîne des réactions chimiques qui produisent la formation de
sous-produits. Les réactions de polycondensation sont des réactions par étapes.
Les deux monomères en présence donnent naissance à une molécule
intermédiaire, laquelle constitue l’élément fondamental qui se répète dans la
macromolécule.
3les élastomères
Ils sont nommés ainsi à cause de leurs facultés à remplir les fonctions
techniques autrefois réservées aux métaux. Ils se regroupent autour de certaines
caractéristiques :
Ces polymères ont vu le jour dès 1980. Ils permettent une meilleure
tenue en température continue voisine de 200 °C. Ils résultent pour la plupart de
combinaisons entre les groupes arylates, éthers, imides et sulfones.
- peintures et vernis,
3 - LES CERAMIQUES
Les céramiques sont caractérisées par des liaisons fortes, ce qui se traduit dans la
pratique par une très bonne tenue en température et une excellente rigidité élastique. La faible
tendance à la plasticité qui en résulte rend ces matériaux fragiles, peu tenaces, peu ductiles,
mais en revanche, résistants à l’usure. Ces matériaux ont de hauts points de fusion et une bonne
résistance à la corrosion. Les céramiques techniques de qualité ont tendance à être chères.
Les matériaux composites ont été développé dans cet état d’esprit.
L’idée de base est d’associer dans une même masse des matériaux
différents par leurs natures chimiques et géométriques afin d’augmenter les
performances globales du point de vue mécanique, physique et/ou chimique
ainsi que de faciliter la mise en œuvre.
Les matériaux composites sont des matériaux qui associent deux ou plusieurs
matières différentes, appartenant parfois à 2 classes distinctes, pour obtenir une combinaison de
propriétés qui tire avantage de chacun. Les plus fréquemment utilisés sont les composites à
matrice polymère et à renfort fibreux qui présentent des propriétés spécifiques exceptionnelles,
directionnelles ou non suivant le tissage. Les composites céramique/céramique qui sont moins
fragiles que les céramiques massives sont très intéressantes pour leur tenue en température, les
composites à matrice métallique et renfort céramique ont pour vocation de tirer partie à la fois de
la ductilité des métaux et de la raideur du renfort céramique. Enfin il convient de citer pour
mémoire les matériaux tels que le bois, les ciments et bétons, les mousses polymères,
céramiques ou métalliques, qui sont également des matériaux composites.
Les fibres sont les éléments du matériau composite qui apportent les
propriétés mécaniques intéressantes. Elles se présentent sous forme de
filaments de plus ou moins grande longueur dont les qualités recherchées sont
les suivantes :
- légèreté
- résistance thermique
- faible prix.
. prix matières ;
.investissements.
. mécaniques ;
. électriques ;
. thermomécaniques ;
- la résistance ou durabilité :
. au frottement ;
. à l’usure.
Quelques Matériaux
La notion de matériaux recouvre à la fois la nature chimique du composé (notion de
matière), la finalité recherchée en fonction d'un comportement physique ou chimique spécifique
(notion de propriété), et la mise en forme qui permettra de tirer parti de la propriété (notion
d'utilisation). Ces concepts correspondent à des réalités très variées :
Matériaux supraconducteurs
Les pages Web qui suivent devraient intéresser néophytes et scientifiques souhaitant
connaître les derniers développements de cette révolution en marche...
1986 est une année charnière de l'étude des supraconducteurs. Cette année-là on
battit le record de la température critique (Tc) : de 23,3 degrés Kelvin (K), on passa d'un seul
coup à 34 K, puis 92 K, lançant ainsi une véritable "course aux Tc". Mais avant d'en arriver là...
Avant 1986...
Tout commença en 1911 par une découverte fortuite. Gilles HOLST, un élève du
laboratoire du physicien Hollandais Kamerlingh ONNES, travaillant sur l'étude de la résistivité du
mercure à la température de liquéfaction de l'hélium, découvrit qu'elle s'annulait en dessous de
4,15 K. Ce même laboratoire accumulait les succès : trois années auparavant, première
liquéfaction de l'hélium, atteignant alors la plus basse des températures connues : 4,2 K , c'est-à-
dire -269°C.
On étudia tous les éléments simples, et notamment les métaux qui se présentaient
comme les meilleurs candidats. Malheureusement, on s'aperçut que tous les éléments n'étaient
pas supraconducteurs, et, plus étonnant encore, que les meilleurs métaux (cuivre, or, argent) ne
présentaient aucune trace de supraconductivité ! Très rapidement une liste des éléments simples
supraconducteurs fut établie.
L'élément simple possédant la plus haute Tc étant le niobium (avec 9,2 K), on
chercha à obtenir des alliages à base de niobium. En l'absence de théorie pour ce nouveau
phénomène, les chercheurs partaient à l'aventure en jonglant avec les atomes. Le tâtonnement
était la règle. En travaillant avec des proportions adéquates des éléments simples
supraconducteurs, les chercheurs espéraient trouver un alliage à plus haute Tc. Mais la chance
ne fut pas toujours de la partie. L'échantillon obtenu pouvait soit ne pas être supraconducteur,
soit l'être, mais à des températures encore plus basses que d'ordinaire (par exemple 0,7 K pour
le titanate de strontium dopé au nobium !). Lorsque la chance était au rendez-vous, on atteignait
la dizaine de degrés Kelvin. Malgré cela, les composés au niobium semblaient présenter des
facilités à devenir supraconducteurs : parmi les composants "classiques" aux plus hautes Tc, on
trouve souvent des alliages contenant cet élément. Le nitrure de niobium (NbN) avec 17,3 K et
Nb3Ge avec 23,3 K (qui détint le record jusqu'en 1986) en sont de très bons exemples.
Mais les recherches ne portaient pas uniquement sur cet élément miracle. Toutes les
voies étaient prises en compte. On cherchait dans toutes les directions un fil conducteur qui
permette de poser les bases d'une théorie. Hydrures, chaînes organiques, oxydes... tout fut
étudié, les résultats n'étant pas toujours probants. Certains finissaient par croire que ce
phénomène était cantonné en dessous d'une limite de température infranchissable.
Une autre question restait posée : d'où provenait ce phénomène qu'aucune théorie
n'avait jusqu'à présent soupçonné ? En 1935 F. LONDON, puis V. GINZBURG et L. LANDAU en
1952, proposèrent des théories assez puissantes, mais incomplètes. Une partie de la réponse fut
donnée par la théorie mise au point par BARDEEN, COOPER et SCHRIEFFER. Celle-ci, plus
connue sous le nom de théorie BCS, fut publiée en 1957. Près de 45 ans après la découverte du
phénomène, une théorie pouvait le décrire au niveau microscopique. Cela valut à ses auteurs de
recevoir le prix Nobel en 1973. Son idée de base est que les électrons (ou une partie d'entre eux)
s'attirent plus qu'ils ne se repoussent naturellement et se couplent en paire. L'origine de
l'attraction est un phénomène polaronique lié à la vibration des atomes (que l'on appelle un
phonon). Dans les paires ainsi formées, les électrons possèdent une énergie plus faible, ainsi
que des spins opposés. Cet ensemble, n'ayant plus de raisons d'interagir avec son
environnement, n'est plus à l'origine d'une résistance électrique.
Cette théorie guida les chercheurs dans certaines directions : l'étude des vibrations
atomiques, c'est-à-dire les phonons. On arriva alors à obtenir des composés intéressants, mais
dont la Tc restait toujours inférieure ou égale à 23 K. De plus la théorie prédisait une limite de
température au-dessus de laquelle tout matériau perdait ses propriétés supraconductrices.
Certains scientifiques se détournèrent alors du phénomène pour poursuivre des recherches dans
d'autres domaines, pendant que quelques rares chercheurs s'obstinaient...
Après 1986...
Parmi ces chercheurs, Johannes BEDNORZ et Alex MÜLLER, finirent par découvrir un
nouveau composé à base de Baryum, Lanthane, Cuivre et d'Oxygène (que l'on notera Ba-La-Cu-
O), un oxyde, qui devenait supraconducteur en dessous de 34 K ! En Avril 1986, le record était
battu. Mais ce n'était qu'un début : 9 mois après, Y-Ba-Cu-O avec 92 K, puis en 1988 Tl-Sr-Ca-
Cu-O avec quelques 125 K furent découverts. Le monde scientifique exultait ! La barrière de la
température de liquéfaction de l'azote (77 K, -196°C) était largement dépassée. De tels
résultats étaient au-delà de toute espérance quelques mois plus tôt. Une nouvelle vague de
recherche frénétique s'emparait du monde scientifique. Tous les espoirs de voir un
supraconducteur à température ambiante se réveillaient. De plus cette découverte remettait en
cause la théorie BCS, sa limite théorique de température étant largement dépassée.
Une voie nouvelle s'ouvrit alors : les oxydes supraconducteurs se révélèrent de très
bons candidats avec de hautes Tc. Mais, outre la remise en question de la théorie BCS, de
nouveaux problèmes se présentaient. Dans la forme céramique la plus facile à préparer, ces
oxydes supraconducteurs à "haute" température critique (SHTC) voyaient leurs capacités
supraconductrices bridées par un courant critique Ic décevant. Le gain en température ne se
traduisait pas vraiment par un gain en performances...
Aujourd'hui la "course aux Tc" s'essouffle quelque peu au profit d'un souci de
compréhension des phénomènes physiques au niveau atomique. Que les matériaux soient ou
non supraconducteurs. Cette nouvelle recherche conduit à de nouvelles théories qu'il est
actuellement difficile de confirmer, ou d'infirmer.
Le record de Tc atteint 164 K (-109°C) avec des composés au mercure sous hautes
pressions, un facteur 7 a été gagné en 10 ans et on ne désespère pas d'obtenir des
supraconducteurs à la température ambiante.
Évolution des températures critiques
Dès les premières expériences, les chercheurs ont montré que la supraconductivité
est détruite par un champ magnétique externe élevé. Outre la Tc, un second facteur limitant était
découvert.
Lorsqu'on trace le champ magnétique interne H (l'induction) en fonction du champ
magnétique externe B, les courbes donnent deux comportements différents. Ceux-ci définissent
les deux types de supraconducteurs.
Légende :
N : Etat normal
SC : Etat supraconducteur (résistivité nulle)
M : Effet Meissner
Supraconducteurs de type I
Ils ne possèdent qu'un seul champ critique Hc, et leur diamagnétisme est parfait.
Presque... Car en réalité, l'induction magnétique pénètre sur une épaisseur , appelée
Le courant critique est celui qui crée le champ Hc, s'ajoutant au champ magnétique
extérieur. Dans ces matériaux la répartition du courant n'est pas homogène. Le courant circule
uniquement en surface, dans l'épaisseur de London.
Supraconducteurs de type II
Ces supraconducteurs possèdent deux champs critiques Hc1 et Hc2, le second étant
nettement plus élevé que le premier (jusqu'à plusieurs centaines de teslas dans les oxydes !).
Ceux-ci présentent en outre des valeurs plus élevées de température, de champ et courant
critiques.
La présence de deux champs critiques rend les choses plus compliquées. Trois
zones sont à considérer :