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Sport
Viorica Brega
LE FRANÇAIS
pour les kinésithérapeutes
Support didactique
Chişinău
2019
Discutat și aprobat la ședința Catedrei de limbi moderne din 18.05.2019
(proces – verbal nr.8).
I. Prononcez correctement:
le patient [pasjᾶ]
initial [inisjal]
aspect [aspɛ]
II.Retenez le sens des termes suivants:
le métabolisme (gr. metabolê, changement) - ensemble de processus complexes et
incessants de transformation de matière et d’énergie par la cellule ou
l’organisme, au cours des phénomènes d’édification et de
dégradation organiques.
la biométrie – étude statistique des dimensions et de la croissance (creștere) des
êtres vivants.
le dopage – emploi des substances destinées à accroître artificiellement et
provisoirement les capacités physiques de qqn.
l’endurance – apptitude à résister aux fatigues physique et morale, à la souffrance.
le patient – la personne qui subit un traitement, une opération chirurgicale, etc.
III. Vocabulaire
la branche – ramură
l’environnement – mediu (înconjurător)
notamment – în special, îndeosebi, mai ales
la prise en charge – întreţinere, îngrijire
la surveillance – supraveghere, urmărire
concevoir – a concepe
remplir – a îndeplini
s’assurer – a se asigura
l’insuffisance – insuficienţă, lipsă
essayer – a încerca
IV.Trouvez dans le texte les synonymes des mots: vraiment, essentiel,
seulement, l'objectif, divers, également.
V.Répondez aux questions
1. Quelle est la définition de la médecine sportive?
2. Qu’est-ce qu’elle étudie?
3. Que permet l’étude approfondie des aptitudes physiques du corps
humain?
4. Pourquoi l’entraînement sportif ne se conçoit plus sans la médecine du
sport?
5. Quelles conditions doivent être remplies pour obtenir le maximum
d’efficacité?
6. Quel est le rôle du contrôle initial?
7. En quoi consiste le conditionnement technique?
8. Que signifie la mise en condition psychologique?
VI.Dites le contraire :
un vieux texte ;
une règle difficile ;
un bon exemple ;
un repos passif ;
une saison chaude ;
un examen oral ;
être présent ;
être libre ;
parler bas ;
marcher vite .
VII.Composez des questions servant à interroger :
a) sur le sujet
1. Ces étudiants connaissent bien la médecine sportive.
2. Son frère sait jouer au tennis.
3. Sa réponse a étonné tout le monde.
4. Ce bruit nous empêche de travailler.
b) sur le complément direct
1. Ils cherchent la solution à ce problème.
2. Paul a invité ses amis à la fête.
3. Le médecin a interrogé le patient.
4. Nous apprenons l’anatomie.
UNITÉ 2.
LE MÉDECIN DU SPORT
Le médecin du sport n’est pas un médecin comme les autres. C’est un médecin
généraliste qui s’est spécialisé en traumatologie des blessures dues au sport. Ce qui le
différencie c’est sa clientèle très spécifique et les pathologies qu’il traite. En effet, ses
patients principaux sont des athlètes, des sportifs de haut niveau mais pas uniquement. Il
traite aussi des sportifs amateurs. En réalité, ce n’est pas tant le problème pour lequel
8
ces sportifs consultent qui le rend spécifique, mais plutôt les obligations des résultats
qu’il leur doit. Le sportif d’élite a des objectifs qu’il doit atteindre et pour cela il doit
être dans sa meilleure forme. S’il se blesse, le but du médecin de sport est de le remettre
sur pied au plus vite et de lui permettre de retrouver toute sa mobilité et ses capacités
sportives. Il doit retrouver son état d’avant l’accident.
Le médecin du sport soigne non seulement les pathologies liées à des accidents
telles que les entorses et les fractures, mais aussi toutes les pathologies chroniques dues
à la surcharge de l’activité physique ou au surmenage, telles que les tendinites, les
problèmes musculaires et les articulations meurtries. En plus de sa fonction de soignant,
le médecin sportif doit avoir des qualités psychologiques lorsqu’il doit expliquer au
sportif de haut niveau qu’il doit stopper son activité pour récupérer ses moyens et de lui
expliquer les différentes phases de guérison. Une autre fonction du médecin du sport est
la prévention. Son travail est de surveiller le système cardio-vasculaire, l’entraînement
et les limites à ne pas dépasser. La médecine sportive est une médecine de terrain, c’est
pourquoi la plupart des médecins sportifs sont d’anciens athlètes de haut niveau ou des
pratiquants du sport.
Le physiothérapeute a pour but de rendre la mobilité et les mouvements au corps. Il
utilise les techniques et moyens physiques suivants: la thérapie manuelle (mobilisation
et massages); la chaleur; la cryothérapie (traitement par le froid); l’électrothérapie
(stimulation musculaire/sensorielle, ultrasons, laser, etc.); l’hydrothérapie (emploi
thérapeutique de l’eau); les exercices; les massages; la fonctionnalité.
UNITÉ 3.
LA KINÉSITHÉRAPIE
La kinésithérapie se définit comme la “thérapie du mouvement” ou la “thérapie
par le mouvement”. Ce processus est introduit par la “rééducation” ou la
“réadaptation” et cela se rapporte à la dimension éducative de la kinésithérapie, c’est-
à-dire le patient devient sujet d’éducation.
On distingue deux types de kinésitherapie : passive et active.
La kinésitherapie passive agit à titre préventif, dans le cas d’un déficit ou de
déséquilibres musculaires, l’objectif étant d’éviter les raideurs et les rétractions
musculaires et articulaires résultant d’une mauvaise position. Elle peut également être
employée à titre curatif quand elle vise à récupérer une amplitude articulaire diminuée, à
la suite, par exemple, d’une immobilisation prolongée.
La kinésitherapie active comprend l’ensemble des exercices accomplis par le
malade lui-même sous le contrôle du kinésitherapeute. Celle-ci se fixe pour but
d’entretenir, de récupérer ou de développer la force musculaire, d’éviter les raideurs
articulaires, de développer la trophicité (bonne qualité des tissus et de la circulation
sanguine).
Le kinésitherapeute (le kiné) ne soigne pas un muscle, une articulation, un
ligament ou une maladie, mais une personne. Connaître et comprendre le corps humain
sain, le corps humain pathologique et les techniques de soins préventives et curatives
n’est pas suffisant: il n’y pas de méthode unique pour rééduquer les malades parce que
chacun a une histoire unique, des réactions et des comportements différents d’un jour à
l’autre. Les résultats obtenus seront donc toujours différents selon les personnes, selon
les moments.
Le “feeling” du kiné joue un rôle très important lors de la rencontre avec son
patient. À son tour, le patient doit jouer un rôle actif pour faciliter la réalisation des
objectifs thérapeutiques.
Le kiné l’expert, possède un savoir qu’il essaie de transmettre au patient et cette
transmission a un double objectif:
soulager la douleur;
favoriser l’autonomie du sujet par rapport à ses troubles fonctionnels.
Il s’agit donc de réaliser une transformation de certaines représentations, de
certains schémas du patient, et cela devient possible par la connaissance, la
compréhension et l’action. L’objectif est le développement de la personne pour
permettre la reprise de l’activité fonctionnelle et la réinsertion du malade dans son
milieu socioprofessionnel.
Mais les pratiques médicales et thérapeutiques actuelles, sous l’impact des progrès
techniques, ont entraîné la mise à distance de la personne. Le malade est souvent
nommé – entre professionnels – par la pathologie qu’il porte, sa personnalité restant en
arrière-plan.
Ne pas se préoccuper de la personne peut entraîner des erreurs de diagnostic et
l’apparition des récidives. Cela peut être évité par l’apprentissage de nouvelles
habitudes, par l’amélioration du schéma corporel. Le patient doit se transformer et
gagner en autonomie par rapport à sa pathologie, au thérapeute, à la douleur.
I. Prononcez correctement:
le feeling [filiŋ]
le schéma [ʃema]
l’impact [ɛpakt]
le processus [prɔsɛsys]
II. Retenez le sens des termes suivants:
la thérapie (gr. thérapia, soin) – traitement médical.
la kinésithérapie (gr. kinesis – mouvement) – ensemble des traitements qui utilisent la
mobilisation active ou passive pour donner ou rendre à un malade, à un
blessé, le geste et la fonction des différentes parties du corps. (fam. la
kiné).
le feeling – (angl. sentiment) manière de ressentir une situation.
l’impact (lat. impactus – de impingere, heurter) - 1.fait pour un corps, un projectile de
venir en frapper un autre; 2.choc; influence exercée par qqn, par ses idées.
la pathologie (gr. pathos – souffrance) -1. étude des maladies, de leurs causes et de
leurs symptômes. 2. ensemble des manifestations d’une maladie, des
effets morbides qu’elle entraîne.
la récidive (lat. recidivus – qui revient) – réapparition d’une maladie qui était
complètement guérie.
III. Vocabulaire
le mouvement – mişcare
c’est-à-dire – adică
soigner – a îngriji
viser à – a năzui (la), a ținti
la raideur – rigiditate, înțepenire
la rétraction – retracție, restrângere
à la suite de – în urma
employer – a folosi, a utiliza
accomplir – a efectua, a realiza, a săvârși
le soin – îngrijire
d’un jour à l’autre – de pe o zi pe alta
la rencontre – întâlnire
essayer – a încerca
soulager – a uşura, a alina
à son tour – la rândul său
le trouble – tulburare
il s’agit de – e vorba despre
la reprise – reluarea
la réinsertion – reinserţie
IV. Répondez aux questions suivantes:
1. Quelle est la définition de la kinésithérapie?
2. Quel est l’objectif de la kinésithérapie passive?
3. Que comprend la kinésithérapie active?
4. Que doit faire le kinésithérapeute?
5. De quoi dépendent les résultats obtenus par le kinésithérapeute?
6. Quel rôle joue le feeling?
7. Que possède le kiné?
8. Quel est le but final du kiné?
9. Quelle est l’erreur des pratiques médicales et thérapeutiques actuelles?
10. Quelle est la conséquence de cette erreur?
11. Comment peut-on l’éviter?
V. Résumez le contenu du texte d’après le plan suivant:
1. La définition de la kinésithérapie.
2. Les types de kinésithérapie.
3. La mission du kinésithérapeute.
4. Le feeling.
5. L’objectif du kiné.
6. L’erreur des pratiques médicales.
7. L’amélioration du schéma du corps.
VI. Dressez l’inventaire des termes kinésithérapeutiques.
VII. Donnez les synonymes des expressions suivantes:
cela se rapporte à, il s’agit de, par rapport à, lors de, rester en arrière-plan.
VIII. Mettez les verbes entre paranthèses aux temps indiqués :
1. Ce malade (garder – Présent) le lit près d’un mois.
2. La secrétaire (annoncer – Passé composé) la date des examens.
3. Le professeur (donner – Imparfait) toujours des explications supplémentaires.
4. Je (refuser – Passé composé) de faire ce pas.
5. Ce sportif (faire – Présent) des efforts soutenus pour pouvoir participer à ce
concours.
6. La veille il (annoncer – Plus-que-Parfait) des changements dans le programme.
7. Le patient (répondre – Passé composé) à toutes les questions qui lui (être –
Imparfait) posées.
8. Sa soeur et lui (avoir – Plus-que-Parfait) la chance de réussir à l’examen.
9. Tu me (dire – Futur simple) ton opinion après les cours.
10. Le conférencier (commencer – Futur simple) à parler lorsque le public (faire – Futur
simple) silence.
UNITÉ 4.
MA SPÉCIALITÉ, LA KINÉSITHÉRAPIE
Je fais mes études à la Faculté de Kinesithérapie de l’Université d’Etat de
l’Éducation Physique et du Sport. À la fin de mes études je vais obtenir le diplôme de
kinésithérapeute. La kinésithérapie représente un ensemble des traitements qui utilisent
la mobilisation active ou passive pour donner ou rendre à un malade, à un blessé, le
geste et la fonction des différentes parties du corps. Le kinésithérapeute est un
professionnel paramédical qui exerce la kinésithérapie et qui se confronte à différents
types de douleurs lors des séances de rééducation fonctionnelle.
La douleur est une sensation pénible, désagréable, ressentie dans une partie du
corps. On distingue la douleur aiguë et la douleur chronique.
La douleur aiguë se rencontre lors des traumatismes, en post-opératoire ou suite à
des blocages.
La douleur chronique, installée, supérieure à six mois, peut augmenter, diminuer
ou rester latente. Elle est souvent plus difficile à traiter.
Le kinésithérapeute se trouve face au patient avec sa douleur. L’interrogatoire
effectué par le kinésithérapeute est le début de l’approche: écouter le sujet dans la
description de ses problèmes n’est pas seulement un acte auditif, mais également visuel,
puis tactile.
Le kinésithérapeute s’intéresse à la localisation de la douleur (où il a mal), à
l’évolution de la douleur (depuis combien de temps il souffre), à la forme de la douleur
(vive ou latente), à la position du malade (qui augmente ou diminue la douleur). Le
Kiné doit savoir si le patient souffre plus la nuit ou le jour.
Cet interrogatoire peut mettre en évidence une forme typique, qui, confirmée par
d’autres éléments, demande une attitude précise de la part du thérapeute.
L’activité du kinésithérapeute comprend: les massages, le drainage lymphatique
manuel, la kinésithérapie respiratoire de l’adulte et de l’enfant, la mobilisation manuelle
de toutes les articulations, le renforcement musculaire, la rééducation des troubles de
l’équilibre, la relaxion neuromusculaire, les différents techniques de physiothérapie etc.
I. Prononcez correctement :
chronique [krͻnik]
sensation [sᾶsasjͻ]
aigu, -uë [ɛgy]
II. Retenez le sens des termes suivants :
paramédical,-e – se dit des disciplines, des professions ayant trait à la santé mais
intervenant, en dehors des soins courants, à la demande et sous le contrôle
des médecins.
chronique – (gr. khronos, temps) se dit d’une maladie qui évolue lentement et se
prolonge.
le blocage – impossibilité d’agir ou de réagir dans une situation donnée.
latent,-e – adj. (lat. latens,-entis, de latere, être caché) qui existe de manière non
apparente mais peut à tout moment se manifester.
l’expertise – ensemble de connaissances de compétence d’un expert.
III. Vocabulaire
le blessé – rănit
lors de – în momentul
la douleur – durere
ressentir – a resimţi, a simţi
aigu,-ë – 1.ascuţit. 2.intens, acut
face à – vizavi de, în faţă
augmenter – a creşte, a spori, a (se) mări
rencontrer (se) – a (se) întâlni
rendre – a reda, a înapoia, a restitui
avoir mal – a avea durere
IV. Répondez aux questions suivantes:
1. Où faites-vous vos études?
2. Quel diplôme obtiendrez-vous à la fin des études?
3. Que représente la kinésithérapie?
4. Qui est le kinésithérapeute?
5. À quels types de douleurs se confronte le kinésithérapeute?
6. Que veut dire la douleur aiguë?
7. Que veut dire la douleur latente?
8. Par quoi commence son traitement le kinésithérapeute?
9. Le kinésithérapeute, à quoi s’intéresse-t-il pendant l’interrogatoire?
10. Que met en évidence l’interrogatoire?
11. De quelles connaissances a besoin un bon kinésithérapeute?
12. Par quoi est utile et nécessaire la profession de kinésithérapeute?
13. Que comprend l’activité du kinésithérapeute?
V. Dites quels éléments des proverbes ci-dessous sont mis en relief. Donnez leurs
équivalents roumains:
1. Ce n’est pas la robe qui fait le médecin.
2. Ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit.
3. C’est par la pioche et par la pelle qu’on bâtit et qu’on renverse les citadelles.
4. Ce n’est pas l’âge, mais le malheur qui vieillit.
VI. Nommez les variantes possibles de la traduction des groupements de mots
suivants:
la méthode la plus connue à appliquer ;
la faute la plus fréquente à éviter ;
les règles ls plus simples à apprendre ;
les indications les plus précises à suivre ;
les phrases les plus compliquées à traduire ;
la performance la plus haute à atteindre ;
le texte le plus difficile à résumer.
VII. Transformez les phrases en mettant les verbes au passé composé :
a) Modèle : Les cours commencent.
Les cours ont commencé.
1. Je suis en première année. 2. Je fais de la gymnastique le matin. 3. Nous
faisons nos études à la Faculté de Kinésithérapie. 4. Cette année vous finissez l’école. 5.
Ce matin j’accomplis un travail difficile. 6. Le cours commence à neuf heures. 7. Les
étudiants travaillent chaque jour. 8. Cet été ma soeur entre à l’Université. 9. Il travaille
comme entraîneur. 10. Mes amis s’intéressent à l’actualité.
2. Modèle : Le cours ne commence pas.
Le cours n’a pas commencé.
1. Son frère ne fait pas ses études à l’Université. 2. Cette année je ne pars pas à
la mer. 3. Nous ne faisons pas nos études à la Faculté de médecine. 4. Vous ne travaillez
pas ce soir à la bibliothèque. 5. Ces jours-là les étudiants ne remplissent pas les salles. 6.
L’entraînement ne finit pas à 3 heures.
VIII. Commentez cette idée: „Travailler c’est vivre” (Voltaire)
IX. Apprenez le dialogue de cette histoire amusante:
Brillant résultat
- Docteur, les bains que je prends ne me font rien; dois-je les continuer?
- Mais certainement, mon cher client.
- Cependant puisque je n’obtiens pas de résultat?
- Pardon, monsieur, les bains donnent toujours un résultat, ils nettoient.
UNITÉ 5.
FORMATION DES KINÉSITHÉRAPEUTES EN FRANCE
Une des caractéristiques de la formation en masso-kinesithérapie est une très bonne
connaissance de l’anatomie humaine et de sa biomécanique. Le domaine de
connaissance s’étend aux appareils respiratoire, cardiovasculaire, musculo-squelettique
et neurologique. Les études portent sur les pathologies de ces appareils, leurs
traitements médicaux chirurgicaux et kinésithérapetiques.
La formation initiale des masseurs-kinésithérapeutes se déroule actuellement sur 3
ans (dans l'école), en plus de l'année de concours.
Un concours très sélectif (environ 2 à 3% d'admis) autorise l'entrée en Institut de
Formation en Masso-kinésithérapie (IFMK). Les modalités de ce concours diffèrent
selon les régimes des instituts :
- soit trois épreuves sur la base du programme de biologie, physique et chimie de
première et terminale scientifique;
- soit après une première année d'étude.
Les 35 instituts de formation en masso-kinésithérapie, qui forment chaque année
2000 jeunes professionnels, ont des statuts juridiques différents: privé à but lucratif,
associatif ou public. La formation initiale hors du secteur public est relativement
onéreuse.
À l'issue des trois ans d'étude, le candidat est présenté aux épreuves du diplôme
d'état qui se résume, depuis 2008, à la soutenance d'un mémoire.
Les kinésithérapeutes peuvent bénéficier, pour maintenir leurs connaissances, de
formation continue tout au long de leur exercice professionnel, soit dans le cadre
universitaire, soit par le biais d'organismes de formation associatifs ou à but lucratif.
Outre le maintien des connaissances ou l'acquisition de nouvelles compétences, ces
formations permettent d'accéder à des niveaux d'expertise dans les domaines juridique,
ergonomique, social, etc. Ainsi, la kinésithérapie étend actuellement son champ dans les
domaines de l'éducation, la prévention et l'orientation au-delà de ses classiques actions
curatives et palliatives, aussi bien dans les secteurs de la santé, du social que du sport et
du «bien-être».
Sourions ensemble
VIII. Lisez l’histoire ci-dessous et dites pourquoi le jeune homme n’a pas
reconnu l’École de Médecine.
Brillantes études
UNITÉ 6.
ORGANISATION GÉNÉRALE DU CORPS HUMAIN
Le corps humain a une charpente osseuse – le squelette. Les modes d’union des os
sont les articulations. Le squelette humain compte plus de 200 os, répartis dans la tête,
le tronc et les membres.
Le squelette de la tête comprend la boîte cranienne et le massif facial ou les os de
la face. Le crâne est constitué de 8 os solidement engrenés les uns aux autres.
L’ensemble forme une boîte solide et élastique, qui contient le cerveau. Le massif
osseux facial sert de charpente à la partie supérieure des organes de la respiration et de
la digestion.
La colonne vertébrale de l’homme, pièce maîtresse de la charpente, est constituée
de 33-34 vertèbres. Elle loge la moelle épinière. La colonne vertébrale est présentée par
la courbure cervicale et les courbures: dorsale, lombaire, sacrée. Les courbures
contribuent à l’élasticité et à la flexibilité de la colonne vertébrale et à l’attitude
verticale du corps. La cage thoracique est formée de douze paires de côtes. Elle protège
contre les traumatismes les poumons, le cœur, les organes de la partie supérieure de
l’abdomen.
Les membres supérieurs sont les bras. On y distingue : l’humérus – l’os du bras
qui s’articule avec l’omoplate ; les deux os qui constituent l’avant-bras: le cubitus, le
radius ; la main est composée des osselets du poignet, des phalanges ou des os des
doigts. Les cinq doigts de la main sont : le pouce, l’index, le majeur ou médius,
l’annulaire, l’auriculaire ou le petit doigt. Chaque doigt porte un ongle plat.
Les membres inférieurs sont les jambes. On y distingue: la cuisse, la jambe, le
pied. Le fémur forme avec le tibia l’articulation du genou. La cheville joint la jambe au
pied. On y distingue aussi la plante du pied, le cou-de-pied, le talon.
La peau est le revêtement du corps. C’est une enveloppe élastique, souple et
ininterrompue.
Sous la peau se trouvent de nombreux muscles.
Le thorax renferme essentiellement les organes de la respiration (les poumons, la
trachée-artère) et le cœur. L’abdomen comprend les principaux organes de l’appareil
digestif, l’appareil excréteur (les reins), l’appareil reproducteur ou génital.
Lorsque plusieurs organes concourent à l’exercice d’une même fonction, ils
constituent un appareil, par exemple: l’appareil digestif remplit la fonction digestive.
Tous ces organes sont formés d’éléments identiques, limités par une membrane, et
que l’on appelle cellules. Chaque cellule a des caractéristiques bien définies; le
groupement de plusieurs cellules du même type, jouant un même rôle, est un tissu.
Les organes du corps sont habituellement classés en deux groupes:
1. Les systèmes osseux, musculaire, nerveux, l’appareil sensoriel (comprenant les
yeux, les oreilles, le nez, la langue, la peau) assurent des fonctions de la
réaction.
2. Les appareils digestif, circulatoire, respiratoire, urinaire assurent des fonctions
de nutrition.
I. Prononcez correctement :
moelle [mwal]
humerus [ymerys]
index [ɛdɛks]
médius [medjys]
thorax [tͻraks]
abdomen [ abdͻmɛn]
cubitus [kybitys]
II.Retenez le sens des termes suivants :
le cubitus – le plus interne des deux os de l’avant bras.
le radius (mot lat., rayon) – le plus externe des deux os de l’avant-bras.
le tibia – os long qui forme la partie interne de la jambe.
III.Vocabulaire
la charpente – şarpantă, schelet
la boîte – cutie
la paire – pereche
les poumons – plămâni
l’humérus – humerus, osul antebraţului
l’osselet – osişor
le poignet – încheietura mâinii
le pouce – degetul mare
l’annulaire – degetul inelar
l’auriculaire – degetul mic
la cuisse – coapsă
le genou – genunchi
la cheville – gleznă
joindre – a uni, a îmbina, a împreuna
le cou-de-pied – partea subţire a piciorului
le talon – călcâi
la peau – pielea
le revêtement – îmbrăcăminte, acoperire
l’enveloppe – învelitoare
les reins – rinichi
remplir – a îndeplini
le tissu – ţesut
assurer – a asigura
IV.Répondez aux questions suivantes:
1. Combien d’os compte le squelette humain?
2. Quelles parties comprend le squelette de la tête?
3. Combien de vertèbres forment la colonne vertébrale?
4. Quelles sont les parties des membres supérieurs?
5. Nommez les parties des membres inférieurs?
6. Que renferme le thorax?
7. Qu’est-ce qui forme un appareil?
8. Donnez la définition d’un tissu.
9. Nommez les systèmes du corps humain.
10. Nommez ses appareils.
V. Retenez les expressions suivantes qui contiennent des mots désignant les
parties du corps:
- se donner corps et âme – a se dedica trup şi suflet
- prendre du corps – a se îngrăşa
- faire corps avec – a adera la, a se asocia cu
- de la tête aux pieds – din cap până în picioare
- avoir des maux de tête – a avea dureri de cap
- (en avoir) par dessus la tête – a fi sătul până peste urechi, a fi foarte plictisit
- lever la tête – a prinde curaj
- à tête reposée – cu mintea limpede
- se mettre en tête – a-şi pune ceva în minte
- coup de la tête – faptă necugetată
- tenir tête – a se opune, a ţine piept
- en tête à tête - în doi, între patru ochi
- sauter aux yeux – a sări în ochi, a fi evident
- ouvrir de grands yeux – a face ochi mari, a se mira
- être tout yeux – a fi numai ochi, a fi foarte atent
- pour les beaux yeux – de dragul cuiva
- en un clin d’oeil – într-o clipităl
- aux yeux de qqn … – după părerea …
- avoir la langue bien pendue – a fi bun de gură
- mauvaise langue – rău de gură
- avaler sa langue – a tăcea, a păstra tăcere
- se mordre la langue – a-şi înghiţi vorba, a-şi muşca limba
- la langue lui a fourché – l-a luat gura pe dinainte
VI. Remplacez les mots en italique par les pronoms personnels :
1. Nous lisons le journal régulièrement.
2. Elle téléphone à sa soeur.
3. Il répond à ses amis.nnnnnnnnnnn
4. Nous attendons nos invités.
5. Il prévient ses camarades.
6. Tu peux mettre tes livres sur l’étagère.
7. Nous voulons visiter ce musée.
8. Le professeur pose des questions aux étudiants.
9. Tout le monde regardait les joueurs.
10. Elle présentera cette poésie au concours.
11. L’entraîneur connaissait bien ses disciples.
12. Nous admirons ces sportifs.
13. J’ai acheté tous ses livres.
14. Il a montré ses notes à son maître.
15. Je ne veux pas voir ce film.
16. Il a acheté à sa fille le jouet promis.
17. Elle prêtait toujours ses manuels à ses élèves.
VII. Posez des questions aux phrases ci-dessous, en utilisant quel ou comment.
1. Cet expériment est très intéressant.
2. Elle a donné une réponse amusante.
3. Les débutants sont parfois indécis.
4. Son professeur lui a prédit un grand succès.
5. Cet étudiant a brillamment commenté les résultats de l’enquête.
VIII.Lisez le texte Morphologie sportive et retenez les normes corporelles des
sportifs:
Il existe dans le monde sportif des études qui tendent à ètablir aussi des normes
corporelles. On a ainsi établi que :
- les coureurs de sprints ( cent et deux cent mètres) sont comparativement petits,
avec des jambes courtes, mais très musclées ;
- passer du sprint prolongé ( quatre cents mètres) au grand fond (marathon) cela
signifie passer du type de l’athlète grand, à longues jambes et larges épaules au
type accusé de l’athlète plus petit, plus court de jambes, plus étroit d’épaules, et
généralement moins musclé, mais pourvu de mollets et de cuisses assez
exceptionnels ;
- les coureurs du cent dix mètres haies, aussi musclés que ceux du cent mètres ont
sur eux l’avantage de plus longues jambes ;
- Les sauteurs en hauteur, de tous les types d’athlètes, les jambes les plus longues
par rapport au buste ;
- Les sauteurs en longueur, pour qui l’élan est capital, sont comparables aux
«sprinters» ;
- Les lanceurs (poids, disque, javelot, marteau) diffèrent notablement de tous les
autres athlètes ; plus grands et plus lourds, leurs muscles sont particulièrement
développés (relativement à la charpente osseuse du tronc), leurs bras aussi (
relativement au jambes). Cuisses et épaules, enfin, sont (relativement au buste )
sensiblement développés.
UNITÉ 7.
COLONNE VERTÉBRALE
La colonne vertébrale s’étend de la base du crâne jusqu’au bassin. Elle est formée
d’os nommés vertèbres, articulés les uns avec les autres, et formant ainsi une longue tige
osseuse, présentant un canal intérieur contenant la moelle épinière. Elle n’est pas
rectiligne; elle présente des inflexions dont la concavité est dirigée, en haut vers la
partie antérieure, au milieu vers la partie postérieure, en bas vers la partie antérieure.
Les vertèbres présentent de nombreuses saillies, nommées apophyses. Suivant la région
du tronc, elles prennent des noms différents: cervicales au cou, dorsales au dos,
lombaires dans la partie de l’abdomen.
Grâce à la mobilité des vertèbres (articulées entre elles) et à leur structure, la
colonne vertébrale est à la fois résistante et très souple. Elle a des mouvements étendus:
inclinaison en avant, en arrière, latéralement, rotation, torsion. Des muscles puissants
fixés sur elle, produisent ces mouvements.
Omoplate. Os plat, de forme triangulaire, très mobile, très mince, formant la partie
postérieure de l’épaule, que de forts ligaments attachent à la partie postérieure
supérieure du thorax. Sur sa face dorsale, il y a une crête oblique, l’épine de l’omoplate,
séparant deux dépressions dans lesquelles s’insèrent de nombreux muscles. L’extrémité
élargie de cette crête s’articule avec la clavicule.
Clavicule. Os long, en forme de “S”, qui s’articule avec l’omoplate d’une part et le
sternum de l’autre, aidant à former l’épaule.
Sternum. Os plat, large, s’étend du cou jusque vers le milieu du creux de
l’estomac.
Thorax. Formé par le sternum, les vertèbres dorsales et les côtes, et uni aux parties
molles, il s’appelle la cage thoracique. Il y a douze côtes de chaque côté de la colonne
vertébrale, unies par derrière aux vertèbres dorsales par une articulation raide. Les cinq
dernières se réunissent par un cartilage commun.
I. Prononcez correctement:
sternum [stɛrnͻm]
saillie [saji]
II. Retenez le sens des termes suivants :
l’apophyse – (gr. apo, hors de, et puisis – croissance) excroissance (excrescență)
naturelle de la surface d’un os.
rectiligne – (lat. rectus, droit, et linea – ligne) qui est ou qui a lieu en ligne droite.
III. Vocabulaire
s’étendre – a se întinde
la tige – tulpină, tijă
la moelle épinière – măduva spinării
la saillie – ieşitură proeminentă
suivant (prép) – conform (cu), potrivit
étendu, -e – întins, larg, vast,
puissant, -e – puternic, -ă
mince – subţire
attacher – a lega, a prinde, a fixa
la crête – creastă
le creux – cavitate, gaură, scobitură
le côté – parte
la côte – coastă
derrière – după, în urmă, în spate
raide – înţepenit, ţeapăn, rigid
IV. Répondez aux questions suivantes:
1. Où est située la colonne vertébrale?
2. De quoi est-elle formée?
3. Qu’est-ce qu’elle présente?
4. Que présentent les vertèbres? Comment s’appellent-elles?
5. Grâce à quoi la collone vertébrale est résistante et très souple?
6. Quels mouvements a-t-elle?
7. Donnez les définitions de l’omoplate, de la clavicule, du sternum.
8. Par quoi est formé le thorax?
9. Combien de côtes a l’homme?
10. Par quoi se réunissent les cinq dernières vertèbres?
V. Dressez l’inventaire des termes de spécialité du texte.
VI. Soulignez la variante correcte:
1. C’est un problème qui/que/dont nous devons résoudre.
2. C’est la méthode que/qui/quoi sera appliquée dans ce cas.
3. C’est le bureau que/qui/dont il s’est approché avec précaution.
4. Je vous propose d’appliquer ce procédé que/qui/dont l’efficacité a été démontrée.
5. Ecrivez les mots qui/que/dont vous ne connaissez pas.
VII.Employez l’adverbe très ou beaucoup :
1. Ils sont __________ contents de notre travail.
2. J’aime __________ la musique.
3. Elle est __________ attentive.
4. Il lit __________ haut.
5. Ce roman me plaît __________ .
6. Cette maison est __________ vieille.
7. Mon frère pratique __________ les sports d’hiver.
8. Cette jeune fille chante __________ bien.
VIII.Introduisez dans des phrases ce lexique thématique:
la colonne vertébrale, la moelle épinière, l’épaule, la clavicule, les côtes, les
mouvements, les vertèbres.
IX.Commentez les proverbes :
La langue va où la dent fait mal.
La fatigue du corps est la santé de l’âme.
UNITÉ 8 .
OS ET ARTICULATIONS
Les trois fonctions les plus importantes du squelette sont de supporter et donner
une forme au corps, de protéger les organes internes vulnérables et de fournir un support
aux muscles.
Les os du corps sont trop rigides pour plier, mais ils sont tenus entre eux aux
articulations par des tissus cellulaires connectifs flexibles. Tous les mouvements qui
changent la position des parties osseuses du corps ont lieu aux articulations. La structure
d’une articulation et la nature des tissus cellulaires connectifs déterminent sa liberté de
mouvement. Plus les os sont bien ajustés, plus les articulations sont fortes , mais les
mouvements autour de cette articulation sont aussi plus restreints.
Les articulations dans lesquelles il n’y a pas de cavité (ou d’espace) entre les os, et
où le tissu entre ces os est fibreux, sont classées dans la catégorie fixe. Celles avec
cavité, appelée cavité synoviale, permettent un mouvement libre. Ces articulations
courent plus le risque de blessure.
Aux articulations synoviales, les os ne sont reliés ni par du cartilage, ni par du
tissu fibreux. Les parois d’une cavité synoviale sont doublées par la membrane
synoviale qui sécrète un liquide lubrifiant pour les articulations. De nombreux muscles
sont attachés aux articulations synoviales.
Les articulations synoviales sont maintenues entre elles par des ligaments, bandes
de tissus fibreux. Le degré de mouvement autour d’une articulation synoviale est
déterminé par le type d’articulation (au nombre de six) et par la position des ligaments,
des tendons et des muscles attachés à l’os.
Les articulations à emboîtement réciproque permettent le mouvement dans
n’importe quel sens. De nombreux muscles y sont attachés, ce qui rend l’échauffement
impératif. Les articulations à charnière permettent le mouvement sur un seul plan ;
celles à glissement sont généralement plates, ne permettant que des mouvements de côté
et d’avant en arrière ; aux articulations pivot le mouvement est rotatif. Les articulations
condyloïdes et de la selle permettent seulement la flexion et l’extension.
Une façon d’éviter les problèmes avec les os est de s’assurer que les muscles qui
les supportent sont robustes et souples. Une bonne posture est également importante.
UNITÉ 9.
LE RÔLE DU SYSTÈME NERVEUX
Quand nous touchons un morceau de papier de verre, nous avons conscience de la
rugosité de l’objet en contact avec la peau du doigt ; on dit qu’il en est résulté une
sensation tactile. Voici comment on l’explique : une terminaison nerveuse située dans la
peau est excitée et il naît un influx nerveux qui se dirige vers le cerveau. Là, l’excitation
se transforme en sensation. Cette sensation varie suivant que la terminaison nerveuse
excitée se trouve dans la peau, l’oeil, l’oreille, les fosses nasales, la langue : d’où
l’existence de sensations tactiles, de sensations visuelles, de sensations auditives ou
olfactives.
Quand, par mégarde, nous posons la main sur un objet très chaud, nous retirons
immédiatement la main. Ce mouvement se produit indépendamment de notre volonté :
c’est un mouvement réflexe.
Le contact d’un objet chaud provoque l’excitation des terminaisons nerveuses
situées dans la peau ; il se produit alors un influx sensitif qui se propage dans un nerf
reliant la peau à la moelle épinière. Cet influx sensitif semble se réfléchir sur la moelle
et l’influx qui repart de la moelle est appelé influx moteur parce qu’il se propage dans
un nerf se rendant à un muscle ; lorsque cet influx moteur arrive au muscle, celui-ci se
contracte.
Les nerfs qui naissent du système nerveux central sont divisés en deux grandes
catégories: les nerfs crâniens et les nerfs rachidiens. Les nerfs crâniens sont les uns –
moteurs, les autres – sensitifs. Il y a des nerfs moteurs et sensitifs à la fois, ils
constituent les nerfs mixtes. Enfin quelques uns destinés aux organes des sens sont
appelés nerfs sensoriels.
Les nerfs crâniens sont au nombre des douze paires qui ont leur origine à la base
du cerveau. Par exemple : la première paire c’est le nerf olfactif, sensoriel destiné aux
sensations olfactives. La deuxième paire, le nerf optique, s’épanouit au niveau de la
rétine pour recuellir les impressions lumineuses. Il est également sensoriel.
Les racines rachidiennes nées des différents étages de la moelle épinière, sont au
nombre de trente et une paires. Le système nerveux périphérique joue un grand rôle
dans la vie de l’homme.
I. Prononcez correctement :
influx [ ɛnfly]
contact [кǒtaкt]
nerf [nɛr]
rachis [raʃis]
II.Retenez le sens des termes suivants :
l’influx nerveux (lat. influxus, influence) - potentiel d’action nerveux.
moteur, -trice (adj.) – 1. qui produit un mouvement, qui le transmet. 2. se dit d’un nerf
qui assure la motricité d’un organe.
III.Vocabulaire
le morceau – bucată
le papier de verre – glaspapir
la rugosité – rugozitate, asperitate; zgrunţurime
suivant que – după cum, după cât, în funcţie de
la fosse – fosă, cavitate
par mégarde – din greşeală, din neatenţie
retirer – a retrage
se propager – a se răspândi
sembler – a părea
se rendre – a merge, a se duce
se réfléchir – a se reflecta, a se răsfrânge
IV.Répondez aux questions suivantes:
1. Qu’est-ce qu’il arrive quand on touche un morceau de papier de verre?
2. Comment s’explique cela?
3. En quoi se transforme l’excitation?
4. De quoi dépend la sensation?
5. Qu’est-ce qu’il arrive quand on pose la main sur un objet chaud?
6. Que veut dire un mouvement volontaire?
7. Qu’est-ce qui se produit pendant un mouvement volontaire?
V.Modifiez selon l’exemple:
prendre une décision – la prise d’une décision
mettre en fonction –
reprendre le travail –
remettre l’examen –
expliquer sa réaction –
transmettre l’ordre –
comprendre la structure –
VI.Soulignez la variante correcte:
6. C’est un problème qui/que/dont nous devons résoudre.
7. C’est la méthode que/qui/quoi sera appliquée dans ce cas.
8. C’est le bureau que/qui/dont il s’est approché avec précaution.
9. Je vous propose d’appliquer ce procédé que/qui/dont l’efficacité a été démontrée.
10.Ecrivez les mots qui/que/dont vous ne connaissez pas.
VII.Résumez le texte ci-dessous:
La moelle épinière et les nerfs rachidiens
UNITÉ 10 .
MUSCLES
Le muscle est un organe formé de fibres dont la contraction produit le mouvement
et assure la résistance aux forces extérieures.
On distingue les muscles blancs ou lisses, ou viscéraux (au nombre de 46) dont la
contraction est involontaire et inconsciente (tube digestif, bronches, parois artérielles) et
les muscles striés ou squélettiques (au nombre de 455), insérés sur les os, dont la
contraction est volontaire et qui assurent les mouvements du corps.
Un muscle strié se compose de deux parties : l’une (molle, rouge) occupe la partie
moyenne du muscle, l’autre (blanche, étroite, dense) forme les extrémités du muscle.
Le muscle cardiaque (myocarde) a la particularité d’être un muscle viscéral strié et
sa contraction est involontaire et automatique.
La forme des muscles permet de les classer en quatre groupes :
A – Les muscles longs qui sont orientés dans l’axe des membres. Ils s’attachent
généralement sur deux os d’un même membre, le plus souvent deux segments voisins,
mais ils peuvent sauter un segment. Ils sont de deux types :
Le type simple est constitué d’une partie charnue, appelée corps, et de deux
extrémités plus étroites, les tendons.
Les types composés sont plus complexes :
- digastrique à ventre opposé : les deux corps musculaires sont séparés par
un tendon intermédiaire (ex : digastrique du cou).
- digastrique à ventre juxtaposé : les deux corps musculaires sont séparés à
une de leur extrémité et réunis à l’autre en un tendon commun d’insertion
(ex : biceps brachial).
- polygastrique à ventre opposé en chapelet (ex : triceps ou quadriceps).
B – Les muscles larges : souvent aplatis, ils se trouvent au niveau des parois du
tronc. Ils se terminent souvent par des digitations (ex : pectoraux, grand dorsal, trapèzes
etc.).
C – Les muscles courts : très trapus, on les rencontre à proximité des articulations
(ex : muscles vertébraux).
D – Les muscles annulaires : faits de fibres circulaires ou semi-circulaires, on les
rencontre au niveau des orifices naturels (ex : sphincter, muscles orbiculaires de la
bouche etc.).
Dans l’intimité du tissu musculaire qui travaille se produisent des phénomènes
chimiques très complexes. Pour la vie normale des muscles (ainsi que pour l’organisme
tout entier) l’homme doit avoir une vie musculaire active.
Les muscles travaillants augmentent de volume, s’épaississent devenant plus
solides. Plus le travail d’un muscle est grand, plus son besoin en oxygène et en
substances nutritives augmente. Un travail énergique des muscles améliore l’appétit et
augmente les fonctions vitales de l’organisme.
I. Pronnoncez correctement :
biceps [bisɛps]
triceps [trisɛps]
quadriceps [kadrisɛps]
brachial [brakjal]
sphincter [sfɛktɛr]
II.Retenez le sens des termes suivants:
le ventre – partie renflée d’un objet creux;
le sphincter (gr. sphigtêr; de pshiggein, serrer) - muscle annulaire qui ferme ou resserre
(îngustează) un orrifice ou un canal naturel;
orbiculaire – (du lat. orbiculus, petit cercle) circulaire.
III.Vocabulaire
lisse – neted și lucios
la paroi – perete ; fața laterală a unui perete
mou, molle – moale
étroit, -e – îngust
strié, -e– striat, brăzdat
charnu, -e – cărnos, gros
aplati, -e – aplatizat, turtit
trapu, -e – scurt și îndesat
augmenter – a crește
sʼépaissir – a se îngroșa
IV.Répondez aux questions:
1. De quoi est formé le muscle?
2. Quels types de muscles distingue-t-on?
3. De quelles parties se compose un muscle strié?
4. Quelles particularités a le muscle cardiaque?
5. Nommez les quarte groupes des muscles. Décrivez-les.
6. Qu’est-ce qui se produit dans l’intimité du tissu musculaire?
7. Comment fonctionnent les muscles travaillants?
V.Nommez les adjectifs dont sont formés les verbes suivants:
assurer, blanchir, aplatir, s’épaissir, grandir.
VI.Trouvez dans le dictionnaire 10 mots formés à l’aide du préfixe inter - .
VII. Résumez le texte suivant:
La mission des muscles striées et muscles lisses
Les muscles striées unissent les os et ont pour mission de faire bouger les
différents segments du corps. Ils s’attachent sur les os par des tendons, constitués d’un
tissu fibreux résistant, flexible, mais relativement peu élastique. Ils ont la particularité
d’être placés sous le contrôle du cerveau et sont soumis à la volonté (ce qui les
différencie des muscles lisses). Chaque fibre musculaire composant le muscle est reliée
à la commande centrale qu’est le cerveau via une terminaison nerveuse et au niveau
d’une zone de connexion appelée plaque motrice. En dehors de tout ordre de
contraction, les muscles conservent une certaine tonicité : c’est ce que l’on appelle le
tonus musculaire.
Les muscles lisses ont pour mission de faire fonctionner les organes, ils se
retrouvent donc dans un grand nombre d’entre eux : bronches, intestins, poumons,
utérus, reins, vaisseaux sanguins, vésicule biliaire, etc. Contrairement aux muscles
striés, ils ne sont pas placés sous le contrôle du cerveau et leur contraction est
involontaire. Ce fonctionnement autonome est assuré par un système nerveux
spécialisé : le Système Nerveux Autonome (SNA) ou Neurovégétatif (SNV), qui n’est
pas non plus maîtrisé volontairement.
UNITÉ 11.
FATIGUE MUSCULAIRE
La fatigue musculaire est définie comme l’incapacité à développer la force
programmée. Lorsque les mouvements sont réalisés contre une résistance constante, ce
qui est le cas le plus fréquent, la fatigue survient à cause d’une diminution de la vitesse
de contraction. Très souvent, faute de pouvoir identifier ces éléments de la vitesse, on
définit la fatigue au cours des mouvements dynamiques, comme l’incapacité à fournir
la puissance programmée. À ces modifications fonctionnelles du muscle, sont associées
des modifications comportamentales, influencées par l’état affectif et l’éducation de
l’individu. Enfin, la répétition quotidienne d’exercices physiques importants, imposée
par les méthodes d’entraînement actuelles, peut entraîner pendant plusieurs semaines
une incapacité à fournir des niveaux de force ou de puissance habituels. On parle alors
de surentraînement.
Au niveau d’une fibre musculaire isolée, soumise à une série de stimulations
tétaniques brèves et rapprochées, tout comme au niveau d’un muscle stimulé de façon
répétitive par l’intermédiaire de son nerf moteur, la fatigue se manifeste par une
diminution de la vitesse de raccourcissement, une diminution de la force maximale et
surtout un ralentissement très net du relâchement.
La fatigabilité d’un groupe musculaire est quantifiée empiriquement, par mesure de
la rapidité de décroissance de la performance au cours d’une série de contractions
maximales.
La réalisation d’une contraction musculaire implique la mise en oeuvre de totute
une chaîne, depuis les centres nerveux supérieurs jusqu’aux myofibrilles. Chacun de ses
éléments peut être impliqué, à un degré différent en fonction de l’activité fournie.
Quatre d’entre eux sont plus fréquemment impliqués dans la fatigue :
1. Les motoneurones, dont la fréquence d’émission diminue progressivement ;
2. Le sarcolemme, dont le potentiel de repos diminue, et au niveau duquel les
potentiels d’action, moins intenses, sont transmis moins rapidement ;
3. Le réticulum sarcoplasmique ;
4. Les myofibrilles elles-mêmes peuvent être le siège de lésions, comme le
montre la diminution de la force maximale observée après des exercices intenses et/ou
prolongés. C’est ce déficit lié à la lésion de fibres qui persiste le plus longtemps,
pendant plusieusr jours, bien après que les perturbations observées au niveau des autres
sites aient disparu.
I. Prononcez correctement :
le réticulum – [retikylͻм]
II.Retenez le sens des termes suivants :
la miofibrille – fibrille contractile constitutive de la cellule musculaire.
le motoneurone – la voie de sortie du système nerveux central ou la voie finale de tout
acte moteur.
le sarcolemme – membrane plastique des fibres musculaires striées assurant la diffusion
des influx nerveux à l’ensemble de la fibre.
le réticulum – (lat. reticulum) réseau de petits éléments entrelacés (întrețesute) ou
anastomosé.
anastomose – (gr. anastomṍsis, ouverture) réunion bout à bout par un segment
intermédiaire naturelle, ou chirurgicale, de deux conduits (canale), de
deux nerfs.
sarcoplasmatique – qui se rapporte au sarcoplasme, contraction sarcoplasmique. Au
niveau du contact nerf-muscle, la membrane est déprimée en gouttière.
III.Vocabulaire
la puissance – putere
le surentraînement – antrenament excesiv
tétanique – tetanic, de tetanos
bref, brève – scurt, concis, succint
le raccourcissement – scurtare ; micșorare, diminuare
le ralentissement – încetinire, micşorare
le relâchement- slăbire, destindere, relaxare
la décroissance – descreştere
la mise en œuvre – începerea unei acţiuni
la chaîne – lanţ
le site - loc
IV.Répondez aux questions suivantes :
1. Quelle est la définition de la fatigue musculaire?
2. Quand survient la fatigue ?
3. A quel niveau se manifeste la fatigue musculaire ?
4. Comment est quantifiée la fatigabilité d’un groupe musculaire ?
5. La réalisation d’une contraction musculaire, qu’est-ce qu’elle implique ?
6. Qu’est-ce qui prouve la présence des lésions dans les myofibrilles ?
UNITÉ 12 .
LE CŒUR
Le cœur, organe thoracique creux et musculaire, de forme ovoïde, est le moteur
central de la circulation du sang. Il est situé presque au milieu de la cage thoracique.
Structure du cœur. Le cœur est formé par le myocarde, l’endocarde, le péricarde.
Le myocarde, tissu cardiaque, est tapissé à l’intérieur par un endothélium
(l’endocarde) et à l’extérieur par une séreuse (l’épicarde). Le myocarde est un muscle
strié particulier sur le plan histologique.
La cellule myocardique est formée d’une membrane ou le sarcolemme. A
l’intérieur on retrouve des myofibrilles de myosine et d’actine qui interagissent entre
elles par l’intermédiaire de l’ATP.
Sur le plan physiologique, le myocarde a son propre automatisme. C’est un muscle
autonome qui est régulé par le Sympatique et le Parasympatique.
L’endocarde est une membrane endothéliale qui tapisse la face interne du
myocarde qui se prolonge avec l’endothélium vasculaire en dehors du cœur.
Le péricarde est une membrane, formée de deux feuilles, qui enveloppe le cœur.
Les fibres du muscle cardiaque sont liées entre elles par l’intermédiaire des ponts
protoplasmatiques. Grâce à ces “ponts”, le protoplasma d’une fibre communique avec le
protoplasma des fibres voisines.
et la gauche. Chacune de ces parties se compose de deux cavités communicantes:
de l’oreillette et du ventricule.
L’oreillette droite reçoit deux grandes veines: la veine supérieure qui collecte le
sang de la partie supérieure du corps et la veine inférieure, où se déverse le sang de la
partie inférieure du corps. En plus, à l’oreillette droite aboutit la veine qui collecte le
sang du muscle cardiaque lui-même. A l’oreillette gauche aboutissent quatre veines
pulmonaires, deux de chaque poumon.
Une grande partie du cœur est occupée par les ventricules.
Du ventricule droit part l’artère pulmonaire, du gauche – la principale artère du
corps – l’aorte.
Le travail du ventricule gauche est particulièrement grand: il propulse le sang à
travers tout le grand circuit et par conséquent à travers les capillaires de tous les organes
et tissus du corps, excepté les poumons. Le muscle du ventricule gauche est donc
beaucoup plus épais que celui du ventricule droit.
Valves cardiaques. Entre les oreillettes et les ventricules se trouvent des valves.
Dans la partie droite du cœur les valves sont au nombre de trois, et dans la partie gauche
– au nombre de deux. La fermeture des valves entraîne la fermeture de l’orifice
auriculo-ventriculaire.
La valve ne s’ouvre que dans un seul sens, dans celui du ventricule. Au moment de
la contraction du ventricule la pression du sang provoque la fermeture des valves. Le
sang ne peut plus revenir dans l’oreillette.
I. Retenez le sens des termes suivants :
l’oreillete – chacune des deux cavités supérieures du cœur, au-dessus des ventricules,
avec lesquelles elles communiquent, et qui recoivent le sang des veines.
le ventricule – chacune des deux cavités du cœur dont les contractions envoient le sang
dans les artères.
la valve (lat. valva, battant de porte) - élément des valvules cardiaques.
la valvule – repli (cută) membraneux des vaisseaux et conduits de l’organisme, qui
dirige les liquides en les empêchant de refluer (a se retrage).
le sympatique – l’un des deux systèmes nerveux régulateurs de la vie végétative.
le parasympatique – l’un des deux systèmes nerveux neurovégétatifs, qui ralentit le
rythme cardiaque et accélère les mouvements du tube digestif.
la myosine – protéine constituante des myofibrilles, qui joue un rôle important dans la
contraction du muscle.
II. Vocabulaire
creux,-euse – scobit, găunos
tapisser - a tapisa, a căptuși
interagir – a interacționa
la feuille – frunză, placă
le pont – pod, punte
la cloison – perete subțire, membrană
l’oreillette – auricul
aboutir (à) – a ajunge (la), a atinge
à travers – prin, peste, de-a curmezișul
la fermeture – închizătoare, închidere
III. Répondez aux questions sur le contenu du texte:
1. Donnez la définition du cœur.
2. Où est situé le cœur?
3. Quelle est la structure du cœur?
4. Comment sont liées entre elles les fibres du muscle cardiaque?
5. Qu’est-ce qui divise le cœur en deux parties?
6. Qu’est-ce qui part des ventricules droit ou gauche?
7. En quoi consiste le travail du ventricule gauche?
8. Qu’est-ce qui se trouve entre les oreillettes et les ventricules?
9. Que provoque le sang au moment de la contraction du ventricule?
10. Relevez les termes anatomiques du texte.
IV. Retenez quelques expressions avec le mot cœur:
par cœur – pe de rost
aller (droit) au cœur – a emoţiona
avoir le cœur gros – a fi trist (necăjit)
à cœur ouvert – sincer
de bon cœur – din toată inima
avec cœur – cu zel
ouvrir son cœur – a-și deschide inima
aller au cœur – a merge drept la inimă
prendre qch à cœur – a pune ceva la inimă
serrer qqn sur son cœur – a strânge pe cineva la piept
avoir du cœur au ventre – a avea curaj
V. Faites des phrases avec les éléments suivants:
une grande partie, au nombre de, s’ouvrir, presque, à l’intérieur, en dehors de, en plus.
VI.Traduisez les phrases suivantes:
UNITÉ 13 .
PATHOLOGIE DU CŒUR SPORTIF
Il s’agit des troubles cardiovasculaires réellement liés à la pratique sportive, en
dehors de toute affection intercurrente. Les uns sont des anomalies mineures, les autres
constituent des accidents cardiovasculaires aigus chez le sportif.
Les anomalies mineures peuvent être cliniques ou électrocardiographiques. Ce
sont des sensations de fatigue, une instabilité rythmique, une soif d’air, voire un malaise
avec pâleur à la suite d’un effort jusque-là exécuté sans difficulté. La récupération est
difficile et les performances baissent.
Les anomalies majeures constituent des crises brutales d’insuffisance
coronarienne, autrement dit un infarctus du myocarde. Mais ces infarctus ne doivent pas
être attribués au sport directement. La plupart du temps ils traduisent l’expression d’une
coronarité latente. L’effort ne constitue alors qu’un révélateur. C’est pourquoi la
pratique du sport de compétition avec ses conséquences d’entraînement intense doit être
précédée d’un examen cardiaque soigneux et pas seulement superficiel.
Il y a aussi “le cœur forcé” que l’on définit comme la dilatation brutale, au cours
d’un effort ou immédiatement après un effort, d’un cœur jusque-là entièrement sain.
Cette dilatation brutale entraîne l’apparition d’un syndrôme d’insuffisance cardiaque
tant au point de vue fonctionnel (dyspnée, palpitations) qu’au point de vue organique
(tachycardie, bruit de gallop, oedèmes).
C’est à des mécanismes de ce genre que l’on doit attribuer les tableaux
d’épuisement général de l’organisme que l’on peut constater parfois après des courses
comme le marathon. Le sujet est pâle, couvert de sueurs froides, la respiration
imperceptible, le pouls rapide et très difficilement comptable, la tension artérielle basse.
On ne doit pas exagérer l’importance de ces diverses manifestations cardiaques.
Elles restent rares, évitables pour la plupart par des examens préalables sérieux et ne
doivent faire oublier le bien considérable que la pratique sportive exerce sur le cœur.
I. Prononcez correctement:
infarctus [ɛfarktys]
dyspnée [dispne]
tachycardie [takikardi]
galop [galo]
œdème [edɛm]
pouls [pu]
II.Retenez le sens des termes suivants :
la pathologie (gr. pathos – souffrance) - 1. science des causes, des symptômes et de
l’évolution des maladies. 2. ensemble des manifestations d’une maladie
l’affection intercurrente – affection qui survient pendant la durée d’une autre.
l’anomalie (gr. anômalia, désaccord) - déviation du type normal.
la coronarité – maladie inflammatoire des artères coronaires.
l’artère coronarienne – chacune des deux artères qui naissent de l’aorte et apportent au
muscle cardiaque le sang nécessaire.
l’infarctus (lat. in, dans; fascire, remplir de farce) du myocarde – lésion du cœur de
gravité variable; lésion nécrotique des tissus due à un trouble circulaire.
la tachycardie (gr. takhus, rapide; kardia, cœur) accélération du rythme cardiaque.
l’œdème (gr. oidêma, tumeur) - accumulation anormale de liquide séreux dans les
espaces intercellulaires du tissu conjonctif.
le pouls (lat. pulsus) - battement des artères dû aux contractions cardiaques.
le syndrôme (gr. sundromê, concours) - ensemble des signes et des symptômes qui
caractérisent une maladie, une affection.
dyspnée (gr. pnein – respirer). - difficulté à respirer.
la marathon – (de Marathon, ville grecque) - course à pied de grand fond (42,195 km).
III.Vocabulaire
aigu, -e – acut
voire – chiar
la pâleur – paloare, paliditate
à la suite – în urma
jusque-là – până în acest moment
baisser – a scădea
l’insuffisance – insuficienţă
latent, -e – latent, ascuns
entraîner – a provoca
tant...que... – atât... cât şi...
l’épuisement – epuizare
la sueur – sudoare
comptable – care trebuie (poate fi) socotit
IV. Répondez aux questions sur le contenu du texte:
1. Que représente la pathologie du cœur sportif ?
2. Quels types d’anomalies mineures y a-t-il ?
3. Donnez la définition des anomalies majeures.
4. Qu’est-ce qui doit précéder la pratique du sport de compétition ?
5. Que veut dire „le cœur forcé”?
6. Quels sont les symptomes de l’épuisement général ?
7. Comment peut-on l’éviter ?
V.Complétez le tableau avec les mots de la même famille
Nom Adjectif Verbe Adverbe
Stable
la direction
réellement
définir
Soigneux
la difficulté
suffir
intensément
UNITÉ 14.
L’ENTRAÎNEMENT
On peut définir l’entraînement comme l’ensemble des procédés tendant à amener
un être humain au maximum de ses possibilités physiques; il est donc raisonnable de
préparer l’organisme d’abord à une activité générale, puis de l’adapter à une activité
spéciale et enfin de déclencher la motivation nécessaire à la performance, si on aborde
le domaine de la compétition.
I. La préparation physique générale
La préparation cardiaque aura pour but d’obtenir un cœur musclé, capacitaire et
tonique, c’est-à-dire volumineux et fort, à gros débit systolique et pouvant donc assurer
un important débit/minute à moindres frais.
La préparation respiratoire, indissociable de la préparation cardiaque,
recherchera une adaptation avec accélération modérée du rythme, permettant une
augmentation de l’amplitude des mouvements.
La préparation musculaire. Lors de la préparation musculaire on va préparer les
muscles qui vont travailler, en augmentant le volume de leurs fibres, éventuellement
leur nombre, et en les spécialisant.
Cette préparation se fera par un travail musculaire dirigé, orienté, souvent avec
charges additionnelles ou dans des conditions particulières.
Plusieurs méthodes de musculation sont possibles: par contractions isotoniques
sous charges lourdes ou légères; par contractions isométriques d’intensité maximum en
courtes séries.
En réalité le choix de telle ou telle méthode devient un choix particulier, en face de
chaque sujet, du but poursuivi, et du moment où se place cette musculation.
Tout, dans cette préparation musculaire, est donc basé sur le choix, la mesure et la
prudence.
II. La préparation technique
L’entraînement technique tend à créer, à améliorer ou à perfectionner la technique
du geste sportif avec une tendance nette vers l’automatisme, à tel point que certains ont
parlé de réflexes conditionnés.
Les possibilités de cet entraînement technique sont extrêmement nombreuses et il
faut évidemment déterminer ce qui convient à chaque athlète en durée, en intensité, en
acceptabilité, à chaque période et même à chaque jour de son entraînement.
III. La préparation psychologique
Les problèmes de la préparation psychologique sont présents dès le début de toute
préparation.
L’apparition de bonnes conditions psychologiques dépend, bien entendu, des deux
premières préparations mais aussi de l’environnement moral, social, professionnel et
familial dans lequel se trouve l’athlète. On peut souligner toute l’importance des
échanges entraîneur-athlète et du rôle psychologique important que peut avoir
l’entraîneur. De même, le climat sportif à l’intérieur du club ou de l’équipe, nouvelle
cellule sociale, peut avoir une influence déterminante sur le rendement d’un athlète.
L’hygiène de vie, l’organisation de l’entraînement, sa place et sa quantité en face
des occupations extra-sportives (professionnelles, scolaires, etc.) joueront également un
grand rôle.
I. Vocabulaire
tendre – a tinde
amener –a aduce
d’abord – mai întâi
à moindres frais – cu cheltuieli mai mici
l’augmentation – creştere, sporire, mărire
éventuellement – în eventualitatea că, în cazul că
la charge – încărcătură
additionnel, -le – adiţional, suplimentar
le choix – alegerea
lourd, -e – greu
à tel point que – astfel încât
l’environnement – mediul, atmosfera
II.Retenez le sens des termes suivants :
isotonique – méd. solution de même concentration moléculaire que le plasma du sang.
isométrique – 1. (chim.) dont les dimensions sont égales (les cristaux sont
isométriques); 2. se dit d’une contraction musculaire telle que la longueur
du muscle ne change pas alors que la force développée par le muscle
augmente.
la systole – période de contraction du cœur et des artères.
le réflexe – réponse motrice inconsciente ou involontaire provoquée par une stimulation
sensitive ou sensorielle.
le réflexe conditionné – réflexe ou réaction acquis à la suite d’un conditionnement.
III.Répondez aux questions suivantes:
1. Donnez la définition de l’entraînement?
2. Quel est le but de la préparation cardiaque?
3. Que recherche la préparation respiratoire?
4. Que prépare-t-on pendant la préparation musculaire?
5. Quelles méthodes de musculation sont possibles?
6. Sur quoi est basée la préparation musculaire?
7. A quoi tend l’entraînement technique?
8. De quoi dépend l’apparition de bonnes conditions psychologiques?
9. Quel est le rôle de l’hygiène alimentaire?
10. Est-ce que vous avez de bonnes relations avec votre entraîneur?
11. Le climat sportif, comment peut-il avoir une influence déterminante sur le
succès du sportif?
12. Parlez de votre entraînement personnel.
IV. Donnez les équivalents français des termes suivantes:
a asigura un debit important, a spori volumul, metode de musculare, condiții
psihologice, igiena de viață, organizarea antrenamentului.
V. Réformulez selon le modèle:
les enfants qui jouent dans la cour les enfants jouant dans la cour
- le médecin qui traite le malade
- des touristes qui séjournent dans notre pays
- des documents qui se rapporent aux derniers événements
- la délégation qui arrive de France
- des livres qui intéressent les jeunes.
VI.Remplacez l’infinitif par le mode et le temps qui conviennent :
1. Si tu avais bien travaillé pendant toute l’année, tu (avoir) toujours une bonne note à
l’examen.
2. Il me (être) beaucoup plus facile de traduire le texte, si j’avais mieux étudié ce
thème de grammaire .
3. Si tu (écouter) les explications du professeur, tu ferais moins de fautes.
4. Si les étudiants (parler) le français entre eux, il l’(apprendre) plus vite.
VII.Lisez le texte ci-dessous et dégagez-en l’idée maîtresse:
Loi de la spécificité
UNITÉ 15.
LE SURENTRAÎNEMENT
Le surentraînement est un syndrome de perte d’adaptation pour laquelle il n’existe,
malheureusement, aucun test absolu. Subjectivement, le sportif se plaindra des troubles
suivants:
- anorexie;
- apathie et lassitude;
- irritabilité et changement d’humeur;
- insomnie;
- dérangements intestinaux;
- myalgie;
- prédisposition ressentie aux maladies et aux blessures.
Les constatations objectives du surentraînement comprennent:
- la perte de poids;
- l’augmentation de la fréquence cardiaque de repos et de la fréquence cardiaque de
récupération après exercice;
- la baisse de la pression sanguine de repos.
L’origine de cet état de surentraînement est inconnue mais il est fort probable qu’il
soit le reflet d’un niveau d’entraînement qui dépasse les capacités physiologiques des
systèmes d’adaptation.
Des mesures de contrôle simples et pratiques peuvent constituer des indications
utiles pour prévenir le surentraînement. Il s’agit de la modification du poids,
l’accentuation de la soif, l’altération du cycle normal du sommeil, la modification du
rythme cardiaque de repos le matin très tôt.
L’analyse de la performance maximale d’un athlète requiert les services d’un
physiologiste de l’exercice. Pour être utile, le test physiologique doit être spécifique à
chaque sport. La capacité aérobie des haltérophiles, par exemple, n’offre, qu’un intérêt
purement académique.
Les paramètres suivants pourraient servir au contrôle des athlètes d’endurance:
- capacité aérobie;
- fonctions pulmonaires;
- puissance;
- souplesse;
- composition du corps.
Les tests réguliers permettent d’élaborer des objectifs d’entraînement et de
déterminer les progrès accomplis dans la poursuite de ces objectifs.
UNITÉ 16.
DÉVELOPPEMENT HISTORIQUE DU MASSAGE
Le massage joue un rôle important dans le traitement des malades, blessés et
handicapés, depuis des millénaires. Beaucoup de spécialistes y voient même la forme la
plus ancestrale de traitement. Il est incontestable que le massage classique, en tant que
thérapeutique, prend ses racines dans l’instinct et garde son attractivité après une
expérience millénaire. À l’époque de la médecine d’orientation scientifique, il est de
plus en plus intégré dans des schémas de traitement ou de cure.
Les paramètres pour mesurer les différents effets thérapeutiques font toujours
encore défaut.
Cependant, déjà dans l’Antiquité, le massage classique était employé parmi les
méthodes visant à améliorer les performances sportives des athlètes. Les utilisations
sportives du massage sont relatées par Hippocrate, Gallien ou Epictète. Gallien
distingue 18 types de massage, par exemple, des massages durs, mous, moyens, des
massages de préparation ou de récupération, etc. Le soigneur devait tenir compte de la
constitution de l’athlète. L’antiquité grecque nous a apporté des images de massages
d’étirement du dos, de massages des muscles de la poitrine chez des boxeurs ou du
tendon d’Achille chez des coureurs ou encore des images d’auto-massage du mollet.
Le massage était le traitement de base de l’athlète dans la Grèce Antique, à côté
des bains ou de l’exposition au soleil. Il ressort aussi de ces textes qu’à cette époque,
donc environ 500 ans avant notre ère, le massage avait une place très différenciée par
rapport à d’autres moyens de soins et d’autres mesures acompagnant l’entraînement. Il
est remarquable que le massage était presque toujours associé à une gymnastique
passive ou active légère avec des exercices respiratoires. Dans la Grèce antique,
gymnastique et massages constituaient une discipline unique.
A l’origine, en grec, le terme massage veut dire approximativement pétrissage et
s’apparente au latin « manus » (main). L’instrument spécifique du massage est la main
du thérapeute qui palpe et ressent.
Le massage était également connu et répandu parmi d’autres peuples que les Grecs,
comme les Égyptiens, les Perses, les Romains, les Japonais et les Chinois. Il s’est perdu
au Moyen Age, vraisemblablement sous l’influence des conceptions religieuses de
l’Église, hostile au corps. Le massage a été redécouvert seulement à l’époque
contemporaine, il y a une centaine d’années.
A côté des travaux scientifiques sur le massage classique se sont développées des
méthodes spéciales de massage. Le plus connu est le massage réflexe des tissus
conjonctifs reposant sur la notion de dermatome et sur celle de réflexe musculo-viscéral.
Le développement de nouvelles techniques spéciales de massage a souvent relégué
le massage classique au 2e rang, à tort. En fait, le massage classique regroupe
l’ensemble des éléments de base utiles en thérapeutique.
I. Prononcez correctement :
schéma [ʃema]
Egyptiens [eʒipsjɛ]
II.Commentaires :
Hippocrate – médecin grec (460 – 377 av. J.C.): le plus grand médecin de l’Antiquité.
Son éthique est à l'origine du serment que prêtent les médecins (serment d'
Hippocrate)
Gallien – empereur romain (218 – 268).
Epictète – philosophe latin de langue grecque (50 – 130).
III.Vocabulaire
faire défaut – a lipsi
viser – a ținti; ~ à – a năzui la
mou, molle – moale
l’étirement – întindere, etirare
il ressort que... – reiese că...
environ – circa
léger, -ère – uşor
le pétrissage – frământare
s’apparenter – a se înrudi, a se asemăna (cu)
palper – a palpa, a pipăi
ressentir – a (se) resimţi
répandre – a răspândi
reposer sur – a se baza, a se întemeia (pe)
reléguer – a muta, a îndepărta, a pune pe linie moartă
IV.Répondez aux questions suivantes:
1. Depuis quand existe le massage?
2. Comment était employé le massage dans l’Antiquité?
3. Quelle place occupait le massage dans la Grèce Antique?
4. Quelle est l’origine du mot massage?
5. Quand a été redécouvert le massage?
6. Quelles autres méthodes spéciales de massage connaît-on?
V.Dressez l’inventaire des termes de spécialité utilisés dans le texte.
VI.Relevez les épithètes du texte et montrez leur valeur.
VII.Complétez les phrases ci-dessous par des pronoms démonstratifs :
1. J’entendais les voix des étudiants et … du professeur.
2. Elle ne voulait pas sacrifier son projet à… de son amie.
3. J’ai exécuté tous les exercices permis en évitant… qui sont trop compliqués.
4. Tout dépendait de son effort et de … de toute l’équipe.
VIII.Résumez le texte suivant :
Prévenir, soulager et soigner les douleurs musculaires
Le traitement des douleurs musculaires est tout d’abord préventif. Il passe par deux
éléments incontournables : l’échauffement musculaire et l’étirement musculaire.
Ces gestes, réalisés en douceur avant et après le sport, sont fondamentaux pour se
prémunir d’un certain nombre de douleurs. Néanmoins, plusieurs solutions
complémentaires au traitement allopathique existent. L’homéopathie a l’avantage de
s’attaquer à la cause des douleurs ainsi qu’à leurs effets. La naturopathie a, quant à elle,
pour objectif de chercher tous les remèdes naturels possibles pour soulager les maux et
éviter les récidives (homéopathie, ostéopathie, acupuncture, massages, etc.). Les huiles
essentielles, utilisées avec précaution, permettent aussi de soulager les douleurs. Enfin,
les autres remèdes de grand-mère ont fait leurs preuves pour toutes sortes de douleurs
(crampes, courbatures, etc.).
Une grande partie des douleurs musculaires est bénigne et peut être soignée à la
maison avec des techniques simples. Pourtant, dans certains cas, il est utile, voire
nécessaire, de faire appel à des spécialistes : médecins du sport, généralistes,
kinésithérapeutes, ostéopathes, naturopathes, acupuncteurs, etc.
UNITÉ 17.
LES TECHNIQUES DU MASSAGE
Nous pratiquons tous instinctivement le massage: lorsqu’une partie du corps nous
fait mal, nous posons automatiquement les mains à l’endroit concerné et nous essayons
de soulager la douleur par de petites frictions circulaires. Tous ces effets sont de plus en
plus confirmés par la science.
Le massage représente toute maneuvre externe, réalisée sur les tissus dans un but
thérapeutique, de façon manuelle ou par l’intermédiaire d’appareils autres que les
appareils d’électrothérapie, avec ou sans l’aide de produits, qui comporte une
mobilisation ou une stimulation méthodique, mécanique ou réflexe de ces tissus.
L’effleurage consiste en mouvements circulaires amples et légers, c’est une
technique qui est toujours pratiquée au début et à la fin du massage. L’effleurage se
pratique sur n’importe quelle partie du corps. Lors de l’effleurage les paumes des mains
doivent garder constamment contact avec la peau, dans de lents mouvements circulaires
et uniformes qui sont dirigés vers le cœur pour faciliter le flux sanguin.
L’effleurage améliore le flux du sang dans les veines, il contribue à
décongestionner les veines.
Un effleurage lent est excellent pour calmer les nerfs et est hautement bénéfique
pour les individus tendus ou anxieux, il permet de réduire le stress ainsi que les maux de
tête et les migraines.
Un effleurage ferme est utile pour stimuler le corps, il améliore la circulation et
favorise le flux lymphatique.
La friction est une technique de massages profonds en va-et-vient avec le bout des
doigts en mobilisant les tissus superficiels sur les parties profondes. Pour pratiquer la
friction on utilise généralement la pulpe des pouces, on peut aussi se servir du bout des
doigts, des jointures ou même des coudes. La friction est une excellente technique pour
trouver et défaire les nœuds qui peuvent se former, particulièrement d’un côté ou de
l’autre de la colonne vertébrale et autour des omoplates.
Les effets thérapeutiques de la friction sont:
elle défait les nœuds;
elle soulage la douleur;
elle fait fondre les dépôts graisseux.
Le mot pétrissage vient de pétrir, qui signifie masser. Il y a de nombreuses
façons d’exécuter le pétrissage. Cette technique permet de travailler en profondeur
sur les muscles et elle est particulièrement efficace sur les parties charnues du corps
(les mollets, les hanches, les cuisses et autour des épaules).
Les effets thérapeutiques du pétrissage sont:
il améliore le tonus musculaire ;
il débarrasse les tissus profonds de toute accumulation de toxines ;
un apport sanguin plus important irrigue la région traitée, apportant ainsi aux
muscles des éléments nutritifs frais;
il élimine les dépôts graisseux.
Cette manœuvre se fait avec le talon de la main, assez fortement appuyé et qui
exécute sur place de petits mouvements circulaires ou de va-et-vient comme pour
écraser, meuler les tissus sous-jacents.
Elle a pour but d’amollir et d’assouplir ces tissus lorsqu’ils sont encombrés de
liquides stagnants, enraidis ou en voie de dégénérescence fibreuse.
I. Prononcez correctement:
sous-jacent [suʒasᾶ]
le flux [fly]
stress [strɛs]
le tonus [tͻnys]
stagnant [stagnᾶ]
II.Retenez le sens des termes suivants :
le stress – ensemble de perturbations biologiques et psychiques provoquées par une
agression quelconque sur un organisme.
la migraine – (gr. hêmi – à demi; kranion - crâne) douleur violente qui affecte un côté
de la tête et qui s’accompagne souvent de nausées.
le tonus – 1. contraction partielle et permanente de certains muscles, qui règle les
attitudes du corps dans les différentes positions (debout, assis, couché,
etc.). 2. état de dynamisme, de vigueur physique ou morale ; énergie,
ressort.
la toxine – substance toxique élaborée par un organisme vivant (bactérie, champignon
vénimeux), insecte ou serpent vénimeux, auquel elle confère son povoir
pathogène.
III.Vocabulaire
l’endroit – loc
l’effleurage – atingere uşoară
n’importe quelle partie – orice parte
garder – a păstra
anxieux, -euse – mâhnit, neliniştit, tulburat
faire mal – a provoca durere; a durea
le nœud – nod
le va-et-vient – mişcare de du-te-vino; alergătură; agitaţie
le bout – capăt
la jointure – îmbinare; împreunare; încheietură; articulaţie
fondre – a topi; a dizolva
le pétrissage – frământare; frecție
pétrir – a amesteca, a frământa
charnu, -e – cărnos
le dépôt – depunere
meuler – a măcina
appuyé, -e – sprijinit; rezemat
écraser – a strivi
amollir – a înmuia, a moleși, a slăbi
sous-jacent – subiacent; situat de desubt
assouplir – a (se) face suplu, a (se) mlădia
stagnant, -e – stătător
encombré, -e – încărcat
enraidi, -e – încordat, înțepenit
tendu, -e – încordat
frais, fraîche – proaspăt
IV.Répondez aux questions suivantes:
1. Quand pratiquons-nous instinctivement le massage?
2. En quoi consiste l’effleurage?
3. Quel est l’effet de l’effleurage?
4. Quels sont les types d’effleurage?
5. Donnez la définition de la friction.
6. Quels sont les effets thérapeutiques de la friction?
7. Caractérisez le pétrissage.
8. Nommez les effets du pétrissage.
9. Comment s’effectue cette manœuvre?
V. Traduisez les propositions suivantes. Faites attention aux mots soulignés
1. Son collègue a passé tout un mois à l’hôpital.
2. Elle a passé tout son congé à la campagne.
3. Depuis le matin toute l’équipe était sur
4. Il s’entraînait à toute heure du matin.
5. Le médecin se trouvait dans la salle : le blessé pouvait avoir besoin de lui à tout
moment.
6. Tout travail a ses difficultés.
7. Il y a quelques années j’allais voir mes amis tous les dimanches.
VI. Accordez les répliques de façon à obtenir des microconversations différentes :
1. Pardon. Monsieur, je peux vous a. Oui, je suis d’accord.
demander un renseignement sur le b. Je suis désolée. Les visites ne sont
match d’aujourd’hui? possibles que jusqu’à 18h.
2. Est-ce que je peux jouer au c. Bien sûr ! Je vous répondrai avec
football avec mes copains ? plaisir.
3. Maman, est-ce que vous me d. Non, tu dois faire tes devoirs.
permettez d’inviter Jean à mon e. Mais tu n’es pas gentille.
anniversaire ? f. Ça dépend de l’effet du massage.
4. Madame, je voudrais rendre une
visite à un malade du sallon nr. 5.
Est-ce possible ?
5. Ma seur restera combien de temps
à l’hôpital ?
6. Serge, je te défends de regarder ce
film.
VII.Résumez le texte ci-dessous :
Le tonus musculaire
Le tonus musculaire est une tension des muscles par laquelle les positions relatives des
diverses parties du corps sont correctement maintenues. Il s’oppose aux modifications
passives de ces positions.
C’est un phénomène complexe qui met en jeu l’élasticité musculaire. Il se
manifeste par une certaine dureté musculaire et il est sous le contrôle des centres
nerveux. Il ne disparaît ni au repos, ni même sous hypnose.
Le tonus musculaire est fondamental dans la posture du corps, cette contraction
tonique complète la contraction clonique dont le rôle est dynamique et produit des
modifications de posture.
UNITÉ 18.
PRINCIPAUX EFFETS DU MASSAGE
L’effet physiologique du massage classique est essentiellement son influence
régulatrice sur le tonus musculaire. La réduction sans danger de l’hypertonie musculaire
n’est possible que par le massage. Les problèmes liés aux contractures musculaires et
les baisses de performance des unités musculo-ligamentaires ne peuvent être abordés
avec succès que par la préparation et la détente apportées par le massage avec ses
techniques de décontraction. Diverses expériences ont montré que la stase capillaire
dans le muscle provoque une chute des performances de haut niveau et des lésions
cellulaires par baisse des échanges métaboliques. L’effet de régulation du tonus par le
massage est fondé sur la stimulation du débit circulatoire et des échanges métaboliques
locaux, ainsi que sur l’amélioration de la souplesse du muscle. On a démontré que le
massage n’augmente pas seulement le débit circulatoire cutané mais entraîne une
véritable hyperémie musculaire.
Un effet sur le tissu adipeux sous-cutané et sur le tissu conjonctif est également
constatable en plus du renforcement du débit circulatoire de la peau et du muscle.
L’accélération de l’évacuation des déchets métaboliques, la résorption d’adhérences ou
cicatrice, les effets à distance des techniques de massage réflexe (par exemple, sur le
système circulatoire ou l’organisme en général) ne sont plus discutés. Ainsi, le massage
est en mesure de débarasser rapidement le corps de déchets métaboliques, de résoudre
des courbatures, contractures ou élongations musculaires. Il prévient les blessures
sportives, comme les claquages ou ruptures musculaires; en outre, il améliore la
perfusion sanguine et donc l’apport au muscle de substances énergétiques. Il favorise le
travail cardio-vasculaire. Selon une opinion erronée très répandue dans le monde
médical et non médical, il n’y a pas d’effet fortifiant du massage. Seuls des exercices
actifs adaptés et un entraînement contrôlé sont en mesure de réaliser une tonification au
sens physiologique du terme. Cela est vrai pour les muscles et pour le système cardio-
vasculaire. Toutefois, le massage permet la préparation à cette tonification par des
exercices qui gagnent ainsi en efficacité par la suppression de facteurs limitants au
niveau musculaire ou conjonctif. Il faut, en outre, relever l’effet psychologique du
massage utilisé à bon escient, dans le sens de la décontraction, de la détente et du bien-
être général.
I. Prononcez correctement :
capillaire [кapilɛr]
sens [sᾶs]
psychologie [ psikɔlɔӡi]
II.Retenez le sens des termes suivants :
l’hypertonie – 1.état d’une solution hypertonique; 2.exagération du tonus musculaire, au
cours des perturbations neurologiques.
le débit – quantité de fluide qui s’écoule ou qui est fournie par unité de temps.
la hyperémie (ou la hyperhémie) – congestion
la stase – (gr. stasis, arrêt) arrêt ou ralentissement de la circulation d’un liquide
organique.
la perfusion – (lat. perfusio, onis, de perfundere, verser sur) – introduction lente et
continue dans l’organisme d’une solution ou d’un produit sanguin.
la résorption – 1. disparition progressive totale ou partielle d’une anomalie ; 2. passage
progressif d’une substance à travers une membrane.
III.Vocabulaire
le danger – pericol, primejdie
la chute – cădere
l’échange – schimb
le renforcement – întărire
la peau – piele
la suppression – suprimare, desfiinţare, înlăturare, eliminare
à bon escient – cinstit, sincer, cu discernământ
IV.Répondez aux questions suivantes :
1. Quel est l’effet physiologique du massage classique ?
2. Que provoque la stase capillaire dans le muscle ?
3. Sur quoi est fondé l’effet de régulation du tonus produit par le massage ?
4. Quels sont les effets du massage sur le tissu adipeux sous-cutané et sur le tissu
conjonctif ?
5. De quelle opinion erronée s’agit-il dans le texte ?
6. En quoi consiste l’effet psychologique du massage ?
V.Précisez le sens des mots soulignés dans les propositions suivantes.
1. Ces mots ont le même sens.
2. Chaque fois elle répétait la même chose.
3. Nous avions les mêmes intérêts.
4. L’entraîneur même n’a pas reconnu la faute.
5. Même l’arbitre n’a pas remarqué son geste.
6. Même les personnes les plus intelligentes ont besoin de conseils.
7. Il n’a même pas eu le temps de répondre à ce coup.
8. Le patient est sorti du cabinet le jour même de l’accident.
VI.Complétez les phrases en employant les modes et les temps qui conviennent :
1. Si j’étais malade, … .
2. S’ils n’aimaient pas les enfants, … .
3. Si mon ami n’était pas si distrait, … .
4. … , je serais content.
5. Nous saurions beaucoup mieux le français, si… .
6. J’aurais traduit ce texte, si … .
7. Si j’avais beaucoup d’argent, … .
8. S’il n’était pas entré à la faculté de kinésithérapie, il … .
9. Mon frère voudrait faire un voyage en France, s’il … .
10. Si j’avais plus de temps libre, … .
VII.Commentez chacun des bienfaits de tous les types de massage
Plus qu’un moment de détente , le massage contribue à réduire le sress, à
prévenir la maladie et à améliorer l’état de sa santé, ayant de nombreux effets positifs :
Sur la structure et la posture du corps :
Soulage le mal de dos ;
Rend les muscles plus souples et plus élastiques ;
Aide au relâchement des tensions ;
Améliore la mobilité articulaire ;
Favorise une plus grande amplitude des mouvements.
Sur le fonctionnement de tout l’organisme :
Apaise et calme ;
soulage la douleur ;
améliore le sommeil ;
augmente la capacité respiratoire ;
améliore la digestion ;
améliore la circulation sanguine et lymphatique ;
améliore la santé de la peau.
Sur les plans sensoriel et psychomoteur :
augmente la conscience de son corps ;
éveille le sens du toucher et aiguise les perceptions ;
favorise une plus grande circulation de l’énergie.
Sur les plans psychologique et émotionnel :
accroît la conscience de ses émotions ;
augmente l’estime de soi et la valorisation personnelle ;
contribue à l’ouverture d’esprit et à la résistance au stress.
UNITÉ 19.
TRAUMATOLOGIE SPORTIVE
La fréquence des accidents sportifs est sans doute due à la multiplication des
occasions, mais il faut également dire que la répétition trop fréquente de tels incidents
doit faire soupçonner et rechercher un défaut d’organisation dans l’entraînement, une
faute d’exécution du geste technique ou un déséquilibre alimentaire.
On peut classer les accidents traumatiques dans deux grands cadres suivant leur
origine :
les atteintes traumatiques externes, dont le type est la contusion ;
les atteintes traumatiques d’origine interne, où c’est le muscle qui lui-même
crée son traumatisme, par une contraction exagérée ou mal placée dans le
temps ; ces dernières, suivant leur gravité, seront l’élongation, le claquage et
la déchirure.
La contusion revêt, chez les sportifs, un aspect un peu particulier du fait qu’elle
survient la plupart du temps sur un muscle dont les fibres sont au maximum de leur
tension, et il existe très souvent, outre le foyer de contusion avec son hématome et son
infiltration, une véritable dilacération musculaire réalisant en définitive une déchirure
musculaire aggravée par une contusion. Les signes cliniques de la contusion sont bien
connus : douleur vive, impotence immédiate, gonflement et empâtement douloureux du
point contus, parfois véritable fluctuation profonde traduisant l’existence d’un
hématome libre au milieu des fibres dilacérées ; on retrouvera tous ces signes dans la
déchirure musculaire ; l’évolution, le traitement, et les complications éventuelles seront
d’ailleurs les mêmes.
Traumatismes d’origine interne. Ce ne sont en réalité que des degrés différents
d’un même phénomène, contraction exagérée dans son intensité ou sa vitesse, et
survenant souvent sur un muscle en situation anormale : geste en porte à faux,
rattrapage d’un déséquilibre, muscle mal échauffé ou fatigué, bref sur un muscle n’étant
pas dans des conditions physiologiques normales, soit de direction de forces, soit
d’irrigation.
Il arrive également que ce soit un muscle antagoniste qui soit atteint ; il s’agit alors
d’une décontraction mal réglée, mal équilibrée par rapport à la contraction des agonistes
en cause.
L’élongation est le degré le plus simple; la douleur est vive, soudaine, mais
n’entraîne pas une impotence immédiate ; souvent même la continuation de la
compétition est possible au prix d’une gêne douloureuse entraînant une diminution de la
performance mais aussi une aggravation probable.
Dans le claquage, quelques myofibrilles seulement sont rompues, la douleur est
vive, intense, l’impotence immédiate et marquée.
Pour la déchirure musculaire, le diagnostic est évident: de nombreuses fibrilles
sont rompues, mais il s’agit exceptionnellement d’une rupture complète.
Les tendinites, de plus en plus fréquentes, constituent une partie importante et
délicate sur le plan thérapeutique de la pathologie sportive.
Elles obligent toujours à un arrêt assez long de l’activité, nécessitent une enquête
sur les circonstances d’apparition, à la recherche d’une faute technique ou d’un trouble
de la dynamique articulaire, et conduisent souvent à une modification du style lorsque
leur guérison permet la reprise de l’entraînement.
I. Prononcez correctement:
maximum [maksimɔm ]
fibrille [ fibrij]
II. Retenez le sens des termes suivants :
dilacérer – (méd.)déchirer des tissus organiques en provoquant une plaie.
empâter – gonfler les tissus, bouffir.
l’hématome – épanchement de sang dans une cavité naturelle ou sous la peau,
consécutif à une rupture des vaisseaux.
la myofibrille – fibrille contractile constitutive de la fibre musculaire.
muscles antagonistes – muscles qui ont une action contraire, par ex. sur une
articulation
III.Vocabulaire
soupçonner - a bănui
l’atteinte – pagubă, prejudiciu
revêtir – a îmbrăca, a ascunde, a masca, a căpăta (un aspect)
survenir – a surveni, a sosi pe neașteptate
la dilacération – sfâșiere
le gonflement – umflare
contus,-e – strivit, contuzionat
l’empâtement – îngroșare
en porte à faux – slab asigurat
le rattrapage – acțiune de a prinde, recuperare
échauffer – a încălzi
soudain,-e – brusc, subit, instantaneu, neașteptat
rompu,-e – rupt, frânt
bref – pe scurt
l’arrêt - oprire
IV.Répondez aux questions suivantes:
1.À quoi est due la fréquence des accidents sportifs?
2.En quels groupes peut-on classer les accidents traumatiques?
3.Quand survient la contusion?
4.Quels sont les signes cliniques de la contusion?
5.Que représentent les traumatismes d’origine interne?
6.Que signifie l’élongation?
7.Qu’est-ce qui arrive dans le claquage?
8.En quoi consiste le diagnostic de la déchirure musculaire?
9.Que constituent les tendinites?
10.Quelles sont les conséquences des tendinites?
V.Donnez les synonymes des mots:
sans doute, suivant (prép.), survenir, éventuel, par rapport à, conduire à, fatigué,
l’origine, la rupture.
VI.Citez les mots de la même famille des adjectifs: particulier, anormal, intense,
évident, délicat, alimentaire.
VII.Complétez les blancs par des pronoms relatifs composés :
1. Anne est une personne à … je ne voudrais pas m’adresser.
2. On nous a parlé des thèmes autour … on a construit cette oeuvre.
3. C’est un partenaire auprès … on a trouvé toujours du réconfort.
4. C’était une habitude matinale … il ne pouvait pas renoncer.
5. Elle aurait pu éviter les difficultés … se heurtait assez souvent.
6. Il lui a adressé plusieurs questions … elle était obligée de répondre.
VIII .Resumez le texte :
Le sport et la morphologie de l’enfant
L’enfant n’est pas un adulte en miniature dans la pratique du sport. Cela signifie qu’il a
une morphologie différente de celle de l’adulte, et il est important de prendre cette
différence en compte dans le cadre d’une pratique sportive. Il faut savoir qu’une grande
partie du squelette de l’enfant est constituée de cartillage, l’ossification ne se termine
qu’à la fin de la croissance, soit 2 à 3 ans après la puberté. Si l’os de l’adulte se
comporte comme une structure élastique, celui de l’enfant se comporte comme une
structure mi-plastique, mi-élastique. Cette différence de structure peut être à l’origine de
certaines lésions, sachant qu’une atteinte de plus de 10% de la surface de cartilage suffit
à provoquer un trouble de croissance. Si c’est le tendon, qui se rompt chez l’adulte, en
cas d’accident, l’enfant qui a les tendons plus solides que ses os, est bien plus sujet aux
fractures osseuses.
UNITÉ 20.
TYPES DES BLESSURES DANS LE SPORT
D’après la littérature, on définit une blessure comme une lésion de l’organisme
produite par un choc, un coup, un objet piquant ou tranchant, une arme à feu, etc. Elle
peut toucher l’articulation, les muscles, les tendons, les ligaments ou encore les os.
Les blessures musculaires
Les blessures musculaires peuvent survenir dans la pratique d’une activité
physique ou sportive. Un accident musculaire peut compromettre un objectif ou même
une activité de loisir souvent importante pour le sportif. Les connaissances actuelles sur
les lésions musculaires et leur processus de réparation permettent d’offrir un traitement
plus approprié dans le triple but d’obtenir une meilleure cicatrisation, d’éviter le passage
à la chronicité et de diminuer le risque de récidive.
La crampe musculaire est une contraction douloureuse, involontaire et passagère
d’un ou de plusieurs muscles. Elle peut survenir au repos ou à l’effort. Les crampes qui
surviennent dans la pratique d’un sport ont une origine complexe; on croit qu’elles
seraient le résultat d’une insuffisance d’apport d’oxygène ou d’électrolytes sanguins.
Habituellement, elles sont un signe d’épuisement. Une crampe persistante est appelée
contracture.
La courbature apparaît lorsque l’on commence une activité sportive ou que l’on
n’a pas su s’arrêter à temps. Elle se manifeste généralement le lendemain et peut durer
deux à trois jours. La cause est l’excès de substances toxiques telles que l’acide lactique
dans les muscles.
La contusion musculaire est la conséquence d’un coup reçu sur un muscle en
phase de contraction. Elle se manifeste par une douleur musculaire localisée au point
d’impact, de l’enflure et une ecchymose.
L’élongation ou „claquage” est l’allongement traumatique de muscle.
L’élongation survient durant une sollicitation excessive à la limite de l’étirement du
muscle ou à la suite d’une contraction trop forte du muscle (dépassement de la capacité
d’élasticité). Là encore une consultation chez le médecin est impérative, même si la
guérison se fait seule en dix à quinze jours.
I. Retenez la prononciation correcte :
la chronicité [krɔnisite]
l’ecchymose [ekimoz]
II. Vocabulaire
piquant, -e – înțepător
tranchant, -e – tăios
toucher – a atinge
même (adv.) – chiar
approprié, -e – însuşit, apropriat, potrivit
douloureux, -euse – dureros
l’étirement – întindere
l’élongation – elongaţie
le claquage – întindere (excesivă) a unui ligament (muşchi)
III. Répondez aux questions suivantes:
1. Donnez la définition de la blessure.
2. Quel est le triple but du traitement des blessures?
3. Quelle est la définition de la crampe musculaire?
4. Quand intervient-elle?
5. Quand apparaît la courbature?
6. Quand survient une contusion musculaire?
7. Que représente l’élongation ou le claquage?
8. Que faut-il faire en cas d’élongation ou claquage?
9. Comment peut-on éviter les blessures musculaires?
IV. Trouvez dans le texte les synonymes des mots: atteindre, soumis,
réduire, d’habitude, l’abus, apparaître, la fatigue, durable.
V. Faites des phrases avec des termes suivants: un accident, une
contraction douloureuse, un signe d’ épuisement, l’étirement du muscle,
des crampes, un traitement approprié.
VI. Mettez les verbes entre parenthèses aux temps convenables du
subjonctif. Traduisez les phrases.
1. Il faut que les enfants (finir) l’entraînement avant que le médecin (venir).
2. Le kinésithérapeut ne croit pas que ces sportifs (passer) l’examen médical.
3. Les jeunes gens sont contents que leur progrès (être) si évidents.
4. Il est fier que son ami (recevoir) le premier prix.
5. On est étonné que tu ( se rétablir) si vite.
6. Je suis heureux que vous (pouvoir) participer à ce concours.
VII. Lisez le texte et dites pourquoi ces parties du corps sont sujets à de
nombreux traumatismes.
Traumatisme aigu de la cheville et du pied
Comme la cheville et le pied sont très mobiles, ils supportent tout le poids du
sportif. Ils sont donc sujets à de nombreux traumatismes aigus lors de la pratique du
sport. Il existe dans cette zone de nombreux os, tendons et ligaments qui permettent la
mobilité et la stabilité.
Les sports qui provoquent le traumatisme de la cheville et du pied sont: le tennis,
le football, le rugby, le handball, le volley, l’athlétisme (courses et sauts), le ski, etc.,
presque tous les sports.
Les examens recommandés sont: des radiographies en première intention,
complétées, si nécessaire, par d’autres examens en fonction de l’orientation
diagnostique.
UNITÉ 21.
TYPES DES BLESSURES DANS LE SPORT
(suite)
Les blessures ligamentaires
L’entorse est due à un étirement violent des ligaments, souvent au niveau de la
cheville ou du genou. Elle provoque une vive douleur accompagnée d’un gonflement.
Elle nécessite l’immobilisation et la consultation rapide d’un médecin. Les entorses des
genoux et des chevilles sont les régions du corps les plus sujets à ce type de blessure,
aussi bien chez l’homme que chez la femme. Le football et les sports de glisse sont les
plus grands pourvoyeurs d’entorse.
La tendinite représente une douleur articulaire. Il s’agit de l’inflammation d’un
tendon provoquée lors de la répétition d’un même mouvement. Le traitement passe
généralement par un arrêt prolongé de l’activité sportive en cause.
Les blessures articulaires
La luxation. Les luxations ne représentent que 2% des lésions recensées en
consultation de traumatologie. Le plus souvent sportives, elles peuvent survenir en
d’autres circonstances: accidents du travail, traumatologie routière, etc. Elles siègent
essentiellement aux genoux (sauf pour la rotule), à l’épaule, moins fréquemment aux
hanches et aux phalanges des doigts. Elles surviennent au cours du sport de combat
(judo, boxe) ou des jeux de rugby lors de contacts brutaux entre joueurs ou encore de
sauts périlleux chez les gymnastes. D’habitude, le traitement repose sur la réduction et
sur le respect impératif d’une immobilisation.
Les blessures osseuses
La fracture est la plupart du temps une rupture violente d’un os ou d’un cartilage
dur à la suite d’un choc. Cependant, chez les sportifs de haut niveau, on peut relever des
fractures dites de „fatigue”, qui sont la conséquence de microtraumatismes répétés. Il
faut consulter le plus rapidement possible un médecin. La pose d’un plâtre est souvent
indispensable. Selon l’os touché et la gravité de la fracture, une intervention chirurgicale
peut être nécessaire. La guérison dépend de l’âge et nécessite souvent une période de
rééducation.
UNITÉ 22.
LE CLAQUAGE
Le claquage est un stade de lésion musculaire compris entre l’ élongation, qui est
moins grave et ne concerne que très peu de fibres musculaires, et la déchirure et la
rupture musculaires, beaucoup plus importantes. Il concerne plus souvent certaines
zones des jambes: les mollets et les cuisses. Suite à un traitement du claquage adapté, la
reprise du sport est très progressive et n’intervient qu’ après la cicatrisation complète. Il
est important de respecter ce délai pour éviter les récidives et des claquages plus
importants qui risqueraient de passer au stade de déchirure musculaire, voire de rupture
pour les cas les plus graves.
Les symptômes du claquage musculaire interviennent au cours d’un effort : les
fibres musculaires, ayant alors dépassé leurs capacités élastiques, se rompent.
La douleur musculaire engendrée par la déchirure des fibres est intense, brutale et
soudaine : elle impose l’arrêt immédiat de l’activité. Au début, elle est localisée, mais
elle tend rapidement à s’étendre et à gagner tout le muscle concerné. Par ailleurs, le
claquage se reconnaît par un muscle d’aspect difforme et un hématome plus ou moins
marqué en fonction du muscle touché: plus il est superficiel, plus le bleu sera marqué.
De plus, un hématome intramusculaire est toujours présent même s’il n’est pas
nécessairement perceptible à l’oeil nu.
La formation d’un oedème est aussi un signe clinique, de même que la douleur
importante engendrée par la palpation d’un endroit précis ; on retrouve aussi parfois une
encoche, comme en cas de déchirure.
L’ensemble de ces symptomes suffit à poser le diagnostic, mais si un doute
persiste, on procède à une échographie qui mettra en évidence l’hématome
intramusculaire. Cet examen permettra également d’évaluer la gravité du claquage.
Les muscles les plus sensibles aux claquages se situent au niveau des membres
inférieurs. Les footballeurs professionnels sont les sportifs les plus touchés par ce type
de blessures musculaires, en raison du mouvement de shoot. On retrouve ainsi le
claquage au mollet et à la cuisse chez les footballeurs, et le claquage aux ischio-
jambiers (les mucles postérieurs de la cuisse) chez les coureurs.
Le claquage au mollet a lieu au cours d’un effort musculaire, généralement en
pleine course ou lors d’une accélération et, plus rarement, pendant un saut. Lors de
l’effort, le talon, en touchant le sol, entraîne le tendon calcanéen. Pour limiter l’impact,
les fibres musculaires se contractent violemment, et la brutalité de cette contraction
provoque une déchirure du muscle (généralement en partie inférieure).
I. Prononcez correctement:
shoot [ʃut]
ischio [iskjo]
échographie [ekografi]
II.Retenez le sens des termes:
l’hématome (gr. haima, sang) – collection de sang dans une cavité ou dans un tissu,
consécutive à une rupture des vaisseaux.
l’œdème (gr. oidêma, tumeur) – accumulation anormale de liquide séreux dans les
espaces intercellulaires du tissu conjonctif.
le shoot – au football, tir.
le symptôme (gr. sumptôma, coïncidence) – 1. phénomène subjectif qui révèle un
trouble fonctionnel ou une lésion. 2. indice, présage.
l’échographie (gr. êkhô, son) – technique d’imagerie médicale utilisant la réflexion d’un
faisceau d’ultrasons par les organes.
Calcanéen,-ne (de calcanéum) – os du tarse.
III.Vocabulaire
le claquage – plesnitură
concerner – a se referi, a se raporta
le délai – amânare, răgaz
(se) rompre – a (se) rupe
engendrer – 1.a zămisli; 2.(fig.) a provoca, a da naştere (la)
par ailleurs – pe de altă parte
difforme – diform, disproporţionat
le bleu – vânătaie
à l’œil nu – cu ochiul liber
l’encoche – crescătură
en raison de – având în vedere
IV.Répondez aux questions suivantes:
1. Que représente le claquage?
2. Quelles sont les zones les plus concernées par le claquage?
3. Comment doit être la reprise de la pratique du sport?
4. Quels sont les symptômes du claquage?
5. Que met en évidence l’échographie?
6. Quels sont les muscles les plus sensibles au claquage?
7. Quand a lieu le claquage au mollet?
V.Relevez tous les termes qui caractérisent le claquage.
VI.Introduisez dans des phrases les termes: la lésion musculaire, la
déchirure des fibres, un hématome, le symptome, la palpation, la capacité
élastique.
VII.Résumez le texte ’’Les effets du chaud et du froid sur les douleurs’’.
Pour soulager les douleurs musculaires, deux solutions sont possibles: appliquer du
froid ou, au contraire, tirer profit des bienfaits de la chaleur. Le choix d’appliquer
de la chaleur ou du froid sur une zone douloureuse dépend du type de douleur. La
chaleur est notamment recommandée lors de contractures musculaires: mal de dos
simple, crampes, courbatures, etc. Dans certains cas, il faut privilégier la chaleur au
froid. La chaleur a une véritable action physiologique, puisqu’elle provoque une
vasodilation (dilatation des vaisseaux sanguins) qui aide la circulation sanguine. Le
transport de l’oxygène et des éléments nutritifs est ainsi favorisé vers les cellules
musculaires, et les toxines produites par les muscles s’évacuent plus facilement.
Cela a pour conséquence d’aider les muscles à se décontracter.
Le froid, lui, agit différemment, car il provoque une vasoconstriction
(contraction des vaisseaux sanguins) qui engendre une insensibilisation de la zone
douloureuse. Par ce biais, la douleur diminue. Le froid permet ainsi de réduire une
inflammation, des hématomes, des bosses, etc. Pour utiliser le froid contre les
douleurs, il suffit d’appliquer les glaçons ou un pain de glace. Il ne faut pas poser
la glace au contact direct de la zone douloureuse. Mettez-la dans un gant ou une
serviette.
UNITÉ 23.
PRÉVENTION DE LA LOMBALGIE CHEZ LE SPORTIF
Dans la plupart des disciplines sportives, le rachis est sollicité de façon extrême et
on peut dire que les cervicalgies, les dorsalgies et les lombalgies sont des affections
fréquentes en traumatologie du sport.
C’est pourquoi l’entretien, voire le travail spécifique de cette région du corps, revêt
une importance particulière chez les sportifs au titre d’une prévention primaire des
pathologies rachidiennes traumatiques ou microtraumatiques.
Une activité sportive, pour être efficace et sans blessure, réclame une préparation
physique en amont. Si certains muscles sont parfois surdéveloppés (le quadriceps, par
exemple), d’autres sont, en revanche, négligés. Les muscles les plus importants sont
souvent les moins visibles. 3 muscles semblent tout particulièrement intéressants à
travailler : le transverse, le psoas et le multifidus.
Chez le sportif, on ne verra pas de syndrome de déconditionnement, ce qui
explique que la persistance d’une lombalgie chronique peut rester compatible avec un
certain niveau d’activité physique (rarement en phase d’entraînement et encore moins
en phase de compétition). Cette symptomatologie est la conséquence d’une inadaptation
des capacités physiques du rachis tant sur le plan musculaire que neuro-musculaire.
Il existe également d’autres facteurs susceptibles de favoriser la lombalgie. L’unité
rachidienne sera fragilisée par des raideurs musculaires et/ou articulaires sous-pelviens,
de la ceinture scapulaire.
Il peut se surajouter des facteurs extrinsèques tels que la surface des terrains, un
geste sportif mal réalisé, une mauvaise répartition des phases d’entraînements et de
récupérations, etc.
L’ensemble des muscles abdominaux, par leurs larges morphologies, réalisent un
véritable tissage, tel un corset. Ce tissage à orientation oblique est à l’origine du galbe
de la taille. La finesse de ce galbe dépend directement de l’état de tonicité des muscles
obliques qu’il faut donc renforcer pour avoir un ventre plat et sourtout une bonne
protection lombaire.
La prévention est l’élément essentiel du traitement à long terme de rachialgies.
Cette prévention repose sur la notion d’économie rachidienne, c’est-à-dire sur une
meilleure utilisation du rachis dans la vie quotidienne afin de ne pas surcharger les
vertèbres et les disques.
I. Prononcez correctement :
le psoas [psɔas]
le multifidus [myltifidys]
le trochanter [trɔkᾶntɛr]
II. Retenez le sens des termes suivants :
la servicalgie – douleur ayant son siège au niveau du cou, de la nuque.
la dorsalgie – douleur du dos au niveau des vertèbres dorsales.
la lombalgie – douleur de la région lombaire
le psaos – chacun des deux muscles pairs insérés sur les côtes des vertèbres lombaires et
sur le petit trochanter du fémur.
la rachialgie – douleur en rachis
le syndrome (gr. sumdromê, concours) - ensemble des signes et des symptômes qui
caractérisent une maladie, une affection.
le rachis – colonne vertébrale ou épine dorsale
le multifidus – une série de petits faisceaux triangulaires des muscles situés d’un côté et
de l’autre de la colonne vertébrale
III. Vocabulaire
revêtir – a îmbrăca, a căpăta
réclamer – a cere, a reclama, a necesita
en amont – an amonte, în sus
tant … que … – atât … cât și …
le galbe – contur, profil
la raideur – înțepenire, rigiditate
surajouter – a adăuga deasupra
tel – ca și, precum
renforcer – a întări, a consolida
surcharger – a supraîncărca
IV. Répondez aux questions sur le texte:
1. De quelles affections fréquentes en traumatologie du sport s’agit-il dans le
texte ?
2. D’où vient l’importance particulière du rachis ?
3. Que réclame une activité sportive ?
4. Quels muscles faut-il travailler ?
5. Est-ce que la lombalgie chronique est compatible avec l’activité physique ?
6. Quels sont d’autres facteurs favorisant la lombalgie ?
7. Qu’est-ce qui est à l’origine du galbe de la taille ?
8. Sur quoi repose la prévention de la lombalgie ?
V. Dégagez l’idée maîtresse du texte.
VI. Relevez tous les termes à l’aide desquels on peut décrire une lombalgie.
VII. Faites des phrases avec les termes suivants :
la lombalgie chronique, la raideur musculaire, des facteurs extrinsèques, les muscles
obliques, la prévention primaire.
VIII. Lisez le texte ci-dessous et résumez-le.
Le rôle du médecin est essentiel: il faut rapidement dépister les patients à risque de
chronicité, le principal facteur de risque étant la persistance de la douleur au bout de 4
à 6 semaines, surtout en cas d’arrêt de travail concomitant. La prise en charge des
patients à risque repérés comprend trois axes:
1. Faire passer un message positif: tout doit rentrer dans l’ordre, la douleur
résiduelle est normale et sans signification, le repos est devenu pathogène.
2. Poser les bonnes questions (renverser les rôles: c’est le médecin qui attend tout
du patient) : ‘’Pourquoi souffrez-vous? Qu’est -ce qui peut vous aider? Que
faites-vous pour aller mieux? Quand reprenez-vous le travail?’’
3. Il faut enfin obtenir du patient qu’il se bouge et se muscle par la rééducation et les
sports non contraignants (marche, vélo, natation, musculation dorsale).
UNITÉ 24.
LE FITNESS ET LES TYPES DE LÉSIONS
Dès que l’on exerce son corps d’une façon nouvelle, on augmente les risques
d’accident. On ne peut complètement les éviter, mais on peut les minimiser. Si on
comprend comment fonctionne notre corps et si on l’entraîne bien, on risque moins les
courbatures, les douleurs, les tensions et les foulures.
La nature des blessures reflète le fait que les hommes sont plus forts dans la partie
supérieure de leur corps, et que les femmes sont généralement plus souples.
Comprendre ces caractéristiques ainsi que les forces et les faiblesses de notre propre
corps, constitue le premier pas pour éviter les blessures.
La douleur musculaire (courbature) est due à l’insuffisance d’un muscle par
rapport au travail demandé. L’endroit est enflammé et les terminaisons nerveuses sont
irritées par la formation d’acide lactique, principal sous-produit de la fatigue
musculaire. Celle-ci affecte tout le corps du muscle et les points d’attache ou
d’insertion, et généralement, 24 à 48 h après un exercice intense. Elle est provoquée par
de minuscules déchirements des fibres musculaires ou des tissus connectifs. Plus on
avance dans le programme, plus cette sensation doit diminuer.
La tension musculaire (contracture) est plus grave que la douleur musculaire; elle
a lieu lorsqu’il y a suffisamment de déchirures dans les tissus pour provoquer des
dysfonctions dans le champ, la vitesse et la force du mouvement. Les tensions sont
souvent localisées et provoquent une douleur musculaire.
Les tensions peuvent mettre d’une semaine à deux mois pour guérir. Il faut
consulter le médecin ou une clinique de sport.
La lésion aiguë est une perte de puissance ou une douleur soudaine invalidante.
Toute douleur qui empêche de faire certains mouvements pendant 24 à 48 h est une
lésion aiguë. Il est aussi recommandé de consulter le médecin ou une clinique de sport si
la douleur persiste.
La lésion chronique est celle qui persiste pendant des jours, des semaines et même
des mois en dépit du traitement et du repos. Elle peut également réapparaître par
intervalles (principalement parce que les muscles voisins ont tendance à masquer le
problème).
I. Prononcez correctement
le fitness [fitnɛs]
II.Retenez le sens des termes suivants :
le fitness – (angl. mise en forme) ensemble d’activités de mise en forme comprenant de
la musculation, du stretching et du cardio-training
acide lactique – acide qui apparaît sous l’action des bacteries lactiques et lors de
contraction musculaire.
III.Vocabulaire
dès que – îndată ce
la foulure – entorsă, scrântitură, luxație
la faiblesse – slăbiciune
l’endroit – loc
enflammé, -e –aprins
le sous-produit – subprodus, produs secundar
l’attache – legătură, încheietură
l’insersion – inserare, inserție
le déchirement – rupere
la déchirure – ruptură
suffisamment – suficient
guérir – a vindeca, a tămădui
la perte – pierdere
la puissance – putere
empêcher – a împiedica
en dépit de – în pofida, în ciuda
IV.Répondez aux questions
1. Quand augmente-t-on les risques d’accident ?
2. Est-ce qu’on peut les éviter complètement ?
3. Quelle est la nature des blessures chez les hommes et chez les femmes ?
4. A quoi est due la douleur musculaire ?
5. Qu’est-ce qu’elle affecte ?
6. Quand a lieu la tension musculaire ?
7. En combien de temps peut-on la guérir ?
8. En quoi consiste la lésion chronique.
V.Partagez le texte en quatre parties et intitulez-les.
VI.Faites des phrases avec les mots suivants :
les blessures, la dysfonction, provoquer, les terminaisons nerveuses, guérir.
VII.Donnez les équivalents français des mots et expressions : riscuri de
accident, a evita leziunile, corpul mușchiului, ruperea țesutului, a vindeca, forța
mișcării, slabiciune.
VIII.Traduisez les phrases suivantes :
1.Plus j’écoute cette musique, plus elle me passionne. 2. Plus on voyage, plus on
s’instruit. 3. Plus vous vous entraînez, plus vous obtenez de grands succès.
IX. Répondez selon la consigne :
1. Est-ce que vous pratiquez le fitness ? +
2. Votre amie, s’est-elle blessée au coude ? -
3. Est-ce que le médecin a constaté une entorse ? +
4. S’est-il reposé après la séance de massage ? -
UNITÉ 25.
LE SERVICE MÉDICAL DANS LES LUTTES
Tout lutteur doit se soumettre dans son pays à un examen médical spécial trois
jours avant son départ pour les Championnats, les Coupes et lesJeux.
L’organisateur des compétitions est tenu de mettre en place un service médical
chargé d’assurer le contrôle médical avant la pesée et la surveillance médicale pendant
les combats. Il doit également aider à déceler la pratique éventuelle du dopage.
Appelé à fonctionner pendant toute la durée des épreuves, le service médical est
placé sous l’autorité du médecin responsable.
Avant la pesée des concurrents les médecins procèdent à l’examen des athlètes et
constatent leur état de santé. Si un concurrent est médicalement considéré comme
n’étant pas en bonne santé ou présente un état dangereux pour lui-même ou pour ses
adversaires, il lui sera interdit de participer aux épreuves.
Pendant toute la durée des épreuves et à tout moment, le service médical doit être
prêt à intervenir en cas d’accident et pour décider de l’aptitude d’un lutteur à continuer
ou cesser le combat.
Les médecins des équipes participantes peuvent de plein droit intervenir dans les
soins à donner à leurs blessés, mais seul l’entraîneur ou un dirigeant de l’équipe peut
assister aux soins donnés par le médecin.
Le responsable médical de la F.I.L.A. a le droit et le devoir d’arrêter à tout moment
un combat par l’intermédiaire du chef de tapis, lorsqu’il estime qu’il y a danger pour
l’un ou l’autre des compétiteurs.
Il peut également faire cesser immédiatement un combat en déclarant l’un des
lutteurs inapte à continuer.
En cas de blessure (ou de litige), le lutteur ne doit jamais quitter le tapis, sauf en
cas de blessure grave nécessitant son évacuation immédiate.
Si, indépendamment de sa volonté, un concurrent se trouve dans l’obligation
d’interrompre le combat par suite de tout autre incident acceptable constaté par le
médecin de la F.I.L.A. ou de la compétition, l’arbitre peut suspendre la lutte pour une
durée de 2 minutes maximum pour un match.
Chaque 30 secondes doit être annoncée par le chronométreur du tapis concerné.
10 secondes avant la fin des deux minutes, l’arbitre doit inviter les deux lutteurs à
reprendre le match au centre du tapis.
Sur avis du médecin responsable de la compétition, un lutteur blessé peut être
admis à continuer la compétition dans le tour suivant, cet avis médical devant être
formulé avant l’inscription au tableau d’appariement ou avant la pesée du jour suivant.
Le lutteur blessé qui aura fourni un certificat médical de la F.I.L.A. ou du médecin
officiel l’autorisant à continuer la compétition, qui ne se présentera pas au tapis pour
lutter au tour suivant sera disqualifié et non classé.
En cas de litige d’ordre médical, le médecin de l’équipe du lutteur en cause a le
droit d’intervenir dans les soins éventuels ou de formuler son avis sur une intervention
ou décision du service médical. Seul de délégué de la Commission Médicale de la
F.I.L.A. peut proposer au corps d’arbitrage d’arrêter le match.
I. Prononcez correctement :
match [matʃ]
chronométreur [krͻnͻmetrœr]
II. Vocabulaire
la pesée – cântărire
mettre en place – a instala, a organiza
déceler – a dezvălui, a demonstra, a vădi
dangereux, -euse – periculos, primejdios
cesser – a înceta
de plein droit – legitim, pe drept cuvânt
le soin – grijă, preocupare
le chef de tapis – şef de saltea
le litige – litigiu, conflict
quitter – a părăsi
suspendre – a amâna, a întrerupe, a opri
l’appariement – împerechere
l’avis – părere
III. Répondez aux questions suivantes :
1. Est – ce que l’examen médical est obligatoire pour un lutteur?
2. Quel est le rôle de l’organisateur des compétitions?
3. En quoi consiste l’examen des athlètes avant la pesée?
4. Quelle est la mission du service médical pendant les épreuves?
5. Quel est le rôle du responsable médical de la F.I.L.A.?
6. L’arbitre, quand peut-il suspendre la lutte?
7. Quand un lutteur peut-il être disqualifié?
8. Qu’est-ce qui arrive en cas de litige d’ordre médical?
IV. Dites autrement pour préciser le sens des expressions suivantes:
être en bonne santé, à tout moment, intervenir dans les soins, par l’intermédiaire de,
se trouver dans l’obligation, en cas de litige.
V. Expliquez la différence de sens entre les deux phrases:
1.Le médecin arrive toujours à temps. Il arrive que sa mère le punisse.
2. Il agit en chef autoritaire. Il s’agit d’une erreur de diagnostic.
3. Il importe ces médicaments du pays voisin. Il importe que vous veniez le voir à
l’hôpital.
VI. Modifiez selon l’exemple:
examiner le patient l’examen du patient
surveiller le malade
intervenir en cas d’accident
interrompre la lutte
peser les concurrents
participer aux épreuves
suspendre le match
VII. Sourions ensemble
Lisez l’histoire amusante „Abréviation” et dites de quelle épidémie parle le
grand chirurgien.
Un grand chirurgien est venu ce jour-là visiter un hôpital et les responsables
commentent pour lui les cas les plus intéressants.
Quand ils arrivent au secrétariat, on présente à l’illustre visiteur les fiches des
différents malades et le chirurgien remarque un système d’abréviation utilisé pour
désigner les maladies.
C’est ainsi qu’il peut lire: F.S. pour fièvre scarlatine, T.B. pour tuberculeuse, etc.
Toutes ces maladies paraissent avoir une évolution normale, sauf une pour laquelle il est
mentionné: D.S.L.S.
Le chirurgien réfléchit, puis dit:
- C’est curieux. D’après ce que je peux constater, il paraît y avoir une épidémie
de D.S.L.S.
Comme on ne lui répond pas, il insiste:
- Que signifie exactement cette abréviation?
El le directeur de l’hôpital explique:
- Il faut vous dire que nous mettons D.S.L.S. chaque fois que nous n’arrivons pas
à établir un diagnostic. Cela signifie: «Dieu seul le sait».
UNITÉ 26.
UN RÉGIME DE VIE POUR LES SPORTIFS
Les brillants résultats, qui constituent le but principal de l’entraînement sportif, ne
sont pas de longue durée si le sportif n’adopte pas un régime de vie conforme aux
principes de la raison.
Pour élaborer un régime rationnel de vie il faut tenir compte des considérations
suivantes:
- les particularités individuelles du sportif;
- les conditions de travail et de vie;
- les habitudes du sportif.
Etant données ces conditions, il est difficile d’élaborer un régime unique pour tous
les sportifs. On peut toutefois indiquer quelques principes généraux qui doivent être
strictement respectés par tous les sportifs.
Premièrement, tout sportif doit commencer sa journée de travail par une séance de
gymnastique matinale, dès son réveil. Elle se compose de quelques exercices choisis de
manière à activer les grandes fonctions et le système nerveux central, pour franchir
rapidement l’étape entre l’état d’inactivité pendant le sommeil et le travail qu’il doit
exécuter pendant la journée.
Quand il fait chaud il est préférable de se livrer à la gymnastique matinale, en plein
air ou devant les fenêtres grandes ouvertes, tandis qu’en hiver on se contentera de la
chambre bien aérée.
Les repas doivent être réguliers, à la même heure tous les jours. C’est ce qui donne
une bonne digestion, car de cette manière il se crée un réflexe conditionné, qui provoque
une augmentation des sécrétions digestives. Il faut que le sportif prenne l’habitude de ne
pas manger à la hâte et de bien mâcher les aliments, ce qui est profitable au bon
fonctionnement des organes digestifs.
Dormir au moins 8 heures par jour est le seul moyen normal et efficace d’éviter la
fatigue et de préparer l’organisme pour le travail du lendemain. Le sommeil doit être
surtout respecté au cours de la période d’entraînement intensif et durant les concours.
Les heures de sommeil les plus indiquées sont de 22-23 heures à 7-8 heures du matin. Il
est aussi prescrit au sportif de se reposer, même sans dormir, 1-2 heures dans l’après-
midi, après le déjeuner.
Pour mieux dormir il est salutaire que le sportif fasse avant de se coucher une
promenade courte, sans se fatiguer. Il est aussi recommandé de prendre une douche
tiède, de ne pas dîner copieusement le soir et d’éviter les aliments excitants (abus de
viande, d’alcool, de café, etc.).
Le programme quotidien doit aussi tenir compte des heures de production et de
celles d’entraînement. Il s’agit de supprimer toutes les habitudes contraires à l’hygiène.
I. Prononcez correctement :
compte [kͻt] ;
l’alcool [alkͻl] ;
tandis que [tᾶdikə] ou [tᾶdiskə].
II. Vocabulaire
brillant, -e – strălucitor, sclipitor
la raison – 1.raţiune, judecată; 2.motiv, cauză; 3.dreptate
franchir – a trece (peste)
le sommeil – somn
en plein air – în aer liber
tandis que – în timp ce
à la hâte – în grabă
mâcher – a mesteca
salutaire – salutar, salvator
tiède – călduţ
copieusement – (în mod) copios, din abundenţă
supprimer – a suprima, a anula, a înlătura
III. Répondez aux questions suivantes :
1. Quelle est la condition principale d’une longue durée des résultats d’un
sportif?
2. De quoi faut-il tenir compte pour élaborer un régime rationnel de vie?
3. Nommez les principes généraux d’un régime unique du sportif?
4. Où faut-il faire de la gymnastique matinale?
5. Comment doivent être les repas?
6. Comment doit être le sommeil?
7. Que doit faire le sportif pour dormir mieux?
8. De quoi doit tenir compte le programme quotidien du sportif?
9. Parlez de votre régime de vie personnel.
IV.Trouvez dans le texte les mots de la même famille: particulier, actif, content,
digérer, la fonction, le repos, excité.
V.Associez les verbes aux expressions convenables:
1. élaborer a) des conseils du médecin
2. indiquer b) une douche froide
3. commencer c) la fatigue
4. se livrer à d) les aliments
5. créer e) des principes généraux
6. manger f) un régime de vie
7. mâcher g) à la hâte
8. éviter h) la gymnastique matinale
9. prendre i) sa journée de travail
10. tenir compte de l) un réflexe conditionné
VI.Formez des adverbes à partir des adjectifs suivants:
brillant, -e; principal, -e; individuel, -le; unique; général, -e; nerveux, -euse; chaud,
-e; régulier, -ière; normal, -e; efficace; intensif, -ive; quotidien, -ne;
contraire.
VII.Expliquez pourquoi il faudrait suivre ce conseil : Dîne sobrement, soupe
honnêtement, dors passablement et tu vivras longuement.
UNITÉ 27.
L’HYGIÈNE DU SPORTIF
La pratique d’un sport implique des règles d’hygiène qui sont les garantes d’une
régularité des résultats et surtout d’une condition physique et psychologique optimale.
Une durée de sommeil de sept à huit heures par nuit est nécessaire pour une
bonne récupération musculaire et mentale.
Le petit déjeuner doit être pris trois heures avant une compétition.
Il est de toute évidence qu’un sportif doit prendre une douche quotidiennement
avec du savon ainsi qu’après chaque entraînement ou effort.
Le choix des vêtements est essentiel, les qualités requises pour un vêtement
adapté sont:
- une ampleur suffisante sans point de compression;
- une bonne protection contre l’humidité externe tout en laissant échapper la
transpiration;
- des vêtements secs et propres à chaque nouvelle séance de sport.
Il est important également d’utiliser des chaussettes de préférence en fibres
naturelles, de changer régulièrement de chaussettes, de prévoir plusieurs paires de
chaussettes les jours de compétition.
La consommation de liquides doit être une discipline à laquelle un sportif doit se
soumettre avant, pendant et après l’effort. La meilleure hydratation repose sur l’eau
prise en petites quantités répétées au cours de l’effort pour ne pas gêner la vidange
gastrique: l’absorption d’une trop grande quantité d’eau en une fois gonflera l’estomac
et gênera la respiration et le confort du sportif.
Pendant un exercice physique les besoins de l’organisme en oxygène sont plus
élevés. Cela se traduit entre autres, par une augmentation du volume d’air inspiré et
expiré toutes les minutes, ce qui a aussi pour conséquence de faire pénétrer dans les
poumons une plus grande quantité de polluants présents dans l’air ambiant.
La pollution atmosphérique a donc des répercussions sur la santé. Elle peut
aggraver des maladies respiratoires ou cardiovasculaires existantes et peut également
entraîner des maladies à composantes allergiques comme l’asthme.
On veillera particulièrement au respect de rappels antitétaniques pour tous les
sports de plein air, en particulier pour les sports hippiques.
La vaccination contre l’hépatite B est recommandée chez les sportifs pratiquant
un sport du contact.
La vaccination contre l’hépatite A sera recommandée chez les sportifs pratiquant
un sport aquatique en plein air.
Les consultations médicales pour l’obtention du certificat d’aptitude pourraient
être un moment privilégié pour une mise au point du statut vaccinal.
I. Prononcez correctement :
aquatique [akwatik]
essentiel [ɛsᾶnsjɛl]
l’asthme [asм]
II.Retenez le sens des termes suivants :
l’hygiène (gr.hugieinon, santé) – partie de la médecine étudiant les moyens individuels
ou collectifs, les principes et les pratiques qui visent à préserver ou
favoriser la santé.
l’hépatite – inflammation du foie, d’origine toxique ou infectieuse.
le vaccin – substance d’origine microbienne, que l’on inocule à une personne ou à un
animal pour l’immuniser contre une maladie.
le rappel (ou injection de rappel) – nouvelle injection d’un vaccin pratiquée
systématiquement ou occasionnellement.
III.Vocabulaire
la garante – garanţie, chezăşie
le choix – alegerea
requis, -e – cerut, cuvenit, necesar
suffisant, -e – suficient
sec, sèche – uscat
changer – a schimba
(se) soumettre – a (se) supune
la vidange – golire, vidanjare
gonfler – a umfla
la répercussion – urmare, consecinţă
la mise au point – punere la punct, punere în acţiune
IV.Répondez aux questions suivantes:
1. Qu’est-ce qui assure à un sportif la régularité des résultats et une bonne
condition physique?
2. Quels sont les qualités requises par un vêtement adapté à la pratique du
sportif?
3. Quelles chaussures doit utiliser le sportif?
4. Que doit savoir le sportif sur la consommation de liquides?
5. Quels sont les besoins en oxygène?
6. La pollution atmosphérique, quelles répercussions a-t-elle sur la santé?
7. Quel rôle jouent les vaccinations?
8. Est-ce que les consultations médicales sont obligatoires pour le sportif?
V.Faites des phrases en utilisant les mots et les expressions suivants:
il est de toute évidence, prendre une douche, il est important, avoir pour conséquence,
avoir des répercussions, veiller à, mettre au point.
VI. Terminez ces phrases en trouvant pour chacune plusieurs verbes appropiés au
sens :
1. L’entraîneur veut que … .
2. Il est temps que vous … .
3. Je trouve naturel que le médecin … .
4. La veille de la compétition il est naturel que les sportifs… .
5. Je ne pense pas que vous … .
6. Le profeseur exige que les étudiants … .
7. Je regrette que mes amis… .
8. Le médecin ne croit pas que son patient … .
VII. Commentez les proverbes:
1. Netteté nourrit santé
2. Il n’y a point de médecine de peur.
UNITÉ 28.
LA LUTTE CONTRE LE DOPAGE
On pense généralement que l’un des principaux fléaux qui affligent le monde du
sport est le dopage : il porte atteinte à la santé des athlètes de manière irréversible, il
déforme l’image du sport, il est la négation même des idéaux qui sont à la base de
l’Olympisme.
Le problème a été reconnu et de nos jours l’histoire de la lutte contre le dopage
dans le sport est déjà longue.
Conduite de différentes manières par le Comité International Olympique avec des
mesures appliquées aux Jeux Olympiques, cette lutte s’est développée au moyen de
contrôles hors compétitions, de programmes éducationnels avec une grande variété de
sanctions.
À mesure que le sport gagnait en importance dans la vie des gens à travers le
monde, il a découvert que les solutions au problème relevaient du défi. Il était donc
inévitable que les gouvernements s’impliquent dans une question qui affecte autant
leurs populations – mais l’intervention des gouvernements n’a pas toujours coïncidé
avec les souhaits du mouvement sportif.
Il est devenu clair que le sport, abandonné à lui-même, aurait eu de grandes
difficultés à faire face aux problèmes et à trouver des solutions. Les gouvernements ont
eu – et ont encore – un rôle bien précis à jouer. De ce fait, en 1999, à Lausanne, le CIO
a convoqué une conférence mondiale sur le dopage dans le sport. L’intention était
d’essayer de faire coïncider la position des deux organismes sportifs avec celle des
gouvernements et, malgré les difficultés rencontrées par le CIO et les critiques de
certains gouvernements, une surprenante unité fut atteinte. La principale décision fut la
création d’une agence indépendante composée de représentants du mouvement sportif.
L’Agence Mondiale Antidopage (AMA) fut établie en Fondation et financée
entièrement par le Mouvement Olympique durant sa période initiale jusqu’au 31
décembre 2001. Après cette date, les fonds émaneraient en parts égales du mouvement
sportif et des gouvernements.
Une bonne proposition pourrait être celle de confier à une institution
supranationale, telle l’Union européenne, la tâche d’adopter des directives uniformes
pour ce qui concerne les initiatives législatives des différentes nations, des directives
que les gouvernements seraient tenus à respecter.
Seul un engagement commun, concret et non contradictoire pourra s’avérer
déterminant pour remporter non pas quelques batailles, mais bien la guerre finale contre
le dopage.
I. Vocabulaire
le fléau - nenorocire, flagel
affliger – a mâhni, a întrista
porter atteinte à – a pricinui un rău, un prejudiciu (cuiva)
le défi – sfidare, provocare
le souhait – dorință
malgré – în pofida, în ciuda
confier – a încredința
être tenu à – a fi obligat să
s’avérer – a se adeveri, a se confirma
II. Répondez aux questions suivantes:
1.Pourquoi le dopage est considéré un fléau ?
2. Comment s’est développée cette lutte ?
3. Qui s’est impliqué dans cette question ?
4. Est-ce que seul le sport pouvait faire face à ce problème ?
5. Quand le CIO a convoqué une conférence mondiale sur le dopage dans le sport ?
6. Quelle a été la décision principale de cette conférence ?
7. Quand a été créée l’Agence Mondiale Antidopage ?
8. Quelle autre institution pourrait jouer un rôle décisif dans ce problème ?
9. Quelle condition pourrait être déterminante dans la lutte contre le dopage ?
10. Formulez l’idée dominante du texte.
III. Déterminez les différentes parties du texte et donnez un titre à chacune.
IV.Trouvez dans le texte les synonymes des mots suivants : par l’intermédiaire de,
de façon, quitter, tâcher, étonnant, gagner.
V.Organizez dans votre groupe un sondage sur les mesures à prendre contre le
dopage.
VI. Commentez l’affirmation : « Feu, argent, sagesse et santé sont en prix, hiver et
été ».
VII.Faites le résumé du texte suivant :
UNITÉ 30.
I.P.PAVLOV, PHYSIOLOGISTE REMARQUABLE
Né le 14 septembre 1849, dans une famille russe, il est d’abord élève au séminaire,
mais il se passionne déjà pour les sciences naturelles. La lecture d’un petit livre du
professeur Ivan Setchenov Réflexes de l’encéphale le fit s’inscrire à la Faculté de
Physique et de Mathématiques de Saint-Pétersbourg. Il se spécialise alors en
physiologie animale qu’il étudie à l’Académie de chirurgie et de médecine. I.P. Pavlov
obtient son diplôme en 1879 et soutient sa thèse de doctorat en 1883. En 1890 il est
nommé titulaire de la chaire de pharmacologie de l’Académie de médecine militaire de
Saint-Pétersbourg. Il devient professeur de physiologie, puis, en 1895, directeur de
l’Institut de médecine expérimentale de Saint-Pétersbourg. Pavlov est un
expérimentateur habile et méthodique.
Au cours des années 1890, Pavlov a réalisé une expérience sur la fonction
gastrique du chien, en requeillant, grâce à une fistule, les sécrétions d’une glande
salivaire pour mesurer et analyser la salive produite dans différentes conditions en
réponse aux aliments.
C’est ainsi qu’il a découvert les lois fondamentales de l’acquisition et la perte
des « réflexes conditionnels », c’est-à-dire les réponses réflexes, comme la salivation,
qui ne se produisent que de façon conditionnelle dans des conditions expérimentales
spécifiques chez l’animal. Ces expériences, réalisées au cours des années 1890 et 1900,
ne furent connues des scientifiques occidentaux que par des traductions isolées et ce
n’est qu’en 1927 qu’elles furent toutes traduites en anglais.
En 1904, il est lauréat de prix Nobel de physiologie ou médecine ‘‘en
reconnaisance de son travail sur la physiologie de la digestion, ce qui a permis de
transformer et d’élargir le savoir sur les aspects essentiels du sujet’’. Il fut le premier
Russe à recevoir le prix Nobel et à exposer en russe ses travaux.
Les travaux de Pavlov sur les réflexes conditionnels ont eu une grande influence
non seulement sur la science, mais également sur la culture populaire. On utilise
souvent l’expression „chien de Pavlov” pour décrire quelqu’un qui réagit de façon
instinctive à une situation, plutôt que d’utiliser son esprit critique.
On croit généralement que Pavlov faisait toujours savoir que les aliments allaient
arriver en appuyant sur une sonnette. Pourtant, ses écrits témoignent qu’il utilisait une
large variété de stimuli, y compris des sifflets, des fourchettes qu’il faisait résonner, en
plus des stimuli visuels habituels.
Pavlov, grâce à ses recherches novatrices sur le conditionnement et plus
spécifiquement sur le conditionnement classique, est considéré comme l’un des
fondateurs de la physiologie moderne.
Il est mort en 1936.
I.Prononcez correctement:
Saint-Pétersbourg [sɛpetɛrsbur]
requeillant [rəkœjᾶ]
II.Retenez le sens des termes suivants :
Saint-Pétersbourg – de 1914 à 1924 – Pétrograd; de 1924 à 1991 Léningrad, port et
ancienne capitale de la Russie, fondé par Pierre le Grand en 1703.
la pharmacologie – étude scientifique des médicaments et de leur emploi.
Prix Nobel – Nobel (Alfred), industriel et chimiste suédois (1833-1896) inventeur de la
dynamite, qui a fondé, par son testament, des prix au profit des auteurs
des œuvres littéraires, scientifiques et philanthropiques.
la fistule – canal pathologique qui met en communication directe et anormale deux
viscères ou un viscère avec la peau.
le stimulus (pl. les stimulus / les stimuli) – élément de l’environnement susceptible
d’activer certains récepteurs sensoriels d’un individu et d’avoir un effet
sur son comportement.
III.Vocabulaire
soutenir sa thèse – a-şi susţine teza
l’acquisition – achiziţionare, procurare
le savoir – ştiinţă, învăţătură
recueillir – a culege, a strânge, a aduna
la loi – lege
réagir – a reacţiona
appuyer – a apăsa
témoigner – a mărturisi
le sifflet – semnal, fluier (de sportiv, de militar)
IV.Répondez aux questions suivantes:
1. Quand est né I. P. Pavlov?
2. Où a-t-il fait ses études?
3. En quoi se spécialise-t-il?
4. En quelle année soutient-il sa thèse de doctorat?
5. En quelle année devient-il directeur de l’Institut de médecine expérimentale?
6. Quelle expérience a-t-il réalisée au cours des années 1890?
7. Quelles lois a-t-il découvertes?
8. En quelle année ces expériences ont été traduites en anglais?
9. I. P. Pavlov, quand devient-il laurést du Prix Nobel?
10. Prouvez l’importance des travaux de Pavlov?
11. Pourquoi est-il considéré comme l’un des fondateurs de la physiologie
moderne?
V.Traduisez les phrases en précisant le sens du mot si:
1. Selon le médecin la blessure n’est pas si grave.
2. Il parle avec un accent si fort anglais, qu’il est difficile de comprendre ce qu’il dit.
3. Le sportif demande si le traitement va durer plus d’une semaine.
4. Vous n’avez pas participé à cette compétition? - Mais si, et je suis si heureux d’avoir
obtenu un très bon résultat.
5. Si je suis libre ce démanche, je rendrai une visite à ma soeur à l’hôpital. Elle sera si
contente.
VI . Commentez à votre choix:
1.Pour cueillir la rose on doit se piquer les doigts.
2.Le talent est une longue patience. (Guy de Maupassant)
3.Par la rue de ,,Plus tard’’ on arrive à la place ,,Jamais’.’(Proverbe)
4. Crée comme Dieu, ordonne comme un roi, travaille comme un esclave. (C.Brâncuși)
VII.Rendrez en bref le contenu de l’article:
,,La petite histoire du prix Nobel’’
Le Prix Nobel est la plus célèbre des distinctions. Elle donne à son titulaire un prestige
particulier, elle le fait entrer dans un club très sélect, où sont admis ceux qui ont su
améliorer le sort de l’humanité. Ce prix fameux est l’héritage d’un insdustriel et
scientifique suédois, Alfred Nobel (1833-1896).
Ingénieux et innovateur, Nobel détenait 355 brevets d’inventons. Il était aussi un
excellent homme d’affaires et ses travaux lui ont permis de faire fortune. Nobel a décidé
de la mettre au service de la science, de la littérature et de la paix. Dans sont testament,
il indique que sa fortune devra être utilisée pour récompenser, chaque année, les
personnes qui ont fait à l’humanité le bienfait le plus important dans cinq disciplines:
la physique, la chimie, la médecine ou la physiologie, la littérature et la paix.
Les prix Nobel français en physiologie et médecine sont:
1980 Jean Dausset
1965 François jacob, André Lwoff, Jacques Monod
1928 Charles Jules Henri Nicolle
1913 Charles Robert Richet
1912 Alexis Carrel
1907 Charles Louis Alphonse Laveran
Structure du muscle
Le tissu musculaire strié est le plus abondant de l’organisme : il représente plus du
tiers de la masse corporelle chez un adulte jeune de sexe masculin. Il est le siège
d’importantes variations d’intensité du métabolisme, dont la valeur de repos peut être
multipliée par cent, lors d’une activité intense. Ramenées à l’échelle de l’organisme, ces
variations demeurent considérables : les dépenses métaboliques de repos peuvent être
multipliées par quinze lors d’un exercice soutenu pendant une dizaine de minutes. La
dépense énergétique quotidienne directement liée à l’activité musculaire est dix fois
plus élevée pour un individu très actif, tel un triathlète de niveau international, que pour
un sujet réduit au maintien de son autonomie. De telles variations retentissent sur le
niveau de sollicitation de la plupart des structures de l’organisme, ainsi que sur les flux
d’entrée, de stockage et d’utilisation des substrats énergétiques.
Les muscles sont constitués par un ensemble de faisceaux musculaires entourés
d’une enveloppe aponévrotique commune, l’épimysium. Chaque faisceau musculaire est
constitué de plusieurs milliers de fibres musculaires, chacune entourée d’une gaine
conjonctive, l’endomysium. Des petites cellules, les cellules satellites, sont situées entre
la fibre et l’endomysium. Le faisceau musculaire est individualisé par une enveloppe
commune à toutes ses fibres, le périmysium. Toutes ces enveloppes se rejoignent aux
extrémités du muscle pour entrer dans la constitution du tendon. Elles assurent la
transmission mécanique des forces exercées par les structures contractiles.
Au sein de chaque faisceau, les fibres musculaires sont regroupées en unités
motrices, constituées par un motoneurone et par l’ensemble des fibres musculaires
qu’il innerve. Le nombre de fibres musculaires constituant une unité est sensiblement
proportionnel à la taille du muscle : il va de 10 au niveau de la musculature extrinsèque
du globe oculaire, à plusieurs centaines au niveau des muscles de la jambe et même
jusqu’à environ 2 000 pour le muscle quadriceps.
Dans la fibre musculaire squelettique, les éléments qui participent à l’activité
métabolique sont particulièrement représentés : mitochondries et inclusions de
glycogène ou de graisses. Il existe également des structures qui participent à la
transmission de l’excitation et à la contraction. Sa forme générale est cylindrique. Son
diamètre transversal est compris entre 30 et 100 μm, suivant la force qu’elle peut
développer. Sa longueur est sensiblement celle du muscle, c’est-à-dire presque toujours
plusieurs centimètres. Ceci implique l’existence de plusieurs noyaux, plusieurs
centaines au niveau des fibres les plus longues. La fibre musculaire est entourée d’une
fine membrane, le sarcolemme, qui présente de nombreuses invaginations ramifiées : le
système tubulaire transverse. Sarcolemme et système tubulaire sont électriquement
excitables et transmettent le signal de dépolarisation. À l’intérieur de la fibre, un réseau
de vésicules présentant entre elles de multiples anastomoses forment ainsi un réseau, le
réticulum sarcoplasmique, disposé dans les espaces séparant les myofibrilles. Très
dense, il occupe en moyenne environ 10% du volume de la fibre. Chaque myofibrille se
trouve donc sur toute sa longueur à proximité d’un élément du réticulum sarcoplasique.
La membrane de ce réticulum n’est pas électriquement excitable. Il existe un système
de contiguïté entre le système tubulaire et le réticulum par l’intermédiaire de multiples
excroissances du réticulum, appelées pieds.
Le kinésithérapeute préventeur
La kinésithérapie préventive peut prévenir l’altération des capacités
fonctionelles, concourir à leur maintien et, lorsqu’elles sont altérées, de les rétablir ou
d’y suppléer.
Le masseur-kinésithérapeute est un acteur de terrain de la prévention dans de
nombreux domaines, que ce soit dans son cabinet ou à l’extérieur. Le dépistage est aussi
un acte de prévention.
Le rôle de prévention et d’éducation à la santé des masseurs kinésithérapeutes dans
le cadre d’activités quotidiennes, personelles ou profesionnelles, est insuffisamment
reconnu, insuffisamment utilisé.
Qu’il s’agisse de prévention primaire (soit avec un accès direct du client au cabinet
de MK, soit par le déplacement du masseur kinésithérapeute en entreprise, en milieu
scolaire ou encore en milieu sportif) ou de prévention secondaire (clle-ci faisant suite à
des soins de maaso-kinésithérapie au cabinet), c’est en professionnel capable de gérer
un suivi tant préventif et éducatif que thérapeutique que de le masso-kinésithérapeut
trouve toute sa place et peut travailler sur:
1. Ce que le patient sait faire
2. Ce que le patient sait
3. Ce que le patient doit savoir
Faire de la prévention c’aest aussi un enrichissement personnel et relationnel, une
valorisation de l’être humain, une autre approche professionnelle et l’exploitation de la
totalité de nos compétences.